Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 18 octobre 2011

"Dans l'intimité, le Noeud Gordien était un vrai vicelard". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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"Oh Vous, Membres honnêtes de cet Illustre Institution,
sachez que jamais les Organes de la République
ne vous attaqueront, ni frontalement, ni en loucedé. 
J'y veillerai personnellement moi-même..."
Palestine : le magazine 
de France 2 qui dérange
 Sarah Diffalah

   La colère du Crif et de l'ambassade israélienne contre une émission sur la question palestinienne provoque l'émoi dans le monde de la presse. 
   (...) Le documentaire est certes sévère envers la politique israélienne en Cisjordanie, mais il ne comporte pas d'erreurs factuelles. Charles Enderlin, correspondant de France Télévisions au Proche-Orient et spécialiste de la région fait sur son blog une analyse du documentaire auquel il n'a pas pris part : "Le problème des colonies montré dans le reportage 'Les frontières de la discorde' est exact. Les agriculteurs palestiniens ont le plus grand mal à aller cultiver leurs terres de l'autre côté de la barrière de séparation. Effectivement, dans la vallée du Jourdain les Palestiniens et les bédouins n'ont pas le même accès à l'eau qui va en priorité aux colonies", écrit-il.
   Le sujet qui a suscité le plus grand courroux des représentants juifs concerne les lobby pro-israéliens aux Etats-Unis. Le reportage montre comment des groupes de pression, l'Aipac notamment, mais aussi les groupes de chrétiens évangéliques, tentent d'influencer la diplomatie étrangère américaine. Les témoignages d'un ancien de l'Aipac sont accablants. Il explique par exemple comment les journalistes jugés trop "pro-palestiens" sont black-listés.
   "L'angle de l'émission était de savoir pourquoi la démarche de Mahmoud Abbas pour la demande de reconnaissance de la Palestine à l'Onu bloquait", explique Patrick Boitet, "le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Israël est très important. Et le lobby pro-israélien est extrêmement actif au Congrès, c'est ce qu'on a voulu montrer."
   Le lobby en question ne s'en cache d'ailleurs pas. Ayant pignon sur rue, le site internet de l'Aipac regorge de vidéos de lobbyistes exigeant le veto de Barack Obama au Conseil de sécurité. "Nous aurions pu être beaucoup plus durs", confie Patrick Boitet, "on a rien dit sur les incendies de mosquées, les cimetières saccagés. Mais on n'a pas voulu mettre de l'huile sur le feu. " (...)
Lire l'article sur:

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"Le numérique menace la survie de mes films et...
Comment ça, c'est une excellente nouvelle?"

"Avec le numérique, 
la mémoire du cinéma est en danger"

   Rencontre avec Philippe Mannoni de la Cinémathèque à l'occasion d'un colloque sur l'avenir du cinéma organisé à Paris. (...)
   - Quelle évolution majeure insuffle le passage du cinéma au numérique ?
   Nous vivons un moment particuliers dans l’histoire du cinéma puisque, dans tous les secteurs de la profession, la transition au numérique est en passe d’être définitivement réalisée après 120 années d’usage de la pellicule. La dématérialisation des oeuvres pose une difficulté pour les cinémathèques du monde dont le rôle est la conservation du patrimoine cinématographique. Il n’existe pas aujourd’hui de supports fiables pour conserver durablement les copies numériques. La mémoire du cinéma est donc en danger. Henri Langlois découvrait des bobines dans les marchés aux puces. Je crains que nous ne trouvions pas demain de disques durs remplis de films qui soient lisibles et compatibles avec la technologie qui aura évoluée.

   - Le numérique permet aussi de restaurer les oeuvres avec des techniques très avancées. N'est-ce pas un avantage ?
   Attention une fois de plus. Le numérique est un nouveau joujou qui rend fou certains restaurateurs qui se laissent emporter par la magie qu’offre la palette graphique. Le numérique permet aujourd’hui de restaurer l’image d’un film ancien avec une qualité trop avancée et parfaite, telle que le chef opérateur ne pouvait la voir et concevoir à son époque. Le danger est d’aller trop loin et à l’encontre de la volonté des auteurs. Je pense que l'on touche à leur droit moral. Cela est également le cas pour ce qui concerne le son. Le numérique ne tient pas compte des 90 systèmes sonores développés depuis 1927 comme celui créé spécifiquement par Orson Wells pour son film Citizen Kane. Nous perdons ces richesses. (...)


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"Maman, Papa, je n'ai rien sur les mains"

(Cette fille de... donnait l'exemple, mais ses parents
ministres n'en avaient cure...)

