Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mercredi 12 octobre 2011

"Ce roi des tocs travaillait du chapeau". Benoît Barvin in "Pensées contrites".


+++
"Comment les jeunes pourraient mieux 
apprendre à vivre 
qu'en s'y essayant ? "

[Henry David Thoreau]
"C'est la luuune finâââleee...
- Heu... Lutte, lutte finale...."

+++

"Moi aussi je suis indigné
par la justice américaine...
- Heu... Ce n'est pas le sujet du papier...
- Ah bon?"

«Occupy Wall Street»: 
L'indignation monte en Amérique
(enfin!)

   (...) Après des débuts modestes, la fièvre activiste a gagné une cinquantaine de villes américaines, depuis les premiers sacs de couchage du berceau new-yorkais de Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza », jusqu'à Philadelphie, Chicago ou Los Angeles. « On a vu ce qu'il se passait à Athènes, au Caire, à Madrid ou à Londres. Une conscience démocratique est en train d'émerger, même aux Etats-Unis », explique à 20 Minutes Lukas Dasquez, un étudiant de 19 ans qui a mis ses cours entre parenthèses. Selon lui, « après avoir sauvé Wall Street, Barack Obama doit tenir sa promesse et aider Main Street, notamment en augmentant les impôts pour les plus riches ». A deux reprises, il a perdu ce bras de fer contre les républicains. « A lui de montrer qu'il a des “cojones” et qu'il est vraiment le président du changement », tranche Lukas.
   Décentralisé et déstructuré, le mouvement utilise Facebook et Twitter pour se coordonner. Moqué par la blogosphère de droite comme « une manifestation de hippies communistes de plus » (ahaha, toujours le mot pour rire, la droite internationale), OWS a reçu le renfort de célébrités, comme Michael Moore ou Noam Chomsky, et surtout une demi-douzaine de syndicats majeurs (oui, les syndicats, c'est un peu plus important...).
   La mobilisation de ces « indignés » aura-t-elle le même impact que le Tea Party sur le paysage politique ? Trop tôt pour le dire, estiment les observateurs. Pour l'instant, les manifestants apprennent encore les fondamentaux de la désobéissance civile (Henri David Thoreau, avec nous!!!). Le conseil de l'activiste canadienne Naomi Klein sur Facebook : « Surtout, ne vous laissez pas parquer par les policiers. Asseyez-vous et croisez les bras. » (mais, en pensée, un bras d'honneur, hein...) (...)
Philippe Berry

+++

"Tu as confiance en moi, petit contribuable?
- Heu... Vous êtes qui, d'abord?
- La représentante du Service de la Vérité Différée
du ministère de ce cher Xavier."

Xavier Bertrand: 
«Redonner confiance aux Français»
(confiance en qui? En vous et le Résident?
Autorisez-nous à pouffer, Monsieur
le ministre?)

   (...) Aujourd'hui est examinée la proposition de loi PS interdisant l'usage du bisphénol A (BPA) dansles contenants alimentaires. La soutenez-vous?
   - Oui, et je veux même aller plus loin. J'ai toujours dit que si nous avions des éléments nouveaux, nous prendrions nos responsabilités. Le nouveau rapport de l'Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail] a modifié la donne en démontrant des risques avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles doses. La priorité est désormais de limiter l'exposition des publics les plus sensibles, à savoir les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes et allaitantes. La proposition de loi veut interdire le BPA dans les contenants alimentaires en 2014. Je veux l'interdire dès 2013 pour les enfants de moins de 3 ans.
   Pourquoi un tel délai ?
   - Il faut que les industriels puissent développer des méthodes de substitution (qu'ils auraient pu faire depuis qu'aux States on a démontré la dangerosité du bisphénol A). Et, surtout, les étudier pour s'assurer qu'elles sont à la fois efficaces et sans risque (2013... nouveau mandat de qui? Et qui va appliquer ces mesures si courageuses?). (...)

+++

"Hein? Quoi? Quand je serai grand,
et que je serai malade, je serai pas payé?
Pardon? Ah, de toute façon,
je serai au chômage...
Ouf, vous me rassurez..."

Le gouvernement lèse en douce 
les salariés malades
(afin de les racler jusqu'à l'os,
au nom des gentilles banques
et de l'économie de marché
qui se stabilise tout seul,
sans intervention de l'Etat?)
Par Pascal Riché . Rue89 

   (...) Concrètement, le projet prévoit de calculer désormais l'indemnisation maladie en fonction du salaire net plutôt que du salaire brut. L'indemnisation maladie passerait ainsi de 50% du salaire brut à à 60% du salaire net.
   Soixante, un chiffre bien rond… mais un arrondi qui pénalise les malades, puisque 60% du net correspond à 47,1% du brut, et non pas à 50%. Dans ce tour de passe-passe, le salarié voit son « taux de remplacement » baisser, et cette baisse correspond à 5,8% de ses indemnités.
   Pour un salarié au smic (1 365 euros brut, 1 071 euros net), l'indemnisation mensuelle par la Sécurité sociale passerait donc de 680 à 640 euros… (...)
Lire l'article sur:

+++
Jacques Damboise

Aucun commentaire: