Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 12 avril 2014

"Il vendit ses enfants avant l'adolescence, période qui, il le savait, était problématique". Jacques Damboise in "Pensées contraignantes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'AMOUR EST TA MUSIQUE INTÉRIEURE)

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(Le train fantôme s'attaquait à tous les navires
passant dans les parages)



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(Couple de doigts vivant à la colle)



Mais où sont les couples heureux?

Laurent Bègue
(Professeur de psychologie sociale
à l'université Pierre Mendès-France de Grenoble)

   (...) Le courant de la psychologie positive, dont une synthèse des principaux travaux vient d'être publiée dans un ouvrage très accessible de Rebecca Shankland, apporte des éclairages scientifiques bien étayés à des questions éminemment quotidiennes. L'une d'entre elle retient mon attention: celle des couples heureux.

   Avec en moyenne 130.000 divorces annuels prononcés actuellement en France, la question des facteurs qui favorisent l'épanouissement conjugal n'est pas anodine, puisque le divorce constitue un facteur de risque de décès très important, selon une synthèse publiée par David Sbarra, de l'université d'Arizona. Par exemple, dans les périodes de divorce ou de séparation, notre risque d'avoir un accident de la route est multiplié par quatre. Quiconque préfère être heureux et en couple plutôt que mort et séparé ou divorcé se sent donc immédiatement concerné.

   Rebecca Shankland nous apprend que les couples heureux ne sont pas spécialement plus intelligents, plus riches ou plus psychologues que les autres. Nous voilà rassurés. Ce qui les caractérise, c'est qu'ils sont parvenus à établir une dynamique qui empêche leurs pensées ou sentiments négatifs à l'égard de l'autre, inévitables, d'anéantir les sentiments précieux qui les unissent. Globalement, il existerait une sorte d'arithmétique salvatrice qui permet aux couples de durer. Ainsi, dans un couple, s'il existe autant d'échanges positifs que négatifs, le compte serait loin d'être bon.

   Selon des études basées sur une solide base d'observations scientifiques (dont celles, pendant des dizaines d'heures, de couples filmés durant leur vie quotidienne), il faut atteindre un ratio de 5 à 6 interactions positives pour une interaction négative afin d'aboutir à une évaluation positive de la relation! Au quotidien, un ratio de près de trois émotions positives pour une émotion négative est un minimum pour maintenir un degré de bien-être satisfaisant. Ces estimations générales sont certes à moduler en fonction de l'intensité des affects vécus et du type d'événement survenu, mais donnent un aperçu très instructif.

   Selon les experts de psychologie conjugale, les mariages heureux ne sont pas exempts de tensions, désaccords importants et expériences négatives. La différence avec des couples moins heureux réside dans la façon dont les partenaires négocient les écueils. Certains auteurs parlent alors de couples "émotionnellement intelligents", qui seraient caractérisés par certains traits.

   Par exemple, les mariages heureux apparaissent fondés sur un respect mutuel, un intérêt pour l'autre et le plaisir d'être en sa compagnie. La moindre des choses, se dira-t-on, mais regardons de plus près. Les recherches montrent, par exemple, que les couples heureux:

     - ne se quittent pas le matin sans connaître un événement de la journée de l'autre;
     - ont un échange déstressant ensemble à la fin de chaque journée;
  - prennent au moins cinq minutes par jour pour être en contact physiquement;
      - pratiquent au moins une activité en commun dans la semaine.

   D'autres traits sont détaillés dans le livre de Rebecca Shankland. L'on ignore si leur lecture en couple et côte à côte peut en soi constituer cette activité commune apaisante permettant le contact physique quotidien, mais cela peut probablement fonctionner. Si cela échoue, l'on aura au moins lu un livre de psychologie "réjouissant et éclairant", pour reprendre ce qu'en dit en 4e de couverture le psychiatre Christophe André. (...)



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(Le dépeceur de peau en pleine action)


Detail : The Divine Tragedy. 1865-69.
 Paul Marc Joseph Chenavard. French. 1808-1895.
 oil on canvas. Musee d’Orsay. Paris.

(Source : hadrian6)

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Luc Desle

jeudi 20 décembre 2012

"Belle andouillette cherche joli sandwich pour vie à deux". Benoît Barvin in "Annonces revivalistes"

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Pensées pour nous-mêmes:

(N'OUBLIE PAS QUE TU N'ES
QUE CE QUE TU VEUX ETRE)

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"Comment ça tu veux divorcer?
Je porte pourtant bien la burka, non?"

