Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 10 octobre 2011

"Le roi des Beaufs arborait souvent un enthousiasme des plus limités". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"35 euros! Ils en ont de bonnes...
Moi j'mange avec 10 euros...
quand on a pitié de moi"

le-modele-antisocial-francais.com

Pour accéder à la justice civile, 
ce sera désormais 35 euros
Emilie Rosso 

   (...) C'est la réintroduction masquée des anciens frais de justice. D'après le décret publié jeudi 28 septembre, il faudra désormais s'acquitter d'un « droit » de 35 euros pour accéder à la justice civile. Cette nouvelle taxe, qui devrait rapporter 86 millions d'euros par an, sera affectée « au fonds d'indemnisation de la profession d'avoué près les cours d'appel », et non plus au financement de la réforme de la garde à vuecomme prévu initialement.
   (De nos archives) Au nom de la « solidarité financière entre l'ensemble des justiciables », disait le projet de loi, chacun devra s'acquitter de cette contribution pour « toute instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale
ou rurale ou devant une juridiction administrative ».
   Sous forme de droit de timbre fixé à 35 euros, deviendra une condition de recevabilité du dossier. Les bénéficiaires de l'aide juridictionnelle seront toutefois exonérées.
   Cette mesure va creuser l'écart entre la justice des plus riches et celle des plus pauvres. (super, la déduction!) 
Lire l'article sur:

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"Tu sais combien elle coûte, la guerre, en Libye?
- Heu... en vies humaines?
- Non, tocard, en fric, en pèze, en pognon..."

Le coût officiel de la guerre 
en Libye remis en cause 

   (...) Le conflit libyen aurait ainsi coûté au gouvernement de Sa Majesté entre 850 millions et 1,75 milliard de livres sterling (soit entre 981 millions et 2 milliards d’euros) (payés par...?). Et encore, le décompte de Mr. Tusa s’arrête fin août. Les forces britanniques (comme les forces françaises) sont toujours présentes sur le terrain pour chaperonner le Conseil national de transition (CNT) libyen.
   Le chancelier de l’Echiquier, George Osborne, se voulait pourtant rassurant envers ses contribuables lorsqu’il annonçait en amont du conflit que celui-ci ne coûterait que "des dizaines, pas des centaines de millions de livres sterling". Le montant avait ensuite été revu à la hausse avec une estimation chiffrée en juin à £260 millions (299 millions d’euros).
   Un chiffre qui reste bien en deçà des projections de Francis Tusa. Quatre fois moins que son estimation la plus basse et sept fois moins que la plus haute. Et encore… (...)
Lire sur:
http://fr.myeurop.info/2011/09/27/le-cout-officiel-de-la-guerre-en-libye-remis-en-cause-3430


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"Messieurs, si mon client est fautif
- et il l'est, si j'en crois la moue des jurés -
faites, je vous prie, qu'il paie pour ses fautes,
mais de manière humaine,
sans qu'il souffre trop...etc"
Hermann-Paul Rene Georges
bordel.haghn.com

Obama ou l'éloquence du velléitaire

   Barack Obama a suscité beaucoup d'espoir. Mais pour le chroniqueur algérien Akram Belkaid, il n'a pas tenu ses promesses.
   (...) Et c'est là qu'apparaît ce qui est peut-être la grande faiblesse d'Obama. D'aucuns disent qu'il est faible, incapable de prendre la moindre initiative risquée et, qu'en somme, il manquerait de courage à la différence d'un Clinton toujours partant pour croiser le fer avec ses ennemis. Il y a sûrement de cela mais on peut aussi penser qu'il y a une autre raison. Obama, de par ses origines et le complexe identitaire qui l'a longtemps tourmenté (comme lorsqu'il se faisait appeler Barry), est dévoré par l'obsession de plaire. A force de vouloir être apprécié, y compris par ses adversaires politiques, il en oublie ce pour quoi il a été élu.
   C'est d'ailleurs un comportement très fréquent chez les représentants de ce que l'on appelle les minorités visibles. C'est le cas en France à l'image des fameux «beurgeois» qui, pour reprendre une expression bien algérienne, n'en finissent plus de «s'excuser de demander pardon» et qui n'ont qu'une seule envie: prouver qu'ils sont sages, raisonnables et donc dignes de confiance. 
   Le discours prononcé en fin de semaine dernière par Obama devant les Nations unies est, en cela, un bel exemple. Ce n'est pas aux chefs d'Etats et de gouvernements présents qu'il s'adressait ni même à Benyamin Netanyahu flanqué de son raciste de ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. En réalité, Obama devançait les exigences d'un Congrès américain dominé par les républicains et nettement en faveur d'Israël. En faisant cela, le président étasunien a feint au passage d'oublier que le gouvernement israélien lui a infligé moult humiliations comme lorsqu'il a annoncé le lancement de nouveaux chantiers de colonisation alors même que le vice-président Joe Biden était en visite officielle en Israël. 
   S'aligner sur la position de ses adversaires pour se les concilier et surtout, pour éviter l'humiliation d'une défaite électorale au Congrès : mais quelle stratégie de gagne-petit! (on ne vous le fait pas dire) Quelle preuve d'impuissance aussi (et de manque de courage...). On peut penser qu'Obama est désormais entièrement tourné vers l'échéance électorale de novembre 2012. Le problème pour lui, c'est que toutes ses concessions et tous ses reniements ne risquent guère de lui servir. En effet, il y a de fortes chances pour qu'il ne soit pas réélu comme l'a si bien compris la pléthore de candidats aux primaires républicaines. Battu après avoir tant parlé mais si peu osé: la belle légende d'Obama, risque fort de se terminer en triste déroute. (...) (resteront des livres à écrire, des conférences chères payées, des rodomontades et autres billevesées?)
Akram Belkaid
A lire sur:

