Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mercredi 23 janvier 2013

"Il était triste comme un Premier de l'An passé avec des végétaliens". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TU NE TRAVERSERAS JAMAIS
LA MONTAGNE PAR TES PROPRES MOYENS)


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"Bon, maintenant enlevons les lunettes
déformantes des journaliste, pour voir enfin
la réalité droit dans les yeux..."


Clark Kent



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(Les fondamentaux des journalistes de la TNT)

Cartes-postales vintage



Sur la télévision (Pierre Bourdieu)
Theux
Livres · Médias

   (...) Le pouvoir de la télévision est indéniable. Nous avons pu le constater lors de l’élection présidentielle de 2012, où certains candidats se sont retrouvés pris en otage. La télévision est le meilleur moyen de toucher un maximum de Français, qui lisent de moins en moins la presse écrite alors même que la qualité de cette dernière ne cesse de décliner notamment avec l’émergence des journaux gratuits. Or se retrouver dans une émission de télévision implique 3 contraintes majeures : le sujet est imposé, les coupures sont incessantes et le temps est contraint. Ces 3 aspects limitent largement la bonne qualité de l’exposé des programmes qui correspond pourtant à un préalable fondamental au fonctionnement démocratique d’une élection.

   Pour espérer être entendus à la télévision, les petits candidats doivent accepter un traitement indigne. On se souvient notamment du passage de Nicolas Dupont-Aignant au grand journal ou d’autres candidats dans le « Daily Mouloud ». Un candidat comme Jean-Luc Mélenchon n’est parvenu à accroître ses passages dans les médias que grâce à sa capacité à émettre de bons mots.

   Pierre Bourdieu explique que les médias, et donc la télévision, sont sans cesse tiraillés entre deux logiques : le journalisme intellectuel et le journalisme commercial. Les deux logiques peuvent permettre d’obtenir une reconnaissance. La première, gage de qualité et de sérieux, peut-être considérée comme un modèle au sein de la profession grâce à la qualité de ses analyses et de ses commentaires. La seconde correspond à une logique de rentabilité et à une forme d’adhésion populaire. Elle se distingue par l’évènementiel et le scoop. Le problème est que la reconnaissance du journalisme intellectuel tend à décliner puisqu’elle se mesurait auparavant aux nombres de citations par ses pairs d’un journaliste. Or dans une société dictée par l’urgence et la chasse au scoop, la citation est devenue un procédé en voie de disparition essentiellement utilisé pour se couvrir en cas de doute sur la fiabilité de l’information.

   A l’inverse, le journalisme commercial augmente sa reconnaissance. La qualité des émissions de télévision se juge essentiellement sur l’audimat. La survie des journaux sur sa capacité à attirer des lecteurs pour accroître ses revenus auprès des annonceurs. Cette logique commerciale influence l’ensemble des médias qui cherchent à attirer le public quels que soient les procédés.

   La part belle est donc accordée au sensationnel et aux faits divers. Les médias commerciaux vont toujours plus loin (télé réalité, reportage sur la déchéance des stars…) et les journalistes intellectuels essayent tant bien que mal de suivre le mouvement afin d’éviter une trop forte érosion de leur audimat ou de leurs lecteurs.

   La logique de concurrence entre les médias provoque également des effets désastreux. Alors que l’on pourrait penser que chacun essaye de se spécialiser afin de trouver une niche qui lui assure un audimat stable, les médias se copient tous. Ils observent en permanence les moindres faits et les gestes de leurs concurrents afin de ne pas se laisser distancer s’ils sortent un scoop ou d’éviter de commettre les mêmes erreurs. A l’arrivée, on assiste à une uniformisation de l’information. Tout le monde parle de la même chose, même si le sujet n’a que peu d’intérêt. L’affaire DSK en est la meilleure illustration. (et aujourd'hui Gérard Depardieu) 

   Pierre Bourdieu montre qu’il s’agit d’une censure invisible puisque le fait d’évoquer en permanence des sujets mineurs permet d’occulter les sujets d’importance. Encore une fois la campagne présidentielle a mis en exergue ce phénomène au travers, par exemple, de l’affaire Merah qui a permis d’occulter des questions telles que le protectionnisme ou la sortie de l’euro. (...)

