Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 10 février 2011

"Malgré son nom, le docteur Petiot détestait les enfants". Jacques Damboise in "Pensées à contre-sens"

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    Nous reprenons la publication de quelques textes de Juan-Pedro Santander qui nous parlent, intelligemment, de la tristesse du Monde.



    SOIR DE NOEL

       Il n’en pouvait plus d’attendre. Cela faisait déjà six mois qu’il savait que le Père Noël n’existait pas. Les cadeaux, c’étaient les parents qui les achetaient. Alors, comme d’habitude à la même époque, il avait été sage. Très sage, même. C’était la soirée de Noël mais, dans sa famille, il fallait attendre le lendemain pour avoir droit d’ouvrir les paquets. Et si son jeune frère dormait, en ronflant, lui n’arrivait qu’à se retourner sur son lit. Plus qu’énervé.
       A trois heures du matin, sur la pointe des pieds, il ouvrit la porte de la chambre, se glissa dans le couloir, en direction du salon où les cadeaux… Il entendit du bruit. Des gémissements. Il s’avança dans leur direction. La porte donnant sur la chambre des parents étaient à demi ouverte. Il la poussa. Elle s’ouvrit sans bruit. Sur le lit, là-bas, il y avait deux gros corps suant. L’un émettait de sinistres gloussements ; l’autre, vautré dessus, s’agitait.
       Il revint dans sa chambre, se rencogna sous les draps et, les yeux fixant le vide, il souhaita que le jour ne se lève jamais.

    Juan-Pedro Santander (« Unas cosas tristes y otras » 
    © Ediciones extranjeras. Chile.
    Gill Knight (in « Some Sad Things and others »). 
    © Foreign permanent édition. USA. (Traduit par Blanche Baptiste.)

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    "Moi, mon sex, heu, machin, il a une drôle de forme...
    Vous ne trouvez pas?"


    Une quinquagénaire jugée pour avoir frappé un policier avec un sextoy

    ETATS-UNIS - Elle ne s'est pas présentée au tribunal...

    Une agression avec «un dispositif rigide de plaisir féminin». Le rapport de police a ainsi qualifié l’attaque infligée à un policier par une femme de 56 ans, jugée jeudi à Lake County pour avoir frappé un policier avec un sextoy.

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    "Vous savez, l'argent n'a pas d'odeur, 
    même dans les couches des vioques"


    Dépendance: Sarkozy n'écarte pas le financement par l'assurance privée
    (tiens donc)

    Nicolas Sarkozy a souhaité mardi qu'aucune piste de financement de la dépendance ne soit écartée d'emblée, y compris celle de l'assurance privée, estimant que l'idéologie n'avait "rien à faire dans une affaire de cette importance" (mais celle de l'argent à tout prix, si?).

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"Mais un père et une mère, c'est aussi interchangeable, non?"


(Jacques Martin et Cécilia. Nicolas Sarkozy et... heu... Qui?)

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Le ministre de la Santé justifie la frilosité française 
en matière d’évolution sur ce dossier.

«Je reste persuadé que la présence d’un père et d’une mère est nécessaire»

   Alors que la gauche s’était déclarée favorable à ouvrir l’aide médicale à la procréation aux couples homosexuels, Xavier Bertrand répond qu’il ne souhaite pas «faire du jeunisme (?) ou du modernisme (?)». Conscient que «les structures familiales évoluent», le ministre refuse cependant de «s’éloigner d’un certain nombre de valeurs» (ah le joli mot fourre-tout!).
   «Je reste persuadé que la présence d’un père et d’une mère est nécessaire», argumente (?) Xavier Bertrand. Pour le ministre, la situation est claire : la loi, jugée «équilibrée», n’a besoin que de «quelques aménagements». Aux députés (UMP godillots) désormais de se prononcer sur le texte.


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 L'hypocrisie est seulement un hommage à l'intérêt.

[Eduard Douwes Dekker] 
Extrait des Idées

"De son voyage, Monsieur le Premier Ministre m'a rapporté ces lunettes,
preuve qu'il sait donner de sa personne"

VOYAGE DE FILLON EN ÉGYPTE 

 Jacob : "Les règles (?)  d'hospitalité (?) entre pays amis, ça existe"
(Heu... Entre gouvernements amis, c'est ça que vous vouliez dire?)