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L'UMP : polémiques, 
scandales et bling bling
Alexia Gautier
   (...) En un an, cinq ministres ont dû démissionner suite à des affaires qui entachaient le parti du gouvernement. Alain Joyadet, secrétaire d'Etat à la coopération et Christian Blanc secrétaire d'Etat au Grand Paris doivent quitter le gouvernement en juillet 2010 face aux révélations sur leur train de vie du Canard Enchaîné.
   Eric Woerth, ministre du Travail, paie le prix de l'affaire Bettencourt en novembre 2010 et redevient simple député.
   Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères crée la polémique lors des révolutions arabes sur ses vacances tunisiennes et ses liens avec l'ancien chef d'Etat Ben Ali. Elle démissionne en février 2011 et comme Eric Woerth retrouve les chemins de l'Assemblée nationale.
   Enfin, dernier ministre éclaboussé par le scandale, Georges Tron, secrétaire d'Etat de la fonction publique est accusé le 29 mai dernier d'agressions sexuelles sur des anciennes employés de sa ville de Draveil (Essonne) et doit démissionner. (...)
Lire l'article sur:

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"Oh, che d'aime, Friedich!
- Frieda, du es mon n'amour atoré!
- P'tain, cet accent Teuton... C'est un vrai cauchemar..."
La police allemande 
a le virus de l'espionnite 
Deborah Berlioz (Berlin)

   (...) L’Etat allemand a-t-il illégalement espionné ses citoyens ? La question est posée par tous les médias allemands depuis que le Frankfurter Allgemeine Zeitung a publié un rapport des hackers du Chaos Computer Club (CCC) révélant que la police utiliserait un "cheval de Troie" illégal permettant d’espionner les ordinateurs privés.
   Dans un premier temps, le gouvernement a refusé de confirmer l’origine de ce virus. Le ministre de l'Intérieur a nié l'utilisation d'un tel logiciel par la BKA, la police fédérale. Mais le ministre de l’intérieur du Land de Bavière, Joachim Hermann, a fini par avouer que le logiciel espion avait été mis au point en 2009 pour sa police régionale.
   Et c’est, en effet, un avocat bavarois qui a révélé l’existence de ce logiciel au Chaos Computer Club. Il aurait été installé sur l’ordinateur portable d’un de ses clients par la police des Douanes lors d’un contrôle à l’aéroport de Munich. Mais selon Hermann, il n’y aurait rien d’illégal là-dedans.
   "Nous voulons dépister les criminels. Mais la police et la justice bavaroises n’entreprennent que des actions qui sont explicitement autorisées par la loi," se défend le ministre dans les colonnes du journal Passauer Neue Presse. Une affirmation largement démentie par le rapport du Chaos Computer Club.
   En effet, en Allemagne, on ne badine pas avec les questions de vie privée. Après un débat de plusieurs années sur les techniques d’espionnage en ligne, la Cour Constitutionnelle avait fini par limiter radicalement ces moyens en 2008. Selon les juges de Karlsruhe, une fouille d’un ordinateur privée par un logiciel espion n’est légale que dans des cas extrêmes, comme celui d’un danger immédiat pour la vie d’une personne.
   Les seules procédures autorisées en dehors de ces conditions exceptionnelles sont les surveillances des communications par internet, comme la correspondance électronique ou l’écoute de conversations sur Skype. Elles doivent cependant être autorisées par un juge dans le cadre d’une enquête criminelle.
   Or le logiciel découvert par le Chaos Computer Club va bien plus loin que cela. Non seulement il permet d’enregistrer les communications mais, selon les hackers, "il peut télécharger des programmes arbitraires depuis l’internet et les contrôler à distance". Sans compter qu’il peut activer le microphone ou la webcam de l’ordinateur, ce qui peut servir à "surveiller une pièce". (...) (souvenirs de la Stasi Est-allemande?)
Lire l'article en entier sur:

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Luc Desle

vendredi 22 avril 2011

"Prête à sourire et même à rire, mais à un taux exorbitant". Benoît Barvin in "Pensées pensées"


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(Ce labo pharmaceutique avait une étrange idée 
de sa vocation à guérir les maladies)

elsakusa.wordpress.com


Interview de Bruno Toussaint, rédacteur en chef de « Prescrire ».
(extraits)

(...) 9) Alors peut-on concilier déontologie… et profit ?

   B. T. : La règle du jeu actuelle, l’encadrement du marché pousse les firmes à se comporter comme elles le font. Elles sont chargées d’évaluer elles-mêmes les médicaments censés faire leur fortune, c’est une tentation forte que d’oublier au fond du placard les données qui ne collent pas. Normalement, elles sont obligées de le faire, normalement il y a des inspections, mais les moyens sont complètement disproportionnés

10) Les pouvoirs publics manqueraient-ils de moyens ?

