Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mercredi 28 août 2013

"Le vrai supplice de Tantale: avoir la langue coupée". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA LUNE DÉSIGNE-T-ELLE
TON DOIGT?)

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"Je suis contennnnteuh...
- Et pourquoi?
- Parce que je suis vivannnnteuh..."


…danza, danza, danza…

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"Les oligarques menteurs, voleurs 
et donneurs de leçons?
Désolé, je n'en ai jamais rencontrés"



Hervé Kempf : 
« Il est vital pour l’oligarchie de maintenir 
la fiction d’une démocratie » - 

   / Basta ! : Pourquoi affirmez-vous que nous ne sommes plus en démocratie, et pas encore en dictature, mais dans une « oligarchie » ?

   - Hervé Kempf : Dans les pays occidentaux, l’évolution du capitalisme ces 30 dernières années a provoqué une considérable augmentation des inégalités. Elle a conduit à détacher encore plus le groupe des très riches du reste de la société. Ce groupe a acquis un pouvoir énorme, qui lui permet de contrôler les grands choix collectifs. Derrière l’apparence d’une démocratie représentative, le destin de la collectivité est déterminé par un petit groupe de gens, la classe oligarchique.

   Le régime oligarchique actuel se caractérise par une extension du pouvoir des acteurs économiques, bancaires et financiers. Et par un affaiblissement du pouvoir relatif de l’État. L’histoire récente l’illustre clairement, avec les exemples de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande : ce sont désormais les spéculateurs, les banques, les fonds de pension qui décident des politiques économiques de ces pays. Le dénouement de la crise financière montre également la disproportion entre le pouvoir des États et celui des agents privés. Le système financier est sauvé fin 2008 par l’engagement des crédits et de l’épargne publics. Éviter l’effondrement du système était nécessaire. 

   Mais on est en droit d’attendre que la puissance publique reprenne le contrôle des agents financiers qui avaient conduit à la crise par leur comportement irresponsable. Cela n’a absolument pas été le cas. L’autonomie de décision du secteur bancaire a été largement préservée. Les tentatives de régulation ne corrigent qu’à la marge les dysfonctionnements et les comportements spéculatifs.

   / L’oligarchie désigne à la fois une réalité sociologique et un système politique. Comment fonctionne cette élite puissante et fortunée ?

   - Une des caractéristiques du régime oligarchique est l’imbrication étroite entre les cercles dirigeants politiques et économiques. Alors que l’un des principes fondamental de la démocratie est la séparation : d’un côté les élus, les hauts-fonctionnaires, les membres des cabinets ministériels et de l’autre les dirigeants des banques et des grandes entreprises. Ils ne doivent pas être adversaires, au contraire, c’est important qu’une société démocratique ait une activité économique prospère. Mais en démocratie, les affaires privées relèvent d’une autre logique que les affaires publiques. 

   Or on observe aujourd’hui une fusion des deux systèmes de gestion. Ceux qui sont en charge des affaires publiques ont beaucoup moins le souci de l’intérêt public. Ou plutôt, ils ont le souci que la gestion des intérêts publics n’entre pas en contradiction avec la préservation des grands intérêts privés. On observe aussi un constant va-et-vient, du point de vue des acteurs, entre les milieux de la haute décision publique et ceux des grandes entreprises ou de la banque.

   / Le glissement de la démocratie vers l’oligarchie ne s’est pas fait brutalement, mais plutôt de manière insidieuse…

   - Cela s’est opéré avec le creusement progressif des inégalités – dont on a véritablement pris la mesure ces dernières années. Tout le discours de l’oligarchie consiste à préserver la fiction de la démocratie. Il est vital pour le maintien d’un système inégalitaire que le peuple continue à croire qu’il est en démocratie, que c’est lui qui décide. Aujourd’hui, une partie de la classe dirigeante est cependant en train d’abandonner l’idéal démocratique et aspire plus ou moins ouvertement à un régime totalitaire. Il n’y a qu’à voir le nombre de capitalistes en admiration devant le régime chinois, parce qu’il atteint des taux de croissance économique records grâce à un gouvernement autoritaire.

