Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 24 janvier 2012

"Le Résident avait donné rendez-vous à ses adversaires à la Saint glinglin. Il ne s'y rendit jamais". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(SUR TA ROUTE LES LIÈVRES ET LES TORTUES 
FOURMILLENT. ÉVITE-LES)

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"Pa' Y'a l'Résident qu'a oublié l'parachute!!!!
- Mais non, c'est mon ami, jamais il ne ferait ça"
Yogi l'ours Eric Brevig (E.U 2009 - Animation )

Sarkozy lâche la peau de l'ours des Pyrénées

ENVIRONNEMENT. Il y a deux victimes principales du passage de Nicolas Sarkozy dans l'Ariège hier mardi 17 janvier. L'association des amis de l'Ours qui l'ont pressé avant sa venue de décider du lâcher d'un nouveau plantigrade dans les Pyrénées. Et l'ours lui-même qui, avec seulement 20 ou 25 congénères répertoriés dans ces montagnes, ne saurait, selon les écologistes, y survivre longtemps.

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"Youhou... Je suis une nouvelle sorte de salade...
Moins chère, plus goûteuse et...
- Chérie, je t'ai reconnue! Et je te connais par coeur"

La guerre de la salade est déclarée
Mathieu Bruckmüller 

   ECONOMIE - Les producteurs asphyxiés par la chute des prix sont entrés en rébellion...

  (...) Depuis vendredi dernier, ils ont décidé de ne plus vendre leur marchandise tant qu’ils ne pourront pas obtenir des prix qui couvrent les coûts de production. Et la tactique semble avoir porté ses fruits. Le jour même, les prix ont bondi à 25 centimes par unité, avant d’atteindre le seuil des 30 centimes lundi. Mais la bataille est rude. Tous les moyens de pression sont bons. Quand ce ne sont pas les menaces de se fournir directement en Italie ou en Belgique, «ils (les intermédiaires et les Grands Groupes?) achètent la marchandise au compte-goutte pour voir si nous allons lâcher du lest», rapporte Eric Testud, maraîcher à Châteaurenard, dans les Bouches-du-Rhône, l’un des départements producteur de salade avec le Vaucluse, le Gard et les Pyrénées-Orientales. (...) 
   (...) Concrètement, deux facteurs principaux expliquent la chute des prix enregistrée ces dernières semaines. Premièrement, un climat anormalement doux au début de la saison, en octobre, qui a accéléré la croissance de la récolte. Résultat, une concentration de l’offre sur une période trop courte. Le froid de ces derniers jours est le bienvenu et pourrait permettre une légère remontée des prix.
   Deuxièmement, la profession fustige les intermédiaires, qui sont toujours à la recherche du prix le plus bas (ben... c'est un peu le fonctionnement du fameux libéralisme économique, quand même...) . «Les producteurs doivent arrêter de servir de paillasson. Ils ont le droit de vivre correctement», fulmine Angélique Delahaye. Surtout que dans le même temps, le prix des salades est toujours le même dans les rayons. Cherchez l’erreur. «La grande distribution ne joue pas le jeu» (Oh Mon Dieu, ils ne sont là que pour faire du fric en mentant à leur client! Je savais pas...) , tempête Claude Rossignol, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Bouches-du-Rhône. Au lieu d’une baisse des prix en faveur des consommateurs, Angélique Delahaye plaide plutôt en faveur d’un partage de la valeur ajoutée plus équitable (jolie formule...) entre les différents acteurs de la filière pour assurer sa pérennité. (...)
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"Mais, Bon Sang, t'as pas vu le banc de sable? T'es sûr?"


Le naufrage du Costa Concordia affole l'Italie
Flora Zanichelli

   (...) l'affaire du Costa Concordia est depuis le début, une joute entre bons et méchants, victimes et coupables. En Italie, les médias sont ainsi devenus juges avant les magistrats. Ce comportement a agacé de nombreux Italiens. Un blogger du Fatto quotidiano, Enzo di Frenna, publiait une note interrogative :
   « Y a-t-il déjà une sentence sur Schettino ? » en justifiant : « Schettino n'est pas un héros, sinon il serait descendu en dernier du navire. C'est un délit et il paiera », avant de qualifier d'aberrant la capacité du pouvoir médiatique « à lyncher une personne seulement parce qu'elle est faible » (ben, justement, c'est plus facile. Par contre, lyncher les grands groupes financiers, par exemple..., ça...). »
   Il aura aussi fallu attendre quatre jours pour avoir le point de vue de l'équipage, largement incriminé par les passagers pour leur incapacité à gérer la situation. Le personnel du Concordia laisse d'ailleurs actuellement libre cours à sa rage sur un groupe Facebook : « Costa crociere cruise staff or crew members ».(...) 
   (...) Dans la Péninsule, le naufrage du Costa Concordia a suscité une grande émotion. Parce que l'accident a eu lieu le long des côtes italiennes et qu'il a fait plus de dix morts et encore une quinzaine de disparus en premier lieu ; mais aussi, inconsciemment, parce que les croisières sont un point fort du tourisme italien. (...)

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"Finalement, le chômage, c'est pas si mal... Ici"

«SI ON S’ENGAGE SUR 5% DE CHÔMEURS 
ET QU’À L’ARRIVÉE IL Y EN A 10...»
Jean-Marie Pottier

   (...) C'EST UNE VIDEO DETERREE, MERCREDI 18 JANVIER, par le chef de file des députés PS Jean-Marc Ayrault, qui l’a postée sur sa chaîne YouTube. On y voit, il y a cinq ans jour pour jour, Nicolas Sarkozy interviewé par Arlette Chabot lors de l’émission «A vous de juger»:
   «Je veux m’engager, par exemple, sur le plein emploi: 5% de chômeurs à la fin de mon quinquennat. Et ce travail, on nous demande pas une obligations de moyens, Mme Chabot, on nous demande une obligation de résultats. C’est quand même extraordinaire, la démocratie faut qu’elle vive. Si on s’engage sur 5% de chômeurs et qu’à l’arrivée il y en a 10, c’est qu’il y a un problème.
   — Vous dites: objectif 5% pour le chômage. Si vous êtes élu, au bout de votre mandat, au bout de cinq ans, vous n’arrivez pas à ce chiffre, vous dites: "Je ne peux pas me représenter"?
   —Je dis aux Français: "C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les conséquences".» (OK, puisque vous nous le permettez vous-même...) (...)