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***
" Dieu du Ciel, qu'il est laid!
- Ce n'est pas comme vous, Gentleman...
- Qu'est-ce qui vous prend?
- C'est le chapeau... Je ne peux résister
à la symbolique érotique du chapeau..."

Frankenstein-1931 (Boris Karloff, Lionel Atwill et Basil Rathbone)
superchance100.kazeo.com


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"Qu'avez-vous, Maître?
- Je m'interroge sur le conflit d'intérêt que
représente ma liaison avec Mary Shelley...
et ce Monstre."


Frankenstein-1931-
toutlecine.com

Pilule et conflits d’intérêts : 
l’incivilité médicale permanente
Daniel Schneidermann 
Fondateur d'@rrêt sur images

   (...) Ces liens avec les labos, les médecins qui en bénéficient les justifient toujours de la même manière : nécessité de financer leurs propres recherches, de se tenir au courant des dernières trouvailles de l’industrie pharmaceutique, etc. Soit. Dans sa sagesse, le législateur n’a donc pas cru bon de tenter de les interdire. Il a tout au moins souhaité que ces liens soient publics. Ainsi, les médecins « qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé, ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle. »

   C’est la loi. Une belle loi Kouchner de 2002. Onze ans déjà ! Dès 2008, nous vous racontions déjà comment cette loi était bafouée tous les jours, par toutes les radios et les télés. Trois ans plus tard, sur notre plateau, un consultant médical de TF1, Alain Ducardonnet, expliquait benoîtement qu’il ne voyait pas bien comment, pour sa part, déclarer ses conflits d’intérêts potentiels avant chacune de ses interventions télé. Donc, ça continue, et ça continuera.

   Depuis le début de l’affaire de la pilule de troisième génération, on a entendu un peu partout le professeur Nisand, une des vedettes de l’actuelle enquête du Monde. A-t-on entendu les journalistes rappeler ses conflits d’intérêts ? Et même dans Le Monde lui-même, quand le même Nisand est cité, l’an dernier, à propos de la préconisation de la gratuité de la pilule pour les mineures, ses liens ne sont pas mentionnés. Comme quoi rien n’est simple ! (...)

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***
Benoît Barvin

mardi 20 novembre 2012

"Ce prêtre masochiste s'obstinait à zieuter des femmes aux seins nus avant de porter son cilice". Benoît Barvin in "Pensées inconvénientes".

§§§
Pensées pour nous-mêmes:

(UN PAS EST UN PAS)

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"Tiens, sale chintok!
- Mais... on n'est pas en guerre avec la Chine...
- Je m'entraîne... On sait jamais..."


boston.com

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"Et maintenant que je suis réélu, 
sus à l'Empire du Mal... Heu... 
L'Afghanistan? Le Pakistan? L'Inde?... 
Ah, oui, l'Iran...
J'ai du mal avec tous ces ennemis de la Liberté!"


« Obama a normalisé 
les pires errements 
de l’administration Bush » 

Entretien avec un journaliste de The Nation
par Christelle Gérand

   Jeremy Scahill est journaliste d’investigation à The Nation et Democracy Now ! Son travail, régulièrement récompensé, porte principalement sur les questions de sécurité nationale.

   (...) / Regards.fr. Barack Obama semblait avoir les meilleures intentions du monde en arrivant à la Maison Blanche en 2008. Quatre ans après, il n’a fait aucun progrès en matière de politique étrangère. Que s’est-il passé ?

   - Jeremy Scahill. Les gens qui se plaignent de la « déconvenue Obama » n’étaient pas attentifs durant sa campagne. Il avait clairement annoncé qu’il serait un président va-t-en guerre, unhawk (faucon) comme on dit aux Etats-Unis, en clamant qu’il irait au Pakistan sans permission si besoin, qu’il enverrait des soldats supplémentaires en Afghanistan, qu’il continuerait à utiliser des mercenaires comme Blackwater, etc. Le problème c’est que de nombreux libéraux américains ont été subjugués par l’idée qu’ils se faisaient d’Obama. Ils ont pris leurs espoirs – qu’Obama allait tourner la page de l’ère Bush - pour la réalité, mais Barack Obama n’a pas fait les choses si différemment de ce qu’il avait annoncé.

