Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 14 août 2014

"Son livre 'L'Etre et le Béant' lui ouvrit des perspectives inédites". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(VEILLE A CE QUE l'ARBRE DE LA
CONNAISSANCE DONNE DE JOLIS FRUITS)

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"Tieu est t'amour...
- Si vous le dites..."



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(Jeunes gens découvrant le plaisir
du voyeurisme)


Titeuf


KENYA
Education sexuelle : 
un projet de loi qui divise le pays

JOSEPHINE RAYNAULD

   (...) "Les adolescents ont des rapports sexuels, permettons-leur d'en avoir sans risque", titre Voices of Africa à l'occasion du débat controversé à propos du projet de loi sur la santé reproductive. Celui-ci stipule que le gouvernement mettra à disposition des contraceptifs et des services de planning familial incluant diverses options contraceptives, conseil, information et éducation pour les adolescents. 

   Une étude démographique réalisée en 2008 et 2009 a effectivement révélé que 11,5 % des filles et 22,3 % des garçons ayant moins de 15 ans ont des rapports sexuels. "L'idée que des filles et garçons aient une activité sexuelle pour le plaisir est dure à avaler pour beaucoup de parents africains. En voulant garder les jeunes chastes et purs, l'autre côté de l'histoire – celle du garçon qui rencontre une fille, celle des hormones violentes et des désirs charnels –, n'est jamais raconté", relate le site collaboratif. (...)

   (...) D'après son initiatrice, la sénatrice Judith Sijeny, le projet de loi vise à instaurer un cadre pour la protection et la promotion des droits et de la santé des femmes et des enfants. Selon Voices of Africa, "les personnes en faveur du projet de loi soulignent son potentiel de réduction de grossesses d'adolescentes et de gestion du contrôle démographique". 

   Le rapport de la conférence internationale sur la population et le développement a annoncé que le taux de fertilité au Kenya est estimé à 2,9 par an, comparé à 3,4 enfants par femme dans les années 1970 et 1980. L'accès à la contraception et au planning familial pour les femmes mariées, passé de 17 % en 1984 à 46 % en 2008, y est présenté comme un facteur décisif. 

   Ce projet de loi pourrait également contribuer à ralentir la propagation du sida. Le secrétaire du cabinet de la santé, James Macharia, a annoncé en juillet que le Kenya compte parmi les quatre nations enregistrant le plus haut taux d'infection au sida par an. (...)

   Les opposants au projet de loi, eux, sont "outrés par une clause qui permet aux enfants de moins de 10 ans d'accéder à des services de santé et des à informations sur la reproduction sexuée sans le consentement de leurs parents". Ces détracteurs accusent ainsi le gouvernement de favoriser l'immoralité.

   "Un projet de loi comme celui-ci permet aux jeunes de savoir que leur sexualité et leurs choix liés au sexe n'appartiennent qu'à eux. (...) Laisser le pouvoir de prendre ces décisions entre les mains des adultes et des parents expose les enfants aux abus de ces mêmes parents et de ces dits 'adultes'", opine Voices of Africa.

   Le site d'information All Africa ajoute de son côté que la disposition sur l'avortement a également provoqué des réactions mitigées. "Le projet de loi accorde aux mères enceintes le droit de recourir à l'IVG sans le consentement de leur mari dans le cas où leur vie ou leur santé serait en danger", explique le site, qui précise qu'en 2012 un rapport du centre de recherche sur la population africaine a déclaré 464 690 cas d'avortement. Ce rapport mentionne également que 13 % des décès maternels sont dus à des avortements dangereux. Le projet de loi pourrait ainsi "atténuer tous les autres problèmes qu'apporte une activité sexuelle non protégée et non informée", juge Voices of Africa. (...)


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Benoît Barvin

samedi 12 octobre 2013

"A la queue leu leu ces érotomanes furent traînés en place publique". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(OUVRE TES MAINS POUR DONNER
NON POUR PRENDRE)

µµµ

"Bon... Maintenant, va falloir éviter d'être 
encore plus ridicule..."



