Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 6 décembre 2012

"Le jour de son exécution, il se leva tout guilleret, sans savoir pourquoi". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets".

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Pensées pour nous-mêmes:

(L’HÉSITATION N'EST PAS AVEU

DE FAIBLESSE. 
ELLE N'EST QU’HÉSITATION)

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(Champ de ruines après le cyclone "Moi-Président-Toi-Jamais")

(Source: abandonedporn)


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"P'tain de notations qui changent

tout l'temps! J'en ai ras la touffe!"



(Les nouvelles contraintes de l'UE
semblaient stresser les agents des agences)

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L’UE impose de nouvelles contraintes
(Parce qu'il y en avait déjà?)
PresseuropLes Echos

   (...) “Régulièrement brocardées (stigmatisées serait mieux) pour être une des causes de la crise, les agences de notation vont avoir droit à de nouvelles contraintes en Europe”, écrivent Les Echos, au lendemain de l’accord survenu entre le Parlement européen et le Conseil sur une nouvelle directive afin de les encadrer.

   Le quotidien économique estime cependant que les mesures adoptées sont “nettement en retrait par rapport aux propositions initiales de la Commission européenne” (comme c'est bizarre...).

   Les Echos précisent ainsi que "Concernant les dettes souveraines, le texte prévoit que les agences ne pourront changer les notations non sollicitées des Etats que trois fois par an au maximum et à des dates indiquées à l'avance. Bien loin des propositions initiales de Michel Barnier, le commissaire au Marché intérieur, qui songeait au départ à interdire purement et simplement les notes pour les pays sous aide internationale. De la même façon, l'exécutif européen voulait imposer que les Etats et les entreprises changent obligatoirement d'agences de notation tous les trois ans, pour stimuler la concurrence. Là encore, la mesure n'a pas été reprise et la rotation est strictement limitée à la notation de certains produits structurés."

   Le texte prévoit aussi notamment un “régime européen de responsabilité civile pour faute intentionnelle ou négligence grave”. Il interdit également aux investisseurs d’avoir plus de 5% du capital de deux agences différentes, afin de lutter contre les conflits d’intérêts. (...)


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(Dinde d'un parti politique catastrophée 
par le spectacle donné par ses dirigeants)

cassowary
(photo by tway76, flickr)


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"Moralement, tu n'as pas le droit de piquer son flouze!
- Pratiquement, si. Tu en veux la moitié je suppose?
- Comment t'as deviné?"


Réduire la géopolitique à la morale 
est une erreur souvent commise
Pierre Guerlain
Professeur de civilisation américaine 
a l'Université Paris Ouest Nanterre

   (...) Dans les discussions médiatiques, et parfois universitaires, il y a confusion entre nature d'un régime politique et interactions géopolitiques. Ainsi l'on évoque les régimes dictatoriaux de Syrie ou d'Iran voire de Corée du Nord ou la nature du Hamas en tant que mouvement islamique pour justifier une position géopolitique ou une intervention dite humanitaire. Si l'école dite "réaliste" en relations internationales ne se prête pas autant à cette confusion que ceux que l'on appelle les "idéalistes", il n'en reste pas moins que la réduction de la géopolitique à des facteurs dits moraux est fréquente et motive des acteurs comme Susan Rice aux Etats-Unis ou Bernard-Henri Lévy en France.

   Cette conception a conduit l'ONU à adopter la résolution 1674 en 2006, confirmée en 2009 (A/RES/63/308) appelée "R2P" ("responsibility to protect" ou "responsabilité de protéger").
   Les puissances agissent, certes, en fonction de leurs choix politiques internes, de la personnalité de leurs dirigeants mais surtout en fonction de leurs atouts et positionnements sur l'échiquier géopolitique. L'évocation de la nature d'un régime pour justifier une intervention va de pair avec l'oubli de situations similaires dans lesquelles aucune intervention n'est envisageable ou envisagée. Les motifs humanitaires ne sont jamais les seuls.

   Ainsi, trois puissances occidentales, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont lancé une guerre "humanitaire" en Libye en 2011 mais elles n'auraient jamais imaginé intervenir dans un pays trop puissant comme la Chine ou la Russie ni même au Bahreïn au côté des manifestants pro-démocratie. L'Arabie saoudite est intervenue dans ce pays avec l'accord tacite des Etats-Unis pour écraser la révolte qui pourtant faisait partie du printemps arabe. Le ministre de la défense américain, Robert Gates, qui avait servi Bush avant Obama, était opposé à cette intervention que Mmes Clinton et Rice, chefs de file de "l'interventionnisme humanitaire", ont réussi à la vendre au président américain. Les motivations non-humanitaires se mêlent au "désir de protéger" qui d'ailleurs sert de masque à d'autres intérêts. La France de Sarkozy voulait gommer ses multiples accords et transactions antérieures avec le dictateur Kadhafi, son intervention a été décisive pour le liquider lors de sa tentative de fuite. Les preuves de ses liens étroits avec la France ont disparu avec lui.