(...) / Il avait annoncé qu’il fermerait Guantanamo, pourquoi ne l’a t-il pas fait ?

   - Il a échoué à fermer Guantanamo pour deux raisons. Premièrement, il ne s’est pas assez battu pour. Deuxièmement, les Républicains du Congrès ont stoppé le processus en ne votant pas les fonds pour le transfèrement des prisonniers. Les Républicains ont fourni une bonne excuse à l’administration Obama, mais le président aurait pu fermer Guantanamo en utilisant son autorité exécutive. C’est honteux. La majorité des prisonniers ont été disculpés et devraient être libérés. Guantanamo est un symbole du déni absolu du droit international et des droits des prisonniers de l’administration Bush. Garder cette prison ouverte envoie au monde entier le message que la seule chose qui ait changé en politique étrangère est le nom du président qui s’en charge.(...)

   (...) / A t-il tout de même effectué des changements positifs en la matière ?

   - Non. J’irais même jusqu’à dire que d’une certaine façon sa politique étrangère a fait plus de dégâts que ne l’aurait fait celle de John McCain. Si c’était lui qui avait donné l’ordre d’assassiner des citoyens américains par des attaques ciblées de drones comme l’a fait Obama en septembre et octobre 2011, il aurait fait l’objet d’une vive opposition. Depuis Obama, le président s’arroge le droit d’infliger la peine capitale à des citoyens qui n’ont pas été inculpé. Je ne pense pas non plus qu’on aurait laissé John McCain bombarder des pays avec lesquels nous ne sommes même pas en guerre comme la Libye, la Somalie ou le Yémen. Obama a normalisé les pires errements de l’administration Bush, et les a rendus acceptables aux yeux de nombreux libéraux juste parce que cette fois ci c’est un démocrate qui est au pouvoir.

   Les rêves les plus fous de Dick Cheney et Donald Rumsfeld sont devenus réalité : tous les mardis, le président décide de qui doit être tué par une attaque ciblée de drone, sans jugement et quel que soit le pays (...). Et très rares sont les voix qui s’y opposent. Barack Obama inspire la confiance. C’est un ancien professeur de droit constitutionnel : s’il donne son feu vert à ces assassinats c’est que ça doit être la bonne solution. L’aura dont bénéficie Obama annihile toute pensée critique à son égard. D’autres aussi ne disent rien de peur d’aider Mitt Romney.

   Je pense qu’il y a eu une part de real politik dans le choix d’Obama de se livrer à une guerre de drones. Il savait qu’il devait être dur, presque plus dur que les Républicains ne l’auraient été, pour être réélu. S’il n’avait pas agit de la sorte, on aurait beaucoup entendu parler de politique étrangère durant cette campagne, les Républicains l’auraient accusé d’être faible. Mais que pouvaient-ils dire ? Obama est meilleur à leur jeu que ne l’ont été les Républicains en huit ans de Bush.(...)

Lire l'entretien sur:
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(Cette nouvelle race de plombières
s'occupait surtout des hôpitaux)


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"Plombiers et médecins, même combat!
Je cogne et ils soignent. Puis on se partage
la recette..."

Hitman absolution plumber

« Des médecins qui se comparent 
à des plombiers, c’est triste »
Sophie Verney-Caillat 

   (...) / Rue89 : Pourquoi avez-vous voulu vous démarquer de vos confrères qui défilent dans la rue, alors que vous n’êtes pas satisfait non plus de la politique de la ministre de la Santé ?

   - André Grimaldi : Ces manifestations corporatistes donnent une mauvaise image du monde médical, et il est important que l’opinion sache que les médecins ne sont pas tous solidaires de ce combat.

   Je note d’ailleurs que les revendications sont très éclatées et contradictoires. Les internes de médecine générale trouvent qu’on donne trop de place au secteur 2 (à dépassements d’honoraires), ce qui est le contraire des chirurgiens grévistes. Tous dénoncent la tutelle des mutuelles mais c’est justement parce qu’il y a des dépassements d’honoraires que les mutuelles et les assureurs privés s’imposent de plus en plus. Et personne ne parle des généralistes, qui sont pourtant ceux dont le travail est réellement sous-rémunéré.

