Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 3 mars 2014

"Il était amoureux fou de son épouse qui était à l'asile". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(NE REPLIE PAS TES AILES
A TOUT BOUT DE CHAMP)

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(Peu courageux, ce miroir magique ne dévoilait
 son esprit facétieux que lorsqu'on lui tournait le dos)



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Protéger les victimes du changement climatique

Isidore Kwandja Ngembo

   « Au sein d’une communauté internationale se basant sur l’État de droit, ainsi que sur les valeurs universelles d’égalité, des droits de l’homme et de dignité, il est certainement injuste pour de petites communautés vulnérables de souffrir des actions d’autres pays riches en ressources et plus puissants, actions sur lesquelles ils n’ont aucun contrôle et peu ou pas de protection. »
   Maumoon Abdul Gayroom,
 ancien président de la République des Maldives.

   (...) Dans sa résolution A/RES/67/206 du 21 décembre 2012, l’Organisation des Nations unies (ONU) a proclamé 2014 « Année internationale des petits Etats insulaires en développement (PEID) ». Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’un de ceux qui ont démontré scientifiquement la vulnérabilité des PEID aux effets des changements climatiques (1). Les spécialistes des migrations estiment par ailleurs que l’environnement et le climat sont parmi les facteurs déterminants de déplacements massifs de populations dans le monde.

   En effet, à mesure que le réchauffement augmente et provoque des phénomènes météorologiques extrêmes, des milliers de personnes, notamment ceux qui habitent les PEID, sont contraintes d’abandonner leurs maisons à cause de la montée du niveau des eaux, de la sécheresse, de la rareté de l’eau potable ou du manque de la nourriture. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime entre 200 millions et un milliard le nombre de personnes qui pourraient migrer d’ici 2050 pour des raisons climatiques (2).

   Si la nécessité de protéger les PIED fait l’objet d’une prise de conscience croissante, l’ambiguïté demeure quant à la reconnaissance du lien de causalité directe entre la dégradation de l’environnement, les déplacements de populations, les efforts à faire pour protéger la nature et les droits fondamentaux des victimes. Or le réchauffement a des répercussions négatives sur la jouissance effective des libertés, dans la mesure où il fait peser une menace immédiate sur certaines populations. A ce jour, le statut juridique des victimes du climat demeure incertain. Le droit positif n’offre pas de solution appropriée et adéquate. Les instruments internationaux destinés à prévenir et stopper la dégradation de l’environnement sont encore très limités à l’heure actuelle.

   Deux obstacles juridiques expliquent cette situation qui prive les migrants climatiques de la jouissance de leurs droits. Premièrement, le droit international étant basé sur le principe de souveraineté des Etats, seuls ces derniers ont le pouvoir de déterminer la pertinence d’une demande et d’accorder le droit d’asile. Le respect des résolutions des Nations unies est donc souvent soumis à leur bon vouloir.

   Deuxièmement, il existe une différence significative entre un réfugié politique et un migrant climatique. La Convention relative au statut des réfugiés, dite Convention de Genève (adoptée le 28 juillet 1951), qui régule également le droit d’asile, avait une portée délibérément limitée dans le temps et dans l’espace ; elle ne s’appliquait qu’aux réfugiés européens fuyant la persécution dans leurs pays au 1er janvier 1951. Ce n’est qu’en 1967 qu’un protocole a été adopté pour supprimer la date limite du 1er janvier 1951 et les restrictions géographiques. La Convention de Genève ne protège que les personnes qui se trouvent hors du pays dont elles ont la nationalité et qui ne peuvent ou ne veulent pas en réclamer la protection. En outre, le statut de réfugié s’applique uniquement à des individus qui apportent la preuve d’une menace directe de persécution alors que les migrations climatiques sont collectives. Or il est pratiquement impossible de justifier le caractère personnel d’une menace de la montée du niveau de la mer par exemple.

   Les instruments internationaux ne sont pas non plus adaptés à l’éventualité d’une destruction totale du territoire d’un Etat. La législation prévoit même que, lorsque la situation politique s’améliore dans le pays d’origine, le retour des réfugiés est envisageable. Or, dans le cas des migrants climatiques, il pourrait s’agir d’un déplacement définitif. Ainsi les experts du climat prédisent-ils que l’archipel des Maldives pourrait disparaître si le niveau de la mer, conséquence directe du réchauffement climatique, montait de deux mètres cinquante. Pour rappel, le territoire est, avec la population et la souveraineté, l’un des trois éléments constitutifs de l’Etat. Une telle disparition aurait certainement des conséquences juridiques directes sur les droits fondamentaux des populations concernées.