   / L’oligarchie témoigne d’une conscience de classe aiguisée, d’une communauté sociologique solidaire. Mais, face à l’oligarchie, pourquoi une telle passivité, une telle apathie collective ? Pourquoi ne se rebelle-t-on pas ?

   - L’évolution du capitalisme s’est accompagnée d’une transformation majeure de la culture collective. L’individualisme s’est exacerbé à un point sans doute jamais vu. Il forme aujourd’hui le fond de notre culture, de notre conscience collective, de notre façon d’être. C’est ce qui cause notre faiblesse et notre incapacité à nous rebeller. L’individualisme fragmente la société. Il nous paralyse et nous handicape face à des gens qui, même s’ils sont peu nombreux, « jouent collectif » et sont très cohérents.

   Pour dépasser cela, il faut nous affranchir d’un conditionnement extrêmement fort des médias, et particulièrement de la télévision. Elle est devenue si quotidienne et banale, on ne se rend même plus compte à quel point elle modèle et diffuse la culture collective. Le système de valeurs qu’elle projette, avec la publicité, est individualiste, axé sur la consommation, et n’invite pas à intervenir dans la sphère publique. (rien que du connu, mais les rappels ne sont jamais vains) (...)

Lire la suite sur:

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"Ma manière yankee d'aplanir les difficultés
que j'ai contribué à faire naître?
Yeah, man! Com'on!!!
Ahahaha!"



oh my bloody god

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Luc Desle

vendredi 11 mai 2012

"Elle est morte Adèle... Cette blague niaise faisait rire le Monstre de Frankenstein à gorge déployée". Jacques Damboise in "Pensées qu'on peut peu".

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Pensées pour nous-mêmes:

(TES PENSÉES AIGRES TE TUENT A PETIT FEU)

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(La petite-fille de Madame La France venait de faire
le premier pas vers son émancipation)


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(Fiers de travailler dans une compagnie privée pleine de thunes,
c'est cependant sans enthousiasme que le personnel se fit virer
à grands coups de pied au derche quand le patron partit
avec la caisse et une de leurs collègues)


Le train-train du privé
Bloc-note, par Rémi Douat

   (...) À l’heure des bilans, on peut regarder la libéralisation du fret ferroviaire intervenue en 2007 avec un certain effroi. L’accident le plus récent a été enregistré fin février à Breteuil, dans l’Oise, où le train a tout simplement déraillé. Son contenu ? Des produits toxiques qui ne se sont heureusement pas échappés des citernes. Le 2 février dernier, deux trains des opérateurs ECR et Colas- Rail sont entrés en collision. 
   Notons également, dans l’année qui a précédé, le train d’ECR (encore eux !), qui a quitté la voie à 100 km/h, à Arthenay (45). Un mois plus tard, un convoi de la même compagnie déraillait à Labouheyre, dans les Landes. En 2008, enfin, un train de Véolia privé de frein avait traversé la gare de Montauban à 70 km/h. Grosses chocottes ! Le tout, notons-le, dans une discrétion remarquable. Avec la privatisation rampante du transport de voyageurs, on attend avec impatience le premier « incident ». (...)



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(Cette voiture verte l'était,
car abandonnée par ses propriétaires 
depuis quelques années)

Hervé Kempf et Pascal Canfin : 
« Le capitalisme vert, ça n’existe pas ! »
 Emmanuelle Cosse, Sabrina Kassa

   (...) Le revirement écologique appelé à « bonifier » le capitalisme est-il possible ? Les journalistes Pascal Canfin et Hervé Kempf restent sceptiques. Entretien. (...)

   (...) Qu’est ce que le concept de « capitalisme vert » évoque pour vous ? Que représente-t-il dans la réalité, notamment en termes de poids économique ? 

   Hervé Kempf. Le « capitalisme vert », c’est la continuation du capitalisme et donc la continuation d’un système qui dans son principe est destructeur de l’environnement et qui, dans sa dernière phase, s’est traduit par une expansion extraordinaire des inégalités. Donc, le capitalisme vert, ce n’est même pas un oxymore, ça n’existe pas. C’est seulement une construction et un habillage idéologique pour faire croire que l’on peut évoluer par rapport à l’environnement sans changer les déterminants fondamentaux de nos régulations sociales, de notre système économique et de la répartition des pouvoirs dans cette société.