µµµ

"Puisqu'ils m'ont voulu, qu'ils en payent les conséquences,
non mais!"


États-Unis, les nouvelles stratégies 
des anti-avortements
 Christelle Gérand

   (...) Aux États-Unis, depuis l’arrêt Roe v. Wade de 1973, l’avortement est un droit constitutionnel. Mais il en faut davantage pour décourager les pro-life, qui réussissent à faire reculer ce droit dans de nombreuses villes, voire d’États. (...) 

   (...)  A défaut de pouvoir faire interdire l’avortement, les militants pro-vie redoublent d’efforts pour mettre fin aux IVG tardifs. Roe v. Wade autorise en effet les États à les limiter et même les interdire. 12 États proscrivent la procédure après 20 semaines, estimant que le fœtus peut ressentir la douleur à ce stade de son développement. Mais même dans les autres États, les avortements tardifs sont menacés, en particulier ceux dans lesquels il ne reste qu’une clinique. Par souci d’efficacité, les militants pro-vie concentrent leurs efforts sur les villes qui les autorisent.

   Ainsi, si l’État du Nouveau Mexique, contrôlé par les Démocrates, a refusé de limiter le droit des femmes à avorter, la clinique de la capitale Albuquerque est en péril. Les pro-vie ont réuni 27 000 signatures - bien plus que les 12 091 nécessaires - pour obliger la mairie à organiser un référendum. Le 19 novembre, les électeurs devront décider du sort des avortements après 20 semaines, sans exception en cas de viol ou inceste. D’après les sondages, l’interdiction devrait passer.

   Bud et Tara Shaver, qui ont déménagé à Albuquerque pour pouvoir y militer à plein temps après une « formation » dispensée par l’organisme Operation Rescue, jubilent d’avance. Il ne reste aujourd’hui que trois cliniques pratiquant des avortements au troisième trimestre aux États-Unis. Et peut-être bientôt seulement deux.

   (...) En Virginie, les pro-vie se sont attaqués à la clinique qui pratiquait le plus d’IVG. Ils se sont relayés 18 mois durant pour prier chaque jour devant la clinique de Fairfax. Le propriétaire a fini par demander à la clinique de déménager de la zone résidentielle dans laquelle elle se trouvait, du fait des perturbations occasionnées. Mais lorsque la clinique a demandé un permis pour ouvrir dans un autre bâtiment, la mairie a sorti de son chapeau une nouvelle ordonnance réclamant davantage de places de parkings. En juillet, elle a reclassifié les cliniques en « installations médicales » nécessitant un permis spécial de 4 800 dollars. (...)

  (...) États et municipalité ne cessent d’augmenter - sans raison autre que de porter un coup économique aux cliniques - les critères d’hygiène et de sécurité. Depuis 2012 par exemple, les cliniques du Mississippi doivent être sponsorisées par un hôpital local. Les hôpitaux évitent les pressions des pro-vie en ne délivrant pas les précieux permis. C’est également le seul État à exiger que les praticiens d’IVG soient des obstétriciens-gynécologues.

   En Pennsylvanie et en Virginie, l’État exige dorénavant que les cliniques répondent aux exigences des blocs opératoires. Installer des lavabos à robinet mains-libres, remplacer le système de chauffage et de climatisation entre autres a coûté 400 000 dollars à la clinique de Pennsylvanie du Sud-Est.

   La tactique locale est efficace : depuis 2010, plus de 50 cliniques ont dû fermer leurs portes. (Et vogue la galère de la c...) (...)


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(Les prémices du terrible tremblement de terre
furent ignorés par les spécialistes)


(Source: 6deuce)
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Luc Desle (et Jacou Damboise)

mardi 19 mars 2013

"Roi de l'été, le string se trouva fort dépourvu quand l'hiver fut venu". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(NE TE FIE JAMAIS AUX SOURIRES
DES MÉCHANTS)

°°°
(Juristes manchots venant plaider la cause
de la banquise à Londres)


Comment un petit club d'avocats 
et de juristes inspire les lois
Vincent Nouzille 
8/08/2011
(et aujourd'hui?)

