Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 31 mai 2012

"Lassée de sa mauvaise réputation, la Mort, parfois, ratait son coup". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(PRENDS LE TEMPS DE MANGER
LES RACINES DE LA VIE)
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"Mais, Chérie, tu ne vas pas laisser 
ce cadavre pourrir sur ce mur 
de l'Elysée Montmartre?
- Ça LUI apprendra à m'avoir battu,
Monsieur Propre et Normal sur lui... 
J't'en ficherais, moi... Héhéhé..."

a-l-ancien-regime:

Weenix, Jan Baptist (1621-1660)
Dead Partridge
Date: 1650-52

WEENIX, JAN BAPTIST (1621-1660)
DEAD PARTRIDGE  DATE: 1650-52


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"Je t'adore, toi, ma Bien-Aimée...
- Heu... Je viens du Peuple, tu sais, et...
- Ne t'inquiète pas, mes amours ne durent
jamais très longtemps"


En Grèce, une seule solution : 
dissoudre le peuple
Bruno GUIGUE 
Professeur de philosophie

   (...) Du refus de la démocratie par les élites qui s’en prétendent les garants, la crise grecque fournit une merveilleuse illustration : elle renvoie malicieusement la construction européenne, en effet, à sa faille fondatrice. Comme un retour du refoulé, le vote exprimé lors des élections législatives souligne, plus que le déficit d’un Etat au bord de la faillite, le déficit cumulé de démocratie dont le diktat communautaire est l’ultime avatar.

   Certes, en infligeant une cuisante défaite aux partis de gouvernement, le peuple grec a dénoncé l’entreprise punitive organisée par la finance internationale. Il a refusé le renflouement de ces banques véreuses qui ont alimenté la corruption et le clientélisme. Mieux, en votant pour la gauche radicale, il a disqualifié un système économique et social dont l’austérité exigée par Bruxelles garantirait la pérennité.

   Mais plus profondément, le peuple grec a signifié aux puissants, d’ici et d’ailleurs, que c’est lui qui est aux commandes. L’économie est-elle une affaire suffisamment importante pour que le peuple en décide, ou son sort doit-il être réglé par d’autres que lui ? Dès lors, que vaut un plan de redressement économique dont le peuple ne veut pas ? Si la démocratie a un sens, la réponse est sans appel : il ne vaut rien.
Lire sur:


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(Ce journaliste indépendant du Pouvoir
comprit un peu tard qu'il aurait mieux
fait de la boucler)

(12 hommes en colère)

« Les nouveaux chiens de garde »


   (...) La question qui peut alors se poser est de comprendre comment la conversion des élites journalistiques de gauche au néo-libéralisme a pu se concrétiser de manière aussi rapide. L'exemple le plus frappant est incontestablement celui du journal de « référence » Le Monde sous l'impulsion du triumvirat Minc, Colombani, Plenel.

   En réalité ce basculement s'opère dans un mouvement plus global de prise de pouvoir des grands journaux par des grands groupes industriels ou financiers. Selon Gilles Balbastre, le système des médias glisse alors vers un système de classe où les opposants au système vont être farouchement combattus voire exclus. Le combat idéologique va tout de même mettre des dizaines d'années pour neutraliser les principales zones de résistance qui sont essentiellement constituées par des salariés attachés à l'indépendance de la presse. La méthode d'élimination des opposants est simple puisqu'elle consiste en une véritable marchandisation de l'information qui va passer par une accélération et une détérioration de cette dernière.

   L'accélération de l'information contribue à sa détérioration car le respect de délais très serrés implique des sacrifices tels que la non-vérification systématique des sources. C'est ainsi qu'une fausse information peut se répandre à la vitesse de la lumière. A cet égard, l'affaire d'Outreau est une véritable caricature de ce qu'est devenue la presse moderne. Des personnes accusées dans cette affaire ont ainsi été décrites comme des propriétaires de sex-shop ou comme des personnes habituées à des relations incestueuses. Tout était faux et pourtant l'information a fait plusieurs fois le tour de la planète médiatique avant que l'on s'aperçoive que les sources étaient infondées.

