Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 3 juin 2013

"Cette gorge en feu fut éteinte par un baiser mouillé". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(Ton âme n'est pas un bunker)

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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/26)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste

   Elaine Cantagril s'interroge de plus en plus sur cette étrange couvent, peut-être habité par le Diable... 
ANGÉLUS 
ou 
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE
Antonello da Messina

CHAPITRE 10

   Sœur Jeanne la tira de son cauchemar en la secouant énergiquement. La vue de son visage pâle et duveteux effaça rapidement les derniers lambeaux de la scène cauchemardesque.

   - Tu as crié, expliqua la novice. Je ne dormais pas, récitant des Ave Maria pour rendre grâce à Notre Seigneur qui m’a aidée dans mon épreuve. Je suis accourue aussitôt. Soeur de la Miséricorde rôde souvent dans les parages... Je ne voulais pas qu’elle te fasse de mal.

   Elaine se blottit dans les bras de la jeune moniale. Des larmes jaillirent de ses yeux et, durant un moment, elle se libéra ainsi de ses épreuves nocturnes. Sœur Jeanne la tenait bien serrée contre elle, sans mot dire. Elle exhalait une odeur d’enfant. Comme elle semblait avoir repris ses esprits, Elaine put se laisser aller sans inquiétude dans ses bras.

   - Je vais mieux, fit-elle enfin en se dégageant. Je t’assure... C’était un cauchemar.

   Soeur Jeanne s’assit à côté d’elle. Baigné par les rayons de la lune qui s’insinuaient toujours par les barreaux du soupirail, son visage dégageait une grande pureté et elle souriait, comme illuminée par quelque pensée angélique.

   - Notre Seigneur Jésus nous envoie toutes sortes d’épreuves, fit doucement la novice. Il cherche souvent à nous éprouver. Nul recoin de notre cervelle n’est à l’abri de son regard... Il connaît nos pensées les plus secrètes, ainsi que tous nos vices. Il lit en nous comme dans un livre ouvert, Elaine. Il a deviné ta douleur et il veut que tu te débarrasses de ton sentiment de culpabilité...

   Soeur Jeanne lui caressa avec tendresse le plat de la main. Elaine retrouvait peu à peu son calme. La transformation de la Supérieure en un monstre diabolique n’était que la matérialisation de l’angoisse qui la taraudait, depuis la mort d’Adrien. 

   Avait-elle également rêvé que Soeur Camille de l’Incarnation se dévêtait sous la lueur complice de la lune et s’enduisait d’un onguent ? A cette question, hélas, elle dut répondre par la négative. 

   Cependant, rendue prudente par l’intervention du prêtre, Elaine décida de ne pas se confier à la novice. La jeune fille avait certes recouvré sa sérénité et était redevenue la Soeur Jeanne qu’elle connaissait depuis son entrée au couvent. Mais une nouvelle crise pouvait advenir, surtout si Elaine lui racontait ce qui venait de se passer.

   Non. Bien qu’il lui en coûtât, il lui fallait d’abord s’entretenir avec le père Grangeais. Elle avait l’intuition qu’avec lui, elle pourrait épancher son coeur et qu’il lui donnerait de précieux conseils. En outre, le prêtre avait l’air d’en savoir beaucoup plus qu’il ne le disait. 

   Les propos sibyllins qu’il lui avait tenus résonnaient encore à ses oreilles. Il semblait très proche de la Supérieure. Peut-être Elaine pourrait-elle l’interroger à ce sujet ? De toute façon, tous les deux étaient à présent liés par un lourd secret qui en faisait de véritables complices.

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(A Suivre)

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"J'aime pas qu'les multinationales de
l'alimentaire nous prennent pour
des billes!"

Valérie-Létourneau-Prézeau-Méchante-petite-fille

UNE FILLETTE AU PDG DE MCDO: 
«ARRÊTEZ DE TROMPER LES ENFANTS!»
Lucie de la Héronnière

   (...) Une petite fille de 9 ans a adressé un message clair au PDG du géant du fast-food, rapporte NPRLors de l’assemblée annuelle des actionnaires de McDo, à Chicago, la jeune Hannah Robertson a pris la parole au moment des questions, pour s’adresser au grand chef Don Thompson«Ce serait bien d’arrêter de tromper les enfants en essayant de les faire manger chez vous tout le temps...» (...)

   (...) Hannah est venue avec sa mère, qui tient un blog pour parents souhaitant aider leurs enfants à faire de meilleurs choix alimentaires. Elle était présente grâce à son engagement dans l’ONG Corporate Accountability International, qui travaille sur les droits de l’homme, la santé publique et l’environnement.