(...) "Quand on est Premier ministre, on prend quatre jours de vacances entre Noël et le 1er janvier... On ne prend pas cinq semaines de congés payés, 17 jours de RTT...", a-t-il ajouté (avec cynisme et mépris?). (...)

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"Ma qué! Cé n'est pas en Italie qué ces trucs-là, ça arriverait!"


Pas de sexe pour les petits QI en Grande-Bretagne

Une cour de justice britannique a interdit à un homme adulte d'avoir des relations sexuelles pour cause de quotient intellectuel trop bas.

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Benoît Barvin

mardi 25 janvier 2011

"Après avoir fumé du shit, il était très grossier". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets"




***
Haïr fatigue.

[Jean Rostand]



"Mais moi je t'aime!
- Ouais, on dit ça... Et après, au lit..."

***
L'excès de sommeil fatigue.

[Homère] 
Extrait de L'Odyssée

"Hummmm... Quand j'étais premier ministre... Sigh..."


***
On se fatigue de tout, même d'être aimé.

[André Maurois] 
Extrait de Lettres à l'inconnue



(On accepte par contre, sans trop de problème, 
d'être ligoté par l'habitude...)

***
O la grande fatigue que d'avoir une femme !

[Molière] 
Extrait de Le médecin malgré lui
 
"Big Love", quotidien d'une famille mormone
 avec :Jeanne Tripplehorn, Bill Paxton, Chloe Sevigny, Ginnifer Goodwin 

 
"J'ai résolu le problème. Quand elles sont plus de deux, 
la fatigue s'annule... Du moins j’espère"


***
Il y a dans la fidélité, 
de la paresse, de la peur, du calcul, 
du pacifisme, de la fatigue 
et quelquefois de la fidélité.

[Etienne Rey] 
Extrait de la préface de De l'Amour de Stendhal


(Mais surtout énormément d'arrivisme à la petite semaine?)

***

Benoît Barvin

vendredi 8 octobre 2010

"Famille, je vous aime! s'exclama l'amant de la fille de Dracula en saluant son futur beau-père". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

°°°


"Une famille qui crie 
est une famille unie."


Extrait de L'Ange exterminateur


http://www.lobofakes.com/old/cinema090708.html




°°°


"Dans la famille, l'homme est le bourgeois
la femme joue le rôle du prolétariat."


Extrait de L'Origine de la famille, 
de la propriété privée et de l'État



(PAS TOUJOURS)

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Il nous vient souvent l'envie de changer 
de notre choix, afin de pouvoir dire 
à tel auteur d'une page touchante : 
"frère".


Extrait de son Journal 1887-1892


http://passiondelire.blog.24heures.ch/


"WOUF, WOUF"

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Les bonnes familles 
sont pires que les autres."





http://argoul.blog.lemonde.fr/argoul/2006/09/rentre.html


(AH BON?)



   L'École nationale d'administration (ENA), est une grande école française créée en1945 pour « démocratiser » l'accès à la haute fonction publique de l'État. Elle est chargée aujourd'hui d'assurer la sélection et la formation initiale et continue de hauts fonctionnaires français et internationaux, offrant à ses anciens élèves un accès aux postes de direction et d'encadrement de la fonction publique française.
   L'ENA accueille chaque année à Strasbourg 80 à 100 élèves en formation initiale auxquels il faut rajouter un tiers d'étrangers, une soixantaine d'élèves de masters etmastère spécialisé ainsi qu'une petite centaine d'élèves étrangers dans le cadre des cycles internationaux. À ces promotions s'ajoutent des sessions courtes de formation continue à Paris. Les anciens élèves de l'école sont appelés « énarques ».
   Au cours de la Ve République, les énarques ont joué un rôle central dans la vie politique française (deux présidents de la République, sept premiers ministres, de nombreux ministres, etc.).

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Anciens élèves célèbres [modifier]

Personnalités politiques
Parlementaires actuels (députéssénateurs ou députés européens) :





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Nous tenons de notre famille
aussi bien les idées dont nous vivons
que la maladie dont nous mourrons.

[Marcel Proust]
Extrait de A l'Ombre des jeunes filles en fleurs



"Oui, petit, tu tires plusieurs fois dans le ventre, 
pour qu'il crève lentement et en souffrant...
- Ouah! Super!"


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Benoît Barvin