Pour se requinquer un peu, après les foutriquets vus plus bas, un zeste d'humour.
Pas besoin de donner le nom de l'individu entarté, n'est-ce pas?
LA TRAVERSEE DE PARIS. CLAUDE AUTANT-LARA.. 1956.
Avec Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès.
Film sur la lâcheté humaine où aucun personnage n'est sympathique, où chacun tire la couverture à soi, certains pour se faire mousser : Gabin, le peintre Grandgil, qui humilie les "pauvres" comme s'il s'agissait de médiocres jouets qu'il se régale de casser psychologiquement; ou pour sauver misérablement sa pauvre petite peau : Bourvil, Marcel Martin, le passeur du Marché Noir, pleutre et suiviste, prêt à toutes les bassesses, pour continuer à se vautrer dans sa vie insipide.
Un film qui, aujourd'hui encore, glace le sang et nous donne à voir ce que nous sommes, tous et chacun, si nous nous laissons aller. Ce qu'à Dieu ne plaise, comme dirait l'autre, même si ce Dieu-là, n'est ni Yahvé ni Allah, mais simplement le dieu Courage, mépris des honneurs, refus de l'abaissement, crachat sur la face de l'Indignité, mise à bas de toutes les idoles, etc...
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