   Les régimes dictatoriaux ne sont pas tous terribles de la même façon à l'intérieur de leurs frontières: la famine et la répression brutale sont le lot de la Corée du Nord contre laquelle on ne songe pas à intervenir car ses moyens militaires sont trop dangereux. L'Iran est loin d'assurer la sécurité et la liberté à ses citoyens et les dernières élections ont été truquées mais l'Iran du Shah, soutenu par l'Occident, n'était pas dans une bien meilleure situation sur le plan des droits humains ou des libertés civiques. 

   La Syrie est un vrai dilemme pour les responsables politiques car le régime dictatorial et meurtrier jouit encore de soutiens internes, les oppositions ne sont pas vraiment unies et font une place importante à des islamistes radicaux fort mal disposés vis à vis de l'Occident. Les Etats-Unis et la France n'ont pas exactement la même position, Hollande s'affirme plus interventionniste qu'Obama mais la France ne peut rien sans les Etats-Unis. Le Hamas est présenté comme un groupe terroriste avec lequel on ne discute pas et pourtant les négociations du Caire en novembre 2012 sur le cessez le feu avec Israël ont constitué une forme de contact indirect avec ce groupe. L'Egypte a joué un rôle important et a négocié avec les Etats-Unis, Israël et le Hamas - juste avant que son président ne lance une attaque contre le système judiciaire de son pays. Régime liberticide, rôle géopolitique positif.(...) 

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Luc Desle

dimanche 14 août 2011

"Etrange: quand Sancho pensa, il quitta aussitôt Don Quichotte, en ricanant". Benoît Barvin in "Étrange, vous avez dit?""


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"Si médiocre soit-il, un personnage de roman 
est toujours supérieur à un être humain."

[Clémence de Biéville] 
Extrait de Le Meilleur des mariages


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(La colère des peuples produisait 
de très belles photos)
Succès sans prédécent 
de la manif du « printemps israélien »
 Pierre Haski 
   Deux cent mille manifestants à Tel Aviv, plus de 300 000 dans l'ensemble d'Israël sur une population de sept millions d'habitants...


   Ce récit de Noam Sheifaz, publié ce samedi sur le site indépendant +972 (le code téléphonique d'Israël…), intitulé « entre euphorie et anarchie, le festival révolutionnaire de Tel Aviv », donne une bonne idée de l'atmosphère :
   « Ce qui se passe ne concerne plus le logement. Les journaux débattent de données économiques et de projets sociaux, mais il se passe quelque chose de très différent sur le Boulevard Rothschild. Il semble que tous ceux qui ont quelque chose à dire sont venus ici, ont dressé leur tente, et ont commencé à crier.
   L'euphorie des premiers jours de la lutte est toujours présente, mais la tension monte vite. Les gens jouent toujours de la musique et discutent de politique, mais beaucoup redoutent la violence. J'ai entendu dire que le groupe qui a démarré le mouvement de protestation ne dort plus sur place après avoir reçu des menaces de mort.
   Et pourtant, le campement semble grossir à vue d'oeil. Il y a des tentes partout, et entre elles des tables et des gens qui vous tendent des tracts au milieu de la nuit. Il y a des tentes pour :
les droits des animaux,
forcer les ultra-orthodoxes à faire leur service militaire (vous voulez signer la pétition ? ),
le parti communiste,
peupler le nord d'Israël de juifs,
un camp judéo-arabe baptisé “Tente 1948”,
un groupe de travailleurs sociaux travailant avec de jeunes marginaux et dont le service a été privatisé, et qui réclament le retour à leur contrat initial,
un campement new-age avec l'inévitable jeune fille qui parle de paix intérieure pour résoudre les problèmes de la société,
etc., etc.,
   Et au milieu, des dizaines de pancartes : “Bibi (surnom de Netanyahou, ndlr) nous a vendus”, “le marché est libre, mais vous ? ”, “Tahrir, au coin de Rothschild”, “nous sommes apolitiques”, “Milliardaires, enfermez vous ! ”…
   Qu'est-ce que tout cela signifie ? A chacune de mes visites, j'ai l'impression qu'il faudrait moins d'analyse politique, et plus de roman ou de journalisme-gonzo ». 
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(La maîtresse qui notait les agences de notation était si sexy...
que les peuples eurent rapidement des soupçons"

Peut-on noter les agences de notation?

