Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 12 mai 2012

"En mangeant des yeux cette superbe et grasse bûche au chocolat, elle prit dix kilos". Benoît Barvin in "Pensées aux petits pieds"

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Pensées pour nous-mêmes:

(CE QUE TU NE TE FAIS PAS A TOI,
NE LE FAIS PAS AUX AUTRES)

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(Sous l'influence d'un substance prohibée,
ce rail de coke rencontra... heu... quelque chose)


Sarkozy faisait l’effet 
d’un « rail de coke »
(à l'âne?)

   (...) Sur France Culture, Benjamin Lancar, le président des Jeunes Populaires, s’est risqué à une comparaison étonnante pour décrire ses rencontres avec Nicolas Sarkozy :
   « Les quelques fois où j’ai eu la chance d’être reçu dans son bureau, c’est quand même un moment donné où sincèrement, vous en sortez, vous êtes pas loin d’avoir pris un rail de coke, vous êtes avec une surmotivation [...], c’était des expériences extraordinaires à chaque fois. »
   On espère que sa descente ne sera pas trop douloureuse... et on lui rappelle qu’au nom des Jeunes Pop, il avait lui-même défendu le maintien de sanctions sévères pour les consommateurs de drogue. (fais ce que je dis, etc... Ah la jolie Droite...)



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"Le Sage a dit: 
Jamais de t'abaisser tu n'accepteras"
Carlos Ghosn. Patron le mieux payé. 
Salaire des grands patrons : 190 Smic

Ce que cache la baisse des salaires 
des patrons du CAC 40
Damien Pelé

   (...) La divulgation en pleine campagne présidentielle de l'évolution des salaires des dirigeants du CAC en 2010 avait marqué les esprits. Les quarante patrons français les mieux payés de France avait bénéficié d'une hausse moyenne de 34 % de leur rémunération, ce qui a inspiré à François Hollande l'idée de la taxation à 75 % des revenus au-delà de 1 million d’euros. Nicolas Sarkozy, lui même avait dans la foulée annoncé de nouvelles mesures de contrôle des rémunérations en assemblée générale. Mais sur l’exercice 2011, la progression s’est transformée en diminution. Une baisse certes modeste (-1,5% si on prend en compte l'intégralité de la rémunération) mais une baisse tout de même. (...)

   (...) "Les critères d’attribution ne rémunèrent pas la stabilité mais la progression des résultats", explique Philippe Poincloux, qui dirige le département Executive compensation de Towers Watson. Mais pas pour tout le monde. Le salaire de Lakshmi Mittal a ainsi progressé de plus de 60 % alors que les résultats 2011 d’ArcelorMittal ont baissé de 23 %. Celui de Carlos Ghosn a plus que doublé, alors que les profits de Renault ont chuté de 39 % – une forte augmentation qui s’explique par la suppression, en 2010, sur pression élyséenne, des bonus des patrons de l’automobile.(...)

   (...) Mais la part de rémunération que Carlos Ghosn reçoit de Nissan (9,3 millions d’euros), elle, n’a jamais été impactée, ce qui fait de lui le patron le mieux payé du CAC 40 (12,2 millions en 2011) loin devant Bernard Arnault, le PDG de LVMH, dont la rémunération a pourtant progressé de 13% pour atteindre 4,55 millions d'euros, ce qui le place au deuxième rang ("Bon appétit, Messieurs!").
   A l’inverse, en 2011, les dirigeants de Peugeot ont renoncé à la part variable de leur salaire. "C’est une bonne chose, mais c’est une décision des dirigeants eux-mêmes, pas des administrateurs, qui restent trop timorés pour réduire les rémunérations des dirigeants", regrette Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest.(...)

Lire l'article sur:

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(L'ex-Résident avait décidé de rejoindre le mouvement
des travailleurs précaires... un moment...)

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Vive l'union des travailleurs précaires !
Pilar Alvarez

   (...) Rita prend le micro et commence à raconter son parcours. Etudiante en sciences politiques, cette jeune femme de 24 ans vit chez ses parents et n'a pas cessé d'aligner les emplois précaires : hôtesse d'accueil, professeur d'italien en soutien scolaire, vendeuse, serveuse à 5 euros de l'heure... Face à elle, une centaine de personnes rassemblées sur la place du 2 Mai, dans le quartier de Malasaña [à Madrid]. Parmi la foule, des chômeurs, des travailleurs, des grands-parents, des parents, leurs enfants. Certains ont atterri ici juste après la manifestation du 1er mai, d'autres l'ont boudée parce qu'ils ne s'y sentaient pas représentés. Assise sur les escaliers, Rita présente le projet que son association mûrit depuis des mois : la oficina precaria [le bureau précaire]. 
    "L'une des armes des puissants, c'est la peur", explique la jeune femme. Et contre la peur, rien de tel que le fait de témoigner, de dénoncer ces situations. "Nous voulons rendre visibles les lieux où s'exercent les conflits du travail", annonce-t-elle. Cette proposition s'inspire de l'idée du collectif Stop aux expulsions, une organisation associée au 15-M [mouvement des Indignés] et à d'autres mouvements sociaux. Leur démarche: soutenir les familles en instance d'expulsion juste avant l'arrivée du juge et alerter les réseaux sociaux. 

   C'est un peu le même principe pour oficina precaria, sauf qu'en l'occurrence le bureau s'adresse aux travailleurs précaires, à ceux qui n'ont jamais vu un contrat de travail. "La plupart des gens que je connais n'ont jamais entendu parler de convention collective", commente Rita. Et la liste est longue : boursiers sur des postes de permanents "à 200 euros", faux indépendants, travailleurs temporaires dans l'illégalité... Lancé par le collectif Juventud sin Futuro [Jeunesse sans avenir], le projet est ouvert aux assemblées de quartier du 15-M. Un site Web (www.oficinaprecaria.net), un compte Twitter (@ofiprecaria) et une adresse électronique (oficinaprecaria@gmail.com) ont été créés. "Nous voulons entendre vos propositions, lance l'étudiante. L'outil doit encore être rodé, mais il fonctionne".

   En l'espace d'une semaine, oficina precaria a déjà reçu plusieurs témoignages "qui semblent venir tout droit du XVIIIe siècle". Rita raconte, sans entrer dans les détails, le cas d'une personne qui travaillait dans un petit bar. La première semaine, "à l'essai", elle n'a rien touché. La deuxième, elle a travaillé à temps complet pour 2,5 euros de l'heure. Elle a fini par partir en lançant une bordée d'injures et de menaces, après avoir demandé qu'on lui montre son contrat. ("Mais y'a du travail pour tout le monde", disent certains retraités qui se sont goinfrés dans les années 60/70... Oui, à la soupe populaire, peut-être?) (...)

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"Pourvu que le Président gagne, pourvu qu'il gagne..."
1950 magazine illustration by Robert G. Harris

(Les groupies de l'ex-Résident 
ne se faisaient décidément pas à sa défaite)

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Benoît Barvin

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