Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 13 janvier 2011

"Ce général refusait de parler en particulier". Benoît Barvin in "Pensées déconfites".

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LA SOCIÉTÉ AU TEMPS DE LA RIGUEUR BUDGÉTAIRE

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- LA MODE -

LE MODÈLE PORTAIT UN PYJAMA  - repassé -
ET ELLE S'ENVELOPPAIT ARTISTIQUEMENT 
DANS UNE NAPPE DE TABLE 
DÉLICATEMENT OUVRAGÉE.


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- LA TRADITION -

POUR SUBVENIR A SES BESOINS,
LA FILLE DU PÈRE NOËL AVAIT DEUX BOULOTS


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- LA COIFFURE -

LA SECTE DES CHEVEUX FOUS ET INDISCIPLINES
DISSIMULAIT EN FAIT  DE PAUVRES CHAUVES,
TROP FIERS POUR LE RECONNAITRE


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- LA CHANSON -

LA VENTE DES CD DÉGRINGOLANT,
LES FEMMES-CHANTEUSES SE RÉSOLURENT
A RETROUVER LA VOIE DU MARIAGE.
AVEC UN PETIT PINCEMENT AU CŒUR, QUAND MÊME.


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- LA RELIGION -

AFIN DE SIGNALER LEUR MISÉRABLE CONDITION HUMAINE
CES CROYANTS S'OFFRAIENT, PIEDS ET POINGS LIES,
ET EN TOUTE CONSCIENCE,
A MISS US ARMY - ou apparentée - 
QUI N'EN CROYAIT PAS SES YEUX.


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Luc Desle

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