Leurs notes font la loi sur les marchés financiers et mettent des pays en faillite, mais qui s'occupe de les évaluer? 
   (...) Après les dégradations successives de la note du Portugal, de l'Irlandeet de la Grèce par les agences de notation, Standard's & Poor's a abaissé lundi 18 avril son appréciation de la perspective de la dette américaine, déclenchant des secousses dans les marchés financiers du monde entier. Peut-on noter les agences de notation de la même manière qu’elles distribuent des bons points aux entreprises et Etats qu’elles notent?
   Non, ou en tous cas pas selon les même critères. Les agences de notation notent un risque de défaut, c'est-à-dire la probabilité pour que quelqu’un qui emprunte puisse ne pas rembourser ses dettes. Leur importance a considérablement augmenté depuis les années 1990, à tel point que les trois entreprises qui dominent le marché (Moody’s, Standard & Poor’s et dans une moindre mesure Fitch) sont devenuesles principaux arbitres indépendants du risque lié aux emprunts. En d’autres termes, si une entreprise ou un Etat veut emprunter à un taux avantageux, il doit être bien noté par ces agences. Il est même tout simplement impossible d'emprunter sur les marchés sans être jugé par les agences. (...) 
   (...) Pourquoi a-t-on tant de mal à noter le travail des agences? Une partie de la réponse tient au fait que l’on ne peut pas les mettre en faute sur une recommandation spécifique. Quand les agences se sont trompées sur une catégorie entière d’actifs, les subprimes, on peut dire qu’elles ont mal fait leur travail. Mais il est impossible de dire que leur note était incorrecte sur une émission de titre subprime en particulier. De la même manière, la Commission européenne n’a donné que peu de détails sur la manière dont elle comptait prouver qu’une note est «incorrecte».
   La difficulté d’évaluer les notes des agences vient aussi de leur manque de transparence. Elles communiquent très peu sur leurs méthodes et les critères qu’elles utilisent, une situation que l’Union européenne comme les Etats membres veulent changer. Un manque de transparence d’autant plus problématique que les agences sont peu nombreuses. Le marché est un oligopole dominé par trois soi-disant concurrents. Il y a bien eu des tentatives de création d’agences pour créer plus de compétition, comme le projet d’agence de notation européenne de Michel Barnier, mais personne n’a réussi à créer une alternative crédible.

Grégoire Fleurot
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(Ignoble fraudeuse pauvre ne se doutant pas
que l'attendent les pandores armés
de gros gourdins prêts
à la faire vibrer)
Mariani veut "un fichier des allocataires" sociaux, 
pour lutter contre la fraude

   Le ministre des Transports (des transports?!) Thierry Mariani a affirmé qu'il souhaitait "un fichier généralisé des allocataires" sociaux, ceci afin de lutter contre la fraude, dans une interview au Journal du dimanche daté du 7 août.
   Fondateur de la Droite populaire (populaire?), rassemblant une quarantaine de députés incarnant la droite de l'UMP, M. Mariani indique que ce collectif présentera "une quinzaine de propositions sur les sujets régaliens, l'emploi et la justice sociale", lors de la future campagne présidentielle.
   Selon lui, il s'agit notamment de "lutter contre les profiteurs +du bas+ et les profiteurs +du haut+ de l'échelle sociale. Contre la fraude, je soutiens la création d'un fichier généralisé des allocataires qui recense toutes les prestations sociales perçues. Cela permettra de constater les abus. Une même personne peut toucher indûment le RSA dans plusieurs départements, car aucun d'entre eux ne croise les dossiers (preuve?)", affirme-t-il.
   Concernant ceux "d'en haut", M. Mariani se prononce pour la taxation des "très hauts revenus financiers", tout en faisant "la différence avec les entrepreneurs, qui, eux, font progresser le pays (des Bisounours riches?). Contre ces situations abusives, en bas et en haut, notre position est équilibrée", assure-t-il.
   Le ministre assure également que "la sécurité doit être une thème de la campagne" mais "cela doit s'accompagner d'une justice plus ferme (sécurité n'égale-t-il pas déjà justice plus ferme?)".
   M. Mariani a par ailleurs affirmé que son groupe n'était "pas une passerelle vers le Front national (...) On cherche à nous caricaturer (non, non, vous faites ça tout seul)", a-t-il regretté.
Copyright © 2011 AFP.

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Luc Desle

samedi 16 juillet 2011

"Ce boxeur un peu trop frileux combattait toujours avec des moufles". Jacques Damboise in "Pensées poussives"

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"Si je suis apparu, c'est qu'au fond, en tant que Jekyll,
je n'aimais pas mon chapeau mais je n'osais pas me le dire..."