   En vertu du principe d’universalité des droits de l’homme, les populations victimes du climat doivent être reconnues juridiquement et être protégées contre toutes formes de violations de leurs droits fondamentaux. Le sommet de Rio sur l’environnement et le développement de juin 1992 a reconnu que les changements climatiques représentent un défi politique mondial. Les deux conventions internationales adoptées dans la foulée — la Convention sur la diversité biologique et Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques — ont recours au principe de responsabilités communes mais différenciées. 

   « Communes » parce que la lutte contre le changement climatique est une obligation de chaque pays du monde. « Différenciées » parce que tous les Etats n’ont pas la même responsabilité dans les dégâts environnementaux ni les mêmes moyens pour lutter. Les pays industrialisés doivent par exemple adopter des mesures tangibles pour réduire leurs émissions de dioxyde de carbone. Le protocole de Kyoto en 1997 est venu consacrer ce concept. En vertu de ce principe, tous les Etats devraient aujourd’hui contribuer activement à l’élaboration d’un instrument international de protection des droits des migrants climatiques. C’est une question d’équité et de justice.

(1) Rajendra K. Pachauri et Andy Reisinge, Bilan 2007 des changements climatiques,Rapport de synthèse du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Nairobi, 2008, p.52.

(2) Oli Brown, Migration and Climate Change, IOM Migration Research Series, Geneva, Organisation internationale pour les migrations, Genève, 2008, p.11.

   Isidore Kwandja Ngembo est l’auteur de Le régime international des droits de l’homme à l’épreuve du changement climatique : cas de l’Etat insulaire des Maldives, thèse de master en sciences politiques, Ecole d’études politiques de l’Université d’Ottawa, 2013 et membre de l’Assemblée des citoyens francophones des organisations internationales (ACFOI).


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(Une de ses jeunes femmes est un transexuel.
Sais-tu laquelle?)



Vogue magazine, 1971. (Source: hollyhocksandtulips, via rexdart6)

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Benoît Barvin (avec le concours éclairant de Jacques Damboise)

vendredi 13 décembre 2013

"Donne cours de butoir à date importante". Benoît Barvin in "Donations insensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SOIS LE VOL DE LA MÉSANGE
NON CELUI DE L’ÉPERVIER)

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(On venait de déplumer la femme coq!)


Germaine Luise Krull 

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"Petite plante, je t'aime un peu...
Beaucoup... Passionnément..."



C’est dans les vieux herbiers
 qu’on fait la meilleure science

Alexandra Bogaert

   (...) Aller cueillir des fleurs colorées et des feuilles biscornues, les presser entre deux feuilles de papier puis les coller, sèches, dans un cahier. Indiquer ensuite de sa plus belle écriture le lieu de cueillette, la date et, si on l’a identifiée, l’espèce. B.a.-ba de la botanique, l’herbier faisait partie du tronc commun de connaissances à acquérir à l’école jusque dans les années 70. Un enseignement devenu caduque. Aujourd’hui, la vieille branche reverdit : du haut de ses 363 printemps, le plus grand herbier du monde, à Paris, vient de faire peau neuve.

   Situé depuis 1935 en bordure du jardin des plantes, l’Herbier national du Muséum d’Histoire naturelle a rouvert ses portes fin novembre après quatre années de rénovation. Quatre ans, c’est le temps qu’il a fallu pour moderniser et restructurer ce vieux bâtiment, mais aussi pour revoir le classement des huit millions de spécimens de plantes, de fleurs, d’algues et de graines ramenés d’expéditions aux quatre coins du monde, et entamer leur numérisation. A ce jour, six millions d’échantillons ont été numérisés, et sont désormais disponibles via Internet aux chercheurs du monde entier. Et pas qu’aux botanistes. (...)

   (...) Car un herbier ne sert pas qu’à décrire le plus finement possible les caractéristiques d’une plante, avant de la nommer puis de la ranger sous une chemise de couleur différente, dans une travée bien définie, en fonction de son appartenance à une classe, une famille, une espèce. Un corpus de données fiables sur les plantes est indispensable pour la recherche dans de nombreuses disciplines : l’écologie bien sûr, mais aussi la pharmacologie, la cosmétique, l’allergologie, etc. Un exemple : « Si l’on sait qu’une plante renferme une molécule qui a des propriétés intéressantes, comme le ricin dans les traitements contre le cancer, un laboratoire de pharmacologie peut alors choisir d’explorer des végétaux qui contiennent les mêmes propriétés », expose Odile Poncy, botaniste du Muséum qui a supervisé le chantier de rénovation des collections.

