Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 5 février 2013

"Dans ma volière les oiseaux ont disparu. Ne reste plus que mon python". Jacques Damboise in "Pensées contrites".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TU DOIS ETRE LE MAÎTRE
QUI EST SON PROPRE MAÎTRE)

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(Contingent de formateurs Français
laissés en Afghanistan)

Onze ans en Afghanistan, 
un triste bilan
Emmanuel Riondé

   (...) C’est un engagement militaire de plus de onze années - lancé par Jacques Chirac puis poursuivi et même renforcé par Nicolas Sarkozy - qui est en train de prendre fin. En tout, 70 000 soldats français auront été en mission en Afghanistan depuis la fin 2001. Engagés essentiellement dans le cadre de l’ISAF mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU (résolution 1386 du 20 décembre 2001) et sous commandement de l’OTAN, mais aussi dans celui de l’opération Enduring freedom sous commandement américain. Au total, 88 militaires français ont été tués, plus de 700 blessés, dont des soldats souffrants de troubles psychologiques graves. Un coût humain élevé si l’on considère que les opérations ayant occasionné ces pertes se déroulaient à près de 6 000 km de Paris et que la sécurité nationale n’était pas en jeu. Le coût financier est lui aussi très élevé : en 2009 et 2010, les opérations de l’armée française en Afghanistan ont coûté autour de 460 millions d’euros chaque année, soit, à chaque fois, la moitié du budget annuel consacré aux forces déployées hors des frontières nationales.(...)

   (...) Quant aux projets « civilo-militaires » menés sur place par l’armée française – construction de dispensaires, d’écoles, etc. –, rien ne dit que ces réalisations souvent coûteuses à entretenir vont pouvoir perdurer après leur départ : les Britanniques ont reconnu que leurs réalisations sur place avaient surtout pour objectif de faire avaler aux Afghans la pilule de la présence militaire et que la question de leur pérennité n’avait pas véritablement été posée.

    C’est avec ces piètres résultats en toile de fond que se sont tenues à Chantilly, les 20 et 21 décembre dernier, les troisièmes rencontres interafghanes. Organisées depuis un an par la France sous couvert de la Fondation pour la recherche stratégique, ces rencontres ont pour objectif non pas de lancer un processus de négociations entre les différents acteurs Afghans mais de leur fournir un cadre d’échange et de discussion. Des émissaires du gouvernement d’Ahmid Karzaï, de mouvements rebelles, islamistes, de la communauté chiite, et même, en décembre, deux représentants des talibans, se sont rencontrés et parlés ; le gouvernement afghan a aussitôt fait savoir que ces rencontres restaient informelles et que les véritables négociations n’auraient pas lieu à Paris [3]. Quel est l’intérêt pour la France d’organiser de telles rencontres et quelle est sa légitimité pour le faire ?

   « L’objectif, c’est d’occuper le terrain diplomatique, de montrer que les États-Unis ne sont pas les seuls actifs là-dessus, résume Mariam Abou Zahab. La légitimité, elle, vient de l’histoire. La France, comme l’Allemagne et la Turquie, a avec ce pays des liens anciens qui datent du début du XXe siècle. Nous y sommes intervenus dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, sans compter l’archéologie… On a formé une élite francophone afghane ; il y a eu la période des années 1960 et 1970 avec des coopérants sur place, puis les french-doctors et les ONG. Il y a une histoire franco-afghane qui est connue et reconnue là-bas et nous avions plutôt une bonne image. » Sauf que ces dix dernières années, la France en Afghanistan, ça a été des troupes mêlées à d’autres troupes d’occupation étrangères. « Tous les jeunes Afghans nés après les années 1980 et/ou qui étaient en exil et n’ont pas connu la période précédente ne font pas la différence, ils voient les troupes de l’ISAF dans leur globalité et les Français en font partie, c’est tout. »

   Onze ans d’engagement militaire coûteux pour des résultats stratégiques et politiques très médiocres et une relation franco-afghane bien abîmée. « Je veux convaincre les Français que ce que nous avons fait en Afghanistan était utile », a dit François Hollande aux militaires le 21 décembre. C’est pas gagné.

[3] « La diplomatie française bute sur l’Afghanistan », Le Monde daté des 30-31/12/12 et 01/01/13.

Lire l'article sur:



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"Alors, Mon Chéri, tu la trouves comment,
cette fin du monde?
- Un peu longue à venir, Mamie..."




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"Ben... Il est où, l'Humain?
- On dirait bien que quelqu'un l'a déjà mangé...
- Nom de Diou!"

