Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
Affichage des articles dont le libellé est Sécurité alimentaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sécurité alimentaire. Afficher tous les articles

samedi 9 février 2013

"L’Éventreur du Yorkshire avait toujours mal au ventre". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

+++
Pensées pour nous-mêmes:

(LE TEMPS VAQUE A SES OCCUPATIONS.
FAIS DE MÊME)

+++

"C'est elle, Monsieur le Juge! C'est elle qui a voulu!
- Hem... Voulu quoi? 
- Heu... Je sais pas... Mais ça m'a fait
tellement peur que je... je..
- Vous vous enfoncez, Jeune Homme..."


Une réforme de la justice 
qui inquiète les victimes de viols
Iulia Badea-Guerité 
Courrier international |

   (...) A partir de ce 1er février, la justice roumaine n'acceptera plus de porter une affaire devant les tribunaux si les plaignants ne fournissent pas au préalable la preuve de leur passage devant un médiateur. Concrètement, la justice demandera systématiquement une confrontation entre le plaignant et le coupable présumé, en présence d'un médiateur assermenté, avant d'entamer une quelconque procédure. Cela peut permettre de régler le litige à l'amiable ou par une transaction financière.

   Cette rencontre constitue une preuve de la volonté de la victime et du suspect de trouver une solution à l'amiable. Cette décision fait enrager les organisations non gouvernementales féministes, qui craignent une diabolisation des victimes, en particulier celles ayant subi un viol.

   "Pourquoi les victimes d'un viol devraient-elles recevoir le conseil de pardonner à leur agresseur ?" se demande ainsi România Libera. Le quotidien fait néanmoins remarquer que cette mesure peut être utile en cas de conflits mineurs entre deux parties, car elle désengorgerait les instances débordées par les procès. Mais "elle pose un grand problème dans certains cas pénaux, car elle obligerait les victimes, parfois à la suite d'un viol ou d'une agression domestique, à accepter que leur agresseur tente, moyennant de l'argent, de les convaincre de ne pas porter plainte". (comme dans certains procès New-Yorkais?) (...) 

   (...) Un "problème" sur lequel ne revient pas l'initiatrice de cette loi, la députée libérale Alina Gorghiu, qui défend son texte dans les colonnes de România libera : "La médiation peut soulager le système judiciaire roumain ou bien les instances qui délibèrent parfois pendant de longues années avant qu'une décision ne soit rendue", rappelle-t-elle. Et d'ajouter que "la médiation peut aussi permettre de trouver une solution rapide à des conflits parfois simples à résoudre, comme certains divorces ou partages de biens (qui sont à mettre sur le même plan que les viols, donc?. De plus, je ne trouve pas cette procédure dérangeante, surtout qu'elle est gratuite !"

   De ce point de vue, clament les ONG, la médiation est gratuite, certes, mais imposée. Pour le site généraliste CriticAtac.ro, c'est le caractère obligatoire qui rend cette loi "hallucinante". "Le problème n'est pas que la nouvelle loi permette d'"acheter" son innocence et mette un prix sur le viol. Ni qu'elle soit taxée d’inconstitutionnalité. Le vrai problème de cette loi est son caractère obligatoire, car, pour un être humain quelconque, s'il y a obligation, il s'agit forcément de quelque chose de malsain." Comme le rappelle CriticAtac, "le viol lui-même représente un déséquilibre de pouvoir : je peux t'obliger à te soumettre. C'est hallucinant de savoir cela et d'obliger la victime à passer par ces procédures", en oubliant "que le rôle de l'Etat est de protéger le citoyen, de combattre l'inégalité et de respecter sa liberté". (...)

Lire sur:

+++

(L'éradicateuse des médiateurs en avait repéré un)


+++

"Les gouttes de pesticides ne passeront pas par nous...
- Ni aucune goutte, d'ailleurs...
- Hihihi... Coquinou..."

Comment Bruxelles veut protéger 
les abeilles sans bannir les pesticides
Angela Bolis

   (...) La Commission européenne a annoncé, jeudi 31 janvier, une série de restrictions concernant trois pesticides, suspectés par l'Agence européenne de la sécurité des aliments (EFSA) d'accroître la mortalité abeilles. Ces trois néonicotinoïdes – le Clothianidin, l'Imidacloprid et le Thiametoxam, omniprésents dans l'agriculture sous les noms, par exemple, de Cruiser ou de Gaucho – pourraient voir leur usage limité au sein de l'Union européenne pendant deux ans, à compter du 1erjuillet, si les Etats membres valident les mesures proposées par Bruxelles.

