Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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vendredi 31 octobre 2014

"Pour définir ce politicien j'hésitais entre 'chaleureux imbécile' ou 'somptueux crétin". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TON BONHEUR N'EST PAS
FORCEMENT LE BONHEUR)

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(Cette femme voilée était la première
à sentir ses vents)



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"Dieu e(s)t mon droit"
(et celui des banquiers)



Seuls 22 pays au monde 
n’ont jamais été attaqués par le Royaume-Uni


   Peut-être est-ce la définition même de l’impérialisme. Regardez cette carte étonnante, relayée ce week-end par le compte Twitter @AmazingMaps : elle révèle que seuls 22 Etats de ce monde – qui en compte près de 200 – n’ont pas été attaqués au cours de l’histoire par le Royaume-Uni !



   LA CARTE DES TERRITOIRE ATTAQUÉS (EN ROSE) ET NON ATTAQUÉS (EN BLANC) PAR LE ROYAUME-UNI

   Extrait de « All the Countries We’ve Ever Invaded : And the Few We Never Got Round To », par Stuart Laycock, éd. The History Press, septembre 2012. (Manque sur la carte Sao Tomé-et-Principe.)

   Certains des pays épargnés sont minuscules, comme la principauté d’Andorre ou celle de MonacoD’autres sont imprenables comme la Mongolie qui, au temps de Gengis Khan, a montré qu’elle pouvait elle aussi conquérir le monde.

   D’autres enfin, l’ont évité de peu, comme certains territoires d’Afrique qui, à la place, sont tombés dans l’escarcelle coloniale française... Et beaucoup ne constituaient pas des Etats dans le sens contemporain du terme à l’époque de leur attaque par le Royaume Uni, ou ses pirates et corsaires.
Nostalgie impériale

   Cette carte, qui ressurgit aujourd’hui, provient en fait d’un livre publié en anglais en 2012, et qui avait été présenté plutôt comme un objet de fierté par la presse britannique, à commencer par le Daily Telegraph conservateur ! The Guardian, pour sa part, avait dénoncé la nostalgie impériale qui se cachait derrière une approche académique.
   Puissance dominante de l’expansion coloniale, le Royaume-Uni a été l’empire sur lequel le soleil ne se couchait pas. Il est désormais couché depuis longtemps, et le monde ne s’en porte pas plus mal...


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(La Femme Invisible faisait
des blagues de potache)



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Luc Desle

jeudi 12 décembre 2013

"Il coula des jours heureux et s'y noya". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(NE PENSE PAS QUE TU PENSES,
PENSE, TOUT SIMPLEMENT)

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(Ce génie moderne avait laissé tomber
les vieilles lampes à huile dont
plus personne ne voulait)



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(Nouveau journaliste politiquement correct
attendant les ordres de la nomenklatura
de la bien-pensance)



HALTE À L’HYSTÉRIE MÉDIACRATIQUE 
Mais pour qui se prennent-ils tous ces journalistes ?

Jean Ansar 

   (...) Le journal Le Monde qui prône une information orientée et éditorialisée, se rend compte qu’il se passe quelque chose. Les chaines d’information en continue, malgré leur faible audience, ont bouleversé le comportement de l’information audiovisuelle. Or, plus de 80 % des français s’informent en regardant la télé ou en écoutant la radio.

   Le Monde titre « Comment les chaines d’information bousculent la politique ». Elles vont bien au-delà, elles font de la politique et veulent imposer leur ligne politique, la même partout. Changement d’époque, l’émotion instrumentalisée s’impose maintenant à la réflexion engagée. Tout va de plus en plus vite et sans retenue dans une course au scoop et à l’audience, dans une surenchère à la télé citoyenne de gauche. Le journaliste n’informe plus vraiment. Il se sert de l’information pour faire de la politique, la politique qu’il veut imposer aux téléspectateurs.

   Or, qui rappellera que les journalistes radios et télés ne sont pas la France. Ils ne sont pas élus. Il fut un temps où l’on se moquait d’une forme d’information assimilée à la voix de la France. C’est aujourd’hui bien pire. Nos télévisions et notre audiovisuel dans l’uniformité idéologique de sa diversité publicitaire sont la voix du totalitarisme antiraciste, dernier avatar d’une fausse démocratie. Pourtant, ils n’ont aucune autorité morale sur la société. Leur devoir est d’informer en comprenant si possible ce qu’ils disent. C’est déjà très souvent largement au dessus de leurs compétences. (...) 

   (...) On peut parler de coup d’état médiatique permanent qui consiste à imposer une idéologie à une population qui n’en veut pas. Les médias sont contre la torture, sauf la leur et pratiquent celle de la goutte d’eau pour pénétrer dans le cerveau du citoyen. Il y a un problème français de l’information audiovisuelle. Contrairement à Libération qui s’adresse à un certain type de lecteurs et qui en crève, les journalistes de l’audiovisuel parlent à tout le monde.

