Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 13 septembre 2012

"Il s'entendait bien avec son ouïe". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SUIS TA DESTINEE,
MEME SI TU NE LA CONNAIS PAS )

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(Comme d'hab', y'en a que pour les mecs...
Bande de phallocrates)


Un steward américain 
part en retraite à l'âge de 83 ans...
Robert Kassous

   (...) Il a fait des dizaines de fois le tour du monde, subit des milliers d'heures de décalages, dormi dans des milliers d'hôtel différents, répété des millions de fois les mêmes gestes à bord...avant de dire stop à une carrière de steward qui fut bien remplie.

   Ronald Akana a été l'un des tout premiers PNC ( pesonnel naviguant commercial) masculin à bord des appareils de United Airlines et il a vraiment beaucoup aimé son métier. A sa sortie de l'université de Hawai en 1949, il répond à une petite annonce sans "vraiment savoir ce qu'était le métier de steward". Mais, pour le jeune Hawaien qu'il était, la possibilité de quitter son île pour aller découvrir le continent américain était trop tentante.

   Et puis, avoue-t-il, le fait de travailler avec des filles, il appréciait aussi...

   63 ans plus tard, Ronald Akana, à l'âge de 83 ans, un record ! , a décidé de prendre sa retraite bien méritée après avoir parcouru plus de 200 millions de miles sans interruption, sauf deux années de service militaire pendant la guerre de Corée... La performance lui a valu le week-end dernier un "water salute" de la part des pompiers sur l'aéroport de Kauai pour son dernier vol de travail et une entrée dans la prochaine édition du Guinness Book des records.

   La presse américaine est unanime à saluer l'exploit. Pour l'instant c'est un exploit mais compte tenu de l' âge de départ à la retraite (quand cela existe) on risque bien de battre un jour hélas ce record !!! (...)


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(... empêché, hélas,
par le politiquement correct)

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"Allez, M'Sieurs/Dames,
un p'tit geste pour les patrons de la SACEM...
Ils  vous le ferons payer au centuple..."



SACEM : c’est la crise 
mais le racket continue
H16

   (...) Il est grand, Jean-Noël Tronc. Par la taille, notamment. Celle de son salaire, en particulier. Jean-Noël est le nouveau patron de la SACEM. Nouveau parce qu’il est arrivé dans la place depuis quelques mois seulement, et a réussi à se faire un nom très vite en refusant de plier au dictat du lobbyisme habituel à ce genre de poste : on se souvient en effet qu’il s’était déclaré franchement pas pour le projet à la mode en matière culturelle, à savoir la création d’un nouveau Centre National de la Musique, au prétexte que cette nouveauté revenait à créer une administration supplémentaire et tout ce qui s’y rattache.

   À l’époque, j’avais commenté son positionnement en remarquant que, décidément, le nouvel arrivant n’était pas très bisou : l’impétrant refusait d’adouber de son accord l’ouverture du robinet d’argent gratuit du ministère de la Culture.

   Las, cette parcimonie dans la dépense de fonds publics ne devait pas grand-chose à un souci d’économie de la part du nouveau patron de la SACEM, mais bien plus à un petit jeu politique dont nous découvrirons probablement les tenants et les aboutissants dans quelques mois ou quelques années. En effet, son souci affiché de ne pas gréver inutilement les finances publiques s’arrête net lorsqu’il s’agit de sa propre société.

   On apprend en effet au détour d’un article de Capital que notre aimable président est payé … 400.000€ par an. Oh, ne vous affolez pas trop vite. Après tout, ce bon salaire représente déjà la maigre pitance qu’il reste à notre héros dévoué après une réduction drastique puisque son prédécesseur, Bernard Miyet (ancien de l’ENA – surprenant, non ?), était payé 750.000 euros par an. On souhaiterait franchement voir une baisse relative identique appliquée à nos députés, ministres et autres multiples présidents de commissions, administrations et autres institutions publiques que la République, bonne fille, compte par centaines.(...)

   (...) Maintenant, pour une société qui, comme toutes les autres, s’inscrit dans une période difficile de son histoire avec de la crise, de la restructuration et des réductions d’effectifs et de budgets, on comprend que ce niveau de salaire (couplé à des avantages salariaux nombreux) passe mal, d’autant qu’il s’inscrit dans des frais de gestion monstrueux de plus de 20% des recettes. On m’objectera facilement que cette société est de droit privé et qu’elle peut organiser sa gestion et ses salaires comme bon lui semble. Certes. Il n’en reste pas moins que cette société est assise sur une rente de situation, un monopole, qui, lui, doit tout à l’État, et donne cette société des latitudes certaines pour ignorer la conjoncture.

   Or, cette attitude pourrait bien changer. En effet, d’un côté, internet a nettement grignoté les entrées d’argent correspondantes au droit d’auteur. Les CD se vendent moins et il devient plus difficile de traquer les droits dans le monde numérique.

   À cette érosion, il faut ajouter la fin programmée et inéluctable du monopole actuel du recouvrement de ces droits sur le territoire français. La Commission européenne entend en effet ouvrir ce recouvrement à la concurrence étrangère ; autrement dit, un auteur français pourra demander à une société italienne ou belge de collecter ses droits en France, mettant de fait la SACEM en concurrence. Dans ces conditions, l’opulence actuelle des 1400 salariés de la société d’auteurs risque d’être franchement remise en cause.

   Surtout qu’en plus, la Cour de Justice européenne a, récemment, jugé que la perception d’une partie des droits correspondants à la diffusion de radio dans les cabinets et salles d’attentes de certaines professions libérales n’étaient pas légale. (et peu audible, voire franchement crispant?) Zut et flûte, n’est-ce pas ?