   / Que pensez-vous de ces chirurgiens qui s’assimilent à des « plombiers » ou qui, comme la chirurgienne Arielle Salon dans sa lettre à la ministre, et au « Grand Journal » de Canal+, comparent une opération de la main rémunérée 200 euros par la Sécu, au prix d’une coupe de cheveux ou paire de chaussures. N’est-ce pas indécent ?

   - Ce n’est pas indécent, c’est triste. Avoir intériorisé cette comparaison entre le docteur et le plombier est assez révélateur d’une dérive vers « l’hôpital-entreprise » et la « médecine industrielle » à laquelle les politiques ont largement participé.

   Jamais on ne dit qu’un plombier ou un coiffeur doit être remboursé par la société ! Se vivre comme un technicien quand on est médecin est quelque part affligeant. Déboucher l’artère d’un patient, ce n’est pas déboucher un tuyau !

   La médecine pourrait être gratuite parce que c’est un bien supérieur. Il faudrait alors discuter du niveau de revenu des médecins et de la hiérarchie des revenus entre les différentes spécialités. (...)
Lire sur:


§§§
Luc Desle

vendredi 6 janvier 2012

"Étrange: avant chaque compétition, le comte Dracula se saignait". Benoît Barvin in "Étrange, vous avez dit?"



°°°
Pensées pour nous-mêmes:

(ENSEMENCE TON CHAMP AVEC LES GRAINS DE LA VIE)

°°°
« Quand on a trop mangé, 
l’estomac le regrette 
et quand on n’a pas assez mangé,
l’estomac le regrette aussi. »
 Pierre Dac

(c) Mafalda de Quino.

°°°
"Désolée, Médème, mais votre cancer du sein
n'en touche qu'un. Si je vous le soigne,
l'autre - qui est sain - va déparer 
dans votre paysage corporel...
Revenez me voir une fois que votre
carcinome aura salement évolué"

Nous ne voulons pas être 
des médecins "performants" ! (USP)

   (...) Après la tarification à l'acte pour les établissements hospitaliers, le salaire à part variable et la prime promise au mérite pour les praticiens hospitaliers, voici maintenant venir la prime à la performance pour les médecins libéraux.
   Une prime de "performance" est en effet prévue par la prochaine convention proposée par la sécurité sociale aux médecins libéraux, qui devrait entrer en vigueur en mars 2012. Cette prime, dont le montant pourrait atteindre prés de 3000 €, viendra « récompenser » les médecins qui auront satisfait à certains critères, telle que la bonne tenue du dossier du patient (D.M.P. informatisé ?), la production annuelle d'un bilan-résumé de santé pour chaque patient avec les actes effectués, et l'engagement au respect de certains éléments, déjà prévus par le C.A.P.I. pour les médecins généralistes ( prescriptions de génériques, stabilisation de critères biologiques, notamment pour certaines affections chroniques : diabète, H.T.A. etc.).
   Il faut observer que si rien n'est encore explicitement précisé, cette "incitation" préfigure sans doute, pour l'ensemble des médecins, le codage obligatoire des pathologies, déjà réclamé aux praticiens hospitaliers par le P.M.S.I., et en vigueur dans de nombreux pays d'Europe et du Monde… quand il n'est pas imposé par les assurances privées !(...) (Non, Monsieur, je ne peux pas vous assurer... vous n'avez plus que quelques mois à vivre... Ça va me coûter trop cher, ma conscience sociale me l'interdit, vous comprenez, n'est-ce pas?)

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°°°
(Observateur occidental s'entraînant à imiter
des confrères orientaux
en Syrie... ou ailleurs)

(Pour rappel) 
Syrie : "très bonne journée" 
à Homs pour les observateurs
(il faisait un ciel bleu...
je te dis pas...)

