Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 30 août 2012

"Cet éventail magique éventait les idées surchauffées". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE QUE TU AIMERAIS SUIVRE
EST CELUI QUE TU SUIVRAS)

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"Tiens, sal... de Croissance,
voici ce que je pense de Toi!
Hulk contre Iron Man

Dennis Meadows : 
« Nous n’avons pas mis fin à la croissance, 
la nature va s’en charger »


    (...) En 1972, dans un rapport commandé par le Club de Rome, des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) publient un rapport intitulé « Les limites de la croissance ». Leur idée est simple : la croissance infinie dans un monde aux ressources limitées est impossible. Aussi, si les hommes ne mettent pas fin à leur quête de croissance eux-mêmes, la nature le fera-t-elle pour eux, sans prendre de gants.
   En 2004, le texte est, pour la deuxième fois, remis à jour. Sa version française vient – enfin – d’être publiée aux éditions Rue de l’échiquier.(...)

   (...) / Terra eco : Vous avez écrit votre premier livre en 1972. Aujourd’hui la troisième édition – parue en 2004 – vient d’être traduite en français. Pourquoi, selon vous, votre livre est encore d’actualité ?

   Dennis Meadows : A l’époque, on disait qu’on avait encore devant nous quarante ans de croissance globale. C’est ce que montrait notre scénario. Nous disions aussi que si nous ne changions rien, le système allait s’effondrer. Pourtant, dans les années 1970, la plupart des gens estimait que la croissance ne s’arrêterait jamais.

   C’est aujourd’hui que nous entrons dans cette période d’arrêt de la croissance. Tous les signes le montrent. Le changement climatique, la dislocation de la zone euro, la pénurie d’essence, les problèmes alimentaires sont les symptômes d’un système qui s’arrête. C’est crucial de comprendre qu’il ne s’agit pas de problèmes mais bien de symptômes. Si vous avez un cancer, vous pouvez avoir mal à la tête ou de la fièvre mais vous ne vous imaginez pas que si vous prenez de l’aspirine pour éliminer la fièvre, le cancer disparaîtra. Les gens traitent ces questions comme s’il s’agissait de problèmes qu’il suffit de résoudre pour que tout aille bien. Mais en réalité, si vous résolvez le problème à un endroit, la pression va se déplacer ailleurs. Et le changement ne passera pas par la technologie mais par des modifications sociales et culturelles.

   / Comment amorcer ce changement ?

   Il faut changer notre manière de mesurer les valeurs. Il faut par exemple distinguer la croissance physique et de la croissance non physique, c’est-à-dire la croissance quantitative et la croissance qualitative. Quand vous avez un enfant, vous vous réjouissez, au départ, qu’il grandisse et se développe physiquement. Mais si à l’âge de 18 ou 20 ans il continuait à grandir, vous vous inquiéteriez et vous le cacheriez. Quand sa croissance physique est terminée, vous voulez en fait de la croissance qualitative. Vous voulez qu’il se développe intellectuellement, culturellement.

    Malheureusement, les hommes politiques n’agissent pas comme s’ils comprenaient la différence entre croissance quantitative et qualitative, celle qui passerait par l’amélioration du système éducatif, la création de meilleurs médias, de clubs pour que les gens se rencontrent… Ils poussent automatiquement le bouton de la croissance quantitative. C’est pourtant un mythe de croire que celle-ci va résoudre le problème de la zone euro, de la pauvreté, de l’environnement… La croissance physique ne fait aucune de ces choses-là.

   /Pourquoi les hommes politiques s’entêtent-ils dans cette voie ?

   Vous buvez du café ? Et pourtant vous savez que ce n’est pas bon pour vous. Mais vous persistez parce que vous avez une addiction au café. Les politiques sont accros à la croissance. L’addiction, c’est faire quelque chose de dommageable mais qui fait apparaître les choses sous un jour meilleur à courte échéance. La croissance, les pesticides, les énergies fossiles, l’énergie bon marché, nous sommes accros à tout cela. Pourtant, nous savons que c’est mauvais, et la plupart des hommes politiques aussi.