   Par diverses actions, cette asso entend mettre un terme au «marketing prédateur envers les enfants» exercé par la grande chaîne de fast-food, explique NPR. Il y a deux ans, les membres ont ainsi essayé, en vain, de virer Ronald, la mascotte.

   Pour répondre à la fillette, le PDG Don Thompson a défendu les pratiques de son entreprise: «Nous avons vendu beaucoup de fruits et de légumes, et nous essayons de développer encore cela.» Pour lui, Ronald n’est «pas un mauvais gars», il est là pour amuser les enfants.

   Pas convaincant? On peut désormais soutenir l’intervention de Hannah en écrivant un petit mot à Don Thompson. Pendant cette même assemblée, un représentant de l’ONG Corporate Accountability International a fait une proposition visant à faire évaluer par McDo ses initiatives nutritionnelles et leur impact sur l’obésité infantile. Ce fut un échec: seulement 6,3% des actionnaires ont voté pour. (...)


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"Le vol des assiettes"
(sur l'air du "vol du bourdon")


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(Justice juste - mais expéditive - contre 
une multinationale de l'agroalimentaire...)

Monsanto critiqué dans la rue 
mais soutenu par la justice américaine
Béatrice Héraud 
© 2013 Novethic - Tous droits réservés

   (...) Samedi 25 mai, des « marches contre Monsanto » ont eu lieu dans plus de 250 villes du monde réunissant quelques milliers de personnes. En France, un sit-in sur la place du Trocadéro à Paris a réuni quelques centaines de manifestants et à Strasbourg, entre 350 et 450 manifestants ont défilé de la place du Parlement européen au centre-ville. A l’initiative de la démarche : le mouvement Occupy-Monsanto (qui avait notamment organisé la campagne pour l’étiquetage des OGM en Californie ) qui voulait ainsi attirer l’attention sur les dangers que posent les aliments génétiquement modifiés et les entreprises qui les produisent. En France, la marche était soutenue entre autres par le Mouvement Colibris, Combat Monsanto, Générations Futures, Kokopelli, la Fondation pour l’Ecologie politique, etc.

   Ces marches sont à resituer dans un contexte de multiplication des protestations contre la multinationale sur laquelle les anti-OGM focalisent leurs combats partout dans le monde et depuis de nombreuses années (Voir Le monde contre Monsanto et Au Mexique, l’industrie biotech se heurte à la mobilisation contre le maïs OGM ). (...)

   (...) Aux Etats-Unis cependant, la firme reste soutenue par les plus hautes autorités. Au printemps 2013, l’adoption d’un amendement dans la loi budgétaire garantissant la culture des OGM contre toute décision de justice, présenté comme un «Monsanto Protection Act » (valable 1 an) a fait scandale, au-delà même du cercle des opposants traditionnels aux OGM.

   Le 13 mai 2013, la Cour suprême américaine a donné raison au géant américain de l'agrochimie dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana, accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines de soja transgéniques. Après trois mois d’audience, les juges ont délibéré unanimement en faveur de Monsanto qui réclamait 85 000 dollars à un producteur de soja de 75 ans, déjà « dans une situation désespéré », selon les propos de l’avocat du fermier rapporté par l’AFP. L'agriculteur avait signé un contrat d'utilisation qui lui interdisait de conserver et de réutiliser ces semences après la récolte, afin de garantir l'achat de nouvelles semences chaque année.

   La protection intellectuelle « ne permet pas à un agriculteur de reproduire des graines brevetées en les plantant et en les récoltant, sans détenir une permission du propriétaire du brevet. (…) Si l'acheteur de ce produit peut fabriquer et vendre un nombre illimité de copies, alors le brevet ne protégerait plus l'invention efficacement que pour une seule vente », a-t-elle estimé. 

    « Si le simple fait de copier était autorisé, alors un brevet perdrait toute sa valeur dès la première vente », a continué la haute Cour, précise l’AFP. Or dans ce cas, « le monopole du brevet ne serait valable non pas 20 ans (comme la loi le prévoit) mais pour une seule transaction. Et cela résulterait en une baisse d'incitation à l'innovation (qui est, comme chacun sait, gouvernée par le fric...)».


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Benoît Barvin

lundi 15 avril 2013

"L'Homme Invisible avait toujours été adepte de la transparence, mais sans beaucoup de succès". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(ES-TU LE FUNAMBULE
SOUMIS AU VERTIGE?)

