Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 12 décembre 2013

"Il coula des jours heureux et s'y noya". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(NE PENSE PAS QUE TU PENSES,
PENSE, TOUT SIMPLEMENT)

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(Ce génie moderne avait laissé tomber
les vieilles lampes à huile dont
plus personne ne voulait)



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(Nouveau journaliste politiquement correct
attendant les ordres de la nomenklatura
de la bien-pensance)



HALTE À L’HYSTÉRIE MÉDIACRATIQUE 
Mais pour qui se prennent-ils tous ces journalistes ?

Jean Ansar 

   (...) Le journal Le Monde qui prône une information orientée et éditorialisée, se rend compte qu’il se passe quelque chose. Les chaines d’information en continue, malgré leur faible audience, ont bouleversé le comportement de l’information audiovisuelle. Or, plus de 80 % des français s’informent en regardant la télé ou en écoutant la radio.

   Le Monde titre « Comment les chaines d’information bousculent la politique ». Elles vont bien au-delà, elles font de la politique et veulent imposer leur ligne politique, la même partout. Changement d’époque, l’émotion instrumentalisée s’impose maintenant à la réflexion engagée. Tout va de plus en plus vite et sans retenue dans une course au scoop et à l’audience, dans une surenchère à la télé citoyenne de gauche. Le journaliste n’informe plus vraiment. Il se sert de l’information pour faire de la politique, la politique qu’il veut imposer aux téléspectateurs.

   Or, qui rappellera que les journalistes radios et télés ne sont pas la France. Ils ne sont pas élus. Il fut un temps où l’on se moquait d’une forme d’information assimilée à la voix de la France. C’est aujourd’hui bien pire. Nos télévisions et notre audiovisuel dans l’uniformité idéologique de sa diversité publicitaire sont la voix du totalitarisme antiraciste, dernier avatar d’une fausse démocratie. Pourtant, ils n’ont aucune autorité morale sur la société. Leur devoir est d’informer en comprenant si possible ce qu’ils disent. C’est déjà très souvent largement au dessus de leurs compétences. (...) 

   (...) On peut parler de coup d’état médiatique permanent qui consiste à imposer une idéologie à une population qui n’en veut pas. Les médias sont contre la torture, sauf la leur et pratiquent celle de la goutte d’eau pour pénétrer dans le cerveau du citoyen. Il y a un problème français de l’information audiovisuelle. Contrairement à Libération qui s’adresse à un certain type de lecteurs et qui en crève, les journalistes de l’audiovisuel parlent à tout le monde.

   Qui leur donne le droit de nous dire tous les soirs ce que l’on a le droit de dire et de penser ? Rien. La dérive s’accélère. La perspective d’élections défavorables au système les excite et les affole. Ils se sentent investis du rôle de sauveurs de la démocratie. Ils pensent tous la même chose et, talibans de la pensée, ils se croient autoriser à lapider médiatiquement ceux qui ne sont pas conformes. Ils traquent le déviant, puis l’exposent en place publique pour ensuite le livrer aux chiens. Ce comportement de militant explique pourquoi la France à 8 chaines de télés faisant de l’info, plus quelques radios et qu’on a les mêmes informations partout. On a, en fait, une chaîne unique de propagande. (...)

   (...) Tous les reportages sur les immigrés ou les Roms sont favorables. Les homosexuels sont tous sympathiques et les femmes admirables. Le seul ennemi des médias c’est le mâle blanc hétérosexuel. C’est lui le coupable de tout, du colonialisme, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme etc… C’est lui qu’on veut châtrer pour le moment au niveau de l’expression, mais le reste viendra on n’arrête pas le progrès.

   Il faut le culpabiliser pour l’empêcher d’oser et de s’exprimer. Une journaliste a présenté ainsi la disparition du général Ausares : « un tortionnaire est mort ». Ça c’est lapidaire, ça c’est de la formule. Tout est dit dans l’univers médiatique qui se veut aussi un tribunal de l' histoire. Cette dictature médiatique qui traque la parole pour empêcher la pensée ne doit plus être supportée. On empêche l’expression pour neutraliser la pensée. Les médias ont-il le droit de déclarer la guerre à leurs « mauvais auditeurs ». Non, mais ils le font en toute impunité avec une arrogance insupportable. Et s’il n’y avait que l’information, mais toutes les séries et films français sont des nullités tournées et diffusées pour prêcher la tolérance. C’est sans talent, mais politiquement correct.

   Parfois cependant une petite satisfaction. Sophie Aram, celle qui a traité les électeurs du Fn de cons et a donc été placée en « prime-time » sur France télévisions est virée. Son émission sur France 2 est supprimée faute d’audience. Elle sera remplacée par Nagui. Ouf ! Il n’en reste pas moins que le divertissement bobo antiraciste consistant à faire passer des messages avec des copains d’idéologie est un échec cuisant. Les cons 1 Sophie Aram 0.

   Reste à savoir quand et comment hâter l’échéance. Pas par la violence bien sûr mais par la résistance et la désaffection. La baisse d’audience est l’arme de destruction massive de la propagande financée par le fric de la grande finance. (...)