   La Commission avait déjà annoncé qu'une "interdiction totale ne serait pas justifiée". Elle a finalement choisi de cibler uniquement les cultures attractives pour les abeilles pollinisatrices (le colza, le tournesol, le coton et le maïs) et non les céréales d'hiver, comme le blé ou l'orge. La Commission prévoit aussi de limiter leur usage aux professionnels, alors qu'ils ont largement fait leur entrée dans les jardins et les potagers des particuliers.

   Pour le moment, ce sont les Etats membres qui, chacun de leur côté, ont pris des mesures contre ces substances. Comme la France, qui a retiré l'autorisation de mise sur le marché du Cruiser en juillet, accusé d'égarer les abeilles, qui meurent de ne jamais retrouver leur ruche. S'il est banni des champs de colza, ce produit est toutefois encore autorisé dans ceux de maïs. L'Italie et l'Allemagne interdisent quant à eux ces trois pesticides pour le maïs, les Pays-Bas les ont exclus des cultures qui attirent les abeilles, tandis que la Slovénie les a totalement proscrits.(...)

   La proposition formulée à Bruxelles a suscité de sérieuses réserves de la part de plusieurs pays, notamment l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne. En France, la confédération paysanne a jugé "scandaleux" que les restrictions de ces pesticides ne concernent que certaines cultures. Le syndicat dénonce une proposition "qui indique une totale méconnaissance de la question", à moins "qu'il ne s'agisse encore une fois de défendre les intérêts industriels" (on parie?).

   Le fait que ces interdictions ne ciblent que certaines cultures, et pour une durée de deux ans seulement, est aussi dénoncé par l'Union nationale de l'apiculture française, qui prône l'interdiction totale de ces néonicotinoïdes. Son président,Olivier Belval, qualifie la mesure de "complètement inefficace" dans ces conditions, même s'il s'agit d'un "premier pas", "attendu depuis une vingtaine d'années".

   En effet, ces pesticides ont la particularité de persister pendant des années dans la terre. Ainsi, si un agriculteur traite son champ pour son blé d'hiver, le produit sera toujours bien présent dans le sol au printemps, pour sa nouvelle culture. En outre, explique Olivier Belval, les plantes, en transpirant, concentrent ces substances toxiques dans les gouttelettes qui perlent au bout de leurs feuilles – la guttation. Or les abeilles puisent dans ces gouttelettes  riches en sucre et sels minéraux, mais aussi en pesticides, pour boire et ramener, chaque matin, de l'eau à la ruche. Autre source d'exposition : les pesticides présents dans les poussières sont emmenés par le vent et déposés sur les fleurs butinées par les abeilles à des kilomètres des champs traités. (...)

Lire la suite sur:



+++
Benoît Barvin   

jeudi 23 février 2012

"A Istres, en boule, ce Turc avait le mal du pays". Jacques Damboise in "Pensées de noeud-noeud".


°°°
Pensées pour nous-mêmes:

(EMPRUNTE TRÈS SOUVENT LE CHEMIN DU CŒUR 
MÊME S’IL EST CAHOTEUX)

°°°
(volontaires chinois prêts à aider leurs frères
tibétains à brûler en enfer 
 refaire la décoration de leurs temples)

Chine: nouvelle immolation 
d'un moine tibétain
© 2012 AFP

   (...) WASHINGTON (AFP) - Un moine tibétain s'est donné la mort en s'immolant par le feu vendredi pour protester contre la présence de forces de sécurité chinoises dans son monastère, a annoncé l'organisation de défense des Tibétains Free Tibet.
   Tamchoe Sangpo s'est immolé par le feu après avoir échoué à convaincre les forces de sécurité chinoises de quitter son monastère situé dans la province de Qinghai, proche du Tibet, où Pékin mène une campagne de "rééducation" après de récents troubles, selon Free Tibet.
   Une vingtaine de Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire en moins d'un an dans les zones tibétaines chinoises.
   De nombreux Tibétains ne supportent plus la répression de leur religion et de leur culture, ni ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Hans, ethnie fortement majoritaire en Chine. (...) 


°°°
(Seuls les bérets américano-français
croyaient encore aux chances
du Résident)

La France sarkozyste, pays angoissé, 
ou pourquoi les Français l’aiment moins 
et la quittent plus

   (...) S’éloigner de notre belle France pour aller parcourir des pays étrangers (où les gens parlent l’étranger, se foutent de la grossesse de Dadame Bruni et trouvent normal – les cons – qu’on soit plus imposé quand on est riche que quand on ne l’est pas) n’est pas dépourvu de risques.
   D’abord, comme on nous l’assène depuis des années, il faut être prudent et penser toujours très très fort à notre Identité Nationale en serrant bien les fesses pour ne pas la perdre par mégarde dans un caniveau à force d’entendre parler le pas-français, de manger autre chose que les plats homologués – désormais patrimoine de l’humanité, grâce à notre Président –, voire de s’intéresser aux coutumes sauvages de tous les expulsés potentiels qui vous entourent dès que vous passez les frontières, qu’ils soient ou non entrés dans l’histoire. Donc, voyager, c’est très dangereux pendant toute la durée du voyage.
   Mais voyager, on le découvre à ses dépens, s’avère tout aussi dangereux au retour du voyage. Parce qu’à force d’évoluer jour après jour dans la logorrhée sarkozyste, on finit par développer des anticorps et par s’immuniser un peu, exactement comme pour la gastro hivernale si typiquement française. (...)