   Ils continuent néanmoins à dire que la croissance va résoudre la crise. Vous pensez qu’ils ne croient pas en ce qu’ils disent ? Prenons l’exemple des actions en Bourse. Auparavant, on achetait des parts dans une compagnie parce qu’on pensait que c’était une bonne entreprise, qu’elle allait grandir et faire du profit. Maintenant, on le fait parce qu’on pense que d’autres personnes vont le penser et qu’on pourra revendre plus tard ces actions et faire une plus-value. Je pense que les politiciens sont un peu comme ça. Ils ne pensent pas vraiment que cette chose appelée croissance va résoudre le problème mais ils croient que le reste des gens le pensent. 
   Les Japonais ont un dicton qui dit : « Si votre seul outil est un marteau, tout ressemble à un clou. » Si vous allez voir un chirurgien avec un problème, il va vous répondre « chirurgie », un psychiatre « psychanalyse », un économiste « croissance ». Ce sont les seuls outils dont ils disposent. Les gens veulent être utiles, ils ont un outil, ils imaginent donc que leur outil est utile. (...)

Lire la suite sur:


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"La Croissance? Ils z'ont quoi contre la Croissance, hein?"


sheyla-hershey-plus-gros-seins-du-monde-

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"J'aime pas, ils s'attaquent à toi...
- Ne t'inquiètent pas, ma Joly...
Les chamots aboyent et les chiengs, y passent"




Guillaume Musso : "Bons ou mauvais, 
les choix ont toujours 
des incidences sur la vie"
(Mazette! Quelle leçon philosophique!)
ZOÉ CADIOT

   /Votre dernier roman s’ouvre sur une citation d’Alfred Hitchcock. Est-il une de vos sources d’inspiration ?

   Oui. Et quitte à avoir des maîtres (Musso laisse à penser qu'il pourrait ne pas en avoir... heu, besoin?), autant bien les choisir et assumer. Comme lui, j’ai eu envie de jouer avec les codes du suspense. D’où l’idée de partir d’une situation ordinaire, avec un couple séparé, pour arriver à une histoire très hitchcockienne avec des ramifications inattendues.

   /Inattendues, mais aussi dépaysantes avec cette intrigue sur trois continents. Pourquoi ? (vraiment, quelle question! Chère Zoé vous prenez le lecteur pour... heu...?)

   L’inconnu est une des pièces essentielles du roman (un type inconnu? L'Inconnu avec la majuscule? Une intrigue inconnue car pas maîtrisée? Pas d'intrigue du tout... On s'interroge...). Il aiguise la curiosité du lecteur et permet à mes personnages de se révéler. (Maître Musso nous distille ses conseils d'écriture... Prenons des notes) Car quand on ne maîtrise pas les codes et qu’on doit réagir, il y a des choix à faire. Bons ou mauvais, qu’importe, ils auront une incidence. Comme dans la vie. Choisir les bas-fonds de New York, le cadre romantique de Paris ou la forêt amazonienne n’est pas anodin (Ah bon?). Surtout que la véritable jungle peut être, contre toute attente, la ville lumière (Non? NON???!!!). Surtout pour un Américain qui ne parle pas la langue (comme beaucoup) et ne connaît pas les coutumes (de qui?).

   /“Sept ans après” se lit comme un thriller, mais aussi comme une histoire d’amour. Seriez-vous finalement un grand romantique ? (Thriller romantique, nouveauté qu'elle est nouvelle, hein?)

   J’adore les comédies des années quarante avec Cary Grant, Katharine Hepburn, Spencer Tracy, James Stewart qui posent les bases de la comédie romantique (hé, ho, et Hitchcock... Il est où, Hitchcock, hein?) . J’en aime le rythme soutenu, les répliques pleines d’esprit et les personnages féminins, élément moteur de l’action (tiens, comme dans... heu... Je commence à fatiguer, là). Ce n’est pas un hasard si dans mon livre Nikki et Sebastian, couple séparé depuis 7 ans (d'où le titre, peut-être?), vont, en jouant au chat et à la souris, se retrouver, tout en cherchant leurs enfants. C’est un peu “je t’aime, moi non plus” (et du Gainsbourg, maintenant... Pour un type qui pourrait se passer de maître, y'a quand même des références qui sont balancées), mais on avance (quoi? L'hypothèse que c'est, comme d'hab', un "machin" écrit avec un ordi?). Finalement, l’intrigue devient presque un prétexte pour que ce couple puisse se réinventer et renaître. (Bon... Ou c'est un prétexte - après les références intellos, ça la fout mal, quand même -, ou ça n'en est pas. Mais les deux en même temps, ça n'est pas possible et... Comment? Ah oui, pardon, c'est Musso qui parle. Excusez-moi, j'avais oublié... Continue à chauffer, Marcel, on t'aime toujours autant!)