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"Je n'ose pas le réveiller...
et pourtant, j'ai une super envie de faire pipi..."



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Benoît Barvin

jeudi 18 avril 2013

"Il s'enfonça dans la moiteur de la nuit qui frissonna de plaisir". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE NUAGE DE LA SAGESSE
EST LA PLUS DÉLICATE DES CARESSES)

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"Moi... J'aime pas les amants..."

Trois millions d’amants

   Pensez-y : vous avez couché avec Jean-Claude, qui a couché avec Bernadette, qui a couché avec Marcel… Une femme de 30 ans qui a eu sept hommes dans sa vie a plus de 3 millions de partenaires sexuels indirects à son actif, calcule le site Internet Sex Degrees of Separation. Entrez votre âge, le nombre de vos amants directs, leur sexe et leur âge lors de votre dernière partie de jambes en l’air : le calculateur affiche votre tableau de chasse par procuration. 

   Ce site s’inspire de la fameuse théorie des six degrés de séparation selon laquelle nous sommes tous reliés les uns aux autres par cinq personnes au plus. Au-delà de son aspect ludique, il se veut un instrument de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, note LaPresse.ca. Lutter contre l’herpès, le sida et autres joyeusetés, c’est aussi le propos de Bill Gates. L’ancien patron de Microsoft offre 100 000 dollars pour réinventer le préservatif, lit-on dansThe New York Daily News. Ce condom révolutionnaire devra “préserver ou accroître le plaisir”. 

   Pour profiter de cette offre juteuse, cliquez sur http://2doc.net/td4db.


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(L'horrible voleuse de tricycle en pleine mauvaise action)


(Source: pi4nobl4ck)

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"Taisez-vous, taisez-vous, je ne veux rien savoir...
- Mais?
- Non! Rien savoir... Mais continuez,
c'est bon..."


Lire les infos nui(rai)t à notre santé

   (...) Devrait-on commencer cet article par un avertissement du style «S'informer tue» ou «la consommation excessive d'articles nuit à la santé»? C'est le point de vue développé depuis déjà un certain temps par Rolf Dobelli, romancier suisse et entrepreneur, auteur notamment de Arrêtez de vous tromper!.

   En 2010, il avait écrit un long article intitulé «Avoid News – Towards a Healthy News Diet» (Evitez les infos, pour un régime alimentaire d'infos sain). Ce travail avait été présenté en 2011 devant les prestigieuses conférences TED et c'est désormais The Guardian qui en publie un large extrait sous le titre «News is bad for you – and giving up reading it will make you happier» (les nouvelles sont mauvaises pour vous et arrêter de les lire vous rendra plus heureux).

   Pour Rolf Dobelli, les infos agissent comme le sucre: «Les infos sont faciles à digérer. Les médias nous nourrissent à petites bouchées de questions triviales, des friandises qui ne concernent pas nos vies et qui ne nécessitent pas de penser. C'est pour cela que nous n'éprouvons quasiment pas de saturation. Contrairement à la lecture de livres ou de longs articles (qui requièrent de penser), nous pouvons avaler des quantités illimitées de flashs infos, qui sont des petits bonbons colorés pour notre esprit. Aujourd'hui, nous avons atteint en matière d'informations le même point que celui auquel nous avons été confrontés il y a 20 ans en ce qui concerne la nourriture. Nous commençons à reconnaître combien les infos peuvent être toxiques.»

   La démonstration de Rolf Dobelli tient en quinze points (qui sont développés dans son article de 2010).

   1. Les nouvelles nous trompent systématiquement
   2. Les nouvelles ne sont pas pertinentes
   3. Les infos limitent la compréhension
   4. Les infos sont toxiques pour notre corps: 

   selon Rolf Dobelli, «les histoires paniquantes stimulent la libération en cascade deglucocorticoïde. Cela dérègle notre système immunitaire et inhibe la libération d'hormones de croissance. En d'autres termes, notre corpsse trouve dans un état de stress chronique. Des taux élevés deglucocorticoïdes provoquent une mauvaise digestion, le manque decroissance (des cellules, des cheveux, des os), de la nervosité et rend plus sensible aux infections. Les effets secondaires potentielsincluent entre autres la peur, la vision du tunnel, l'agressivité et la désensibilisation». Ouf. En revanche, il ne cite aucune étude scientifique pour appuyer son raisonnement...

   5. Les infos augmentent massivement les erreurs cognitives
   6. Les infos inhibent la pensée
   7. Les infos changent la structure de notre cerveau (les infos agissent comme une drogue, face à une histoire en cours, notre cerveau en veut toujours plus).
   8. Les infos coûtent cher
   9. Les infos scindent la relation entre la réputation et la réussite
   10. Les infos sont produites par des journalistes
   11. Les faits rapportés sont parfois faux, les prévisions le sont toujours
   12. Les infos sont manipulatrices
   13. Les infos nous rendent passifs
   14. Les infos nous donnent l'illusion d'être concernés
   15. Les infos tuent la créativité

   La solution? Arrêter de lire les infos (ben voyons... Et si on faisait plutôt un tri intelligent?)



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Benoît Barvin