Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 18 mai 2013

"Pour être détroussée plus facilement, la danseuse nue le resta". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TON SOURIRE D'ENFANT
EST UN PAS VERS LA SAGESSE)

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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/11)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste


   A Rodez, Angélus rencontre un jeune italien qui lui donne envie de revenir chez les Frères, afin de poursuivre ses expériences qui flirtent avec un monde secret... et dangereux.

ANGÉLUS 
ou 
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE



CHAPITRE 4 

   Le Père Grangeais ôta sa croix qu’il embrassa dévotement avant de la ranger maladroitement au milieu des autres affaires utiles à son sacerdoce. Il était fatigué par le long jeûne qu’il avait pratiqué, à son corps défendant. 

   Une mauvaise grippe l’avait cloué au lit pendant une semaine et s’il s’était relevé, la veille, c’était plus pour le service de Dieu que parce que la guérison approchait. Le docteur Gleize qui officiait alors dans le canton ne le voyait pas beaucoup car, à chaque visite, il l’exhortait à se ménager, à prendre de nouveaux médicaments en lieu et place de potions qu’il considérait comme étant « des emplâtres sur une jambe de bois ». Ces façons de voir ne plaisaient pas au Père Grangeais et il en venait à regretter son ami d’enfance, feu le docteur Gagey. 

   Cette fois-ci, donc, le docteur n’avait même pas été prévenu de son refroidissement. Cependant le praticien avait hélas raison : à cinquante cinq ans, le corps du prêtre lâchait, morceau par morceau, et il n’était pas rare qu’une foudroyante douleur dans les reins ou à l’endroit du coeur, le fasse gémir sourdement, alors qu’il écoutait, pour la énième fois, la litanie de pensées honteuses d’une vieille femme du village. 

   Ses jambes le tenant à peine, le père Grangeais se laissa tomber lourdement sur une vieille chaise qui craqua sous son faible poids. Il savait qu’il avait mauvaise mine. Son visage était terreux ; ses yeux, profondément enfoncés dans leur orbite, brillaient encore de fièvre et, en servant la messe, il avait dû plusieurs fois s’interrompre, tant sa respiration était sifflante et ses jambes faibles. 

   Cependant, la présence de Mère Camille de l’Incarnation à l’office avait été comme un baume pour son pauvre corps épuisé. Il n’avait pas osé croiser son regard mais il se doutait qu’elle épiait chacun de ses gestes, et cette certitude lui avait insufflé de nouvelles forces. 

   Soutenu par cet espoir, l’office s’était à peu près bien déroulé. Lorsque la Mère Supérieure avait communié, il n’avait pu s’empêcher de la regarder et, comme à chaque fois, le Père Grangeais s’était senti transporté, brûlé de l’intérieur par une flamme dont il avait honte, qui lui faisait également peur mais que pour rien au monde il n’aurait voulu éteindre... 

   A présent, dans cette petite pièce froide attenante à la chapelle, le prêtre pouvait abandonner toute fierté et montrer son vrai visage. C’était celui d’un pauvre pêcheur, d’un homme mortifié, bourrelé de remords et dont la fin de vie promettait d’être un terrible chemin de croix. 

   - Mon Dieu, chuchota-t-il. Que pouvez-vous penser de votre pauvre berger ? Vous m’avez donné pendant longtemps la force de Vous servir. Je croyais que plus jamais Satan ne se mettrait en travers de ma route, ainsi qu’il l’avait déjà fait, à plusieurs reprises... Hélas ! A présent je suis fatigué, exténué, las et taraudé par le doute... Vous qui savez tout de ma petitesse, je vous en supplie : Faites-moi un signe qui me délivre de ce piège dans lequel je suis insidieusement tombé. J’attends de Vous une aide, Seigneur, si infime soit-elle» 

   Il se cacha le visage dans les mains et, pendant un moment, des larmes amères coulèrent en cascades de ses yeux fatigués. Quand il recouvrit son calme, le prêtre continua à soliloquer, d’une voix monocorde. 

   « Oh je le sais, Seigneur, je suis indigne de votre confiance car j’ai cruellement failli... Mais je vous assure que je ferai tout pour retrouver le droit chemin que réclame Votre service. Car je suis un de Vos fidèles serviteurs. Je suis tombé dans la chausse-trappe que Satan - qu’il soit à jamais Maudit ! - a glissé sur ma route. Mon coeur est pourtant pur de toute souillure. C’est pour votre Gloire que je combats, même si je crains bien d’y perdre mon âme... ». 

   A ce nom, le prêtre se signa d’une main tremblante. Des gouttes d’une sueur malsaine inondèrent son visage mais il ne prit pas la peine de les essuyer. 

   Il avait à présent les yeux fixes et douloureux. Il était perdu dans un cauchemar intérieur que nul autre que lui ne pouvait voir. Il continua, le regard dans le vague, la voix chevrotante. 