   La « fait diversification » de l'information est un des autres principaux maux de notre système médiatique. L'objectif d'optimisation de la rentabilité de l'information pousse les médias à privilégier les faits divers peu coûteux en temps et en travail d'investigation et offrant un attrait fort en terme d'audience. Un tel phénomène nous oriente vers un véritable lavage des cerveaux où le fameuse phrase de Patrick Le Lay prend tout son sens: «Pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible».

   Comment un journaliste peut-il résister à un tel rouleau compresseur? Il y a ceux qui pratiquent la technique de la girouette qui consiste à aller dans le sens du vent c'est à dire à favoriser le système dominant. Puis il y a les autres. Ceux qui résistent. Ils sont alors confrontés à des délais de plus en plus raccourcis et à une pression de plus en plus forte de leur patron. Il s'agit alors de s'adapter tout en résistant ce qui est complètement contradictoire puisqu'il consiste à servir le système tout en lui résistant. Petit à petit ces journalistes « résistants » sont appelés à être éradiqués pour faire place à des profils plus conciliants. (...)
Lire l'article en entier sur:


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"Moi, je pense que pour cueillir les asperges,
j'ai la taille adéquate...
- Ahahah, toujours le mot pour rire, compadré"


Recrute Equatoriens précaires 
pour récolte d’asperges dans les Landes
Franck Berteau et Mathieu Palain

   (...) Franck Berteau et Mathieu Palain, alors étudiants à l’Institut pratique du journalisme (IPJ), ont reçu pour cet article le prix 2011 de l’Association des journalistes de l’information sociale qui distingue de futurs journalistes s’intéressant à la sphère sociale. (ça existe encore?)
   Les deux jeunes journalistes ont réalisé cette enquête sur la récolte des asperges dans les Landes en février-mars 2011. Cette récolte représente un travail physique harassant effectué par des saisonniers, notamment des travailleurs équatoriens.

   Depuis le mois dernier, c’est à nouveau la saison des asperges dans le Sud-Ouest. Et les travailleurs équatoriens n’ont pas disparu des champs, même s’ils sont moins nombreux que l’an passé.
   En cause : la mauvaise récolte due aux conditions climatiques, souligne Evelyne Margariti, présidente du Syndicat des asperges des Landes, elle-même productrice : « Ce que l’on constate aussi, pour cette saison 2012, c’est qu’on a beaucoup moins de mal à recruter des Français. La tension est telle sur le marché du travail que les demandeurs d’emploi ont retrouvé le chemin des champs. »

   D’autres producteurs affirment être « contraints » de recourir aux Equatoriens. Christophe Paillaugue, asparagiculteur et président de la coopérative Copadax, en fait partie : « Ces travailleurs équatoriens, on les paie de 20 à 25% plus cher que la main d’œuvre locale, donc si on fait appel à eux, c’est qu’on n’a pas le choix. »

   Résidents sur le territoire espagnol, ces travailleurs d’origine équatorienne sont libres de se déplacer dans l’espace communautaire européen. Jusque-là, rien d’illégal. En revanche, les deux journalistes révèlent que l’agence d’intérim qui les envoie, Terra Fecundis, profite de cette manne en ponctionnant allégrement une grande part de leur salaire, ou de leurs transferts d’argent au pays.
   Contactée par Rue89, la société espagnole n’a pas donné suite à notre demande.

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Luc Desle

samedi 19 mars 2011

"Moi, ces jours-ci, j'fais la bombe, éructait cette Centrale, complètement pétée". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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"Le cinéma français, c'est une colonie de fourmis 
qui filme des fourmis."


[Sophie Marceau]
 Le Journal du Dimanche -16 Octobre 1995

(Exemple d'une fourmi à jolis seins)

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"Pourquoi acheter un journal 
quand on peut acheter un journaliste ?"

[Bernard Tapie]
(Maître es filouteries)


"Mes patrons m'ont dit que plus je m'approche de la Centrale,
plus ma photo sera belle..."


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"Non, Ms'ieur, c'est pas moi qu'ait fait 
sauter la Centrale! J'vous jure!"


Rousseau et le débat sur le nucléaire
Les anti-nucléaires développent les mêmes arguments 
que le philosophe lors du séisme de Lisbonne.
(Peut-être parce que la nature humaine
n'a pas changé?)