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(Hyènes OGM fêtant grossièrement leur victoire)


Le "Monsanto act" met les OGM 
au-dessus de la loi aux Etats-Unis
Grégoire Allix

   (...) C'est un amendement discret glissé dans une loi budgétaire pour l'agriculture aux Etats-Unis, mais il provoque scandale et stupéfaction chez les défenseurs de l'environnement et les ennemis des OGM : la justice américaine ne pourra plus s'opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si leur homologation est contestée devant un tribunal. Une disposition perçue comme un cadeau aux géants de l'agrochimie, Monsanto en tête.(...)

   (...) Que dit l'article 735 de ce texte de loi, affublé du surnom de "Monsanto Protection Act" et désormais voté par le Congrès et approuvé par le président Barack Obama? Que "dans le cas où une décision [d'autorisation de culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l'agriculture doit (...), sur simple demande d'un cultivateur, d'un exploitant agricole ou d'un producteur, accorder immédiatement une autorisation ou une dérogation temporaire."

   Au cas où la finalité commerciale de l'opération n'irait pas de soi, l'article précise que les autorités doivent "s'assurer que les cultivateurs ou d'autres acteurs sont en mesure de déplacer, planter, cultiver, introduire dans le commerce" les semences en question et les cultures qui en sont issues.

   Pour Greenpeace Canada, "la signature de cette loi par le président Obama ne permettra plus aux tribunaux américains d'empêcher la vente et la plantation de plantes OGM même si elles n'ont pas été approuvées par le processus pourtant déjà laxiste des autorisations et quelles que soient les conséquences pour l'environnement ou la santé".

   Les ONG soupçonnent le sénateur républicain du Missouri, Roy Blunt, décrit par le magazine Mother Jones, le 4 avril, comme "l'homme de Monsanto à Washington", d'être l'auteur de cet amendement. La firme a son siège à Saint Louis et finance de longue date les campagnes politiques de M. Blunt.

   D'autres élus ont tenté de s'opposer au texte, comme le sénateur démocrate du Montana Jon Tester. Selon lui, par cette loi, le gouvernement contraint son propre ministère de l'agriculture à "ignorer une décision d'un tribunal qui interdise la plantation de cultures OGM parce qu'elles sont illégales". Une autre sénatrice démocrate, Barbara Mikulski (Maryland), a présenté des excuses publiques pour l'adoption de cette loi. (...)
Lire la suite sur:

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(Robe imperméable transparente
pour SDF femelle)


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(Gauchiste olé-olé militant pour la transparence
du Libéralisme)


La transparence, 
fille de la gauche et du libéralisme
Pascal Riché 

   (...)  La transparence, qui est contre ? Personne : elle fait consensus, du Medef au Front de gauche. On ne critique jamais la transparence, même si elle agace : tout au plus dénonce-t-on son prétendu excès. Pour s’en prendre à elle, il faut lui adjoindre un autre mot, plus péjoratif. Exemples :

   Obsession de la transparence : « Je crois beaucoup au secret (et j'en ai abusé?). Ça peut être un atout considérable dans un monde hypermédiatisé qui a l’obsession de la transparence » (Jacques Chirac, propos recueillis par Franz-Olivier Giesbert).

   Totalitarisme de la transparence : « La transparence absolue, c’est le début du totalitarisme... La transparence, ça veut dire qu’il n’y a plus d’intimité, plus de discrétion ; plus rien n’a d’épaisseur dans la transparence, à commencer par les êtres humains [...] on n’est plus responsable de rien, il faut juste faire attention de ne jamais rien dire » (Henri Guaino) (toujours le mot pour rire notre Guano national).

   Névrose de la transparence : « Je suis favorable au contrôle du patrimoine des élus par un organisme indépendant, il n’y a pas de raison que ces informations se retrouvent sur la place publique. La transparence ne doit pas être une exigence névrotique » (Jean-Luc Mélenchon). (...)

   La transparence est un thème partagé par deux courants de pensée : le libéralisme et la gauche non-totalitaire. C’est ainsi que de drôles de jonctions ont parfois lieu. Récemment, un référendum suisse a rendu la fixation de la rémunération des patrons des sociétés cotées plus transparente vis-à-vis des actionnaires. C’est un chef d’entreprise, parlementaire, apparenté au parti de droite UDC, qui a poussé cette proposition ; c’est la gauche européenne qui a applaudi.

   Les libéraux croient à une société de responsabilité : personne ne doit avoir honte de ce qu’il fait et ce qu’il est. La transparence est le pendant naturel de cette responsabilité (sauf dans les affaires?).

