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Pour les vaniteux les autres hommes
sont des admirateurs.
Antoine de Saint-Exupéry
(Et pour ce faire, il faut quand même attirer un peu l'attention sur soi)
Christophe Barbier, né le 25 janvier 1967 à Sallanches (Haute-Savoie), est un journaliste français, directeur de la rédaction de L'Express. (...)
Il est marié à Yamini Kumar-Cohen, directrice de la communication d'Hermès depuis le 18 octobre 2008, à Paris. (...)
Il a été primé aux Y'a Bon Awards 2010, pour un éditorial de février 2009 paru dans L'Express sur la « Créolitude ». Il a notamment dit dans cet éditorial que des «Français des tropiques veulent travailler à l'antillaise et consommer à la métropolitaine», une phrase qui ne laissa pas indifférent Harry Roselmack. (...)
Christophe Barbier a l'habitude de porter en tous temps dans ses apparitions en public, une écharpe rouge en laine ou en cachemire, à l'instar aussi de Jean-Pierre Elkabbach, éditorialiste d'Europe 1 qui arbore, lui, une écharpe bleu clair. C'est une mode inspirée par Pierre Rosenberg, ancien directeur du Louvre qui n'apparaît en public qu'avec son écharpe rouge. C'est Carla Bruni qui aurait offert à Barbier en 2007-2008 sa dernière écharpe rouge en laine...
(Extrait du blog cité ci-dessous):
(...)
Le rouge et le noir… Des réminiscences d’ordre artistique entrent dans l’attirance pour ces deux couleurs : Lautrec pour la peinture, Stendhal pour la littérature ; on se souvient aussi du gilet rouge arboré par Gautier lors de la bataille d’Hernani ou de la lavallière sang de bœuf qu’affectionnait, parce qu’elle tranchait sur son habit sombre, le dandy Baudelaire. Entre initiés cultivés, on se reconnaît à des signes…
En affichant la couleur, on affiche ses prétentions et sa vanité. Attiré par le lainage éclatant, l’œil du quidam – qui n’a rien demandé – remonte fatalement vers le visage de celui qui le porte : c’est le but.
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Christophe Barbier (l'homme à l'écharpe rouge vu plus haut, malgré nous) est pour le maintien de la "tradition tauromachique" au prétexte qu'il y a un "véritable substrat (oh le joli mot) culturel à cette activité"; il y a "dans la corrida une forme de beauté" (laquelle?) et c'est "un des derniers endroits de notre vie où la mort est présente" (heu... dans certains autres pays du Monde, la mort est aussi sans cesse présente, nous semble-t-il. Avec substrat culturel - souvent religieux d'ailleurs - mis en avant).
"La corrida c'est la mort de la mort glorifiée au centre de l'arène", (ouaahhh...) "le vrai héros c'est le taureau" (un vrai héros mort, on le sait en temps de guerre, vaut mieux qu'un lâche vivant. Est-ce qu'un matador serait assimilable à ce vocable?), "la corrida est d'abord une cérémonie du culte du taureau", "la mise à mort du taureau est une forme de transcendance" (etc, etc). N'en jetons plus...
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«Un des mensonges : on souffre plus en maltraitant, en torturant
et en tuant quelqu’un qu’en étant maltraité, torturé et tué.»
[ Stephen Vizinczey ]
Vérités et mensonges en littérature
Compositions allégoriques rappelant la destinée mortelle de l'homme,
les vanités sont à l'honneur jusqu'au 19 septembre
à la Fondation Bergé-Saint Laurent (YSL) à Paris
à l'occasion d'une exposition réunissant 70 oeuvres.
Pour en savoir plus à propos des anti-corridas:
1. crac - comité radicalement anti corrida
2. Alliance pour la suppression des corridas
3. Pétition anti-corrida (agir ici et maintenant)
4. Collectif anti-corrida Fréjus
5. La corrida : quelles origines ? (Les dossiers du Net)
6. Corridas en France (International Movement Against Bullfights)
7. Bullfighting (Wikipedia)
8. Photos de corridas en France en 2004 (Jérôme Lescure)
Luc Desle
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