   (...) C’est un cénacle sélect et très discret, né en 2007, composé du gratin des avocats et des juristes français. Ce « think tank » original, baptisé le « Club des juristes », ne se substitue pas aux organisations professionnelles ni aux syndicats qui défendent les intérêts des magistrats ou des avocats. Mais ses membres, qui se recrutent à droite autant qu’à gauche, dans la sphère publique comme du privé, échangent sur tous les sujets qui touchent au droit. Mieux, ils essaient d’orienter les réformes en amont et d’inspirer les lois.

   Financé par une trentaine de cabinets d’avocats et de grandes entreprises (dont Total, Vivendi, PPR, Renault, Thales, Société générale), le Club fonctionne en cercle restreint, de préférence à des colloques et des manifestations trop larges.

   Les universitaires y sont dûment représentés :
/ Sa première présidente en titre, au moment de sa création mi-2007, n’était autre que Christine Lagarde. L’ancienne patronne du cabinet d’avocats américains Baker & McKenzie, devenue ministre du Commerce extérieur en 2005, a abandonné cette présidence lorsqu’elle a été nommée ministre de l’Economie et des Finances dans le gouvernement Fillon, en juin 2007. Mais, du fait de son expérience professionnelle passée, elle reste très proche de ce Club de juristes (cela reste-t-il vrai depuis le FMI?).
/ Nicolas Molfessis, initiateur du projet, enseigne à l’université Panthéon-Assas ;
/ Louis Vogel, le président de cette même université ;
/ Loïc Cadiet (Paris-I) ;
/ Denys de Béchillon (Pau).

   Ils côtoient deux constitutionnalistes de gauche :
/ Guy Carcassonne, ancien collaborateur de Michel Rocard à Matignon ;
/ Olivier Duhamel, ancien député européen, ex-enseignant à Sciences-Po (dits, les Laurel et Hardy de la Constitution).

   / Des grands avocats pénalistes, comme Olivier Metzner (tellement sensible qu'il viendrait de se suicider, le pauvre...), Daniel Soulez-Larivière et Jean Veil, le défenseur de Jacques Chirac et proche de DSK (la carpe et le lapin?), se sont joints à ce club huppé, ainsi que des avocats d’affaires influents :
/ Didier Martin (cabinet Bredin-Prat) ;
/ Jean-Michel Darrois, proche de Nicolas Sarkozy, de Laurent Fabius et d’Alain Minc (y a-t-il un nom qui n'aurait rien à faire dans ce triumvirat?).

   La liste des membres inclut également :
/ le secrétaire général du Conseil constitutionnel, Marc Guillaume (carrément, le Saint des Saints);
des avocats auprès de la Cour de cassation et du Conseil d’Etat, comme Elisabeth Baraduc (qui préside le club) ;
/ des membres de ce même Conseil, comme Bernard Stirn ;
/ des représentants de la Cour de cassation, comme Claire Faivre et Frédéric Jenny (la Cour de Cassation, excusez du peu);
/ la star du notariat Hubert Wargny,
/ le commissaire aux comptes, Didier Kling,
/ le directeur de la Caisse des dépôts (de l'époque; Et le nouveau, Henri Emmanuelli?), Augustin de Romanet.

   Sans oublier des représentants de grandes entreprises :
/ Pierre Godé, l’un des bras droit de Bernard Arnault chez LVMH ;
/ Antoine Frérot, directeur de Veolia Environnement ;
/ Jean-François Villemin, secrétaire général de Bouygues.

   Le club dément être le lobby des entreprises, des avocats ou des magistrats. Néanmoins, il a contribué à faire évoluer le gouvernement (uniquement de l'époque?) sur certains sujets (lesquels?) . (...) 