   Par ailleurs, elle participe du bon fonctionnement de l’économie de marché : les travers induits par l’opacité des relations entre les agents économiques (passe-droits, pistons, conflits d’intérêts...) sont autant d’entraves à la répartition optimale des ressources.

   C’est la transparence qui permet la prévisibilité et l’évaluation des actions des décideurs, c’est elle qui empêche les abus de pouvoir. Aujourd’hui, les libéraux associent « transparence » à « bonne gouvernance ».(...)

   La gauche française porte également en elle une revendication de transparence. C’est une tradition qui remonte aux Lumières : il faut sortir de l’opacité des ordres et des corporations, rendre la connaissance accessible à tous, rompre avec les relations de sujétions obscures...

   La psychanalyse et le structuralisme vont venir renforcer cette aspiration à la transparence, qui trouvera son apogée dans le sillage de Mai 68, analyse Stéphane Arbin dans un article publié en 2008 [PDF].

   Tout ce qui est caché, tout ce qui est enfoui, doit être mis au grand jour : de l’exploitation des travailleurs aux désirs sexuels, en passant par les textes censurés. Le mot de « transparence » prend alors son essor dans le vocabulaire politique.  C’est la gauche libertaire qui a reçu tout cela en héritage, et il n’est pas étonnant de voir aujourd’hui les écologistes être les plus en pointe dans la divulgation de leur patrimoine.(...)

   Quand des auteurs de la gauche de la gauche critiquent la transparence, ce n’est pas l’idée même qui est visée, c’est son détournement. Ils pointent le fait qu’elle est entrée dans la novlangue dominante, de même que « gouvernance » ou « moralisation ».

   Eric Hazan lui consacre ainsi quelques pages dans son petit livre « La LQR ». Selon l’éditeur engagé, le mot s’est paradoxalement mis au service de ceux qui entretiennent l’opacité (politique, financière, policière...). La transparence est devenue un outil permettant de rendre acceptables certains scandales, comme les rémunérations pharaoniques des patrons.

   Malgré tout, l’exigence de transparence fait son chemin, sous la double pression du libéralisme et de la gauche. La rencontre des deux courants a eu lieu à la faveur de la mondialisation et des luttes qu’elle a engendrées.

   A la fin des années 90, de nombreuses ONG, imprégnées de culture anglo-saxonne, ont ainsi protesté contre le secret entourant les négociations commerciales. Pour tuer l’ACTA, un projet d’accord controversé, les opposants prônaient la « stratégie Dracula » : il suffirait de mettre en lumière ce projet pour qu’il s’évapore de lui-même. (...)

Lire sur:

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Benoît Barvin

vendredi 14 décembre 2012

"Je veux bien être pendu si je suis coupable, disait le condamné à mort". Benoît Barvin in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TU PEUX BOIRE L'EAU DU CIEL
ET MANGER LE VENT DE LA TERRE)

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(Médor refusant de lâcher la Main du Destin...
Un quelconque bankster de la City)

(出典: aresgoshgar (rllylameから))

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"Le mariage pour tous va détruire la famille traditionnelle!
- Yep!"



Mariage pour tous: 
la famille n'est pas un point de repère, 
c'est un point de départ

Emilien Matter et Xavier Schmitt

   (...) Signé par mille jeunes, un texte de François-Xavier Bellamy («Mariage pour tous, justice nulle part») interpelle les parlementaires sur le mariage pour tous. Avec élégance, loin de la violence homophobe qui émaille discours et manifestations ces temps-ci, il agite le spectre d’une dégringolade des valeurs et d’une perte dangereuse de ce qui constitue l’un des derniers «repères» de notre société en prise à des bouleversements économiques de grande ampleur. (Ahaha...)

   Par gros temps, rien de mieux qu’un repère, qu’une valeur à laquelle s’accrocher quand tout part à vau-l’eau. Et tant pis si l'on ignore le contenu de ce «repère», concept qui a le mérite d'être rassurant en lui-même. De même que la crise économique semble forcer les gouvernements à des politiques d'austérité contre-productives, de même il faudrait répondre à cette soi-disant crise des valeurs par une sorte d'austérité des valeurs.

   Le mariage pour tous mettrait en danger «la» famille et son équilibre. C'est oublier qu'il n'y a pas un modèle unique en la matière, mais une pluralité de types de familles dont la structure et l'existence ne se limitent pas aux seuls liens de filiation et à la différenciation sexuelle. C'est oublier également que la famille «idéale» des opposants au mariage pour tous n'a qu'une existence assez récente dans l'histoire. C'est oublier enfin, au risque de tomber dans une empirie contestable car négligente des Principes, que les conditions matérielles et morales de l'épanouissement d'un enfant ne sont pas suspendues aux préférences sexuelles de ses parents. (...)