   « En venant dans cette cure, Seigneur, je ne pensais pas que vous me feriez passer une nouvelle épreuve. Comment aurais-je pu deviner que Camille, oh pardonnez-moi… Mère Camille de l’Incarnation aurait pu, par son visage, par sa voix et ses paroles, me subjuguer à ce point, quand c’est de vous seul, Seigneur, qu’il convient que je reçoive la Grâce ? Par cette rencontre, je suis redevenu un être de chair et de sang et ce, à la simple vision de celle qui n’était, alors, qu’une enfant courageuse. J’ai été foudroyé par un sentiment que je n’avais jamais éprouvé... Et ce sentiment n’a cessé, depuis, de mois en mois, d’années en années, de creuser une ornière dans mon pauvre coeur, ce coeur qui n’aurait dû se dévouer qu’à un seul être : Vous, Seigneur. 

   « Oh que cessent à jamais ces images impies qui jaillissent dans mon cerveau en feu et qui bouillonnent, tels des diablotins hystériques... J’ai l’impression que mon crâne va éclater ! S’il fallait que je lutte seul, Seigneur... Oh, désormais, j’en serais incapable ! » 

   Le prêtre se leva brusquement, renversant sa chaise qui s’abattit sur le sol avec un bruit de détonation. Il se saisit à nouveau de la croix qu’il serra contre ses lèvres, l’étreignant avec fièvre tout en balbutiant un Pater Noster. 

***

   La porte de la pièce s’ouvrit vivement sur une religieuse. Interdite, elle s’arrêta sur le seuil. Le Père Grangeais lui jeta un oeil égaré, puis il reposa d’un geste nerveux la croix sur sa chasuble et esquissa un faible sourire. 

   - Mon Père... Excusez-moi. Je... J’ai entendu du bruit et... Vous êtes si faible... J’ai eu peur... 

   La religieuse baissait la tête, rouge de confusion, ne sachant visiblement plus comment se rattraper. L’ecclésiastique accentua son sourire qui n’était qu’une horrible grimace et il essuya, d’un geste vif, son front nappé de sueur. 

   - Ne vous excusez pas, mon enfant. Vous avez agi par charité chrétienne. Il est vrai qu’il s’agit de ma première sortie... J’ai été pris d’un étourdissement et, dans l’affolement, j’ai renversé cette chaise. 

   Déjà, la jeune religieuse relevait la chaise et le prêtre se rassit. La novice disparut quelques instants pour revenir avec un broc et un bol dans lequel elle versa un peu d’eau. 

   - Buvez, mon père, cela vous donnera des forces. 

   - Merci, Ma Fille. Je me sens déjà beaucoup mieux. 

   Après avoir bu à petites gorgées, le Père Grangeais se leva, reprit son rangement avec méthode, en espérant que la jeune religieuse ne tarderait pas à s’en aller, mais elle restait immobile, le bol et la cruche dans les mains, le couvant d’un regard inquiet. 

   - Vous voulez peut-être me parler ? s’enquit-il, en s’efforçant de taire l’agacement qui le gagnait. 

   « Oh qu’elle parte, pensait-il. Qu’elle me laisse seul avec ma damnation ! Je dois porter le cilice, m’arracher la peau avec les ongles, souffrir enfin dans ma chair pour étouffer les souffrances de ma pauvre âme... » 

   - Depuis ce matin, commença la religieuse en gardant les yeux baissés, nous avons une pensionnaire. Je suis chargée par Soeur De la Miséricorde de m’en occuper. J’aurais besoin de conseils, Mon Père, à ce propos. Mon noviciat n’a débuté que depuis dix mois et j’ai déjà tant à faire pour mériter que Dieu ne soit pas mécontent de moi... Je ne connais pas bien les coutumes de l’accueil et j’ai très peur de faillir. Pourriez-vous m’éclairer ? 

   Le prêtre regarda la novice avec tendresse et sa douleur se calma un peu. Soeur Jeanne de l’Enfant Jésus ressemblait à une douce brebis promise trop tôt à la dévoration du Démon. Sa coiffe l’enserrait comme une seconde peau, mais elle ne pouvait dissimuler la finesse des traits et le reste d’enfance qui planait sur ce trop tendre visage. 

   Depuis que sa famille l’avait enfermée au couvent, Soeur Jeanne tentait d’oublier ses nobles origines et se comportait avec une charmante ingénuité. Tout lui était prétexte pour qu’elle s’étonnât des rigueurs de la règle et certains de ses fou-rires l’avaient déjà amenée à subir différents châtiments. 

   Soeur De la Miséricorde était la plus acharnée à la faire chuter. Le Père Grangeais avait entendu en confession le terrible « dragon », comme il la nommait irrespectueusement en son for intérieur. Soeur De la Miséricorde avait prétendu que la novice devait absolument s’endurcir et que le service de Dieu n’avait jamais été une sinécure. 

