Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 12 octobre 2013

"A la queue leu leu ces érotomanes furent traînés en place publique". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(OUVRE TES MAINS POUR DONNER
NON POUR PRENDRE)

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"Bon... Maintenant, va falloir éviter d'être 
encore plus ridicule..."



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"Puisqu'ils m'ont voulu, qu'ils en payent les conséquences,
non mais!"


États-Unis, les nouvelles stratégies 
des anti-avortements
 Christelle Gérand

   (...) Aux États-Unis, depuis l’arrêt Roe v. Wade de 1973, l’avortement est un droit constitutionnel. Mais il en faut davantage pour décourager les pro-life, qui réussissent à faire reculer ce droit dans de nombreuses villes, voire d’États. (...) 

   (...)  A défaut de pouvoir faire interdire l’avortement, les militants pro-vie redoublent d’efforts pour mettre fin aux IVG tardifs. Roe v. Wade autorise en effet les États à les limiter et même les interdire. 12 États proscrivent la procédure après 20 semaines, estimant que le fœtus peut ressentir la douleur à ce stade de son développement. Mais même dans les autres États, les avortements tardifs sont menacés, en particulier ceux dans lesquels il ne reste qu’une clinique. Par souci d’efficacité, les militants pro-vie concentrent leurs efforts sur les villes qui les autorisent.

   Ainsi, si l’État du Nouveau Mexique, contrôlé par les Démocrates, a refusé de limiter le droit des femmes à avorter, la clinique de la capitale Albuquerque est en péril. Les pro-vie ont réuni 27 000 signatures - bien plus que les 12 091 nécessaires - pour obliger la mairie à organiser un référendum. Le 19 novembre, les électeurs devront décider du sort des avortements après 20 semaines, sans exception en cas de viol ou inceste. D’après les sondages, l’interdiction devrait passer.

   Bud et Tara Shaver, qui ont déménagé à Albuquerque pour pouvoir y militer à plein temps après une « formation » dispensée par l’organisme Operation Rescue, jubilent d’avance. Il ne reste aujourd’hui que trois cliniques pratiquant des avortements au troisième trimestre aux États-Unis. Et peut-être bientôt seulement deux.

   (...) En Virginie, les pro-vie se sont attaqués à la clinique qui pratiquait le plus d’IVG. Ils se sont relayés 18 mois durant pour prier chaque jour devant la clinique de Fairfax. Le propriétaire a fini par demander à la clinique de déménager de la zone résidentielle dans laquelle elle se trouvait, du fait des perturbations occasionnées. Mais lorsque la clinique a demandé un permis pour ouvrir dans un autre bâtiment, la mairie a sorti de son chapeau une nouvelle ordonnance réclamant davantage de places de parkings. En juillet, elle a reclassifié les cliniques en « installations médicales » nécessitant un permis spécial de 4 800 dollars. (...)

  (...) États et municipalité ne cessent d’augmenter - sans raison autre que de porter un coup économique aux cliniques - les critères d’hygiène et de sécurité. Depuis 2012 par exemple, les cliniques du Mississippi doivent être sponsorisées par un hôpital local. Les hôpitaux évitent les pressions des pro-vie en ne délivrant pas les précieux permis. C’est également le seul État à exiger que les praticiens d’IVG soient des obstétriciens-gynécologues.

   En Pennsylvanie et en Virginie, l’État exige dorénavant que les cliniques répondent aux exigences des blocs opératoires. Installer des lavabos à robinet mains-libres, remplacer le système de chauffage et de climatisation entre autres a coûté 400 000 dollars à la clinique de Pennsylvanie du Sud-Est.

   La tactique locale est efficace : depuis 2010, plus de 50 cliniques ont dû fermer leurs portes. (Et vogue la galère de la c...) (...)