   (...) Le souci de l'intérêt supérieur de l'enfant dont témoigne le texte de François-Xavier Bellamy en insistant sur la question de l'adoption est légitime. On est cependant en droit de se demander si les «filiations artificielles» fragilisent vraiment la structure familiale et remettent en cause la complémentarité des sexes.

   Faudrait-il, au nom de ces principes dont l'universalité fait débat, souhaiter que le code civil se contente de traduire les lois de la nature? Qu'en est-il alors de la domination des forts sur les faibles? (...)

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(La bibliothèque mangeuse de lecteurs en pleine digestion)

(出典: jy1310 (andoiから))

"Blurp!"


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"Et si Monsanto brevetait les semences humaines?
Moi, je serais pas contre..."


Argentine : 
manifestations contre une « loi Monsanto »
Laura Schneider, traduit par Melinda Legendre,

   (...) Le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’Argentine travaille sur une nouvelle loi visant à protéger les droits de propriété intellectuelle des compagnies qui produisent des semences transgéniques. Ce projet de loi, qualifié par les petits producteurs de «loi de la Semence » ou « loi Monsanto», est vivement critiqué dans divers secteurs qui considèrent que l’Argentine pourrait perdre sa souveraineté alimentaire si la loi passe.

   Sur son site web, le Partido Pirata (Parti Pirate) écrit à propos des conséquences qu’une telle loi pourrait entraîner pour l’Argentine :(...)

   (...) « [La loi] a pour objet de légaliser la politique sur des semences qui ont eu des résultats désastreux aux Etats-Unis et en Europe. Cette loi donnerait à Monsanto la propriété des semences. Les semences que nos petits fermiers et propriétaires terriens sèment n’auraient plus qu’à être contaminées par le gène pour être considérées comme la propriété de Monsanto, et les producteurs de semences ne pourraient plus récolter leurs graines. » (...)

   (...) Dans la Tribune des journalistes, Carlos Forte cite le ministre de l’Agriculture Norberto Yahuar :(...) 

   (...) « Ces derniers temps, les producteurs achetaient des semences génétiquement modifiées qui devenaient leur propriété exclusive. Les quantités des semences produites dans ces champs excédaient les quantités nécessaires pour les nouvelles semailles, si bien qu’a émergé un commerce sans quasiment aucun contrôle. Or, la logique veut que tout développement réalisé par l’Etat ou des compagnies privées soit approuvé selon la défense des droits de propriété intellectuelle. »

   Carlors Forte rétorque 10 bonnes raisons contre cette nouvelle loi : (...)

   (...) « Des organisations telles que Movimiento Nacional Campesino Indígena (MNCI, Mouvement national des fermiers et indigènes), CLOC-Vía Campesina Argentina, GRAIN, Amigos de la Tierra (les Amis de la Terre) et Acción por la Biodiversidad (Action pour la biodiversité) ont eu accès à l’ébauche du projet de loi fin août, qu’ils qualifient de tentative de « subordonner la politique nationale sur les semences » aux demandes de l’UPOV (Union Internationale pour la Protection des Nouvelles Variétés de Plantes) et de sociétés transnationales.

   Dans une déclaration des « 10 raisons pour combattre le projet de loi », [ces organisations] soulignent que “la loi en projet ne fait qu’encourager et protéger la privatisation de l’héritage collectif appartenant au peuple, en particulier aux communautés rurales et au peuple indigène”. » (...)

Lire la suite sur:


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Luc Desle (et Jacques Damboise)

lundi 30 janvier 2012

"Cette femme avait de si belles fesses que, de peur de les abîmer, elle ne s'asseyait jamais dessus". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA MONTAGNE EST COMME UN MAMELON. 
IL FAUT L’HONORER)

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"Paraîtrait qu'au Huffington,
ils engagent des stagiaires mâles..."

Le "Huffington Post" 
a-t-il sa place en France ?
(Et Anne Sinclair?
Pardon? Diffamation...
Ah, bon? Simple ironie,
c'est tout...)