   Devant ces éléments, on renifle ici tous les ingrédients nécessaire à une magnifique crise d’un secteur, assis sur une rente depuis des dizaines d’années, et qui aura soigneusement refusé toute modernisation et préparation à un changement de plus en plus vaste de son écosystème.(...)
A lire sur:

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"Peace, Man, Peace...
- Maman... J'ai peur...
Ouaaaiiiiinnnnnnn!!!!"

le "chanteur" Bono

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Luc Desle

mardi 14 août 2012

"Il donna une seule représentation, ce suicidé, qui n'eut aucun succès". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous -mêmes:

(LE VRAI MAÎTRE N'EST QUE L'OMBRE
DE LUI-MÊME)

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"Si tu crois que c'est dans cette position 
que tu vas mieux comprendre le monde des humains...
- Ben... elle vaut bien l'autre, non?"

Nils Forsberg: Akrobatpojke. (via hora-fericirii)

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"Pour votre mission, chère Tara,
vous devez absolument connaître
le serbo-croate...
- Oh non! Tout, mais pas ça...
Heu... Le Français, ça ne serait pas mieux?"

Patrick MacNee-Linda Thorson_1968


Bruxelles en manque de traducteurs
PresseuropSüddeutsche Zeitung

   (...) “Un service de langues qui bégaie”, titre la Süddeutsche Zeitung, qui rapporte que les institutions européennes à Bruxelles craignent “une situation babélienne”. Car la capitale européenne, où 2 500 traducteurs polyglottes convertissent tous les papiers, projets, recommandations et décisions dans les 23 langues officielles de l’Union – soit 2,2 millions de pages en 2011 – , se heurte à un manque de traducteurs compétents, notamment vers l’anglais.

   Depuis que l’enseignement obligatoire des langues étrangères a été abandonné au Royaume-Uni [en 2002], l’intérêt pour d’autres langues faiblit. (tiens, tiens...)
   De plus, si l’intérêt pour les “grandes langues” reste constant sur le continent, c’est la traduction des “petites” qui pose poblème.
   Trouver des traducteurs du néérlandais, de l’irlandais (gaélique) ou du maltais vers le tchèque represente un défi énorme, souvent insurmontable.

   L’allemand n’est pas en reste, note le quotidien de Munich, car il y a une pénurie de traducteurs maîtrisant la grammaire à un niveau professionnel. A cela s’ajoute la concurrence des salaires dans le privé, qui contribue au pessimisme des institutions européennes en manque de moyens. (...)


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"Bon...
 Si j’atteins l'autre côté, c'est qu'elle m'aime.
- Et si tu n'y arrives pas?
- Ben je serai mort, c'tte question?!"


Barbara Kruger is represented by Sprüth Magers Berlin London

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"Mon cerveau va très bien, merci...
Et si nous étudiions le vôtre,
qu'en dites-vous?"


Vous avez l’âge 
de votre cerveau (et inversement)
Winnie Covo

   (...) Que ce soit sur un téléphone portable, à travers une console, ou encore en ligne, ces jeux auraient par exemple le pouvoir de révéler à une femme de 65 qu’elle a le cerveau d’un enfant de 13 ans, et inversement! Pour le Professeur Jean-François Démonet du Service de neurologie du CHU du canton de Vaud en Suisse, tout ceci n’est qu’une illusion (non?).

   C’est la notion de quotient intellectuelle qui la première est venue embrouiller le grand public. En 1959, apparait le test de Wechsler visant à identifier les enfants dotés d’une intelligence supérieure. De là, sans valeur scientifique particulière, différentes théories sont apparues, et le concept d’âge mental est entré dans la pensée collective. «En somme, la notion est passée dans la culture populaire sans que toutes ces approximations soient sous-tendues par une quelconque réalité», remarque le Pr. Démonet. (...) 

   (...) Sous-entendre que le cerveau aurait une évolution différenciée de celle de l’humain dans son entièreté n’a en effet aucun sens. Il n’existe de fait aucune façon réelle de l’empêcher de vieillir. Il est en revanche possible de le garder alerte, par le biais d’activités communes. «La santé du cerveau vieillissant s’entretient autant en faisant son jardin ou en apprenant un nouveau point de tricot, qu’en faisant des casse-tête. Les preuves expérimentales qui montreraient l’intérêt de faire ce genre d’activité sont basées sur des présupposés extrêmement fragiles, pour ne pas dire fallacieux», continue l’expert.

   Si le cerveau «vieillit», c’est tout simplement sous l’influence du vieillissement naturel de l’être humain, ou du fait de pathologies associées à l’âge. Quant à vouloir faire en sorte qu’il reste le plus éveillé possible malgré le poids des ans, la solution existe: «l’hygiène du cerveau est la même que celle du cœur», explique le Pr. Démonet. De fait, tout ce qui est bon pour le cœur l’est aussi pour le cerveau. Ainsi, prévenir le sédentarisme, l’obésité, ou les facteurs de risques cardio-vasculaires (hypertension, diabète, hypercholestérolémie), est la seule vraie méthode à employer.

   «Il n’y pas de dissociation entre notre vie et celle de notre cerveau, réaffirme l’expert. Apprendre un nouvel itinéraire, ou faire quelconques activités, tout cela a au moins autant d’intérêt pour la santé que je ne sais quel jeu sur ordinateur».(...)

Lire sur:

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Luc Desle