   Qui leur donne le droit de nous dire tous les soirs ce que l’on a le droit de dire et de penser ? Rien. La dérive s’accélère. La perspective d’élections défavorables au système les excite et les affole. Ils se sentent investis du rôle de sauveurs de la démocratie. Ils pensent tous la même chose et, talibans de la pensée, ils se croient autoriser à lapider médiatiquement ceux qui ne sont pas conformes. Ils traquent le déviant, puis l’exposent en place publique pour ensuite le livrer aux chiens. Ce comportement de militant explique pourquoi la France à 8 chaines de télés faisant de l’info, plus quelques radios et qu’on a les mêmes informations partout. On a, en fait, une chaîne unique de propagande. (...)

   (...) Tous les reportages sur les immigrés ou les Roms sont favorables. Les homosexuels sont tous sympathiques et les femmes admirables. Le seul ennemi des médias c’est le mâle blanc hétérosexuel. C’est lui le coupable de tout, du colonialisme, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme etc… C’est lui qu’on veut châtrer pour le moment au niveau de l’expression, mais le reste viendra on n’arrête pas le progrès.

   Il faut le culpabiliser pour l’empêcher d’oser et de s’exprimer. Une journaliste a présenté ainsi la disparition du général Ausares : « un tortionnaire est mort ». Ça c’est lapidaire, ça c’est de la formule. Tout est dit dans l’univers médiatique qui se veut aussi un tribunal de l' histoire. Cette dictature médiatique qui traque la parole pour empêcher la pensée ne doit plus être supportée. On empêche l’expression pour neutraliser la pensée. Les médias ont-il le droit de déclarer la guerre à leurs « mauvais auditeurs ». Non, mais ils le font en toute impunité avec une arrogance insupportable. Et s’il n’y avait que l’information, mais toutes les séries et films français sont des nullités tournées et diffusées pour prêcher la tolérance. C’est sans talent, mais politiquement correct.

   Parfois cependant une petite satisfaction. Sophie Aram, celle qui a traité les électeurs du Fn de cons et a donc été placée en « prime-time » sur France télévisions est virée. Son émission sur France 2 est supprimée faute d’audience. Elle sera remplacée par Nagui. Ouf ! Il n’en reste pas moins que le divertissement bobo antiraciste consistant à faire passer des messages avec des copains d’idéologie est un échec cuisant. Les cons 1 Sophie Aram 0.

   Reste à savoir quand et comment hâter l’échéance. Pas par la violence bien sûr mais par la résistance et la désaffection. La baisse d’audience est l’arme de destruction massive de la propagande financée par le fric de la grande finance. (...)


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"Je n'ose pas le réveiller...
et pourtant, j'ai une super envie de faire pipi..."



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Benoît Barvin

jeudi 8 mars 2012

"Mortelle, ta soirée, fit un zombi un rien tcharbé au Comte Dracula qui se promit de ne plus jamais l'inviter". Benoît Barvin in "Pensées contrefaites"

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"Sob... J'espère que le Résident va être réélu et...
- N'as-tu pas honte, nabote, en ce jour
où l'on fête les femmes, d'avoir des
pensées aussi impures?
- Non, pourquoi?"


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Pensées pour nous-mêmes:


(LA COLÈRE EST UNE MÉDIOCRE CONSEILLÈRE
ET UNE MÉCHANTE MAÎTRESSE)


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"Moi, je coule. Qui voudrait me tendre la main?
Ne répondez pas tous en même temps,
surtout"


Les villes s’affaissent

   (...) Une cinquantaine de villes chinoises sont touchées par des affaissements de terrain, révèle Tao Qingfa, directeur adjoint du bureau de l’environnement du ministère du Territoire et des Ressources. Les métropoles comme Pékin et Shanghai sont concernées, mais aussi des villes moyennes.
   Une étude réalisée en 2009 par le ministère montre que dans trois zones à risques (le delta du fleuve Yangtze, la plaine du nord de la Chine et le bassin de Fenwei, au nord-est) la superficie des terres dont l’affaissement est supérieur à 20 centimètres atteint 79 000 km2 – l’équivalent de la République tchèque. 
   Cet affaissement se répercute sur les remblais des lignes de chemins de fer, les fondations des immeubles et des ponts. C’est essentiellement l’exploitation des nappes phréatiques qui explique ces affaissements de terrains, signale Tao Qingfa.



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"JDD ou pas JDD, zat iz ze quouestionne..."