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(Les prémices du terrible tremblement de terre
furent ignorés par les spécialistes)


(Source: 6deuce)
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Luc Desle (et Jacou Damboise)

samedi 3 décembre 2011

"Donne gratuitement cours de pipeau. S'adresser au secrétariat du Parti Politique de votre choix". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


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Nos amis les banquiers:
"Par l'horrible Sarkoniais!
Ces s... de banquiers nous ont grugés!
- Ben, c'est leur fonction, non?
- Oh toi, Monsieur-Je-Sais-Tout, tu vas la
sentir passer, ma façon de penser"
"Faites sauter la banque!"
Louis de Funès - Michel Tureau - 
Anne Doat - Catherine Demongeot ...

BANQUES
Le krach qui fait trembler la Lituanie
25 novembre 2011 Veidas


   (...) “Joueurs de hasard ou victimes ?” (faut vraiment répondre?) s’interroge en Une Veidas, à propos des principaux actionnaires de la banque Snoras, le lituanien Raimondas Baranauskas et le russe Vladimir Antonov, propriétaire entre autres du club de foot britannique de Portsmouth. Les deux hommes ont été arrêtés le 24 novembre à Londres, à la demande de la justice lituanienne, qui enquête sur le krach de Snoras, la cinquième banque du pays. Ils sont suspectés d’avoir siphonné 3,4 milliards de litai (près d’un milliard d’euros) (bon...) de la banque et 100 millions de lats (près de 144 millions d’euros) de sa filiale lettone Latvijas Krajbanka, sixième banque de Lettonie, et risquent (risquent?) dix ans de prison. (...)


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"Vous z'en faites pas, les potos, les châtiments corporels,
ça dresse les enfants désobéissants. Regardez-moi, 
ça a marché pour moi, non?"
 Le Christ en croix.Lorenzo Monaco
pixelcreation.fr

Un livre qui tue
Erik Eckholm | The New York Times

   Aux États-Unis, à la suite du décès de plusieurs enfants dont les parents avaient lu l’ouvrage d’un pasteur sur l’éducation, la polémique a éclaté sur un livre qui prône de violents châtiments, relate le New York Times.   
    (...) Le dernier cas de dérapage est celui de Larry et Carri Williams, de Sedro-Wooley, dans l’Etat de Washington, qui avaient choisi de faire eux-mêmes l’école à leurs six enfants. En 2008, le couple avait adopté une fillette de 11 ans et un garçon de 7 ans, tous deux originaires d’Ethiopie, mais, selon des amis, il les décrivait comme des enfants “rebelles”. En mai dernier, Hana, la fille adoptive, a été retrouvée dans la cour face contre terre, nue et amaigrie, morte d’hypothermie et de malnutrition. 
   Selon le rapport du shérif, ses parents adoptifs la privaient de nourriture pendant plusieurs jours d’affilée, la faisaient dormir dans une grange ou un placard et la lavaient dans la cour à l’aide d’un tuyau d’arrosage. Ils la fouettaient régulièrement. La mère avait beaucoup aimé le livre du couple Pearl et en avait offert un exemplaire à une amie (heu... pas besoin d'un livre pour être sadique... Les lecteurs de Stephen King ou Sade ne le sont pas forcément... Enfin, je crois, me dis-je en me regardant avec méchanceté dans le miroir). 
   Le jour de sa mort, Hana avait été frappée avec le tuyau en plastique de 35 centimètres recommandé par le pasteur. “C’est un bon instrument, suffisamment souple pour ne pas abîmer les muscles et les os”, a affirmé celui-ci dans l’interview. Les Williams semblent avoir poussé (ont poussé, peut-être?) à l’extrême les méthodes inspirées du livre. Les parents adoptifs de Hana ont plaidé non coupables et sont en instance de jugement. Le procureur du comté de Skagit, chargé de l’affaire, a déclaré que rien ne lui permettait d’inculper le couple Pearl (la mort, naturelle, de la petite Ethiopienne étant prouvée, bien sûr...) et que l’homicide n’avait pas été causé par les lectures des parents ou leur religion. 
   Un certain nombre de parents conservateurs de confession chrétienne, qui sont hostiles aux méthodes du pasteur, ont lancé une pétition pour demander à des distributeurs comme Amazon de ne pas vendre son livre. Selon Crystal Lutton, l’éditeur de Grace-Based Discipline, l’un des blogs chrétiens qui dénoncent les châtiments corporels, le danger avec la méthode Pearl est que “si l’on n’obtient pas de résultats, on est tenté d’aller de plus en plus loin dans le châtiment”. (...)