Gang de requins

Hommes ou requins: 
qui sont les dents de la mer?
Robert Calcagno
Directeur général de l’Institut océanographique- 
Fondation Albert 1er, Prince de Monaco

   (...) Dans notre culture occidentale, les requins ont toujours hérité des qualificatifs les plus détestables. Détenteurs du statut peu enviable de bouc-émissaires, ils ont été rendus responsables de toutes les difficultés rencontrées par l'homme dans sa conquête du milieu marin. La légende les a faits dévoreurs de naufragés lorsque les premiers embarcations ont fait route vers le large, mangeurs de pilotes d'avion lorsque les premières carlingues ont été retrouvées en mer, et même concurrents déloyaux des pêcheurs lorsque les prises s'avéraient insuffisantes.

   Aucune accusation ne leur a été épargnée, pas même celle de chasseurs d'hommes. Depuis le film "Les dents de la mer" (1975), il semble admis que les requins s'adonnent à la traque de baigneurs, surfeurs et autres véliplanchistes jusque sur le bord des plages. Quand un accident survient, il en faut peu alors pour que l'homme, dans un déferlement de haine, ne réclame justice.

   Quel animal marin peut aujourd'hui prétendre égaler la couverture médiatique du requin ou jouir d'une réputation aussi détestable ? À aucun moment, pourtant, l'homme ne se remet en cause. Jamais il n'établit de corrélation entre la hausse du nombre d'attaques et le boum des activités nautiques, lequel accroit considérablement la probabilité d'une rencontre entre l'homme et la bête. Car des deux, quel est celui qui envahit le territoire de l'autre ?(...)

   (...) Symbole d'une nature insoumise, le requin représente la limite de notre domination des mers, cette frontière que certains tiennent absolument à repousser jusque dans les abysses. Alors que les océans sont aujourd'hui appréciés comme l'un des derniers espaces de liberté, revendiqué par les adeptes de sports nautiques et sous-marins, l'homme cherche à y introduire contrôle et maîtrise. Quel sens aurait donc une liberté qui s'exercerait dans un monde policé et aseptisé ?

   Focaliser ainsi sur la domination de la nature revient à méconnaître l'origine du danger, car celui-ci vient beaucoup plus de l'intérieur de ces terres que nous pensons contrôler. Alors que les requins tuent moins d'une dizaine de personnes par an dans le monde, l'effondrement de tunnels de sable creusés aux Etats-Unis causent à eux seuls autant de décès. En France, près de 500 personnes meurent chaque été d'une noyade accidentelle, dont plus de 50 en piscine. Sans parler des risques, incomparablement supérieurs, d'accident sur la route des plages ! En quoi l'éradication totale des requins aurait-elle un effet positif sur ces statistiques ?

   Si les requins ont échappé, depuis leur apparition voici près de 400 millions d'années, à toutes les crises d'extinction, survivant par exemple aux dinosaures, l'homme met aujourd'hui un acharnement rare à les faire disparaître. Pêchés spécifiquement, le plus souvent pour leurs ailerons, ou pris dans la grande nasse de la surpêche mondiale, ils sont plus de 50 millions à disparaître chaque année. La plupart des stocks de squales connus ont diminué de 80 à 99% depuis les débuts de la pêche industrielle, au milieu du XXème siècle. Sans état d'âme, voire avec la satisfaction de se débarrasser de concurrents ou de gêneurs, l'homme réduit les océans à de vastes piscines. (...)

Lire sur:


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Benoît Barvin

samedi 12 mars 2011

"Echange nombreux cours de Yoga contre un Goya, même usagé". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


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"Le sentiment de honte est à la base 
de notre civilisation occidentale."

[Bruno Bettelheim] 
Extrait de Survivre

"Alors, ce procès?
- Ça roule..."

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Procès Chirac: 
L'ancien Président «extraordinairement agacé»
(Et nous, alors?) 
par le report des audiences

   (...) «Ce n’est pas du tout un coup monté» (on te croit, Pinocchio), a réaffirmé par ailleurs Me Veil. « J’avais proposé à Jacques Chirac plusieurs moyens pour faire retarder le procès, il les a tous refusés (quelle bonté d'âme) et rejetés de manière extrêmement ferme», a expliqué l'un des avocats de Jacques Chirac
   Le report a été décidé à cause d'une question de procédure : la défense a fait valoir une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la prescription des faits. Sur le fond, Me Jean Veil a par ailleurs estimé que cette question ne serait pas transmise au Conseil constitutionnel. «On perd trois mois inutilement», a-t-il jugé.


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"Meuh bien sûr, ces p'tites piqûres sont sans danger..."