   (...) Le site américain fondé par Arianna Huffington lance une version française ce lundi. Les rédactions concurrentes tremblent et beaucoup s'interrogent sur l'avenir de ce nouveau pure-player français. Explications avec le sociologue des médias Jean-Marie Charon.
   (...) Arianna Huffington a précisé d’entrée que la rédaction ne serait constituée que de 8 à 10 personnes, cela me semble réduit dans la mesure où les moyens ne seront déployés que lorsque le site sera rentable, ce qui pourra prendre du temps étant donné les difficultés à trouver un modèle économique pour les sites d'info français. Lorsque l’on voit à quel prix a été rachetée la version américaine à AOL, il est étonnant d’entendre Arianna Huffington affirmer qu’elle ne payera pas les blogueurs. 
   Je suis aussi surpris (et nous sommes, nous aussi, surpris que vous le soyez...)  d’entendre les déclarations du président du directoire Louis Dreyfus qui veut s’appuyer sur les audiences du "Post.fr". Les projets éditoriaux qui se sont lancés à partir d'anciennes structures n’en n'ont jamais tiré profit, au contraire. Nous saurons ainsi s’il y a une véritable spécificité du web. Lorsqu’à Marseille, le groupe Hachette avait décidé de fermer "Le Méridional" et "Le Provençal" pour en faire "La Provence", ils ont perdu 30 à 35% de lecteurs. (...)
 Lire la suite sur:

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(Jeune femme nourrie au maïs Monsanto...)

OGM : nouvelle clause de sauvegarde 
contre le maïs Monsanto
(juste avant les élections...
Mais ne boudons pas notre
soulagement)

   (...) Le gouvernement prendra une "clause de sauvegarde (pour interdire la mise en culture du Mon 810) avant la période des semailles mais pas trop tôt avant pour que la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause" comme cela s'était produit pour la précédente clause, a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.
   Selon elle, la période des semailles va commencer début mars "donc la clause de sauvegarde sera prise avant la fin février mais cela ne sert à rien de la prendre trop tôt avant". (...) 


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"Bande de c...!
- C'est celui qui le dit qui l'est..."

Christophe Barbier (l'ami de...) 
et «L'Express» 
vs les «connards» d'Anonymous
Philippe Berry

   (...) Dans sa chronique, Christophe Barbier réagissait aux attaques contre les sites Internet d'Universal, du FBI ou encore de l'Elysée après la fermeture par les autorités américaines de Megaupload. «On n'aime pas bien les lettres anonymes, il faut avoir le courage d'apparaître au grand jour et de ne pas faire les coups en douce»(pour pouvoir être serré plus vite?) , lance Barbier (à l'écharpe rouge).

   Selon lui, le message d'Anonymous se résume ainsi: «La loi, c'est nous, nous les pirates qui décidons d'aller sur Internet nous servir et qui ne voulons payer personne, ne pas rémunérer le travail d'autrui.» Il poursuit: «Il faut dire à ces Anonymes qu'ils ne sont pas des Robins des bois, qu'ils ne sont pas là pour la liberté de la presse, la liberté d'expression ou la liberté du futur. Ils sont là comme des voleurs. Anonymes, vous êtes des voleurs» (et vous un pantin?). Et de conclure, citant François Hollande: «La république vous rattrapera!»
   L'attaque contre lexpress.fr n'a pas été revendiquée. Mais sur Twitter, le rédacteur en chef du site, Eric Mettout, se fâche: «Franchement les anonymous, vous avez rien d'autre à foutre que vous en prendre à un site de presse. Bande de connards! (ouah... ça vole haut, le vrai journalisme)
   Dans un édito, il relativise ensuite (après s'être fait taper sur les doigts?), estimant que «quelques "anonymous", ou s'en réclamant, a priori réunis derrière deux ou trois ordinateurs, pas plus, ont décidé de venger leur honneur». Il reconnaît que «les anonymous, dans leur majorité, ont condamné, entre eux, cette action imbécile (con... imbécile... beau vocabulaire)» mais réclame une condamnation officielle (ben voyons... et contre la c... de l'Express, rien?). (...) 

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"N... de D... de gaîne sexy!!!"

Salon de la lingerie 2012: 
Et la gaine devient sexy...

   (...) Des dessous gainant mais glamour? C’est la gageure relevée haut la main par les designers des maisons de lingerie présentes ce week-end au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris.
   Les culottes hautes, bodies et gaines vintage apparus ces dernières années sur les stands sont toujours au rendez-vous, mais elles se parent désormais de dentelles et se déclinent dans des textiles de plus en plus sophistiqués alliant invisibilité, confort et maintien (décent?).
   Preuve de ce succès: longtemps, la spécialité de la maison japonaise Wacoal, le «body shape» est aujourd’hui présent chez tous les grands créateurs, comme Chantelle, Scandale ou même Aubade. Ce «secret» inavoué des femmes complexées se dévoile ainsi au grand jour sous des atours des plus séduisants… (et blablabla) (...)

