Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 19 mars 2011

"Moi, ces jours-ci, j'fais la bombe, éructait cette Centrale, complètement pétée". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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"Le cinéma français, c'est une colonie de fourmis 
qui filme des fourmis."


[Sophie Marceau]
 Le Journal du Dimanche -16 Octobre 1995

(Exemple d'une fourmi à jolis seins)

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"Pourquoi acheter un journal 
quand on peut acheter un journaliste ?"

[Bernard Tapie]
(Maître es filouteries)


"Mes patrons m'ont dit que plus je m'approche de la Centrale,
plus ma photo sera belle..."


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"Non, Ms'ieur, c'est pas moi qu'ait fait 
sauter la Centrale! J'vous jure!"


Rousseau et le débat sur le nucléaire
Les anti-nucléaires développent les mêmes arguments 
que le philosophe lors du séisme de Lisbonne.
(Peut-être parce que la nature humaine
n'a pas changé?)


Baptiste Marsollat (auteur) (?)

(...) Le rôle de Cassandre des «anti-nucléaire» est confortable (ben voyons, ils n'ont que ça à faire, crier au loup, c'est connu): si l’on assiste à une catastrophe nucléaire aux conséquences dramatiques (une catastrophe a toujours des conséquences dramatiques), ils nous auront prévenus, nous ne les aurons pas écoutés et il s’agira à l’avenir de les prendre davantage au sérieux et de suivre leurs recommandations; si la catastrophe est évitée (vraiment?), gageons qu’ils diront, non que le nucléaire a fait l’éclatante (heu... attention aux termes) démonstration de sa fiabilité (après quelques sueurs froides, quand même), mais que c’était «moins une» et que la prochaine fois, nous risquons d’avoir moins de chance, et qu’il s’agit donc… de les prendre davantage au sérieux et de suivre leurs recommandations (maïeutique, quand tu nous tiens).

   Peu importe si la catastrophe nucléaire n’a pas –du moins pas encore– eu lieu (quelques petites émissions de radioactivité, bah, faut pas en faire tout un plat). Peu importe s’ils occultent (ah bon? des faits, des faits!) la catastrophe actuelle du tremblement de terre, immense, tangible (alors que les particules, hein?) et qui résulte non de la technique (démonstration?) mais de la nature (avec un N majuscule, ça ferait plus classe) –cette nature dont ils exaltent tantôt la toute-puissante face à la faiblesse et l’insignifiance de l’action humaine, tantôt l’immense fragilité face à une humanité prométhéenne et prédatrice, sûre d’elle-même et dominatrice (ah, ces méchants écologistes qui empêchent les industriels de polluer tranquille... Mais, pardon, y'a pas non plus de pollution, c'est Allègre qui le dit).
"Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête : 
ce sont les ennuis d'argent !"

[Jules Renard] 
Extrait de son Journal

Etre au chômage est meilleur pour la santé que d'avoir un mauvais job


   (...)  La nouvelle étude australienne, qui porte sur plus de 7.000 personnes suivies dans le temps, va encore plus loin. Elle montre qu'un travail de mauvaise qualité psychosociale, c'est-à-dire avec des fortes exigences, peu de contrôle sur la prise de décision, une mauvaise sécurité de l’emploi et un déséquilibre entre l’effort et la récompense, peut même s’avérer plus néfaste que le chômage. Les chercheurs de l’université de Canberra écrivent dans leurs conclusions:

   «De manière générale, les personnes interrogées qui étaient au chômage étaient en moins bonne santé mentale que ceux qui avaient un travail. En revanche, la santé mentale de ceux qui étaient au chômage était comparable à celle de ceux qui occupaient des postes d’une mauvaise qualité psychosociale.»

    L’étude longitudinale souligne que si le fait de passer du statut de chômeur à un travail de qualité améliore le bien-être, passer du chômage à un emploi de mauvaise qualité est plus néfaste que rester au chômage. (...)


(Pour une Union Mondialisée des Pétochards. 
Votez)


Cantonales : La déroute que l'UMP veut cacher !

(...) comme l'explique le Nouvel Obs : " (...) de nombreux candidats de droite ont choisi pour le scrutin des 20 et 27 mars de masquer leur appartenance à l'UMP (...) "

   Ce qui avait donné au PCF l'amusante idée de créer un site sur lequel on pouvait récupérer des logos UMP à coller sur les affiches de candidats l'ayant omis : (...) 1000 candidats de droite aux élections cantonales ont oublié de mettre leur sigle UMP sur leur affiche électorale. Aide-les à retrouver le chemin de leur identité. Utilise l'une des affichettes ci-dessous et colle-là sur leur affiche(...) "


Or, même le Premier Ministre qui ne souhaite pas se voir imputer une catastrophe électorale les soutiens dans leur initiative :François Fillon considère les cantonales comme des élections "très locales" et juge logique que les candidats ne mettent pas en avant leur parti" le tout sans rire ! - Nouvel Obs 




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Luc Desle

lundi 18 octobre 2010

"Petit scarabée, disait le Maître à son disciple, dis-moi pourquoi tu n'aimes pas le hanneton?". Jacques d'Amboise in "Pensées contrefaites"

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"La retraite, qu'est-ce que c'est, 
sinon la permission officielle de rouiller."