Lire la suite sur:

°°°
(- Mal - dessiné par un des fils du Résident,
le casseur de l'école en action)
"Big Bill le casseur". Francis Lopez senior

Pourquoi veulent-ils casser l’école ?
Christian Laval

   (...) Les récentes réformes n’ont fait qu’accélérer une tendance longue qui vise à transformer profondément le fonctionnement de l’école, ses modes de régulation et ses objectifs. Mais M. Sarkozy a choisi la manière forte, en détériorant délibérément les conditions d’enseignement et d’apprentissage pour mieux imposer ses projets. L’actuel secrétaire d’Etat chargé du logement Benoist Apparu avait vendu la mèche lors d’un « chat » sur le site du Monde, le 20 mai 2009. Il s’était alors dit « convaincu que la suppression de postes obliger [ait]l’institution à s’interroger sur elle-même et à se réformer ». « Seule la baisse des moyens obligera l’institution à bouger », avait-il ajouté.
   Après la mise en route de l’« université entreprise », recommandée par l’Union européenne, c’est au tour de l’enseignement primaire et secondaire de se soumettre à la norme de l’employabilité, de l’efficacité, de la performance. Dans l’optique des réformateurs actuels, tout, jusqu’à la pédagogie, doit se calquer sur le monde économique, car l’école ne fait rien d’autre que produire le « capital humain » et les « compétences de base » qui lui sont nécessaires. Cette logique normative, supposée faire passer l’efficacité avant tout, est aujourd’hui portée par une hiérarchie intermédiaire de plus en plus centralisée et censée appliquer rigoureusement toutes les réformes, mesures et consignes reçues d’en haut. Le temps le plus noir de l’autoritarisme dans l’enseignement semble (est) revenu. (...)

Lire l'article sur:

°°°

"Cette pomme de terre OGM...
Hum... Pousse normalement...
Même si elle est un peu mince?"
Conflits d’intérêts 
à l’Autorité Européenne 
de Sécurité Alimentaire

   (...) Pour vendre des produits alimentaires en Europe, les entreprises doivent demander une autorisation à l’EFSA, qui évalue les risques et donne ou pas son accord.
   Les dossiers soumis à l’EFSA tiennent souvent en des milliers de pages et sont protégées par le secret commercial invoqué par les multinationales de l’alimentaire. Des études indépendantes et/ou critiques sont donc impossibles à réaliser. (tiens?) Et bien sûr, les études menées par l’industrie concluent toujours qu’il n’y a pas de risques, quitte à biaiser les résultats comme on a pu le voir avec l’amiante, le tabac, les téléphones portables, les OGM, les pesticides, l’aspartame ou encore le bisphénol A (BPA) contenu dans de nombreux emballages. (non... je ne peux pas le croire...)
   L’EFSA n’a pas les moyens de commander des études contradictoires, et de fait c’est au consommateur de prouver les risques (cinquante ans plus tard). Car même quand des études indépendantes existent, l’EFSA n’en tient pas compte (ou ne sait même pas qu’elles existent) et continue à se baser seulement sur les études industrielles. Et encore, ces études indépendantes sont menées après la commercialisation, puisque avant les chercheurs n’ont accès à aucune donnée sur les produits.
   Il semblerait également que l’EFSA soit fortement influencée par les industriels lorsqu’elle évalue les risques, comme c’est le cas pour les OGM.
   C’est ainsi que l’EFSA continue à envisager les choses sous l’angle de la DJA, la dose journalière admissible pour chaque produit. Or, il est démontré que la DJA ne correspond à rien et n’est certainement pas une mesure scientifique. L’EFSA tient compte de la dose maximale avec laquelle « on » ne constate pas d’effet, mais les études indépendantes estiment que cette dose est surévaluée, et que des problèmes peuvent survenir à des doses moindres que celles fixées par l’EFSA et le codex alimentarius. Finalement, encore une fois, l’EFSA se base sur les délires (heu... salop... conviendrait mieux) des industriels. (...)
Lire l'article sur:


°°°
Luc Desle