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Luc Desle

jeudi 12 janvier 2012

"Le Monstre de Frankenstein avait toujours sur lui sa trousse de réparations d'urgences". Jacques Damboise in "Pensées contraintes"


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Pensées pour nous-mêmes:

(DONNE COMME TU RESPIRES : AVEC CONSTANCE)

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"Qui c'est qui m'traite de menteur, hein?"
dc.wikia.com 


Sûr, pas cher et créateur d'emplois :
les trois mensonges du nucléaire

Corinne Lepage
   (...) Il s'agit de trois mensonges que le rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire(ASN) et surtout les déclarations de Jacques Repussard, directeur de l'institut de recherche et de sûreté nucléaire (IRSN), anéantissent. (...) 

   1/ Le mensonge sur la sûreté
   (...) Tout d'abord, le rapport de l'ASN, s'il ne réclame pas la fermeture de centrales, met l'accent sur les incontestables faiblesses particulières de certaines centrales soumises au risque sismique ou aux risques d'inondations, voire aux deux comme Fessenheim. (...)

   2/ Le mensonge du nucléaire pas cher
   (...) Le rapport de l'ASN fixe une liste impressionnante de travaux à réaliser dont EDF considère qu'ils avoisineront les 10 milliards d'euros et dont les experts considèrent qu'ils seront beaucoup plus élevés.
   Cela signifie donc que la poursuite de l'exploitation actuelle des centrales nucléaires va faire grimper brutalement le prix de revient du kilowatt-heure nucléaire des anciennes centrales. Le coût de revient du kilowatt-heure nucléaire des nouvelles centrales EPR pourrait s'élever jusqu'à 0,80 euro pour une centrale dont le prix de revient devrait être supérieur à 7 à 8 milliards d'euros.(...)

3/ Le mensonge sur les emplois
   (...) il est probable que le coût réel des travaux qui devront être réalisés conduira à la fermeture de Fessenheim et peut-être à d'autres centrales, avec, bien entendu les conséquences sur l'emploi quoique la fermeture d'un site nucléaire ne signifie en aucune manière la disparition de l'emploi. C'est au contraire une pérennisation des emplois pour des décennies et tout d'abord pour assurer la sûreté puis organiser le démantèlement.
   En revanche, la destruction des emplois dans les filières renouvelables est bien réelle, à commencer bien sûr par celle du photovoltaïque.(...)


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"FUCK THE PLANET?
Meuh non, le nom de mon association
ça n'est pas celle-là!
- Ah, excusez-moi... J'ai du mal entendre"

Bill Gates : 
un bienfaiteur de l’humanité... 
version OGM et nucléaire
Yves Paccalet  philosophe écologiste

   (...) Que faire de son argent quand on est le 2e homme le plus riche du monde ? Aider les autres ! Encore faut-il investir dans des entreprises éthiques. Yves Paccalet, écologiste, n'est pas dupe de la philanthropie du patron de Microsoft. (nous non plus, France 2 itou) (...) 
   (...) Bill Gates, un des hommes les plus riches du monde, le fondateur (et profiteur) (j'aime bien ce nom...) de la firme Microsoft, a lancé une fondation dite "philanthropique et écologiste". Peinture verte ! Voici quelques infos récentes (2010), données par la revue en ligne Sauve la Terre, la gazette des lanceurs d’alerte :
   "Créée en 1994, la fondation Bill et Melinda Gates gère un capital de 33,5 milliards de dollars. Ce pactole a été investi à hauteur de 23 millions de dollars dans l’achat de 500.000 actions de la firme agrochimique Monsanto." (...)
   (...) Oui : Monsanto, le temple des OGM, le fabricant de l’agent orange (à la dioxine) déversé par tonnes sur le Vietnam, de nombreux pesticides parmi les pires, ou du sinistre herbicide Roundup(Un Monsanto, des Monsanti...)
   Gates-Monsanto : contemplons, ébahis (et atterrés, quand même), l’union amoureuse de deux des monopoles les plus cyniques et les plus agressifs de la planète ! 90 % du marché mondial des logiciels informatiquespour le premier, 90 % du marché des OGM pour le second… (...)
   (...) La fondation Gates coopère, en outre, avec la fondation Rockefeller, fervente promotrice des OGM à destination des pays pauvres (yeah! América first). Tous ces humanistes se sont alliés pour créer l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (Alliance for a Green Revolution in Africa – Agra). Celle-ci s’emploie à ouvrir le continent noir aux produits agrochimiques et aux OGM.
   La fondation Gates s’est, par ailleurs, assuré les bonnes grâces des ministres des Finances des États-Unis, du Canada, de l’Espagne et de la Corée du Sud, lesquels ont mis sur la table 880 millions de dollars pour un "Programme mondial d’agriculture et de sécurité alimentaire" (Global agriculture and food security program). L’avenir des paysans et des consommateurs du monde est entre les meilleures mains. (...)
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"Comment ça, mon parrainage ne compte pas?!"
4 ans après avoir été au coeur d’un scandale alors qu’il était déguisé en Nazi lors d’une soirée, le Prince Harry est à nouveau dans un scandale suite à la parution d’une vidéo obtenue par l’hebdo News of the World quand lePrince Harry était en Afghanistan en 2006. Il qualifie un membre de son unité militaire de "Paki" ("Pakistanais") et traite un autre d’"enturbanné" :