   (...) "La journée a été très bonne et toutes les parties se sont montrées coopératives" a expliqué le général soudanais Moustafa Dabi, chef des observateurs de la Ligue arabe dépêchés en Syrie, après une première visite à Homs. Une ville qui a été le théâtre (théâtre!!!) d’une importante manifestation visant à dénoncer les crimes du régime, qui s’est retrouvée dispersée à renfort de gaz lacrymogènes et d’armes à feu en s’approchant de la place centrale.
   Le rôle des observateurs est normalement de surveiller la situation sur le terrain. D’aller, notamment à l’appel de la population, visiter les quartiers, rendre compte de ce qui s’y passe. Une vidéo diffusée sur YouTube montre pourtant les observateurs arabes à Homs, parmi lesquels M. Dabi, pris à partie par quelques habitants essayant de les convaincre de venir voir ce qu'il se passe dans leur quartier, celui de Baba Amr. Ceux-ci ont refusé, visiblement à cause des tirs de sniper qu’on entend en fond ("personne ne nous fera dire qu'on avait le trouillomètre au plus haut, non mais!"). On y voit un homme hurler à l’adresse d’un observateur en gilet orange : "Vous disiez au chef de la mission que nous ne pouviez pas traverser la deuxième rue à cause des tirs. Pourquoi ne nous le dites-vous pas?". (...) (je comprrrendre pas question posée langue pas materrrnelle...)

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"Comment ça, tu ne veux plus de mon CDI? En quel honneur, je te prie?"
Kate Mara dans "Shooter tireur d'élite"de Antoine Fuqua

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Les idées du patronat : Un CDD de 30 mois ... 
fossoyeur du CDI ?
(extrait...Le reste est à lire sur
le lien mis plus bas)

   (...) Le 29 mai 1986 : Suppression de l’autorisation administrative de licenciement qui, selon Philippe Seguin, alors Ministre des affaires sociales (et mort depuis...), faisait obstacle à l'emploi ! « (...) Ce texte repose sur l’idée que l'absence de flexibilité (le mot magique) dans la gestion de l'emploi décourage l'embauche (des patrons, pourtant très courageux). La suppression de l'autorisation administrative de licenciement vise avant tout à donner une latitude plus importante aux chefs d'entreprise pour gérer leurs effectifs (...) » (en clair, les virer quand ça leur chante)
   Remplacé par la notion (?!) de licenciement économique qui : « (...)peut être individuel ou collectif, et suit une procédure variable (ben tiens...) selon le nombre de salariés licenciés, la taille de l'entreprise, et l'existence d'institutions représentatives du personnel dans l'entreprise (...) » (et le temps qu'il fait, les aigreurs d'estomac du patron dûes au fait qu'il a trop mangé de foie gras la veille, etc...)
   Qui a donné les plans sociaux rebaptisés : Plans de sauvegarde de l'emploi, jugés pas assez souple, ni assez réactifs et surtout trop onéreux par le Medef, qui obtenait en 2008 la mise en place officielle de la rupture conventionnelle, devenue rapidement un outil pour se délester des salariés âgés. (à partir de 20 ans?)
   Salariés âgés dont le licenciement était, jusqu'à la suppression (1er janvier 2008 ) définitive, de la contribution Delalande, plus coûteuse et obligeait les entreprises au : « (...) versement d'une cotisation versée à l'assurance-chômage pour le licenciement d'une personne ayant atteint un certain âge et dont les chances de retrouver un emploi sont faibles (...) »
   Selon Gérard Larcher, elle était : « (...) considérée comme étant « un frein à l'embauche » des seniors. « (...) le principe est malheureusement dans les têtes et dissuade certains employeurs d'embaucher des seniors » (Mon Dieu, ma Bonne Dame, c'est la faute à pas d'chance, hein? s'il y a de méchants employeurs...)
   Ce qui faisait dire, à Jean-François Roubaud, de la CGPME : « (...)La suppression progressive de la contribution Delalande à l'horizon 2010 est une grande avancée (...) (pour nous...). Cette taxe se révélait clairement un frein à l'emploi. Sa levée devrait fortement favoriser le recrutement des seniors (...) » Il en profitait à l'époque pour vanter le fameux CDD senior.
   Résultats des courses, écrivait Senior Actu : « (...) 20 contrats signés en treize mois et demi » A tel point que Xavier Bertrand (dit l'inénarrable) déclarait : « Les contrats seniors avaient été mis en place entre le patronat et les syndicats, vous voyez le brillant succès... 20 ont été signés (...) il faut changer de logique » (et supprimer tous les freins au dégraissage? pour mieux recruter, peut-être?)

Lire le long et très intéressant article sur:

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Luc Desle

mardi 11 octobre 2011

"Avec ses valises sous les yeux, c'était un voyageur né". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"Corinne qui?"