ÉMIRATS ARABES UNIS • 
Vie de couple : 
officialiser la discorde

   (...) Avis de tempête sur les couples émiratis. Entre 2009 et 2011, le nombre de divorces a augmenté de 7 % aux Emirats arabes unis. Selon les conseillers matrimoniaux cités par The National, un quotidien d’Abou Dhabi, les difficultés que rencontrent ces couples sont les mêmes que partout ailleurs, avec toutefois une spécificité émiratie : les mariages arrangés. Quand les tensions surgissent, il devient d’autant plus difficile de (re)trouver un terrain d’entente, font valoir ces conseillers matrimoniaux. (...)


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"Hem, hem... On voit des billets dépasser de votre bandage...
- N'importe quoi! Vous, vous voulez une part du magot, hein?"

Henrich Kley

Scandale bancaire en Allemagne

   (...) "Le scandale de la Deutsche Bank : la réputation ruinée d'une institution", titre Der Spiegel,après la perquisition musclée ordonnée par le procureur de la République, le 12 décembre à Francfort, au siège de l'établissement. Motif du déploiement de forces sans précédent : graves soupçons de fraude fiscale, spéculation, affaires douteuses, manipulation du bilan, etc (important, les etc...).

   Des armées d'avocats s'activent sur les multiples procès, procédures et enquêtes en cours dans lesquels est impliquée la Deutsche Bank – l'un des plus grands établissements bancaires au monde –, avec ses 20 millions de clients et ses 100 000 salariés répartis dans 70 pays. "Toute une série de scandales, ponctue le magazine de Hambourg, qui entache sa réputation et la crédibilité de ses dirigeants", ainsi que la confiance de la clientèle et celle de l'opinion publique. (Poum poumppoumpoum poumpoumpoum poumppoump, air du gentil Nounours de "Bonne Nuit les Petits "z'épargnants?...) (...)


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« A force d'être juste, 
on est souvent coupable. »
 Pierre Corneille
Extrait du La mort de Pompée 

Suicide d’un journaliste

   (...) Nul ne sait jamais pourquoi les gens se suicident. Mais peut-on vraiment imaginer qu’un journaliste aussi engagé que Michel Naudy ait supporté le cœur léger de ne plus pouvoir exercer son métier ?

   Salarié de France Télévisions, son entreprise (publique) ne lui confiait aucun travail. Depuis plus de quinze ansDans un communiqué publié le 3 décembre, son syndicat, le SNJ-CGT évoque, avec une colère contenue mais discernable, le parcours de Michel Naudy, désormais indissociable de la censure politique dont il fut l’objet de la part de ses employeurs :

   Le lutteur a décidé d’en finir. Sa dernière apparition publique aura été pour dénoncer les « nouveaux chiens de garde » dans le film éponyme (1). Les luttes, il les menait depuis sa jeunesse à l’Union des étudiants communistes.

   Il les a poursuivies durant sa carrière de journaliste, troquant les assemblées générales pour la plume, comme d’autres avant lui avaient « remplacé la mitraillette de la Résistance par le stylo »D’abord à L’Humanité dont il eut la responsabilité du service politique, fondant parallèlement Politis, puis après 1981 à France 3, où il gravira les échelons pour devenir rédacteur en chef de la rédaction nationale et éditorialiste.

   Durant toutes ces années, malgré sa grande honnêteté intellectuelle, sa rigueur, quelques-uns en interne et en externe ne lui pardonneront jamais ses engagements de journaliste-citoyen. Il sera débarqué de son poste, trouvera refuge à France 3 Île-de-France avant qu’une nouvelle fois son magazine « Droit de regard » ne soit censuré en mai 1995, pour avoir exprimé une critique sur la couverture par France 2 du second tour de l’élection présidentielle. C’en était trop, Michel démissionnait de ses responsabilités.

   Depuis, voilà plus de quinze ans, il attendait que la direction de France 3, puis de France Télévisions, honore son contrat de travail. Il avait postulé à différents postes de moindre responsabilité en commission paritaire. La dernière fois pour occuper le poste vacant de chef du service politique, qu’il devait une nouvelle fois se voir refuser.

   Quiconque a à l’esprit le nom d’un, d’une ou de plusieurs nullités prétentieuses officiant chaque jour sur une antenne de France Télévisions, est enclin à s’interroger sur la justification de la longue mise à l’index d’un journaliste tel que Michel Naudy. (...)

Lire sur:




Lire aussi l’enquête de Laure Daussy, «  Michel Naudy, mort embarrassante d’un journaliste embarrassant, Arrêts sur images, 6 décembre 2012.

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Benoît Barvin