Le Pen inquiète quant à ses parrainages
lors de ses voeux
(Nous pas, hélas...)

   (...) Marine Le Pen a affiché jeudi 5 janvier, lors de ses voeux, de vives inquiétudes (afficher de vives inquiétudes... ah ce beau langage...) à propos de la question des 500 parrainages d'élus pour être la candidate du FN à la présidentielle, en réfutant tout bluff mais en refusant à nouveau de révéler le nombre de promesses déjà obtenues.
   Se disant "loin du compte", la présidente du parti d'extrême droite a brandi le "risque" qu'elle ne puisse carrément pas concourir (qui a dit "bien fait"? Qu'il se dénonce, sale anti démocrate!). Hormis en 1981, où le Front national était une force marginale, Jean-Marie Le Pen a toujours fini par obtenir ces 500 signatures, parfois au bout de batailles médiatisées qui ont nourri les critiques, accusant le parti de se poser en victime (si peu...). (...)

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"C'est combien?
- Avec ou sans TVA sociale?
- Ben... Une tête réduite c'est sans TVA, non?"

TVA sociale :
comment saboter un débat important
Dominique Nora

   (...) En ressortant par surprise de son chapeau (Acabi, Acaba), aux vœux 2012, le projet de TVA sociale (transfert d'une partie des cotisations sociales employeur et/ou salariés sur la TVA et/ou la CSG), Nicolas Sarkozy veut se poser en Président qui s'attelle jusqu'au bout aux réformes difficiles. Il caresse dans le sens du poil les lobbies patronaux (Medef et Afep, qui réclament ces baisses de charges à cor et à cri). Et tente de faire croire qu'il peut agir sur l'emploi, pour ne pas pâtir des prochains chiffres désastreux du chômage. Accessoirement, il espère peut-être semer la zizanie dans le camp socialiste (Manuel Valls était pour, Hollande contre). (...)
   (...) Mais cette tactique électoraliste est aussi pleine de risques : parce que les Français voient surtout - à juste titre - dans la hausse de la TVA une atteinte à leur pouvoir d'achat. Parce que les syndicats, qui sont contre, prennent comme une provocation d'agiter ce sujet à la veille du sommet social du 18 janvier. (je vous réunis, mais tout est déjà prévu, tas de gueux... Depuis 5 ans, tactique éprouvée, non?)
   En outre, le concept divise aussi son propre camp (Jean-François Copé est pour, mais Xavier Bertrand contre (ahaha... la Carpe n'aime toujours pas le lapin, hein?). Cette précipitation, qui peut être vécue comme un coup de force, déplaît même aux plus fervents adeptes de la mesure, comme le sénateur centriste Jean Arthuis !
   Surtout, politiser et bâcler ce projet de réforme, c'est se priver d'une réflexion sereine (heu... depuis 5 ans... Bon, hein?) - et d'un consensus (con quoi? dirait le Résident... Comment ça je l'insulte?) possible - sur deux questions cruciales de politique économique. De celles qui décideront du sort de la France dans la compétition mondiale. Un, comment financer notre modèle social ? (en faisant payer également les entreprises et les hauts salaires) Peut-on continuer à faire peser les charges de notre politique familiale sur le travail ? (non, sur le capital également) Est-ce par exemple normal que les allocations familiales des riches (puisqu'elles ne sont pas soumises à condition de ressources) soient payées par les cotisations sur les salaires, y compris ceux du bas de l'échelle ? (je réponds pas, c'est trop facile) Deux, comment restaurer la compétitivité de nos entreprises ? (en mettant des taxes aux frontières comme... tiens? Les chinois?) Comment arrêter le déclin de notre appareil industriel ? (en arrêtant de délocaliser, dans un premier temps...) (...)

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Benoît Barvin