Corinne Lepage 
candidate à la présidentielle

   (...) L'ancienne ministre de l'Environnement (1995-97) et présidente du mouvement Cap21, Corinne Lepage, a annoncé mardi soir sur TF1 (4 octobre) sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, dix ans après celle de 2002 où elle avait obtenu 1,88% des voix au premier tour. (...)

"Ah ça, c'est d'une finesse Kolossale!"

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"Mais enfin, ce n'est pas Servier qui l'a fabriqué!
Vous êtes d'un ridicule..."


Quand les médecins doutent 
(de leurs compétences?)
des médicaments qu'ils prescrivent
Estelle Saget et Benoît Magistrini

   (...) On découvre, cette fois, que les médecins eux-mêmes doutent. Plus d'un sur quatre admet avoir la main qui tremble, désormais, au moment de rédiger son ordonnance!  Ainsi, ils sont 28% à déclarer que "leur état d'esprit n'est pas très serein" ou "pas du tout serein lorsqu'ils prescrivent des médicaments". Et, à y regarder de plus près, ceux qui se disent "assez sereins" (54%) pourraient bien, dans leur for intérieur, ne pas l'être autant qu'ils le prétendent. Comment expliquer, sinon, cette écrasante majorité (72%) qui "pense que d'autres laboratoires que Servier ont pu cacher des informations essentielles liées aux risques de leurs médicaments"? Une chose est sûre: le soupçon s'est installé, et pour longtemps. (...)
Lire l'article sur:

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"Moi, ce qui me dérange, c'est quand
mes employés se plaignent...
Ça me donne des aigreurs de portefeuille"

Qu'est-ce qui vous énerve au travail?
(les patrons?)
Elodie Bousquet

   (...) 65% des Américains ont horreur des indisciplinés qui piquent la nourriture (des hamburgers? Ils devraient remercier les voleurs...) de leurs collègues dans le frigo commun de l'entreprise, tandis que 83% des Brésiliens ne supportent pas les cancans au bureau (mais pas les french cancans?). 
   Du côté des femmes, 62% des Américaines se disent dérangées par les tenues vestimentaires provocantes de leurs collègues contre 29% de leurs compatriotes masculins (oh que c'est bizarre...). (...)
   (...) Au Japon, ce sont les farces et les blagues qui dérangent au travail tandis qu'en Allemagne, la propreté des lieux communs (surtout après la fête de la bière?) est un sujet de discorde entre collègues... En France, les salariés ont horreur des geignards permanents et des réunions qui s'éternisent. 
   Tous s'accordent en revanche sur leur difficulté à supporter les personnes qui n'assument pas leurs actes (les hommes politiques?), bête noire numéro 1, toutes catégories confondues, des salariés du monde entier. 
Lire sur:

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(Cadre femme augmentant, en douce,
son espérance de vie au travail)

Les ouvriers meurent 
toujours plus tôt que les cadres

   (...) A 35 ans,les hommes cadres peuvent espérer vivre encore 47,2 ans, et les hommes ouvriers 40,9 ans. Chez les femmes, l'écart est moindre, puisque seules trois années séparent à 35 ans les cadres des ouvrières. Quelle que soit la catégorie sociale à laquelle elles appartiennent, les femmes vivent plus longtemps que les hommes (enfin tranquilles après tant d'années de dépendance?). Ainsi, à 35 ans, une femme ouvrière peut espérer vivre plus longtemps qu'un homme cadre (83,7 ans, contre 82,2 ans).(...)
   (...) « Les écarts d'espérance de vie illustrent bien les inégalités sociales face à la mort, mais il s'agit d'une moyenne qui ne met pas en évidence le risque de mourir précocément par exemple. Pour les hommes comme pour les femmes, ce risque est plus élevé pour les ouvriers que pour les cadres », ajoute l'Insee. Un homme de 35 ans a 13 % de risque de mourir avant 60 ans s'il est ouvrier, contre 6 % s'il est cadre. Parmi les hommes, un ouvrier sur deux n'atteindra pas 80 ans, contre un cadre sur trois. (...)
Isabelle Moreau -
Lire l'article entier sur:


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Jacques Damboise