   L’intérêt scientifique pour les herbiers ne s’est jamais démenti. Depuis une dizaine d’années, le séquençage génétique du génome des plantes est venu compléter et affiner les connaissances.« Avant, on ne faisait que regarder les effets du génome sur la morphologie extérieure d’une plante, à travers son étude très fine, à la loupe. Mais l’aspect de la plante est toujours influencé par les conditions dans lesquelles elle a poussé : pas assez de pluie, trop de soleil, etc. Désormais, on va aussi voir directement le génome, ce qui nous permet d’obtenir les caractéristiques intrinsèques de la plante tout en s’affranchissant des éléments secondaires, comme la météo, résume Odile Poncy. L’étude de l’ADN permet ainsi de comparer les espèces directement à la source, et d’être plus précis sur leur généalogie, et sur leur évolution. » (...)

   (...) Une précision qui a chamboulé le classement de certaines plantes. Jusqu’à il y a peu, le platane et l’érable étaient rangés côte à côte dans les vieilles étagères de l’Herbier national. Idem pour le lotus et le nénuphar. Mais l’ADN a parlé, et révélé que le platane est plus proche du lotus que de l’érable et que le nénuphar est en réalité très éloigné du lotus ! « L’ADN n’a pas révolutionné l’ensemble des classements mais, c’est vrai, il a provoqué des divorces et des recompositions », explique la botaniste. Il y a même eu « quelques scoops », qui ont fait tomber des classifications bien établies.

   On pensait jusqu’à il y a peu que les plantes à fleurs se divisaient en deux catégories : celles qui n’ont qu’un cotylédon (cette toute première feuille constitutive de la graine), et celles qui en ont deux. Les premières étaient rangées avec le riz et le blé, les secondes avec les haricots. En définitive, « cette grande division considérée comme bien solide est tombée car toutes les lignées des plantes à fleurs sont dicotylédones ». Une découverte qui s’est transformée en casse-tête pour Odile Poncy, quand il a fallu repenser le classement des milliers de plantes à fleur au sein du bâtiment. (...)

   (...) L’Herbier national pourrait également éclairer les chercheurs sur l’impact du changement climatique sur la flore. Un pan de la recherche jusqu’ici négligé. « Il n’existe pas, à ce jour, de travaux utilisant les herbiers à cette fin mais le potentiel est énorme », poursuit la chercheuse. En effet, étudier les spécimens de plantes prélevées à un endroit donné à travers les siècles permettrait d’avoir une idée précise de l’évolution de la biodiversité en lien avec le changement climatique. 

   Une entreprise impossible à mener pour les espèces exotiques - le Muséum ne dispose que de quelques spécimens - mais tout à fait envisageable pour la flore française et européenne. Dans les étagères de l’Herbier, les échantillons de ronces, de thym et de centaurées sont pléthoriques... et se sont encore étoffés ces quatre dernières années, puisqu’un million de nouveaux spécimens, stockés dans du papier journal depuis des décennies, ont été enregistrés. Les deux-tiers ont été cueillis dans l’Hexagone – dont une collection de plantes de la région parisienne datant de 1735. De quoi en apprendre davantage sur l’accélération du changement climatique due à l’activité humaine...


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( Trouvant qu'il mangeait trop, 
la maîtresse, coquine, 
avait dissimulé l'écuelle de son chien sur sa tête)


Laurence Le Guay

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Luc Desle (Avec Jacques Damboise)

vendredi 18 janvier 2013

"Ces pensées médiocres se mouchaient dans des draps de soie". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'ENVIE EST L'ENFANT DE L'ENVIE)

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"Vous me certifiez que vous n'avez pas 
d'étranges pseudopodes
étrangement situés?
- Et vous, que vous n'allez pas hurler?"



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"Alors comme ça, tu veux nous quitter
pour aller participer aux forages
au large de la Guyane?
- Ben oui... La recherche de pétrole, elle,
elle est rentable... Pas comme le nucléaire..."


Shell poursuit ses recherches de pétrole 
au large de la Guyane

   (...) La quête de l’or noir se poursuit en Guyane. La compagnie pétrolière Shell vient d’annoncer ce jeudi le lancement début janvier d’un deuxième forage au large du département français d’outre-mer, selon l’agence AFP.

   Ce nouveau puits sera le premier d’une série de trois programmés en 2013 par Shell et ses partenaires pour prospecter, à 150 km des côtes, les fonds océaniques qui regorgeraient de pétrole. On estime qu’entre 40 millions et un milliard de barils pourraient être contenus à plus de 6000 m de la surface des eaux, dont au moins 4000 m sous terre.