   - Le noviciat, avait-elle ajouté, est une période pendant laquelle Notre Seigneur est d’une grande cruauté. Je ne suis que son loyal et obéissant instrument. Je dois veiller à ce que Soeur Jeanne surmonte les épreuves que Satan dresse sur sa route... 

   « Ah ça, pour veiller, tu y veilles ! avait songé le prêtre de manière peu chrétienne. Il me semble même que tu t’acharnes sur cette enfant qui sort juste du berceau... » 

   La jeune soeur attendait le conseil du prêtre, courbée, dans une attitude de piété qui faillit lui arracher des larmes. Lui aussi, quelques années plus tôt, avait été habité par cette soumission, ce coeur empli de Bonté, extatique en songeant à la Magnificence de Notre Seigneur Jésus... Mais c’était si loin ! Le chemin parcouru avait été, depuis, tellement escarpé... 

   - Tu me demandes une aide, Mon Enfant, que je ne suis pas sûr de pouvoir t’apporter. Je peux simplement te dire ceci : Laisse en toute circonstance ton coeur te guider. Notre Seigneur sait parler à toutes les nobles âmes dont tu fais partie, j’en suis persuadé. Cette jeune femme, que Dieu vous a envoyée, a besoin de grand calme et de douce affection, ainsi que me l’a appris la Mère Supérieure. Nul doute qu’elle trouvera auprès de toi le réconfort que sa douleur réclame. 

   Soeur Jeanne s’inclina mais elle semblait attendre autre chose. Le prêtre lui fit signe de continuer et elle répondit, le visage empourpré. 

   - J’aurais une autre question, Mon Père... Dieu abhorre le mensonge, n’est-ce pas ? 

   - Bien entendu, répondit le prêtre en fronçant les sourcils. 

   - Mais n’y a-t-il pas des mensonges qui ne sont que des omissions ? Et celles-ci ne peuvent-elles pas être indispensables pour le bien-être de tous ? 

   L’homme d’église sonda sa vis-à-vis. Que voulait insinuer la novice ? Il sentit, derrière ces interrogations, une menace voilée. Soeur Jeanne était-elle capable de jouer ainsi avec les mots ? Se serait-il trompé à son sujet ? 

   - Je ne sais que dire, Mon Enfant, commença-t-il, circonspect. Tu me parles d’un des sept péchés capitaux. Le mensonge est grave mais Dieu sait tout, Lui. Son omniscience fait que rien ne peut jamais lui échapper. Ce qui est mensonge pour les pauvres pêcheurs que nous sommes n’est, pour Lui, qu’une velléité enfantine. Rien ne peut Lui être dissimulé. 

   Soeur Jeanne le regardait toujours de manière étrange, à la fois comme si elle buvait ses paroles, y cherchant une réponse à la question qu’elle venait de poser, et également comme si elle le testait. D’une petite voix claire elle demanda : 

   - On peut donc ne pas dire la vérité sans que ce soit un mensonge ? 

   Le Père Grangeais avait à présent les mains moites. Son coeur battit plus vite. Il donna sa réponse, d’une voix mal assurée : 

   - Parfois, il vaut mieux taire la vérité, tout au moins pendant une période plus ou moins longue. Le temps, évidemment, que la situation s’améliore et que Notre Seigneur nous souffle Sa réponse... 

   Soeur Jeanne sembla méditer les dernières paroles du prêtre. Elle le remercia enfin et s’en fut à petits pas pressés. Elle le laissa à ses démons intérieurs, une sourde inquiétude au coeur. Que signifiait l’interrogation de la jeune sœur ? Le prêtre Grangeais entrevit des abîmes insoupçonnés qui ne tarderaient pas à faire vaciller sa vie tout entière...

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(A Suivre)


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"Rechante-moi la chanson, que la guerre est jolie, Kermit"


kermit-and-miss-piggy-
bleedingcool.com


Miss France au Sri Lanka : 
bronzette et crimes de guerre
Marie-Anne Daye

   C’est la première fois que la société Miss France, filiale du groupe audiovisuel Endemol, promène ses candidates dans l’ancienne Ceylan. Le gouvernement sri lankais, par le biais du ministère du Tourisme, le groupe hôtelier Cinnamon Hôtels & Resorts et la compagnie aérienne SriLankan Airlines (appartenant au gouvernement) en seront les hôtes.(...) 

   Le choix du Sri Lanka pose un problème éthique. Le pays, qui est sorti en 2009 d’une guerre civile qui opposait le gouvernement sri lankais aux Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), a du mal à s’en remettre.

   Le massacre des Tamouls a fait au moins 40 000 morts dans les derniers mois du conflit, qui s’est soldé par une défaite du LTTE.