Lire sur:

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"Allo, Chéri? Les lobbyistes au Parlement ont obtenu
que les robes soient rallongées sous le genou?
Superbe nouvelle!"



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(La créature fantôme du franquisme
renaissait de ses cendres)


Espagne, l’avortement 
à nouveau remis en question
Alice Heras

   (...) L’interruption volontaire de la grossesse est régulée en Espagne par le titre II de la loi organique 2/2010 de "santé sexuelle et reproductive et de l’interruption volontaire de la grossesse". Cette loi, mise en place à la fin du double mandat du socialiste Rodriguez Zapatero, est en entrée en vigueur le 5 juillet 2010, il y a donc à peine un peu plus de deux ans. Elle dépénalise enfin totalement la pratique de l’interruption volontaire de la grossesse au cours des premières 14 semaines de gestation. La loi permet également aux mineures entre 14 et 16 ans de se faire avorter sans le consentement des parents ou des tuteurs. Une loi calée sur la plupart des lois qui existent dans les pays européens et qui protège le droit des femmes à disposer de son propre corps

   Elle sera cependant abrogée au cours de l’année 2013 par le gouvernement ultra-conservateur de Mariano Rajoy qui prend en compte les dictats de la puissante Conférence épiscopale espagnole, préférant privilégier les supposés droits des fœtus à ceux des femmes. Le ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardón a annoncé la teneur de la réforme, qui a de quoi satisfaire le secteur le plus extrémiste de l’église catholique.(...)

   La réforme envisagée prévoit ainsi un retour à la pénalisation de l’IVG. Celle-ci ne sera possible que dans quelques cas ou "supposés" qui n’ont pas encore été tout à fait précisés. Cependant le ministre de Justice a eu l’occasion d’exprimer la position du gouvernement quant à cette question au cours de différentes interviews publiées dans la presse l’année dernière.« Plusieurs circonstances n’entraîneront pas d’accusation pénale telles que le danger pour la vie de la mère ou le viol », a-t-il ainsi expliqué au quotidien de droite extrême La Razón au mois de septembre dernier. 

   On pourrait penser que l’on se dirige à priori vers un simple retour à la loi qui existait avant 2010, c’est-à-dire une loi datant de 1985 et pénalisant l’avortement sauf en cas de danger psychique ou physique pour les femmes enceintes, victimes de viol, ou de malformation ou de tares physiques du foetus. Une loi qui ne reconnaissait pas sur le papier le droit des femmes mais qui dans la pratique permettait l’IVG : les femmes, avec l’aide de psychologues consentants, déclaraient qu’une grossesse non désirée mettait leur équilibre psychologique en danger.(...)

   Mais la loi que prépare le gouvernement et qui sera mise dans l’agenda du gouvernement quand celui-ci aura besoin de l’appui de son électorat le plus à droite (ce qui ne saurait tarder), va beaucoup plus loin dans la négation du droit des femmee. En effet, l’avortement demeurera pénalisé en cas de malformation du foetus. « Je ne comprends pas pourquoi le "conçu" ne devrait pas être protégé par la loi sous prétexte qu’il présente un handicap ou une malformation quelconque. Je trouve éthiquement inconcevable que nous ayons vécu avec cette réglementation aussi longtemps et je crois que le même niveau de protection doit être offert au "conçu" avec ou sans handicap », a déclaré Alberto Ruiz Gallardón. 

   Une condamnation à vie pour les femmes qui concevraient un bébé avec des malformations, qui intervient dans un contexte de récession, dans un pays qui déjà ne proposait presque pas d’aides financières aux familles s’occupant de handicapés ni aux handicapés eux-mêmes. Mais ce n’est pas tout. Bien évidemment, pour le ministre de la Justice du PP, une grossesse non désirée ne saurait constituer une mise en danger de la santé psychique des femmes. En Espagne, bientôt, pour se faire avorter, il faudra au minimum avoir été violée ! Une belle avancée qui, pour l’instant, ne mobilise pas suffisamment de force les collectifs féministes. (...)