[Janine Boissard]


"Quoi? de mouiller? Vous me demandez 
si les femmes mouillent encore pour moi? 
Mais enfin, jeune homme, vous êtes indiscret!"


Vincent Quivy | Journaliste (extraits)

(...) Petit rappel : la retraite parlementaire est particulièrement favorable. Ici pas de départ à 65 ou 67 ans. Non. Jusqu'à récemment, le parlementaire pouvait toucher sa retraite dès 55 ans, à 60 ans désormais. Surtout, le député ou le sénateur a l'immense avantage de pouvoir bénéficier du « taux plein » (plus de 5 000 euros) après seulement 22 ans de (double) cotisation.
Mais ce n'est pas tout. L'élu sexagénaire a en effet le droit de toucher sa retraite tout en travaillant à temps plein. On l'a vu récemment avec les ministres les plus âgés du gouvernement Fillon qui cumulaient, jusqu'à ce que le scandale les pousse à y renoncer, leur salaire ministériel (14 000 euros) et leur retraite de député. (...)

(...) Reprenons donc l'exemple de Jacques Chirac, ancien parlementaire certes, mais aussi ancien conseiller général de Corrèze. Et ancien maire de Paris. Et, bien évidemment, ancien président de la République…

   Une petite pension de 15 000 euros TTC à laquelle il faut ajouter sa retraite de haut fonctionnaire (il ne l'a pas été longtemps mais la loi, jusqu'à très récemment, l'autorisait à cotiser même s'il n'exerçait pas son activité) et son salaire de membre du Conseil constitutionnel.
   Ajoutons, c'est un détail, que ses retraites d'élu local sont exonérées d'impôt et de CSG. (...)

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"La vie n'est pas le travail : 


[Charles de Gaulle]
Cité par André Malraux dans Les Chênes qu'on abat


Le Résident, pensant: 
"P'tain, pouvait pas attendre, ce c..., 
avant de me remett' son p'tain de rapport"
Le Penseur, attendri: 
"Je suis sûr que sa Majesté le Résident
 est bluffé par ma capacité à devancer
 ses moindres désirs..."


JEAN-PIERRE BÉDÉÏ (extrait)
   (...) Jacques Attali a remis à Nicolas Sarkozy un rapport sur la croissance dans lequel il préconise des mesures portant atteinte au pouvoir d'achat des fonctionnaires, aux prestations sociales, et prévoyant la participation financière des malades de longue durée. (...)


La suite - grotesque, en restant poli - à l'adresse ci-contre:


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"J'ai trop d'énergie pour travailler."

[Marcel Achard]






CONTRE LE TRAVAIL
De Philippe GODARD 

Editions Homnispheres.
160 pages. 12€

(extrait du 4ème de couverture)

   La remise en cause du travail est une remise en cause du « sens de la vie ». Et je postule que si l’homme ne peut se passer de travailler, il ne peut se passer non plus de critiquer le travail car loin d’être supérieur aux autres activités humaines, le travail en est au contraire la lie puisqu’il empêche, par la place qu’il occupe dans la vie et dans les rapports sociaux, la création et l’invention d’autres rapports.

   Si priver l’homme de son travail revient à le priver de son cerveau et de ses mains, à en faire un zombie puisqu’il ne sait guère faire autre chose que travailler ou recomposer ses forces pour attaquer un nouveau cycle de travail, il nous faudrait alors constater que notre évolution a réduit l’homme à un être dont le cerveau et les mains ne servent plus qu’une seule fin : le travail. Et abandonner toute critique, “ nous imaginer heureux ”, comme le disait Camus... (...)

   Le travail nuit à chaque travailleur. (...)




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Si les gens aimaient ça, 
ils travailleraient pour rien."


[Scott Adams]


(Certains le font déjà)


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"Les hommes publics sont 
comme les filles publiques,
à temps."

[Claude Frisoni]
Extrait de Frisoni soit qui mal y pense

"Et j'en suis fier, Monsieur le Jean Foutre!
- Y'a pas de quoi, je vous en prie..."

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Luc Desle