   Pascal Canfin. La question est complexe car le capitalisme n’est pas quelque chose qui se distingue de la société. La société nourrit le capitalisme comme le capitalisme nourrit la société. Et une des alternatives au capitalisme qui est l’économie sociale et solidaire n’a de sens que si les personnes qui y participent ont des valeurs et des modes de fonctionnement qui ne sont pas ceux du capitalisme. Avec, par exemple, un partage du pouvoir qui ne dépend pas de la détention du capital. Donc ce sont les valeurs que porte la société qui vont permettre le dépassement du capitalisme. L’autre question, c’est celle du productivisme. 
   On a bien vu que l’on pouvait être dans un système non capitaliste, comme l’Union soviétique, mais totalement productiviste, concept qui me semble encore plus difficile à déconstruire que celui du capitalisme. Donc j’ai envie de dire que ça va au-delà du capitalisme. L’aspiration à vouloir contrôler la nature, c’est la modernité, c’est Descartes... dont le capitalisme est la conséquence et non la cause. (...)

A lire en entier sur:

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"Si ma saignée va te faire du bien?
Evidemment, trou du..."
Vampire Caitlin Feeding by VampHunter

La Saignée
Par le Fossoyeur

   (...) Décrites par Hippocrate et Galien durant l’antiquité, les saignées furent une pratique médicale courante en Europe, et ce jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Les saignées avaient pour but d’évacuer les « maux » du malade. Ainsi, Hippocrate écrit qu’il faut réaliser la saignée à l’endroit le plus proche possible du « mal » du patient. (...) 

   (...) Depuis les années 1980 et l’application des théories de Milton Friedman, les saignées sont une pratique courante dans notre modèle de santé économique. Inspirées d’une idéologie néolibérale, les saignées communément appelées « coupes budgétaires » ont pour but affiché d’évacuer les « maux » que sont les dépenses publiques, et d’assurer « la santé économique des pays ». Comme pour les saignées médicales, les partisans du néolibéralisme économique évoquent un assainissement des dépenses publiques. Ainsi, l’éminent médecin, docteur FMI, recommande de saigner à l’endroit le plus proche possible du mal du patient, dans l’éducation et dans la santé principalement. Qu’elles soient médicales ou économiques, qu’elles évacuent le sang d’un patient ou les dépenses d’un Etat, les saignées ont l’effet inverse de leur but affiché. Ce n’est qu’au XIXème qu’il sera communément admis que les saignées sont contre-productives et néfastes. 
   Espérons qu’il en soit de même pour les « saignées économiques » que sont les mesures d’austérité, et qu’il soit communément admis que les dépenses publiques ne sont pas permises par la prospérité, mais la prospérité permise par ces dernières. C’est un fait, les nations prospères sont celles qui assurent l’éducation de leur jeunesse et la santé de leurs citoyens.
   En pratiquant la saignée, la médecine limitait les chances des malades de résister à la maladie en affaiblissant leur système immunitaire. En appliquant l’austérité, les Etats limitent la capacité de leur économie à résister à la crise (dire qu'il faut répéter ce truisme face au thuriféraires du capitalisme financier...). En affaiblissement le « système immunitaire » du modèle de l’Etat Providence, les pays seront d’autant plus affectés par la « maladie ». L’application démesurée des mesures d’austérité (dix milliards d’euros de coupe budgétaire dans l’éducation en Espagne) reflète bien le dogmatisme et l’obsession néolibérale des nouveaux chefs européens, Angela Merkel et le Bundestag en tête. (Aj, la rigueur Allemande...) (...) 

Lire sur:

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Luc Desle

mardi 12 avril 2011

"L'Oeil, atteint de conjonctivite, n'y voyait plus grand chose". Jacques Damboise in "Les z'aventures de l'Oeil"

°°°


"J'avais oublié quelques papiers importants...
Ma carte d'identité, pour tout vous avouer"

l'ancien ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux

Un intrus réussit à pénétrer au ministère de l'Intérieur


   (...) Déjouant la surveillance des policiers, un homme s'est introduit dans le bâtiment de la place Beauvau pendant quelques minutes avant de disparaître. Les syndicats de police invoquent un "sous-effectif chronique" du service de sécurité. (...)