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"Alors, comme ça, t'a crié des insultes?!
Tu sais ce que tu risques, sale délinquant?"
vieillemarde.com

L'UMP propose de sanctionner
les mineurs dès 12 ans

   (...) Dans le cadre des propositions sur la justice, l'éducation, l'immigration, la sécurité et la laïcité, l'UMP s'apprête à proposer ce mardi 29 novembre l'élaboration d'un code pénal spécifique pour les mineurs. Il donnera la possibilité de sanctionner par des "travaux de réparation" les "actes commis dès 12 ans", après "autorisation des parents" (autorisation de commettre des actes? se faire réparer, chez soi, gratuitement, les problèmes de plomberie, par exemple?).
   L'ensemble de ces des propositions seront dévoilées (Heu... et si on se détournait de ces dévoilements pornographiques de l'UMPFN, pour une fois?) dans l'après-midi à Villeurbanne, près de Lyon, lors d'une convention nationale de l'UMP sur son projet pour 2012.
   (...) L'UMP veut en outre "séparer les deux fonctions" exercées par le juge des enfants, chargé à la fois de protéger les mineurs en danger et de sanctionner les moins de 18 ans qui commettent des délits (mais ne pas engager d'autres juges, évidemment, car-y'a-trop-de-fonctionnaires).
   Plus globalement, l'UMP veut supprimer les réductions de peines automatiques et interdire la libération conditionnelle tant que les deux tiers de la peine ne sont pas purgés. Elle entend aussi instaurer des peines-plancher pour "les réitérants" (crime ou délit différent du précédent) et non plus seulement pour les récidivistes (crime ou délit identique) (oh les jolis termes soulignés... L'UMP petit père fouettard... pour les autres, bien entendu). (...)

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"Tu vois ces petites fioles empoisonnées?
- Oui.
- Je vais te les fourrer quelque part.
- C'est parce que je travaille pour Monsanto que tu me dis ça?
- Devine"

Le Conseil d'Etat annule la suspension 
du maïs MON 810 : lacune de l'Etat, 
Monsanto prend l'avantage !
(contre la santé du citoyen...)
Jean-Luc Bennahmias

   (...) Saisi par Monsanto, le Conseil d'Etat a décidé aujourd'hui, après avoir interrogé la Cour européenne de Justice (CJE), de suspendre le moratoire français sur le maïs MON 810. 
   Le maïs MON 810 pourrait donc bientôt faire son apparition en France si rien n'est fait pour activer une nouvelle clause de sauvegarde contre l'OGM de Monsanto.
   Alors que la CJE ne fait que mentionner un problème purement juridique et ne juge pas sur le fond (évidemment...), le Conseil d'Etat juge que le ministre de l'agriculture n'avait pas les preuves suffisantes d'un risque avéré pour la santé et l'environnement du maïs MON 810 pour prendre ses arrêtés d'interdiction de culture (of course puisque les risques doivent être évalués en amont, dans des études poussées par des organismes indépendants et non Monsantiens... Le serpent qui se mord la queue, et la nôtre, vous connaissez?). Face à la puissance de feu d'un lobby comme Monsanto, le mieux est de bien ficeler son dossier. Cette fois-ci c'est raté, à l'Etat de revenir au plus vite avec une nouvelle clause de sauvegarde qui soit incontestable. Il y a évidemment matière en ce sens.
   Quant au conseil d'Etat, qu'il s'occupe de la légalité des lois, c'est tout à fait pertinent, mais permettez-moi de douter de sa capacité d'évaluation des risques de dangerosité de tel ou tel produit (la raison pour laquelle le lobby Monsanto a réussi à s'imposer auprès de lui?). Les inquiétudes sur les impacts environnementaux et sur la santé humaine des OGM existent.

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Luc Desle