Baptiste Marsollat (auteur) (?)

(...) Le rôle de Cassandre des «anti-nucléaire» est confortable (ben voyons, ils n'ont que ça à faire, crier au loup, c'est connu): si l’on assiste à une catastrophe nucléaire aux conséquences dramatiques (une catastrophe a toujours des conséquences dramatiques), ils nous auront prévenus, nous ne les aurons pas écoutés et il s’agira à l’avenir de les prendre davantage au sérieux et de suivre leurs recommandations; si la catastrophe est évitée (vraiment?), gageons qu’ils diront, non que le nucléaire a fait l’éclatante (heu... attention aux termes) démonstration de sa fiabilité (après quelques sueurs froides, quand même), mais que c’était «moins une» et que la prochaine fois, nous risquons d’avoir moins de chance, et qu’il s’agit donc… de les prendre davantage au sérieux et de suivre leurs recommandations (maïeutique, quand tu nous tiens).

   Peu importe si la catastrophe nucléaire n’a pas –du moins pas encore– eu lieu (quelques petites émissions de radioactivité, bah, faut pas en faire tout un plat). Peu importe s’ils occultent (ah bon? des faits, des faits!) la catastrophe actuelle du tremblement de terre, immense, tangible (alors que les particules, hein?) et qui résulte non de la technique (démonstration?) mais de la nature (avec un N majuscule, ça ferait plus classe) –cette nature dont ils exaltent tantôt la toute-puissante face à la faiblesse et l’insignifiance de l’action humaine, tantôt l’immense fragilité face à une humanité prométhéenne et prédatrice, sûre d’elle-même et dominatrice (ah, ces méchants écologistes qui empêchent les industriels de polluer tranquille... Mais, pardon, y'a pas non plus de pollution, c'est Allègre qui le dit).
"Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête : 
ce sont les ennuis d'argent !"

[Jules Renard] 
Extrait de son Journal

Etre au chômage est meilleur pour la santé que d'avoir un mauvais job


   (...)  La nouvelle étude australienne, qui porte sur plus de 7.000 personnes suivies dans le temps, va encore plus loin. Elle montre qu'un travail de mauvaise qualité psychosociale, c'est-à-dire avec des fortes exigences, peu de contrôle sur la prise de décision, une mauvaise sécurité de l’emploi et un déséquilibre entre l’effort et la récompense, peut même s’avérer plus néfaste que le chômage. Les chercheurs de l’université de Canberra écrivent dans leurs conclusions:

   «De manière générale, les personnes interrogées qui étaient au chômage étaient en moins bonne santé mentale que ceux qui avaient un travail. En revanche, la santé mentale de ceux qui étaient au chômage était comparable à celle de ceux qui occupaient des postes d’une mauvaise qualité psychosociale.»

    L’étude longitudinale souligne que si le fait de passer du statut de chômeur à un travail de qualité améliore le bien-être, passer du chômage à un emploi de mauvaise qualité est plus néfaste que rester au chômage. (...)


(Pour une Union Mondialisée des Pétochards. 
Votez)


Cantonales : La déroute que l'UMP veut cacher !

(...) comme l'explique le Nouvel Obs : " (...) de nombreux candidats de droite ont choisi pour le scrutin des 20 et 27 mars de masquer leur appartenance à l'UMP (...) "

   Ce qui avait donné au PCF l'amusante idée de créer un site sur lequel on pouvait récupérer des logos UMP à coller sur les affiches de candidats l'ayant omis : (...) 1000 candidats de droite aux élections cantonales ont oublié de mettre leur sigle UMP sur leur affiche électorale. Aide-les à retrouver le chemin de leur identité. Utilise l'une des affichettes ci-dessous et colle-là sur leur affiche(...) "


Or, même le Premier Ministre qui ne souhaite pas se voir imputer une catastrophe électorale les soutiens dans leur initiative :François Fillon considère les cantonales comme des élections "très locales" et juge logique que les candidats ne mettent pas en avant leur parti" le tout sans rire ! - Nouvel Obs 




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Luc Desle