°°°
"Je mets au point un vaccin contre la c... scientifique.
Ouaip, M'sieur! Ca vous la coupe, hein?"



Fukushima, un accident de civilisation


   (...) dans les opinions occidentales, la technophobie, minoritaire mais émergente depuis quelques années, tient surtout à la crainte de voir cette promesse non tenue, à la crainte que les créations techno-scientifiques n'échappent à leurs maîtres.


   De fait, le rejet de la techno-science apparaît surtout lorsqu'une technologie agit de manière invisible, qu'elle porte en elle le risque de devenir ubiquitaire et qu'elle semble pouvoir s'émanciper de son créateur ou échapper au contrôle du tout-venant. La technophobie récente concerne surtout l'ingénierie génétique et les nanotechnologies : ce sont, à chaque fois, les mêmes ressorts qui sont à l'oeuvre. Dans le cas des organismes génétiquement modifiés (OGM), par exemple, des constructions génétiques sont introduites dans la matière vivante : on redoute qu'elles se propagent de manière incontrôlable dans la nature, on craint une toxicité indécelable lors de leur introduction dans la chaîne alimentaire... On s'inquiète aussi d'une perte de contrôle des individus sur cette matière vivante modifiée, qui devient par la grâce des brevets la propriété de grands groupes industriels.



   A Fukushima 1, que voit-on ? La matérialisation de toutes ces craintes, la preuve tangible qu'elles sont fondées : les événements échappent non seulement à la perception de tout un chacun, mais aussi au contrôle des élites techno-scientifiques. Dans le nord du Japon se compose le sidérant tableau d'une technologie qui menace l'intégrité de vastes régions par le biais de particules infimes et incontrôlables, émettrices de rayonnements toxiques et invisibles, dispersées au gré des masses d'air et des courants marins. Une technologie qui supplante son créateur jusqu'à lui interdire de venir l'observer. C'est un constat inouï : les maîtres de l'atome ignorent ce qui se déroule précisément dans les lieux-clés de la centrale - les réacteurs - puisque nul ne peut s'en approcher sans périr aussitôt. (...) 
Stéphane Foucart. Article  du 10.04.11. 
Le lire à l'adresse suivante:

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"Et pendant ce temps-là, nous, on veut nous rhabiller.
Allez y comprendre quelque chose..."

revues-naturistes.com


LOI - La police craint d'avoir des difficultés 
à faire appliquer la législation 
«sur la dissimulation du visage» 
qui entre en vigueur ce lundi...


   (...) Le scepticisme domine chez les policiers alors que la loi qui prohibe le port du voile intégral entre en application ce lundi. Ils craignent que le texte, qui interdit d'avoir le visage dissimulé dans les espaces publics, ne soit difficile à appliquer.
   Car une circulaire du ministère de l'Intérieur datée du 31 mars le précise:  Les forces de sécurité n'ont pas le pouvoir de faire ôter le vêtement qui dissimule le visage.» Si la personne refuse d'enlever son voile afin de contrôler son identité, elle pourra être conduite au poste, c'est tout. «Il conviendra […] de faire preuve de persuasion, de façon à ne recourir à cette faculté qu'en dernier recours», précise la circulaire, qui prévient: «Les forces de sécurité veilleront à apprécier avec discernement le contexte général entourant le déroulement du contrôle.» Preuve que les pouvoirs publics ont conscience de la sensibilité du sujet. (...)


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"Bon, lisons donc cette feuille de route...
- Heu, Guide Suprême, vous avez oublié vos lunettes..."

marocland.com

Kadhafi accepte une "feuille de route" pour la paix


   Le plan de l'Union africaine prévoit un cessez-le-feu immédiat en Libye.

   (...) Muammar Kadhafi a accepté une "feuille de route" pour la paix prévoyant un cessez-le-feu immédiat en Libye lors d'une rencontre avec une délégation de l'Union africaine, qui doit s'entretenir ce lundi avec des responsables de l'insurrection dans leur fief de Benghazi. Le président sud-africain Jacob Zuma, qui dirigeait la délégation africaine à Tripoli dimanche, a invité l'Otan à mettre fin à ses bombardements contre les forces de Muammar Kadhafi pour offrir une chance de succès à un éventuel cessez-le-feu. Aucun responsable de l'Alliance atlantique, qui dirige les frappes aériennes internationales en Libye, n'était joignable dans l'immédiat. (...)