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Benoît Barvin

mercredi 12 octobre 2011

"Ce roi des tocs travaillait du chapeau". Benoît Barvin in "Pensées contrites".


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"Comment les jeunes pourraient mieux 
apprendre à vivre 
qu'en s'y essayant ? "

[Henry David Thoreau]
"C'est la luuune finâââleee...
- Heu... Lutte, lutte finale...."

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"Moi aussi je suis indigné
par la justice américaine...
- Heu... Ce n'est pas le sujet du papier...
- Ah bon?"

«Occupy Wall Street»: 
L'indignation monte en Amérique
(enfin!)

   (...) Après des débuts modestes, la fièvre activiste a gagné une cinquantaine de villes américaines, depuis les premiers sacs de couchage du berceau new-yorkais de Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza », jusqu'à Philadelphie, Chicago ou Los Angeles. « On a vu ce qu'il se passait à Athènes, au Caire, à Madrid ou à Londres. Une conscience démocratique est en train d'émerger, même aux Etats-Unis », explique à 20 Minutes Lukas Dasquez, un étudiant de 19 ans qui a mis ses cours entre parenthèses. Selon lui, « après avoir sauvé Wall Street, Barack Obama doit tenir sa promesse et aider Main Street, notamment en augmentant les impôts pour les plus riches ». A deux reprises, il a perdu ce bras de fer contre les républicains. « A lui de montrer qu'il a des “cojones” et qu'il est vraiment le président du changement », tranche Lukas.
   Décentralisé et déstructuré, le mouvement utilise Facebook et Twitter pour se coordonner. Moqué par la blogosphère de droite comme « une manifestation de hippies communistes de plus » (ahaha, toujours le mot pour rire, la droite internationale), OWS a reçu le renfort de célébrités, comme Michael Moore ou Noam Chomsky, et surtout une demi-douzaine de syndicats majeurs (oui, les syndicats, c'est un peu plus important...).
   La mobilisation de ces « indignés » aura-t-elle le même impact que le Tea Party sur le paysage politique ? Trop tôt pour le dire, estiment les observateurs. Pour l'instant, les manifestants apprennent encore les fondamentaux de la désobéissance civile (Henri David Thoreau, avec nous!!!). Le conseil de l'activiste canadienne Naomi Klein sur Facebook : « Surtout, ne vous laissez pas parquer par les policiers. Asseyez-vous et croisez les bras. » (mais, en pensée, un bras d'honneur, hein...) (...)
Philippe Berry

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"Tu as confiance en moi, petit contribuable?
- Heu... Vous êtes qui, d'abord?
- La représentante du Service de la Vérité Différée
du ministère de ce cher Xavier."

Xavier Bertrand: 
«Redonner confiance aux Français»
(confiance en qui? En vous et le Résident?
Autorisez-nous à pouffer, Monsieur
le ministre?)

   (...) Aujourd'hui est examinée la proposition de loi PS interdisant l'usage du bisphénol A (BPA) dansles contenants alimentaires. La soutenez-vous?
   - Oui, et je veux même aller plus loin. J'ai toujours dit que si nous avions des éléments nouveaux, nous prendrions nos responsabilités. Le nouveau rapport de l'Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail] a modifié la donne en démontrant des risques avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles doses. La priorité est désormais de limiter l'exposition des publics les plus sensibles, à savoir les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes et allaitantes. La proposition de loi veut interdire le BPA dans les contenants alimentaires en 2014. Je veux l'interdire dès 2013 pour les enfants de moins de 3 ans.
   Pourquoi un tel délai ?
   - Il faut que les industriels puissent développer des méthodes de substitution (qu'ils auraient pu faire depuis qu'aux States on a démontré la dangerosité du bisphénol A). Et, surtout, les étudier pour s'assurer qu'elles sont à la fois efficaces et sans risque (2013... nouveau mandat de qui? Et qui va appliquer ces mesures si courageuses?). (...)

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"Hein? Quoi? Quand je serai grand,
et que je serai malade, je serai pas payé?
Pardon? Ah, de toute façon,
je serai au chômage...
Ouf, vous me rassurez..."

Le gouvernement lèse en douce 
les salariés malades
(afin de les racler jusqu'à l'os,
au nom des gentilles banques
et de l'économie de marché
qui se stabilise tout seul,
sans intervention de l'Etat?)
Par Pascal Riché . Rue89 

   (...) Concrètement, le projet prévoit de calculer désormais l'indemnisation maladie en fonction du salaire net plutôt que du salaire brut. L'indemnisation maladie passerait ainsi de 50% du salaire brut à à 60% du salaire net.
   Soixante, un chiffre bien rond… mais un arrondi qui pénalise les malades, puisque 60% du net correspond à 47,1% du brut, et non pas à 50%. Dans ce tour de passe-passe, le salarié voit son « taux de remplacement » baisser, et cette baisse correspond à 5,8% de ses indemnités.
   Pour un salarié au smic (1 365 euros brut, 1 071 euros net), l'indemnisation mensuelle par la Sécurité sociale passerait donc de 680 à 640 euros… (...)
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Jacques Damboise