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Benoît Barvin

vendredi 23 septembre 2011

"Pour cause d'économie drastique, cette centrale nucléaire grecque fonctionnait au gaz". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


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Du "trolling" 
au harcèlement morbide

   (...) Il avait publié sur Internet des dizaines de messages injurieux, mais aussi des photomontages et des vidéos se moquant de quatre jeunes Britanniques décédés brutalement : Sean Duffy, un Britannique de 25 ans, a été condamné à dix-huit semaines de prison ferme, mercredi. Il a également écopé d'une interdiction d'utiliser les réseaux sociaux durant cinq ans. (...)
   (...) Vivant seul, souffrant d'une forme d'autisme et alcoolique, M. Duffy s'était attaqué à plusieurs pages d'hommages établies par les familles ou amis, les alimentant d'insultes ou de messages menaçants. Il avait aussi créé une fausse page sur le réseau Facebook au nom d'une jeune fille décédée d'une crise d'épilepsie, à partir de laquelle il envoyait des messages d'injures à la mère de la jeune fille.
   Après la mort d'un adolescent de 14 ans, poignardé, Sean Duffy avait créé un groupe Facebook dans lequel il avait posté des montages de photos et de vidéos du jeune homme couvert de sang. (...)
   (...) Cette série de harcèlements avait logiquement (?) fait les choux gras des tabloïds britanniques, mais s'était également invitée au Parlement, au début de juillet. Après la publication de détournements et de messages morbides sur la page d'hommages à une jeune fille morte dans un accident de voiture, le député conservateur de sa circonscription avait appelé le gouvernement à prendre des mesures. (...)

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"Effacer la dette? Finalement, ce DSK, il est pas mal du tout...
Je pourrais le rencontrer pour discuter avec lui?
En tout bien tout honneur, bien sûr..."
La star grecqueJulia Alexandratou

DSK plaide pour effacer la dette 
de la Grèce et critique les Européens

(...) L'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn a plaidé dimanche 18 septembre pour l'effacement pur et simple de la dette de la Grèce, reprochant aux Européens de ne pas "prendre la mesure de l'ampleur" de la crise qui ébranle toute la zone euro. "La dette, on voit bien qu'elle est massive et qu'il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession", a-t-il affirmé.
   Dominique Strauss-Kahn a reproché en creux aux dirigeants de la zone euro de"pousser le problème devant" en assortissant leurs prêts à Athènes d'exigences draconiennes en matière d'austérité. "La boule de neige grossit et rend la difficulté de plus en plus grande et la croissance est de moins en moins là", a-t-il déploré. Pour l'ancien patron du FMI, "il faut accepter de reconnaître qu'il faut prendre sa perte". "Tout le monde doit la prendre, les Etats et les banques", a-t-il insisté, plaidant également pour une plus grande solidarité et une "convergence budgétaire"dans la zone euro. (...)

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"Nous on n'est pas contre l'avortement...
Ce qui nous manque, ce sont les demoiselles
pour le faire, éventuellement..."

Le Liechtenstein s'oppose 
à la légalisation de l'avortement

   (...) Les habitants du Liechtenstein ont refusé dimanche 18 septembre de légaliserl'avortement dans la principauté, en votant contre une initiative populaire en ce sens soumise à référendum. La proposition intitulée "aider plutôt que punir" n'a recueilli que 47,7% des suffrages contre 52,3 % de votes défavorables, pour une participation de 60% environ. (...)
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Rappel:
   (...) Le Liechtenstein, en forme longue la Principauté du Liechtenstein ou la Principauté de Liechtenstein, en allemand Fürstentum Liechtenstein, est un petit pays d'Europe de l'Ouest sans accès à la mer, situé dans les Alpes, entre la Suisse et l'Autriche. Avec une superficie de seulement 160,5 km², et une population d'environ 34 000 habitants, c'est le quatrième plus petit État indépendant d'Europe après le Vatican, Monaco et Saint-Marin. (...)