Lire sur:


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"Oh Mon Dieu, le Monstre Musso/Lévy/Werber
a de nouveau sévi! Sauve qui peut!!!"



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Benoît Barvin

lundi 4 avril 2011

"Propose cours d'otarie à fleuve trop abondant". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"

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"Et le-Gros-Qui-Tache, ça rapporte combien?"


mazel-livres.blogspot.com

Très très chère bonne chère
De l’inflation des prix dans les grands restaurants français.


   (...) Déjà, on avait été alerté par le prix du réveillon à l’ Espadon du Ritz: 2.011 euros, beaux vins compris. Au Ritz Club, 750 euros orchestre et DJ compris. Pour la nuit de la Saint-Sylvestre, il y avait des clients radieux, des noceurs partout: recette totale du 31 décembre: 600.000 euros, au bas mot. Oui, le Ritz est unique et le brunch dominical est affiché à 120 euros, jus d’orange, sushis et bar en croûte au menu, sans le vin. Dimanche dernier, le chef Girardin, MOF, a servi 180 mangeurs jusqu’à l’heure du thé.

   La belle clientèle des «rich and famous» est revenue après un entracte consécutif à la crise larvée. L’économie redynamisée, les profits du CAC 40 dépassant les 50 milliards d’euros et les notes de frais qui vont avec, la prestigieuse restauration française très étoilée a retrouvé des couleurs. Les complets se succèdent pour le dîner dans tous les monuments de la bonne chère et l’autre soir, au Cinq du George V, Éric Beaumard, Meilleur Sommelier d’Europe, a vendu deux bouteilles de Pétrus 1982 à 15.000 euros l’unité –elles avaient été acquises chez les Moueix propriétaires pour 4.500 euros pièce. (...)


Nicolas De Rabaudy

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(Chaque fois que le Résident s'adressait à ses électeurs, 
ceux-ci étaient pris d'une soudaine et irrépressible panique)



La France n'est pas préparée 
au pire scénario nucléaire

   Les plans d'urgence des autorités ne concernent qu'un rayon de 10km autour des centrales. L'évacuation de grandes villes comme Lyon ou Bordeaux n'est pas envisagée, alors qu'elles se situent à des distances relativement réduites d'installations nucléaires.
(...) Zone d'évacuation prévue en France

   Un plan particulier d’intervention (PPI) existe pour chacune des 19 centrales nucléaires. Sous la direction de la préfecture locale, ce plan prévoit les mesures d’urgence à prendre en cas de catastrophe majeure pour protéger la population dans les premières 24h: un rayon d’évacuation d'environ 5km autour des centrales, avec une mise à l’abri pour les personnes habitant dans un rayon de 5 à 10km et la distribution de pastilles d’iode dans ce même rayon. Si l’évacuation est décidée dans la zone du PPI, il est demandé à la population de rejoindre des salles de regroupement prévues dans chaque commune où elle sera évacuée dans des cars. Les populations habitant dans le périmètre du PPI sont informées de manière régulière, notamment à travers la distribution de brochures et un numéro vert, sur la marche à suivre en cas d’accident.
   Une fois passées les premières 24 heures, les éventuelles actions des pouvoirs publics sont dictées par les modélisations de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)à l’image de ce qui a été mis en place au Japon. Les autorités peuvent alors envisager des évacuations allant au-delà du rayon de 5km en fonction de la concentration en particules du panache radioactif, de son trajet et du comportement des installations (des dispositifs de confinement de la centrale par exemple). Mais si de telles mesures peuvent être prises en fonction de l’évolution d’un éventuel accident, elles ne sont pas prévues par les PPI, et donc pas planifiées. (...) etc...