Pourquoi est-il si difficile de changer ?
(en raison de nos) trois inconscients
Jean Cottraux

   (...) Les modèles actuels, issus des sciences cognitives, décrivent l’inconscient comme un ensemble de processus de traitement de l’information qui se déroulent de manière automatique. (...)
L’inconscient biologique

   Il correspond à l’activité neuronale automatique et au fonctionnement neuroendocrinien. Il sous-tend les processus cognitifs conscients et les émotions. L’action sur ce type d’inconscient peut être aussi bien pharmacologique que psychologique. (...)

L’inconscient environnemental

   L’inconscient environnemental est fait de notre éducation, mais aussi des traumatismes graves qui peuvent imprimer leur marque sur la personnalité de chacun. Les mythes et la culture façonnent les individus à leur insu. À cette régulation automatique par l’environnement s’oppose la notion d’autocontrôle et d’autodétermination. Il ne suffit pas d’augmenter la prise de conscience de ses motivations internes pour obtenir un changement, il faut aussi que chaque personne prenne conscience de ce qui de l’extérieur, parfois, la contrôle totalement. La théorie de l’apprentissage social d’Albert Bandura propose de devenir l’ingénieur de son propre comportement. La majorité des psychothérapies a prôné l’insight, ou prise de conscience de ses propres motivations, tandis que la théorie de l’apprentissage social et les thérapies comportementales et cognitives (TCC) ont suggéré de développer l’outsight : la prise de conscience de l’action de l’environnement sur soi, et corrélativement de la possibilité qu’a la personne de le modifier. C’est à partir de ces travaux que s’est développée la thérapie motivationnelle (voir article).

L’inconscient cognitif

   Il correspond à l’ensemble de processus mentaux automatiques. Les modèles actuels accordent une place centrale à la notion de schéma cognitif. On définit le schéma comme une structure imprimée par l’expérience sur l’organisme, et qui va se combiner avec une situation ou une idée pour déterminer comment cette situation ou cette idée doit être perçue et/ou interprétée. Les schémas précoces inadaptés représentent des thèmes importants et envahissants pour l’individu. Ils sont constitués de souvenirs, d’émotions, de pensées et de sensations corporelles. Ils concernent la personne et ses relations avec les autres. Ils peuvent résulter d’expériences traumatiques, ou de carences affectives précoces répétées.
   Ils se sont développés au cours de l’enfance ou de l’adolescence et complexifiés tout au long de la vie. Ils sont en relation avec cinq grands domaines de fonctionnement : séparation et rejet, manque d’autonomie et de performance, manque de limites, orientation vers les autres, survigilance et inhibition. Le schéma va se traduire par des stratégies individuelles d’adaptation et un style relationnel particulier. 
   Ainsi le trouble de personnalité s’exprimera dans la répétition d’un scénario de vie. Par exemple, une personne qui se sent inférieure peut soit devenir égocentrique pour compenser (personnalité narcissique), soit se croire persécutée (personnalité paranoïaque), soit chercher la protection d’autrui (personnalité dépendante). Certaines personnes passent rapidement d’un mode de fonctionnement à un autre. (...)
Lire le tout (parfois aride, mais ça vaut la peine de se remuer un peu les méninges, même en vacances) sur le site suivant:

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"Nous, représentants des agences de notation, jurons
solennellement que nous ferons tout pour em... 
les populations mondiales"

Les Etats n'ont ni dieu ni maître, 
à part les agences de notation
Jean Matouk | Economiste
(Extrait)

   (...) Dégrader la note d'un Etat, c'est, aujourd'hui, lui dicter en partie sa politique, le pousser, sinon le contraindre, à une politique de rigueur, comme en pratiquent aujourd'hui la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne, et par prudence, plus ou moins tous les autres. Ainsi un pouvoir privé est donc substitué au pouvoir du peuple souverain, qui en démocratie, devrait décider librement de sa politique.
   Un pouvoir « extérieur », qui, dans le cas des Etats, ne risque aucune sanction. S'il cote mal une entreprise privée, et la gène donc dans une levée de fonds, celle-ci, qui l'aura payée, peut lui demander des comptes en justice. Si, au contraire, il renseigne mal les prêteurs en surcotant la société, ce sont les autorités des marchés nationaux, voire, dans une « action de groupe », ceux qui ont acheté les titres, qui peuvent la poursuivre. Mais les Etats, prétendument « souverains » sont totalement impuissants face à la notation de ces agences privées.
   En ce moment même, c'est la crainte de la réaction des agences qui paralyse les Etats de la zone euro. Les agences ont, en effet, annoncé que tout « rééchelonnement » de la dette grecque détenue par les banques privées, équivaudrait à leurs yeux « souverains », à une faillite de l'Etat grec. (...)

Pour lire ce très intéressant article, se reporter à l'adresse ci-dessous:

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"De temps en temps, 
il faut se reposer de ne rien faire."

[Jean Cocteau]

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Luc Desle