   B. T. : Juste à titre d’exemple : le budget de l’Afssaps en France est de l’ordre de 100 millions d’euros, alors que celui de Servier, qui n’est pas la plus grosse firme française, est de 3 milliards.
   Avant le Médiator en France, un autre désastre sanitaire, celui du Vioxx, en particulier aux États-Unis, a montré que la firme n’avait pas communiqué toutes les informations sur la mortalité liée à ce médicament. Merck qui commercialisait le Vioxx a dépensé presque 5 milliards pour arrêter les procédures en justice aux États-Unis.

   On voit avec ces désastres que les conflits d’intérêts dus à ce système, ne sont pas seulement liés à une question de grands principes, ou de déontologie... Maintenant, on comprend bien que c’est une question de vie ou de mort pour beaucoup de personnes, et on ne peut pas négocier. On ne doit pas négocier ! (...)

Lire la très intéressante interview sur:

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"J'me sens un rien barbouillé. Je devrais faire un peu d'exercice"



Quarante ans de scandales sanitaires

   (...) Avant le Mediator, d'autres traitements ont provoqué des catastrophes au cours des dernières décennies. Parmi les plus graves: 
  - La thalidomide (un anti-nauséeux pour les femmes enceintes). 

  - Le Distilbène (prescrit en prévention des fausses couches). 

  - Le sang contaminé par le virus du sida (distribué aux hémophiles et à des transfusés). 
  - L'hormone de croissance, porteuse de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (prescrite aux enfants trop petits). 
  - L'Isoméride (un coupe-faim voisin du Mediator) 
 -  Le Vioxx (un antidouleur). (...)


Lire l'intégralité de l'article de Julie Joly à l'adresse ci-dessous:


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"Alors, travailleur, ça boume?
- Super, Monsieur le Pygmée.
- P'tain, c'est pas gagné..."


Nicolas Sarkozy en visite à l'usine Alcan Global ATI, le 7 avril dernier. 
REUTERS

Sarkozy à la reconquête de l'électorat populaire
Par Marianne Simon

(...) Ce mardi, c'est Retour vers le futur (ahaha, impayables, ces journalistes!) pour Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat se déplace dans les Ardennes, là même où en décembre 2006, il plongea dans la campagne présidentielle. 


C'est dire si, cinq ans plus tard, la visite à Vrigne-aux-Bois puis à Renzer où il sera question d'emploi et d'industrie, aura de forts accents de campagne. Avec en toile de fond, l'envie de reconquérir un électorat populaire qui avait permis sa victoire en 2007. (...)
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"Veolia? 
Nous, on l'a fait partir à coups de pieds dans le derche!"



Le pays de Montbéliard ferme le robinet à Veolia


   (...) Pour Veolia c'est la douche froide (ahaha, quel humour!). Jamais dans l'histoire de la gestion de l'eau française, une collecivité n'avait brisé un contrat signé avec une société privée avant son terme. Un sans-précédent entraîné par la forte hausse du prix de l'eau dans cette région de l'est de la France.


   Il y a 20 ans, le contrat passé entre la collectivité et Véolia garantissait un prix du mètre cube d'eau identique à ce qui se faisait à Besançon, la préfecture du département qui a elle conservé une gestion publique. Deux décennies plus tard, le prix de l'or bleu a grimpé à environ 3,20 euros le mètre cube d'eau dans le pays de Montbéliard. C'est 1 euro plus cher au mètre cube qu'à Besançon, indique le Parisien. Une facture trop salée aux yeux de Pierre Moscovici, président de la communauté d'agglomération, qui a décidé de rompre le contrat. (...)
Suite à lire sur:


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"Mais, Mon Chéri, pourquoi ils nous en veulent autant?
Laisse-les... ce ne sont que des jaloux"

diaporamas.momes.net
(c) Jean de Brunhoff.

Les auteurs anglais Martin Amis et Will Self 
s'insurgent contre la famille royale
Emmanuelle Alfée


   Alors que le peuple anglais (vraiment?) se réjouit pour le Prince William et Kate Middleton, Martin Amis et Will Self s'en prennent allègrement à la famille royale et à la monarchie. 


   "L'aristocratie anglaise est pathétique" a déclaré le 14 avril au Nouvel Observateur Martin Amis, écrivain britannique pour le moins indésirable dans son pays. Son compatriote et romancier Will Self, lui, la compare à "un groupe dysfonctionnel de télé-réalité". Des voix qui font désordre, alors que l'Angleterre est en plein préparatif de mariage royal. 

   L'auteur de No smoking a répondu à la question "Souhaitons-nous encore la monarchie?" posée par Prospect magazine. Alors que la plupart des participants à l'enquête, journalistes, chercheurs ou écrivain, se montrent attachés au système anglais, Will Self s'insurge contre un système qui serait un "réglage par défaut", et servirait à "éviter de penser à un changement de constitution en général". 




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Luc Desle