Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mercredi 13 octobre 2010

"Quand ce fut la fin des haricots, on mangea des petits pois". Benoît Barvin in "Pensées contrefaites"


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"La Liste de Schindler" Ben Kingsley, Liam Neeson

"Bon sang, t'es ridicule! 
J'ai besoin que d'un p'tain de stylo, quoi! 
Pourquoi tu veux pas me le prêter?
- Tu m'as pas dit s'il te plaît..."

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"Bon, c'est vrai... Il boit un peu en cachette... 
Mais le fini de cette queue de billard est splendide, quand même.
Qu'en pensez-vous?"

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"Le faucon maltais". Humphrey Bogart


(L'impudence de ce type était pénible. 
J'avais toujours eu horreur qu'on lise par-dessus mon épaule. 
Et il en était fier, encore, le bougre! Saleté d'étranger! 
Toujours à vous emm... 
alors que vous ne demandez rien...)

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"Huit et demi".  Fédérico Fellini

"Bon sang, je le retiens, mon docteur et son écriture de m... 
J'ai vraiment cru qu'il m'avait conseillé de voir 
un proctologue en lieu et place d'une saleté de  psychologue..."

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"La traversée de Paris". Claude Autant-Lara.


"Quoi?! Végétarien!!! Et c'est maintenant que tu l'dis? 
Ben elle est raide, celle-là!"

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Jacques d'Amboise

lundi 12 avril 2010

LA TRAVERSEE DE LA VIE ET DU MONDE

Pour se requinquer un peu, après les foutriquets vus plus bas, un zeste d'humour.

 Pas besoin de donner le nom de l'individu entarté, n'est-ce pas?



LA TRAVERSEE DE PARIS. CLAUDE AUTANT-LARA.. 1956. 
Avec Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès. 

Film sur la lâcheté humaine où aucun personnage n'est sympathique, où chacun tire la couverture à soi, certains pour se faire mousser : Gabin, le peintre Grandgil, qui humilie les "pauvres" comme s'il s'agissait de médiocres  jouets qu'il se régale de casser psychologiquement; ou pour sauver misérablement sa pauvre petite peau : Bourvil, Marcel Martin, le passeur du Marché Noir, pleutre et suiviste, prêt à toutes les bassesses, pour continuer à se vautrer dans sa vie insipide. 

Un film qui, aujourd'hui encore, glace le sang et nous donne à voir ce que nous sommes, tous et chacun, si nous nous laissons aller. Ce qu'à Dieu ne plaise, comme dirait l'autre, même si ce Dieu-là, n'est ni Yahvé ni Allah, mais simplement le dieu Courage, mépris des honneurs, refus de l'abaissement, crachat sur la face de l'Indignité, mise à bas de toutes les idoles, etc...