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"Si mon déguisement d'homme irradié comporte
des sels d'iode? Pourquoi faire? 
Le nucléaire, c'est sans danger qu'on vous dit"
Environ 1500 écologistes 
manifestent en Alsace contre le nucléaire

   (...) Ces manifestations étaient organisées au surlendemain de la publication du rapport sur les tests de résistance de la centrale haut-rhinoise par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "C'est du flan", a réagi samedi dans L'Alsace Jean-Marie Brom, radiophysicien au CNRS de Strasbourg et figure de proue du réseau Sortir du nucléaire. Selon lui, le rapport de l'ASN est "vide" et "n'apporte rien qu'on ne savait déjà". (...)
   Concernant Fessenheim, "le Grand canal d'Alsace a un débit de 1 000 m3 par seconde et la centrale est située juste à côté, à 13 mètres en dessous du niveau de l'eau, explique Jean-Marie Brom au journal local. L'exploitant estime une rupture de digue impossible et donc, aujourd'hui, on n'a aucune nouvelle étude sur ce point. (...) Si on avait demandé l'an dernier à Tepco de faire un rapport sur la centrale de Fukushima, elle aurait été jugée parfaitement sûre. "
   En service depuis 1977, Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. Dotée de deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est particulièrement décriée par les écologistes qui réclament sa fermeture en dénonçant notamment sa "vétusté" et son exposition aux risques sismiques. Elle est actuellement à l'arrêt pour plusieurs semaines pour entretien. (...)


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Luc Desle

mercredi 2 février 2011

"Il était si paresseux qu'il avait du mal à soulever ses paupières." Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"


***
"O paresse, mère des arts et des nobles vertus,
sois le baume des angoisses humaines !"

[Paul Lafargue]
Extrait de Le droit à la paresse

Pourquoi vous ne lirez jamais cet article

    [En partenariat avec «BoOks»] La plupart d’entre nous vivons avec des tâches inaccomplies qui nous pèsent sur la conscience. Ne vous culpabilisez plus: il est dans la nature humaine de reporter aux calendes grecques ce qu’on voudrait faire le jour même. La procrastination serait-elle une pulsion fondamentale de l’homme? Réponse dans le nouveau numéro de «BoOks», en kiosque jeudi 27 janvier.
   (...) Un essai de l’économiste George Ainslie, une figure majeure des études sur la procrastination, affirme même que le fait de traîner les pieds est « aussi essentiel que le temps lui-même et pourrait être considéré comme la pulsion fondamentale ».(...)
   (...) Ainslie a certainement raison de voir dans la procrastination une pulsion humaine fondamentale. Mais l’angoisse de la procrastination ne semble avoir été prise au sérieux qu’à l’aube de l’époque moderne. 
   Le terme lui-même (qui vient du latin crastinare signifiant « remettre à demain ») est entré dans la langue anglaise au XVIe siècle. Dès le XVIIIe siècle, l’écrivain Samuel Johnson décrivait la procrastination comme« l’une des faiblesses communes » que l’on trouve « à des degrés divers en chaque esprit » et se désolait de cette tendance en lui : « Je ne pouvais m’empêcher de me reprocher d’avoir négligé si longtemps ce qui devait absolument être fait, et dont une oisiveté de tous les instants accroissait la difficulté. » (...)

Cet article est paru dans le « New Yorker » le 11 octobre 2010. Il a été traduit par Camille Fanler




Voici les paroles de Aujourd'hui peut-être interprétées par Fernand Sardou :


Devant ma maison y a un pin terrible
Dont la grosse branche pourrait bien tomber.
Pour mon pauvre toit, quelle belle cible.
Cette branche-là, je vais la couper

Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Ce sacré soleil me donne la flemme
Je la couperai... té : après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Je demanderai à l'ami Tonin
Qui la coupera aussi bien lui-même.
Ce n'est pas qu'on soit feignant par ici
Mais il fait si chaud dans notre Midi.