   Malgré ces colossales estimations, un précédent forage effectué en 2012 par le géant pétrolier anglo-néerlandais a fait chou blanc, a reconnu la compagnie début décembre. Il ne se situait pourtant qu’à quelques kilomètres d’un premier puits exploratoire creusé en 2011 par le groupe britannique Tullow, le précédent opérateur du permis de recherche d’hydrocarbures au large de la Guyane, et qui avait permis de perforer une nappe d’hydrocarbures à 6200 m de profondeur.

   Quatre recours administratifs ont été déposés depuis juin 2012 contre les arrêtés autorisant l’exploration par Shell des fonds océaniques. Mais depuis l’arrivée de Delphine Batho au ministère de l’Environnement en remplacement de Nicole Bricq – évincée de ce poste après avoir annoncé son futur refus d’autoriser les arrêtés préfectoraux d’exploitation – ces recours administratifs, déposés par des associations écologistes, sont restés lettre morte. Et n’empêchent à ce jour en rien la poursuite des forages. (pourquoi cela ne nous étonne-t-il pas?) (...) 



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"Hello, M'Dame, a coffee, please.
- A BLACK coffee, I Suppose?"



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(Le vieux Libéralisme ne trouvait plus beaucoup de charme
à faire gigoter sa marionnette, un peu ridicule aussi,
il faut bien l'avouer)


Davos, temple du libéralisme, 
s’inquiète du changement climatique

   (...) Le forum de Davos (ou Forum économique mondial) n’est plus ce qu’il était. Cette réunion annuelle rassemble dans la célèbre et luxueuse station de sport d’hiver suisse les plus grands chefs d’entreprises et dirigeants politiques de la planète. Ce forum est considéré comme l’un des temples du libéralisme. Il faut dire qu’on y a longtemps parlé que de flexibilité, de privatisation et de dérégulation. Et que c’est en réaction à ce dernier qu’a été lancé il y a dix ans à Porto Alegre, au Brésil, le Forum social mondial.

   Mais un coup de chaud s’annonce pour 2013. Ce forum devrait mettre cette année à l’honneur le réchauffement climatique comme le montre son rapport « Global Risks », sorte d’introduction à la grande réunion, publié ce jeudi (ce document est à retrouver en intégralité à la fin de cet article). Ce rapport dresse la liste des risques majeurs pour l’économie et la planète dans les dix ans à venir, selon leur probabilité et leur gravité [3]. Et les risques environnementaux et en particuliers climatiques y occupent une place prépondérante.(...)

   (...) Ce rapport estime la probabilité du risque appelé « augmentation des émissions de gaz à effet de serre » à 3,91 sur une échelle qui va de 1 à 5, et estime sa gravité à 3,85 sur une échelle qui va de 1 à 5. Les augmentations des déséquilibres des finances publiques (respectivement 3,99 et 3,97), des inégalités (4,14 et 3,8) et des crises d’approvisionnement en eau (3,85 et 3,99) sont classées au-dessus (retrouvez ce tableau en page 5 du rapport, à la fin de cet article).

   Les auteurs du rapport ne s’arrêtent pas là. Ceux-ci font par ailleurs de très nombreux appels à l’action, et s’inquiètent du fait que la crise économique détourne l’attention des gouvernements de la question climatique. Les références aux entreprises et au business sont plus nombreuses que les références à l’humain et à son bien-être, mais ce rapport montre un changement de mentalité profond. On y lit notamment :

    « La logique de gestion des risques nous encourage à investir aujourd’hui pour protéger les infrastructures essentielles et les centres d’activités économiques contre les futurs dégâts environnementaux. C’est aussi un impératif politique que de le faire dès maintenant afin de créer des emplois et de rétablir la croissance économique aussi vite que possible. »

    « Les cyniques répondent que ces dégâts environnementaux pourraient avoir un effet stimulateur pour l’économie. (...) Toutefois, de plus en plus de gens habitent dans les villes. Cette concentration humaine inédite dans l’histoire – et qui va s’accroître encore – pourrait entraîner des dégâts environnementaux d’une ampleur tout aussi inédite. »

    « Hésiter à agir maintenant ne ferait qu’ajouter au fardeau des générations futures. » (s'il en reste...)  (...)

   [3] Ces indices ont été calculés en septembre 2012, en interrogeant 1 000 experts et dirigeants du monde entier sur 50 risques de types économiques, environnementaux, géopolitiques, sociétaux et technologiques. Les personnes interrogées se voyaient demander « Sur une échelle de 1 à 5, quelle est la probabilité que cet évènement survienne dans les dix années à venir » et « Si cet événement survenait, quel serait pour vous sa gravité sur une échelle de 1 à 5 ».
Lire sur:
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Benoît Barvin