(Les publicitaires des labo pharmaceutiques,
recrutés parmi des célibataires sans enfants,
étaient très forts)

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Deux vaccins suspendus 
(au bon vouloir de qui? Pourquoi pas interdits?)
au Japon après la mort de quatre bébés

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters


   (...) Les deux vaccins concernés sont le Prevenar du groupe américain Pfizer, utilisé contre la pneumonie à streptocoque, et l'ACT-HIB de la firme française Sanofi-Aventis, destiné à prévenir la méningite bactérienne, ont précisé les autorités sanitaires. Parmi les quatre jeunes enfants, âgés de moins de 2 ans et morts entre le 2 et le 4 mars, trois sont décédés dans les trois jours suivant l'administration des deux vaccins. Deux d'entre eux avaient en outre reçu le vaccin dyphtérie-tétanos-polio (DTP). Le quatrième bébé, âgé d'un an, avait été vacciné au Prevenar et au DTP la veille de sa mort.(...)


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"Non, M'sieur, j'dirai plus qu'j'ai la banane, 
mais la frite ou la gaule... 
Ca vous va comme ça?"


OGM :
l'Agence de sécurité européenne à nouveau accusée de conflit d'intérêts
(c'est pas possible!!)

   (...) Le CEO, un groupe de réflexion qui milite pour la transparence au sein des institutions européennes, a adressé une lettre à la directrice de l'EFSA, Catherine Geslain-Lanéelle, et au commissaire européen chargé de la santé et des consommateurs, John Dalli, pour dénoncer les liens de quatre membres du conseil d'administration de l'Autorité avec l'industrie agroalimentaire, ce qu'elle estime être un conflit d'interêts nuisible à la crédibilité des avis de cette agence de l'UE.
   Elle vise l'Allemand Matthias Horst, également directeur général du lobby de l'industrie agroalimentaire allemand BVE ; le Tchèque Jiri Ruprich, également membre de la Fondation Danone ; le Belge Piet Vanthemsche, membre du COPA, le lobby européen des agriculteurs, et le Slovaque Milan Kovac, dirigeant de l'International Life Science Institute Europe, une organisation regroupant la plupart des groupes agrochimiques actifs dans les OGM.(...)


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"I'm not american! 
- And me, I'm not stupid, Grrrr..."



Les lions d’Afrique menacés par les chasseurs américains



   (...) Les Américains, qui représentent une menace forte et croissance pour la survie de ces félins en étant devenus les plus grands acheteurs de trophées, tels que des tapis en peau, ou de parties du corps, comme les griffes, le crâne ou les os. Près des deux tiers des 5663 lions chassés pour le sport en Afrique ont ainsi vu leur carcasse envoyée aux Etats-Unis au cours des dix dernières années. Voilà les conclusions d’un rapport, repris par leGuardian, d’une coalition d’ONG américaines de défense de la faune sauvage qui plaide pour l’interdiction de la chasse aux lions en Afrique.


   (...) Conséquence : en un siècle, la population de lions sauvages sur le continent a dramatiquement chuté, passant de 200 000 à 40 000, voire 23 000 selon certaines estimations, ce qui reviendrait à un taux de disparition de 80%. Les lions ont totalement disparu dans 26 pays africains. Seuls sept pays (Afrique du Sud, Botswana, Ethiopie, Kenya, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe) abriteraient encore plus de mille lions chacun, selon l’association de défense des grands félins Panthera.


   Le penchant des chasseurs pour les lions mâles risque par ailleurs de mener à l’extinction de troupeaux entiers, ajoutent les défenseurs de l’environnement. La disparition du mâle dominant pourrait en effet déclencher une lutte pour la suprématie entre les survivants, menant à la mort d’autres lions, adultes ou plus jeunes. (...)



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"Il est honteux d'être sans honte."

[Saint Augustin]

"Je vous présente la plante verte
gardant les locaux vides des Affaires Etrangères.
- Salam Alikoum, Madame..."

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Révolutions arabes :
 "Nous avons tardé à réagir", estime Bernard Kouchner
(Ouah! Quelle estimable estimation, Monsieur le plus Ministre)


   (...) "L'Europe a même été d'une lenteur coupable, même si Mme Ashton,[représentante de l'UE pour la politique extérieure], est allée à Tunis avant même les responsables français (et toc pour ma remplaçante, déjà à terre, mais ça fait rien)", déclare M. Kouchner qui s'exprime pour la première fois sur le sujet. "Nous avons été aussi trop lents à prendre la mesure de la situation de ces pays. On savait quand même depuis longtemps qu'il s'agissait de dictatures !", ajoute celui qui a dirigé le Quai d'Orsay de 2007 à 2010 (et, comme tel, a accepté de recevoir le colonel Kadhafi). (...)




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Luc Desle