J'ai de beaux lapins, des lapins superbes
Mais ils ont toujours envie de manger.
Il faut tout le temps leur couper de l'herbe
Et je devrais bien leur en ramasser

Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Ces sacrés lapins me donnent la flemme.
Je la couperai... té : après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même,
Hé bé je lâcherai tous mes beaux lapins
Qui la couperont aussi bien eux-mêmes.
Ce n'est pas qu'on soit feignant par ici
Mais la terre est basse dans notre Midi.

Le soir de mes noces avec Thérèse
Quand on s'est trouvé tout déshabillés
En sentant frémir son beau corps de braise
Je me suis pensé : "Je vais l'embrasser"

Aujourd'hui peut-être, ou alors demain.
Moi les émotions, boudiou, ça me rend tout blême.
Je l'embrasserai... té : après-demain
Et si je peux pas l'embrasser moi-même
Mais soudain ça m'a pris au petit matin.
On est déchaîné chez nous quand on aime
Et deux mois après... j'avais trois petits.
Nous sommes les rois dans notre Midi

***
Avec le politiquement correct, on ne dit plus noir, 
mais "membre d'une minorité visible". 
Ainsi, Stevie Wonder est une minorité visible non-voyante.

[Anthony Kavanagh]

http://www.xibar.net/Silence-on-marginalise-persecute-tue-les-albinos_a14833.html

(Et une albinos? )

La mention "patients de race noire" retirée des notices de médicaments

   L'Afssaps s'emploie depuis quelques mois à corriger un problème (?) de traduction sur la notice de médicaments contre l'hypertension.

(...) L'Afssaps s'emploie depuis quelques mois à corriger un problème de traduction sur la notice de médicaments contre l'hypertension indiquant qu'ils ont un effet moindre "chez les patients de race noire", selon un article à paraître vendredi 28 janvier dans La Marseillaise.

(...) L'adjointe au directeur général de l'Afssaps, Fabienne Bartoli, interrogée par le journal, a expliqué que la mention de la "race noire" dans les notices résultait de la traduction d'une procédure européenne d'autorisation de mise sur le marché, le problème ayant été découvert avec l'arrivée de génériques de ces médicaments.(...)




***
Le "politiquement correct" est la meilleure chose 
que l'on ait inventée pour permettre aux imbéciles
de l'ouvrir et obliger les gens de bon-sens à la fermer.

[Pascal Pigeolet]

***
"Pro-vie ou non, j'espère qu'ils vont pas me bousculer 
et me faire tomber, ces gueux"

Avorter ne rend pas folle, avoir un enfant, si

   (...) La semaine dernière, donc, les « pro-vie » ont manifesté sur Paris. Il paraît qu'ils étaient deux fois plus que l'an dernier dis-donc. Chant du cygne ? Pas vraiment. Les conditions de l'avortement en France ne cessent de se dégrader, les délais se rallongent, les centres d'IVG ferment, les subsides du Planning Familial baissent, bref, la joie. 


   La semaine dernière, hasard du calendrier, ah ah, je traduisais un article pour Slate sur l'avortement aux États-Unis et la progression des méthodes « do it yourself » - à faire soi-même, à la maison, sans surveillance ni expertise médicale. Au rang de cesbonnes vieilles méthodes : des pessaires et autres décoctions de plantes abortives - dans le meilleur des cas -, dans les pires, un curetage manuel avec un cintre (la femme concernée est arrivée en sang à l'hôpital, et les médecins ont dû lui enlever l'utérus) ou, oh, quelle bonne idée, 150$ (109€ au cours du jour) donnés à un type pour qu'il vous tabasse et que vous fassiez une fausse-couche.(...)

Peggy Sastre
Article à lire sur:


***
Les paresseux ont toujours envie de faire quelque chose.

[Vauvenargues] 
Extrait de Réflexions et maximes


(Oui, paresser...)


Benoît Barvin