   Depuis, le gouvernement du président Mahinda Rajapakse a affermi son autorité et refuse de mener une enquête sur les allégations crédibles de crimes de droit international, notamment de crimes de guerre, commis durant le conflit.

   L’ancienne Miss France Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, juge la situation politique au Sri Lanka « un peu difficile » puis relativise : « Dans toutes les destinations, il y a des problèmes qui se posent. En Thaïlande, il y a le tourisme sexuel, est-ce que pour autant on boycotte la Thaïlande ? Non !»(...)

   Pourtant, celle qui a été élue Miss France 2002 avait boycotté l’élection du concours Miss Monde prévue au Nigeria. Cette année-là, une femme nommée Amina Lawal était condamnée à la lapidation pour avoir eu un enfant hors mariage. Sylvie Tellier, alors étudiante en droit, avait lancé une pétition avec Amnesty International et comptait parmi les douzes participantes européennes qui ont refuser de prendre part à l’événement :

   « Je ne voulais pas participer à un concours de beauté où je me mets en maillot de bain et où on ne permet même pas aux femmes de passer leur permis de conduire, où on les met à mort à jets de pierre parce qu’elles ont une relation avec un autre homme une fois qu’elles sont divorcées. » Amina Lawal a été libérée l’année suivante.(...) 

   (...) Pour Mireille Boisson, responsable de la coordination Myanmar à Amnesty International France, ce voyage est une mauvaise idée : « Elles ne peuvent pas aller dans un pays où on bafoue les droits de l’homme. Il y a de très belles photos du pays, mais on ignore la triste réalité derrière. »

   Arrestations, disparitions : le gouvernement sri lankais multiplie les actes de répression. Les programmes de la BBC sur le Conseil des droits de l’homme sont désormais censurés par le gouvernement. D’ailleurs, le Sri Lanka occupe la 162e place sur 179 pays au classement 2013 de la liberté de presse de Reporters sans frontières. Et en janvier 2013, la présidente de la Cour suprême a été destituée parce qu’elle avait pris des décisions qui déplaisaient au pouvoir.

   Plutôt que de mettre en lumière les difficultés du pays, la directrice générale de la société Miss France préfère encourager les touristes à décourvrir l’île en dehors de toute considération politique : « Les Miss ne sont pas là pour faire de la politique, elles sont là pour mettre en avant des destinations, pour faire rêver les gens. » (...) 

   Elle trouve qu’il y a trop de reportages négatifs sur le Sri Lanka et pas assez sur la beauté des paysages : « Plus le tourisme va se développer au Sri Lanka, plus la population pourra vivre de ce tourisme. C’est à nous, Européens, d’aller visiter le pays pour leur apporter cet essor touristique dont ils ont besoin ! »

   Sylvie Tellier croit que chacun doit faire le bien à sa façon. Pour chaque Miss élue, il s’agit de s’associer à un organisme, auquel elle consacrera entre 20 et 30% de son temps durant l’année. Marine Lorphelin, Miss France 2013, soutient ainsi la Fédération des associations pour le don d’organes.

   Sylvie Tellier, sourire parfait : « On peut faire des actions par la beauté mais on n’a pas la prétention de changer le monde, malheureusement. »

Lire sur:

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"Certains de vos article, cher Tu Quoque,
me laissent perplexes..."




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(Hôtesse de l'air n'ayant pas voulu payer son uniforme...)


Travaillez un an chez Ryanair : 
vous ne serez payé que neuf mois
Daisy Lorenzi

   (...) Les révélations sur les conditions de travail chez Ryanair semblent plus scandaleuses à chaque nouveau témoignage.

   Une ancienne membre du personnel de cabine, sous contrat avec un sous-traitant, témoigne dans le quotidien anglais The Independent. Elle raconte notamment avoir dû :
   Prendre trois mois de congés sans soldes - obligatoires - dans l’année. Pendant ce temps-là, interdiction de travailler ailleurs.
   Payer 360 livres (environ 425 euros) pour son uniforme et 1 800 livres (environ 2 130 euros) pour prendre un cours de sécurité - obligatoire.
   De vol quatre jours par semaines, elle devait rester d’astreinte le cinquième jour sans que cela ne lui soit payé.

   Elle raconte s’être rendue à l’aéroport un jour d’astreinte, à 4 heures du matin, pour finalement apprendre que le vol était annulé. Le trajet aller-retour en taxi a été pour sa poche et aucune compensation ne lui a été payée.

   Même sur ses quatre jours de travail, seules les heures passées en vol étaient rémunérées pour 13,07 livres de l’heure (15,47 euros environ). Rien pour les réunions d’information avant vols, les heures de rotations, les rendez-vous commerciaux et les heures passées au sol à cause des délais et des annulations de vols. (...)


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Luc Desle

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