Le JDD de Sarkozy
 FRÉDÉRIC MARTEL


   (...) Cette semaine le chef de l’État a attaqué nommément Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande pour une simple émission qu’elle anime sur Direct 8 ou le directeur d’une radio publique pour son soutien au candidat socialiste. Pourtant, depuis cinq ans, Nicolas Sarkozy a minutieusement organisé une mainmise autrement plus puissante sur les médias. Comme l’illustre la bataille interne qui se déroule actuellement au Journal du dimanche. En 2008, le JDD avait titré un de ses articles : « Sarkozy maître du monde ». Aujourd’hui, le président a remisé ses ambitions : «Sarkozy maître du JDD?"
   « Nicolas Sarkozy considère que le JDD c’est un peu son journal. Il a une relation unique, très spécifique, avec ce canard. A Neuilly hier, comme à l’Élysée aujourd’hui, il le lit de la première à la dernière ligne chaque dimanche matin depuis plus de trente ans (vach't'de!)». Ce propos de Franck Louvrier, le chef communicant (rien que ça?) du président de la République a le mérite de la clarté. Il résume ce que beaucoup savent, mais ne disent pas, à l’intérieur de cette grosse rédaction à l’encadrement pléthorique d’un quotidien qui ne paraît qu’une fois par semaine (heu...)
   Nicolas Sarkozy a mis la main sur le titre depuis plusieurs années et continue de le diriger, indirectement, à tous les étages. Car il a un accès direct aux quatre principaux niveaux de direction : Arnaud Lagardère d’abord, son « frère » et le PD-G du groupe qui édite le JDD ; Denis Olivennes ensuite, qui coordonne la branche médias du groupe et veille tout particulièrement sur le JDD ; Jérôme Bellay, le directeur du journal ; enfin l’un des quatre rédacteurs en chef, le vrai chef du service politique, Bruno Jeudy. Par ce quadruple pilotage, Nicolas Sarkozy est le véritable patron du JDD (on voit ce que ça donne...).
   D’une interview controversée de Kadhafi aux sondages qui disent généralement ce que le Château aime entendre – non pas tant Opinion Way, comme le Figaro, mais l’IFOP, l’institut historique du JDD actuellement sur une pente glissante –, il n’est pas besoin d’être journaliste pour décrypter l’ultra-sarkozysme des articles publiés.
   Frédéric Mitterrand sort un livre ? Denis Olivennes envoie un SMS à la rédaction pour recommander une interview. Et avant même que les sondages remontent pour Sarkozy, le JDD prévoit le coup et l’annonce. Le journal est meilleur que les sondeurs, il prévoit désormais les sondages. (...)
Le reste sur:

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"Comment ça, ch'suis qu'un reporter néo-colonialiste?
Vous savez combien elle pèse, cette vioque, hein?"


(Les arguments de ce journaliste français,
aux mauvaises influences,
étaient un rien fallacieux)


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Robert Fisk, et le « colonialisme » 
des journalistes occidentaux 
au Proche-Orient
Signalé par
Pierre Haski

   (...) Robert Fisk, l'un des journalistes britanniques présents au Proche-Orient depuis quelques décennies, revient, dans un long article publié dans son journal, The Independent, sur la mort de journalistes occidentaux en Syrie. Il loue leur courage, mais souligne toute l'ambiguité qu'il y a à « starifier » les reporters morts sur le terrain alors que personne ne connait le nom des victimes syriennes du même confit
   De même souligne-t-il l'indécence à voir des envoyés spéciaux de chaînes de télévision arborer des gilets pare-balle pour interviewer des civils sans protection. Il qualifie cette attitude de « colonialiste » (réaliste serait plus juste?).(...) 

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"On tousse pas aux seins d'ma maman!
- Ce ne sont pas des seins, fiston,
mais  des mamelles."
Cancer du sein: 
un scandale français?

   Deux systèmes de dépistage coexistent depuis huit ans: l’un «organisé», l’autre «individuel». On vient officiellement de démontrer que le premier est à la fois efficace et peu coûteux. Le second est nettement moins efficace et plus cher. Conclusion: on ne touche à rien. Pourquoi? (...) 
   (...) On ne pouvait jusqu’à présent rien trouver à redire à la coexistence de ces deux systèmes de dépistage. Tel n’est plus le cas avec la toute récente publication des résultats très détaillés de l’enquête de la HAS. On sait ainsi que le taux de participation au DO en 2009-10 n’a été que de 52,1%. Et que 10% des mammographies réalisées chez les femmes âgées de 50 à 74 ans le sont dans le cadre d’un DI. 
   En France, le coût total du cancer du sein était estimé (en 2004) à 3,2 milliards d’euros. Celui du DO a été de 216,3 millions en 2008 –dont 211,1 millions pour l’assurance maladie– cela équivaut à 13.510 euros par cancer dépisté. Dans le même temps, le coût total du DI a été de 37,6 millions dont 24,4 millions pour l’assurance maladie. Lise Rochaix, présidente de la Commission d'évaluation économique et de santé publique de la HAS, précise:
   «Dans ce dépistage 13,2 millions restent chaque année à la directement à la charge des 435.000 femmes concernées ou à la charge de leur complémentaires. Le prix de la mammographie est le même dans les deux systèmes (66,42 euros) mais avec un « reste-à-charge » de 30% (soit 20 € environ) en DI.»(...)
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Luc Desle