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"Filons à l'anglaise, avant qu'on me demande
de faire un effort sur la prime dividende
soi-disant instaurée par les sbires du Résident"


(c) Walt Disney.

La prime dividende : 
une prime en trompe l'oeil ?

   (...) Le montant de la prime dividende, appelée également prime de partage des profits, dont le versement a été rendu obligatoire par la loi du 28 juillet 2011, devrait être nettement inférieur au montant anticipé par le gouvernement, selon une enquête réalisée par le cabinet Deloitte auprès d'une quarantaine d'entreprises, dont la majorité ont plus de 10 000 salariés. Selon l'enquête, le niveau médian par salarié devrait se situer à 300 euros environ, les plus généreuses allant jusqu'à 600 euros, mais pas au-delà, et les moins généreuses (un quart environ) verseront moins de 150 euros. La plus grande proportion d'entreprises (40 %) verseront entre 150 euros et 300 euros (quelle surprise!). Ces montants sont largement inférieurs au plafond fixé à 1 200 euros et à ceux initialement envisagés par le gouvernement, qui anticipait des montants médians proches de 700 euros. (...)
© Patrimoine.com


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Benoît Barvin

samedi 9 juillet 2011

"Moi j'adore cet opéra de Mozart, Cosi Fan Putte, avouait grassement ce sinistre Premier Ministre Italien". Benoît Barvin in "Pensées à contre-sens"



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"Alors, Claude, comment s'est passée cette opération?
- Tu te gourres, mec, mon prénom c'est Frank.
- Ben ça alors... Tu lui ressembles tellement!"


Claude Guéant. Opéré mardi prochain pour un pontage coronarien.

   (...) Agé de 66 ans, le ministre ne sera pas pour autant libéré de ses obligations. Il "recevra quotidiennement ses principaux collaborateurs pour assurer le suivi des dossiers", précise dans la foulée le ministère. Même s'il doit se préserver du tumulte des affaires. Hier, le rapport de la Cour des comptes sur la gestion de la sécurité en France n'a pas manqué de le mettre dans tous ses états. (...)

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"La main sur le portefeuille coeur
je n'étais pas au courant que cette
prime était prévue..."


Sénat. 
Gérard Larcher veut annuler la prime exceptionnelle


(...) La prime exceptionnelle de 3.531,61 € versée aux sénateurs a suscité le malaise, certains d'entre eux ayant même publiquement annoncé qu'ils la rembourseraient. Si Gérard Larcher avait indiqué mercredi soir qu'il s'agissait de "la revalorisation d'une indemnité liée à l'exercice du mandat", il a aujourd'hui quelque peu changé d'avis, et a souhaité son annulation.

   "Cette décision [de verser la prime] suscite interrogations et débats, je les comprends et les partage (le lendemain, mais pas la veille?) . Je souhaite (j'exige ferait plus mâle quand même) donc l'inscription de ce point à l'ordre du jour de la plus prochaine réunion du Conseil de Questure pour une annulation", a déclaré le président du sénat Gérard Larcher. (quel courage!) (...) 