Grégoire Fleurot
article, passionnant, à lire gratuitement sur:

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"Da, da, Russie emm... vous, Démocraties corrompues"

http://canalbuzz.net/wp-content/uploads/armee-russe.jpg


La "realpolitik post-impériale" de la diplomatie russe

   (...) Opprimé, le peuple libyen ? "Pas du tout ! Les Libyens avaient accès à des crédits gratuits, l'essence n'était pas chère, les produits alimentaires ne coûtaient rien ! (...) Ce pays-là n'existe plus...", a déploré Vladimir Tchamov, l'ancien ambassadeur de Russie à Tripoli, accueilli en héros le 21 mars à l'aéroport Cheremetievo de Moscou.
   (...) Le 17 mars, juste avant le vote sur la zone d'exclusion aérienne au Conseil de sécurité de l'ONU, M. Tchamov a été rappelé par le Kremlin. Le fait est sans précédent. Ses analyses étaient "incorrectes", a-t-on expliqué en haut lieu. En fait, l'ambassadeur est allé trop loin. Dans l'un de ses derniers télégrammes, il qualifiait la nouvelle ligne du président Dmitri Medvedev, celle de l'abstention lors du vote à l'ONU, de"trahison des intérêts russes". Il n'avait pas senti le vent tourner. (...) 
   (...) Ce changement ne pouvait avoir lieu sans grincements de dents. Surtout chez les "derjav-niki", les adeptes de la "grande puissance", qui forment le socle de l'élite diplomatique et politique. Le premier d'entre eux, Vladimir Poutine, ancien président russe - de 2000 à 2008 - et actuel chef du gouvernement, a été le premier à dénoncer la résolution, "déficiente et nuisible", semblable "aux appels pour les croisades au Moyen Age". Des propos aussitôt condamnés par M. Medvedev, prompt à déclarer que la résolution était "juste", tout en rappelant que son pays continuait à reconnaître le colonel Kadhafi, "contrairement à d'autres qui ne veulent plus lui serrer la main".
   M. Poutine, expliqua son porte-parole, n'avait fait que donner son "opinion personnelle". L'incident était clos. Mais voilà qu'en visite en Serbie le 23 mars, il a recommencé, incitant les frères serbes orthodoxes à "prier pour les âmes" perdues des dirigeants de la coalition ! Ses diatribes anti-occidentales ont beaucoup plu aux Loups de la nuit, les motards invités à partager avec lui la tribune d'honneur à l'occasion du match de football entre les équipes juniors de Saint-Pétersbourg et de Belgrade. (...) 
   (...) En réalité, la direction russe se partage les rôles au gré des opportunités. Pendant que M. Medvedev courtise l'Occident et l'intelligentsia libérale, M. Poutine excelle dans le personnage du "macho patriote", adulé par les conservateurs. (...)

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"Moi, j'ai pas besoin de l'argent des gens de Washington."

L'OMC condamne une partie des aides versées à Boeing par Washington

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters


   (...) Dans son document de plus de 1 000 pages, l'Organe de règlement des différends de l'OMC (ORD) estime que certaines des aides, dénoncées par l'Union européenne, constituent bien des subventions contraires aux règles du commerce mondial et ont atteint "au moins 5,3 milliards de dollars" entre 1989 et 2006. "Le Groupe spécial constate que les versements et l'accès aux installations, équipements et employés que la NASA a accordés à Boeing en vertu des huit programmes de recherche et développement aéronautique en cause constituent des subventions spécifiques", explique l'ORD. (...) 
Lire l'article sur:

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"Tout de suite les insultes. 
Mes seins sont juste bien remplis...
Pas besoin d'en faire un fromage"


Nord: le maire d'une petite commune 
remplace sa Marianne aux seins lourds

   (...) Le maire de Neuville-en-Ferrain, près de Lille, a retiré le buste de Marianne qui trônait dans sa mairie depuis plusieurs années au motif que la poitrine volumineuse de la République incarnée indisposait certains de ses administrés, a-t-on appris vendredi dans son entourage.
   Gérard Cordon, maire divers droite de cette petite commune de 10.000 habitants, a fait voter la semaine dernière en conseil municipal le budget 2011 comportant l'achat, pour 900 euros, d'un buste de Marianne inspiré du mannequin Laetitia Casta.
   Celui-ci remplace d'ores et déjà le buste en terre cuite commandé en 2007 à une artiste locale, Catherine Lamacque, par le même élu, pour 1.400 euros. (...)


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Benoît Barvin