Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 18 juin 2012

"Le Renard du Petit Prince, n'ayant plus rien à manger, lui lança un oeil en coin...". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

$$$
Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE SE RIT DE LA TEMPÊTE
MAIS PAS DE LA GRIFFE DU CHAT)

$$$

(Ultime fantasme de l'hystérique féministe américaine:
que l'homme fasse la vaisselle AVEC sa cravate)


$$$

"Ce chapeau ridicule, il me tue...
Et ce cigare... C'est d'un mauvais goût...
Faut vraiment que je me trouve un nouveau job, moi!"


Ces vêtements qui nous tuent...
 Bioaddict

   (...) Le saviez-vous ? Porter un soutien-gorge trop serré favorise les risques de cancer du sein, les sous-vêtements synthétiques sont mis en cause dans l'infertilité chez l'homme, les colorants textiles sont les principaux responsables de la dermatite de contact, les vêtements antitaches peuvent perturber le système endocrinien, les fibres de certains vêtements de sport fatiguent les muscles et sont susceptibles de rendre les athlètes moins performants... (brrr... Tous au Cap d'Agde chez les naturistes!)

   Paru début juin, le livre "Ces vêtements qui nous tuent" du Dr. Anna-Maria Clement et du Dr. Brian Clement attire notre attention sur le probable lien de cause à effet entre les vêtements que nous portons et certains troubles pathologies en perpétuelle augmentation. Il montre les nombreuses manières dont les vêtements synthétiques, les produits chimiques ajoutés aux vêtements, les vêtements trop ajustés et les souliers serrés causent des problèmes de santé aigus.

   On y découvre notamment des études qui montrent que les fibres synthétiques produisent des décharges électrostatiques et que par conséquent, le port de vêtements et de sous-vêtements synthétiques ajustés est une cause d'infertilité chez les hommes.
   On y apprend encore que des particules d'argent appelées nanoargent sont ajoutées à des lignes de vêtements de marque déposée comme agents anti-odeurs, infroissables et antitaches, même si des recherches médicales ont soulevé des doutes sérieux à propos de leurs effets sur la santé humaine.
Lire sur:

$$$

"C'est 7!
- 7 produits dopants?
- Fuck you, bastard!"


Dopage: Lance Armstrong 
sous le coup d'une enquête 
de l'agence américaine antidopage
Le HuffPost/AFP 

   (...) L'Agence américaine antidopage (USADA) a annoncé, mercredi 13 juin, avoir engagé une procédure contre l'ancien coureur cycliste américain Lance Armstrong, qu'elle accuse de s'être dopé dès 1996 et jusqu'à 2011, ce qui pourrait lui faire perdre ses sept victoires dans le Tour de France. (Bon, allez, on a le moral, on y croit un peu...)

   L'USADA a adressé une lettre au septuple vainqueur de la Grande Boucle (1999 à 2005), et à cinq de ses collaborateurs, dont son ancien directeur sportif belge Johan Bruyneel - l'actuel directeur de RadioSchack - et son préparateur italien Michele Ferrari pour les aviser. Une lettre que l'USADA présente comme "la première étape d'une procédure légale qui en compte plusieurs pour violations présumées des règles antidopage en sport". (...)

   (...) Selon le Washington Post, la lettre d'accusation de l'USADA, datée du 12 juin, contient des informations qui n'ont jusque-là jamais été rendues publiques. Pour appuyer ces accusations, l'USADA dit disposer de témoignages d'anciens coéquipiers attestant qu'"Armstrong avait eu recours au dopage à l'EPO, aux transfusions sanguines, à la testostérone, et à la cortisone d'une période allant d'avant 1998 jusqu'à 2005, et qu'il avait auparavant utilisé de l'EPO, de la testostérone et de l'hormone de croissance en 1996". Elle avance aussi que le Laboratoire antidopage de Lausanne avait suspecté la présence d'EPO dans un échantillon urinaire de Lance Armstrong lors du Tour de Suisse 2001. Un contrôle qui aurait été étouffé, selon certains de ses anciens coéquipiers. (des on-dit, des possibilités que... Armstrong est tranquillou pour un certain temps, semble-t-il...) (...)