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"Si je vais en vacances à Karachi? Vous êtes un impertinent, 
Monsieur, et je vous demande de vous taire!"

Affaire Karachi : 
un témoin-clé nie l'utilisation de fonds secrets 
pour financer la campagne de Balladur en 1995 
(Mais...?)

   (...) Le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé du volet financier de l'affaire Karachi, a aujourd'hui une conviction, étayée par de nouveaux éléments judiciaires : les 20 millions de francs (3 millions d'euros) en espèces qui ont alimenté de manière suspecte la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995, proviendraient bien de rétrocommissions versées à l'occasion de marchés d'armement. Il peut désormais s'appuyer, pour conforter son raisonnement, sur le témoignage dePierre Mongin, actuel PDG de la RATP et ex-chef de cabinet de M. Balladur de 1993 à 1995.
   Entendu lundi 4 juillet par le juge Van Ruymbeke, M. Mongin a assuré au magistrat que les fonds secrets de Matignon n'avaient pas été mis à contribution pendant la campagne de 1995. "Je n'ai pas personnellement, dans la gestion de ces fonds, attribué de l'argent à la campagne de M. Balladur, confie M. Mongin sur procès-verbal. (...) Je n'ai pas remis d'espèces directement à M. Balladur."
   Or, le juge Van Ruymbeke a déjà pu établir que ces sommes, apportées à la banque par liasses épaisses, en grosses coupures, ne pouvaient être le fruit de collectes organisées dans les meetings, contrairement à la version présentée par l'ancien premier ministre et ses proches (Le Monde du 1er juillet). Il ne reste donc au magistrat qu'une seule hypothèse de travail : les 20 millions de francs suspects auraient été obtenus via des intermédaires imposés par le cabinet de François Léotard lors des négociations finales des contrats de livraison d'armes Agosta et Sawari II signés en 1994. Les faramineuses commissions promises aux intermédiaires se seraient ensuite transformées en rétrocommissions. (...)

Gérard Davet et Fabrice Lhomme
Lire l'article entier sur:

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"Alors, comme ça, une rétrocomission, c'est mal, hein?
Tu vas voir, sale enf... de politicard ce que
j'en pense, moi!"
bartie.free.fr   (Scarface)
Rétrocomission
(rappel...)

   (...) Une rétrocommission, pratique illégale, est le fait pour un vendeur de verser une commission plus importante que demandée à un intermédiaire pour récupérer ensuite, de façon occulte, la partie de la somme superflue après la transaction initiale. Lors d'un marché à l'exportation, la commission et la rétrocommission permettent la rémunération des intermédiaires ou courtiers internationaux en liquidité transférable à une banque, généralement dans un paradis fiscal.
   Ce type de mécanisme est souvent utilisé pour décrire les pratiques de vente qui ont eu lieu après le choc pétrolier et jusque dans les années 2000 entre les pays développés et les pays pétroliers (mais jamais après, évidemment). Ceux là sont alors en concurrence pour obtenir les marchés, et passent par des intermédiaires pour faciliter les transactions. Ces intermédiaires sont rémunérés par les commissions. Ces dernières étant opaques, les Etats peuvent offrir plus que demandé en exigeant que tel ou tel organisme ou parti récupère ensuite de façon occulte la somme superflue. (...)


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(Métaphore de l'Allemand masochiste qui veut qu'on taille
encore plus dans les aides publiques)

Les Allemands ne souhaitent pas de baisse des impôts

Le Point.fr - Publié le 08/07/2011 à 10:35
   70 % d'entre eux jugent que leur gouvernement ferait mieux de lutter contre le déficit public.
   (...) Grâce à une reprise économique particulièrement vigoureuse en Allemagne, le gouvernement a pu limiter les déficits budgétaires et a enregistré des recettes fiscales bien supérieures à ses prévisions ces deux dernières années. Et même si les plans d'aide aux pays de la zone euro, dont l'Allemagne est le principal contributeur, vont peser dans les années à venir, le gouvernement allemand, à la popularité en berne dans les sondages, a décidé mercredi de réduire les impôts sur les faibles revenus en 2013, année d'élections législatives.
   Selon le sondage d'Infratest-Dimap de vendredi, si les élections législatives devaient avoir lieu ce dimanche, la coalition conservateurs-libéraux emmenée par Angela Merkel ne recueillerait que 37 % des suffrages, contre 49 % à l'attelage d'opposition sociaux démocrates/Verts. (...)


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Luc Desle