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"Le despotisme anonyme d'une oligarchie 
est quelquefois aussi effroyable 
et plus difficile à renverser 
que le pouvoir personnel 
aux mains d'un bandit."

[Arthur Arnould] 
Extrait de L'Etat et la révolution


vendredi, 08 avril 2011
Oligarchie versus démocratie

   (...) L’auteur par ailleurs évoque le cas de Mathieu Pigasse, l'un des trois propriétaires du Monde – où il est journaliste -, ayant travaillé successivement avec Dominique Strauss-Kahn, qu'il qualifie de pionnier moderne du trafic d'influence (page 59) et Laurent Fabius, et ayant fait ensuite fortune à la banque Lazard après avoir orchestré la série de privatisation menée par le gouvernement Jospin.

   Hervé Kempf estime que l'oligarchie dépouille au fur et à mesure l'État de ses recettes et de ses capacités de régulation au sein de l'industrie financière. Les entreprises qui avaient pris les risques les plus inconsidérés, ayant conduit à la crise du système financier, étaient celles qui avaient réalisé les dépenses de lobbying les plus élevées. Aux Etats-Unis, le coût moyen d'un siège à la chambre des représentants est de 1,1 million de dollars, au Sénat 6,5 millions ; les plus riches l’emportent. Élections et oligarchie peuvent aller de pair. On passe du citoyen rationnel au consommateur manipulé. (...)
Pascal Boniface à propos du livre d'Hervé Kempf
"L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie" (éditions Seuil).
Article à lire sur:


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Luc Desle

lundi 14 mars 2011

"Esseulée, la petite Tchernobyl attendait patiemment ses petites copines". Benoît Barvin in "Pensées à contre-pied"

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"Moi je suis enceinte d'une nouvelle catastrophe nucléaire... 
J'attends la naissance avec impatience"



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extrait du livre: 
Confessions d’un banquier pourri” (tautologie?)


Scan "emprunté" au blog suivant, dont je recommande la lecture journalière:

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"Je bois un coup... Hips! A ma nomination de grand chambellan"


   Le nouveau ministre des Affaires étrangères, le vrai, le fort, le tatoué, celui qui rassemble les diplomates égarés ou indignés, aura donc duré exactement deux semaines. Ah, cette image impitoyable, saisie par France 2, de Juppé à Bruxelles, sortant de réunion avec ses homologues les clampins ministres, et découvrant sur une dépêche que la France reconnait seule le Conseil National de Transition de Benghazi, et va lui envoyer un ambassadeur (Boillon ?). On espère au moins que Sarkozy a tenté de le joindre sur son portable pour le prévenir qu'il était remanié, et remplacé par BHL. Il fallait mettre le vibreur pendant la réunion, Monsieur le sauveur ! Beauté du sarkozysme.
Daniel Schneidermann


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"Si on en a pas marre de se remplir la panse?
Non, pourquoi? On devrait?"


Hervé Kempf : 
« Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie »

PAR LINDA MAZIZ (10 MARS 2011)

   Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de revenir en démocratie. Et mettre fin à l’oligarchie, régime actuel qui maintient les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

Lire l'interview très éclairante sur:

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"Je ne sors jamais sans mon coffre-fort"



   Une oligarchie - du grec oligos (peu nombreux) et arkhê (commandement) - est une forme de gouvernement dirigé par un groupe de personnes, une aristocratie, qui forment une classe dominante plus ou moins nombreuse. L'oligarchie peut être faite des meilleurs (aristocratie au sens étymologique), des plus riches (ploutocratie), des technocrates (technocratie), de ceux qui bénéficient de la force ou de tout autre pouvoir de fait.
   Le terme oligarque, qui n'était plus utilisé que pour l'histoire des sociétés anciennes ou les récits de science fiction, a trouvé un regain de faveur pour désigner les hommes d'affaires riches ayant des liens avec le pouvoir politique qui ont émergé en Russie après la désintégration de la bureaucratie du régime soviétique. (mais pas que...)


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Benoît Barvin