Lire sur:


$$$

"Ton pays, c'est là-bas!
- Et le tien en face!
- Menteur!
- Menteur toi-même!
- Non, toi! (etc)"

Faut-il boycotter Israël ?
Controverse, par Emmanuel Riondé

   (...) Regards.fr : Sept ans après le lancement de BDS, quel bilan dressez-vous l’un et l’autre de cette campagne de boycott ?

   Dominique Vidal : Nous sommes devant un conflit où si on laisse face à face le pot de terre et le pot de fer, avec l’arbitre américain qui joue dans l’une des équipes, il n’y a pas d’issue. Donc le mouvement de solidarité a la responsabilité de faire en sorte que "la communauté internationale" intervienne ; à la fois l’opinion publique mais aussi les Etats et les gouvernements, pour imposer à Israël l’application du Droit international.

   De ce point de vue, l’idée de BDS est géniale parce qu’elle permet à chaque citoyen dans n’importe quel pays d’intervenir dans le conflit en disant "moi je boycotte les produits des colonies ; je ne veux pas que ma banque investisse dans les colonies ni que l’Ue continue d’importer des produits israéliens", etc. Et cela répond à cette question qui nous est posée dans tous les débats : qu’est ce qu’on peut faire, nous ? Quant au bilan, un tiers des patrons israéliens se disent aujourd’hui préoccupés par le boycott, que ce soit celui des colonies ou celui des produits israéliens. Donc, BDS répond à une vraie question politique et stratégique et son bilan est d’ores et déjà non-négligeable.

   Julien Salingue : Il y avait deux enjeux idéologiques sur cette campagne. Le premier : rappeler que les Palestiniens sont un peuple composé de trois groupes - les Palestiniens des territoires occupés, ceux d’Israël et ceux de l’extérieur - et que leurs droits sont liés et ne peuvent être pensés de manière séparée. Dans l’appel, les trois composantes ont signé et on trouve le rappel de ces trois revendications : le droit à l’égalité pour les Palestiniens d’Israël, le droit à l’autodétermination pour les Palestiniens des territoires occupés et le droit au retour pour les réfugiés. BDS permet donc de rompre avec cette perception assez répandue depuis quelques décennies selon laquelle les Palestiniens sont les habitants de Cisjordanie, de Gaza et de Jérusalem. Le deuxième enjeu, c’est le rapport au Droit. On cesse avec BDS de quémander aux Nations Unies que les droits nationaux des Palestiniens soient satisfaits, pour dire "tant qu’Israël ne respecte pas les droits, il faut le sanctionner". On renverse la logique et on fait bouger les lignes. Cela fait sortir de la réthorique sur les torts partagés et met le curseur sur le fait que Israël ne respecte pas le droit. Point.

   Regards.fr : Ce "renversement de logique" est-il si nouveau au sein du mouvement de solidarité ?

   Dominique Vidal : Ce qui est nouveau c’est l’idée qu’au-delà des missions, des meetings, des conférences, des films, etc. - tout ce que le mouvement devait faire et a su faire -, on peut intervenir comme acteur avec des initiatives telles que BDS ou la flotille. Cela prend de l’ampleur depuis quelques années et s’ajoute à l’isolement croissant de l’Etat d’Israël - confirmé par le vote du Comité des affaires sociales humanitaires et culturelles de l’Assemblée générale à 166 voix contre 5 pour réaffirmer le droit à l’autodétermination des Palestiniens. Avec une campagne comme BDS, des milliers de gens sur le terrain peuvent contribuer à renforcer l’étau régional et international qui existe aujourd’hui autour des dirigeants israéliens.

   Julien Salingue : Dire aux gens "battez vous pour l’application des résolutions des Nations-Unies !", c’est assez désarmant. Leur dire "battez-vous pour sanctionner l’Etat qui ne respecte pas ces résolutions !", cela ouvre plus de possibles... Parce que dans sa vie quotidienne, il est plus facile d’agir pour sanctionner l’Etat d’Israël que pour faire appliquer une résolution des Nations-unies ! (...)

Lire l'entrevue sur:

$$$
Luc Desle

Aucun commentaire: