Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 9 septembre 2014

"Cet écrivain pieux aimait surtout les histoires de vampires". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(JAMAIS LE VENT
N'ATTEINDRA LES ETOILES)

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(Quelque chose me disait qu'entre le Comte
et la Comtesse de Palsembleu, il y avait
de l'eau dans le gaz)

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"Jamais la Californie ne fera partie des Etats-Unis.
Comptez sur Moi!"


(Zorro s'était mis le doigt dans l'oeil jusqu'au coude...)

ÉTATS-UNIS

Un milliardaire veut diviser 
la Californie en six Etats

ANDREW GUMBEL

   (...) Tim Draper aime tellement la Californie qu'il voudrait en voir six. Cet investisseur en capital-risque de la Silicon Valley, surtout connu pour avoir financé des entreprises comme Hotmail et Skype au tout début du boom d'Internet, juge la Californie si ingérable qu'à ses yeux la seule solution serait de la découper en six.

   Ainsi, Tim Draper rêve d'une Silicon Valley – sa terre natale – indépendante. Etouffé par le smog, Los Angeles serait également un territoire autonome et pourrait inciter les producteurs de cinéma et de télévision à rester par des mesures fiscales avantageuses. La région de San Diego, située juste derrière la longue frontière désertique avec le Mexique, pourrait régler seule le problème de l'immigration illégale. Quant aux zones peu peuplées du nord et de l'est de la Californie, elles gagneraient elles aussi une part d'autonomie. Sans oublier que chacune de ces entités aurait le droit d'envoyer deux sénateurs à Washington.

   C'est le genre d'idées qui circule dans les dîners ou au cours de débats enflammés dans les bars. Mais, puisque Tim Draper est milliardaire, il a engagé des collecteurs de signatures afin de rallier l'opinion autour de son projet, qui pourrait bien faire l'objet d'un référendum d'initiative populaire en 2016. Il affirme avoir déjà récolté pas moins de 1,3 million de signatures. (...) 

   (...) Jusqu'à présent, son programme suscite des réactions très diverses, allant de la perplexité à l'indignation. Tout le monde, hormis peut-être Tim Draper lui-même, est persuadé que son projet n'a pas la moindre chance d'être adopté (les électeurs californiens sont bien plus enclins à faire voter un projet qu'à lui donner leurs suffrages). Cela n'a pourtant pas empêché cette proposition de devenir un phénomène typiquement californien, une idée tellement farfelue que les gens ne savent pas s'il faut s'en moquer ou s'il faut la prendre au sérieux.

   S'il y a plus perturbant encore que ce redécoupage territorial, c'est bien le parcours politique personnel de Tim Draper. Il a tour à tour été républicain, démocrate et indépendant. Pourtant, les archives publiques concernant ses dons pour différentes campagnes indiquent une nette préférence pour les causes et les candidats républicains. Pourtant, il se revendique comme apolitique.

   Certains analystes politiques ont calculé que la création de six régions (en Californie) conduirait à une répartition égale de sénateurs républicains et démocrates, alors que depuis vingt ans la Californie est représentée par une majorité écrasante de démocrates au Congrès. Les experts ajoutent que cette initiative transférerait une partie des pouvoirs des villes – qui tendent à être démocrates – aux comtés, qui comptent aussi des banlieues aisées plus conservatrices. (...)

   (...) Pourtant, loin de Sacramento, la capitale de la Californie, une vidéo sur YouTube semble monopoliser l'attention. On y voit Tim Draper se déshabiller, retirant un à un ses vêtements à l'occasion d'un hommage public rendu aux femmes entrepreneurs qu'il a soutenues financièrement au fil des années. ("Il n'y a pas de plafond de verre !" dit-il en défaisant sa cravate et en retirant ses chaussures.) A la fin de la vidéo, il se met à chanter une chanson qu'il a écrite lui-même, intitulée The Riskmaster[Le preneur de risque], dans laquelle il se vante de "vivre vite, de conduire encore plus vite, de patiner au bord du gouffre". S'il souhaite se lancer dans une vraie carrière politique, ce qu'il refuse d'admettre, il ne s'y prend sans doute pas de la bonne manière.

   Tim Draper fait néanmoins partie de cette nouvelle vague toujours plus importante de milliardaires, conservateurs et progressistes, qui ont décidé de ne plus attendre le bon vouloir des dirigeants : ils ont suffisamment d'argent pour influencer eux-mêmes l'action politique. Il y a longtemps que les grosses fortunes californiennes sont à l'origine de ce genre d'initiatives. On se souvient notamment de la campagne de Meg Whitman, présidente de longue date d'eBay, en 2010, pour le poste de gouverneur, et de la campagne sénatoriale de Carly Fiorina, alors PDG de Hewlett-Packard – beaucoup d'entre elles ont échoué.

   L'assouplissement de la réglementation concernant le financement des campagnes et l'arrivée des Super PAC [comités d'action politique aux Etats-Unis dont le but est d'aider des élus ou de leur nuire] n'ont fait qu'encourager cette tendance, et pas seulement en Californie. Les milliardaires impliqués dans la vie politique, comme les frères Koch ou Sheldon Adelson, sont aujourd'hui aussi célèbres et aussi malmenés par leurs adversaires que les candidats qu'ils soutiennent. (...) 


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(L'Oeil était sur la poitrine de cette Blonde
et contemplait le vide)




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Benoît Barvin

samedi 5 novembre 2011

"Le Très-Haut, parfois, face à ses thuriféraires, avait aussi de très Bas (instincts)". Benoît Barvin in "Pensées apostasiques".


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(La Grèce accepta sans problème de rédiger en allemand
ses actes notariés... entre autres..)

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(Le premier ministre grec,
après avoir reçu son titre
de roi des carpettes)

Les leçons du naufrage 
démocratique grec

   (...) Georges Papandréou, premier ministre grec, « socialiste » tiède pris d'un fugace sursaut démocratique, aura donc mangé son chapeau référendaire aux premiers aboiements de ses « amicaux » partenaires européens. Achevant nos dernières illusions démocratiques et européennes.
   Peuples humiliés, Union européenne en miettes, paravent démocratique déchiqueté, ce ne sont pas les coups de menton d'un G20 en déroute qui risque d'infirmer cette désolante impression. En même temps, il se pourrait bien que cette déroute des puissants constitue l'espoir des populations.
   (...) L'humiliation infligée à la population grecque sort renforcée à travers le traitement imposé à leur Premier ministre par les deux molosses franco-allemands de la meute.
   « Quand nous fixons une règle, elle doit être respectée. » (Nicolas Sarkozy, G20 de Cannes, 3 novembre)
   Couché, pas bougé ! On ne saurait être catégoriquement plus clair dans l'intention d'asservir! Notre couple y mit même les formes en imposant à son laquais hellène réfractaire par eux convoqué une avilissante attente de deux heures dans l'antichambre de leur niche.
   S'il y a quelque chose qui ne soit pas du tout « respectée » dans cette lamentable histoire, c'est bien la volonté des peuples, clairement soumis aux diktats des représentants d'un système moribond. (...)
Lire l'article (et le blog) sur:


°°°
"Paraîtrait que les bandits manchots ont la côte en Espagne.
- Ben, s'ils sont manchots, ils peuvent pas faire grand chose...
- Pfff... Toi alors, t'es désespérant"
Las Vegas à Madrid
FRANÇOIS MUSSEAU

   (...) Imaginez (et si on veut pas?) un immense complexe de loisir (pour les chômeurs?) au nord-ouest de Madrid, avec douze hôtels, six casinos, trois terrains de golf, des dizaines de restaurants et un stade de football ? Ce rêve (?), c'est celui d'un millionnaire américain, Sheldon Adelson, huitième fortune mondiale, selon la revue Forbes, estimée à 21,5 milliards de dollars. Un rêve qui consisterait, peu ou prou, à greffer sur le territoire madrilène une de ces villes de jeu de haut standing dont il s'est fait un des spécialistes mondiaux. Sa société, Las Vegas Sands, est d'ailleurs propriétaire de deux casinos dans la célèbre ville du Nevada, et de trois autres à Singapour et Macao. (...)
   (...) Au grand désespoir du gouvernement régional, cette manne tombée du ciel présente de nombreux obstacles. Quasi insurmontables. Car les exigences de notre millionnaire sont aussi nombreuses qu'inextricables. Primo, la municipalité devrait déplacer la plus grande décharge de la ville, celle de Valdemingomez, afin que clients et sportifs du méga-complexe n'en sentent pas les effluves. Pourquoi pas ? Mais deuxio, ce "Las Vegas castillan" devrait être exempté d'impôt, chose inacceptable, car la législation urbaine ne prévoit pas de créer une zone franche de type "Andorre" à cet endroit. Et tertio, les salaires seraient calculés au plus bas, bien en deçà des minima fixés par le Code du travail (rien que de très habituel pour quiconque veut devenir milliardaire). (...)

°°°
"Désormais, seuls ceux qui ont l'intention de travailler
recevront une réservation pour pouvoir habiter
dans une résidence fantôme. Non mais!"
(c) Walt Disney

Wauquiez veut réserver 
des logements sociaux 
"à ceux qui travaillent"

   (...) Le leader du club politique de l'UMP la Droite sociale (ahaha) Laurent Wauquiez a proposé mercredi 26 octobre de "réserver une partie des logements sociaux à ceux qui travaillent", parmi une dizaine de mesures lancées pour nourrir le projet UMP en 2012.
   "Faire du social dans notre pays ne peut pas consister à le faire en oubliant ceux qui travaillent" (et les autres devraient rester dans leur bidonville), a expliqué (asséné serait mieux) le ministre de l'Enseignement supérieur (et du social, donc...) lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale, où il était entouré de parlementaires (sbires?) de la Droite sociale.
   Pour ce faire, Laurent Wauquiez propose d'"incorporer dans les clauses prioritaires d'accès au logement social la prise en compte de l'accès à l'emploi" et de "réserver une partie" des programmes neufs de logements sociaux "aux gens qui travaillent et pour lesquels ça permet d'avoir un accès à l'emploi plus facile" (heu... Ils ont un emploi ou ils n'en ont pas? Du mal à suivre, moi...). Il n'a pas donné de chiffres sur la part de logements à réserver et a appelé à "poursuivre" les constructions de logements sociaux (bizarre...).
   (...) Enfin (oui, enfin...), la Droite sociale veut aider les Français à prendre mieux conscience des aides sociales qu'ils reçoivent, en leur envoyant "chaque année" l'addition. Selon Laurent Wauquiez, cela permettait de "mesurer l'ampleur de l'effort de solidarité nationale qui est fait pour chacun: il ne s'agit pas de culpabiliser, il s'agit de responsabiliser" (on te croit, hé, goofy...). (...)

°°°

Benoît Barvin

mercredi 4 mai 2011

"Cède lot d'amabilités politiques contre lot de civilités citoyennes". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


§§§

"Les pires sont les gens qui ne savent rien, 
même pas qu'ils ne savent rien."

[Gaston Bonheur] 

"Toi, mon gaillard, ça va chauffer pour ton matricule...
- Meuh non, chéri, c'est un compliment, hihihi..."

§§§

"Manifester son bonheur est un devoir ; 
être ouvertement heureux donne aux autres 
la preuve que le bonheur est possible."

[Albert Jacquard] 
Extrait de la Petite Philosophie 
à l'usage des non-philosophes
Photo des 10 premiers milliardaires 
(de gauche à droite, première ligne) : 
Bill Gates (US/Microsoft), Warren Buffett, (US/investments), 
Carlos Slim, (Mexique/telecom), Ingvar Kamprad, (Suède/Ikea), 
Lakshmi Mittal (Inde/steel)
(Seconde ligne) 
Bernard Arnault (France/LVMH), 
Prince Alwaleed Bin Talal (Arabie Saoudite/investments), 
Kenneth Thomson (Canada/publishing), 
Li Ka-Shing (Hong Kong/diversified)
(Photo : AFP)

(Bonheur possible?)

§§§

"Un des plus grands bonheurs de cette vie, 
c'est l'amitié ;
 et l'un des bonheurs de l'amitié, 
c'est d'avoir à qui confier un secret."

[Alessandro Manzoni] 
Extrait de Le Comte de Carmagnola

"Ben moi, ch'trouve qu'y faudrait 
un quota de blancos dans l'équipe...
- Mais, heu... C'est pas déjà le cas?"

§§§

"Pour la jeunesse, le bonheur c'est jouir. 
Ne pas souffrir est le bonheur de l'âge."

[Julien Green] 
Extrait de La Bouteille à la mer

"Qu'ech que vous dites? Y'a mon sonotone qu'y fonctionne pas."

§§§

"Le bonheur repose sur le malheur,
le malheur couve sous le bonheur. 
Qui connaît leur apogée respective ?"

[Lao-Tseu]

"Nous, on est bien placé"

Jacques Damboise

dimanche 13 mars 2011

"Grabataire, ce rockeur exigeait toujours, pour s'asseoir, un rocking chair". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"



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"Ah que je me plains qu'il m'a raté mon lifting... 
Pourtant, avec le nom qu'il porte, hein?"



Johnny Hallyday saisit l'Ordre des médecins contre le Dr Delajoux


"A la demande de M. Johnny Hallyday, pour qui le temps de la réparation est venu, Me Virginie Lapp et Me Claude Lienhard ont saisi le Conseil départemental de l'Ordre des médecins de Paris d'une plainte à l'encontre du docteur Stéphane Delajoux, chirurgien", a indiqué le fondé de pouvoir, Pierric Le Perdriel.

"Cette plainte a pour objet de demander au Conseil de l'Ordre de tirer toutes les conséquences de la méconnaissance par le docteur Delajoux de ses obligations telles que prévues et définies par le Code de la santé publique et de ses manquements tels qu'établis par le rapport définitif des experts judiciaires, qui a clairement mis en évidence des comportements non conformes aux règles de l'art de nature à engager sa responsabilité civile professionnelle", a-t-il ajouté dans un court texte.

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"J'espère qu'au chomdu y vont pas me couper trop vite les vivres"


L'Etat de l'Illinois abolit la peine de mort

   L'Illinois a aboli mercredi 9 mars la peine de mort, devenant le 16e Etat américain à abandonner le châtiment ultime, a annoncé le bureau de Pat Quinn, gouverneur démocrate de cet Etat du nord des Etats-Unis, fief du président Barack Obama.

   L'abolition avait été adoptée par le Parlement de l'Illinois en janvier, mais le mystère restait entier quant à sa ratification par Pat Quinn, qui venait d'être élu gouverneur et qui s'était déjà prononcé en faveur de la peine de mort. "Notre système de peine capitale est intrinsèquement truffé d'erreurs", a estimé le gouverneur dans un communiqué.

   L'Illinois a une histoire récente mouvementée sur ce sujet, qui s'est soldée en 2003 par la commutation de toutes les condamnations à mort en prison à vie par le gouverneur républicain George Ryan après trois ans de moratoire.

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"Merci qui?"




Classement Forbes :
 record absolu du nombre de milliardaires dans le monde


(...) Pour la deuxième année consécutive dans le classement annuel du magazine, l'homme le plus riche du monde n'est plus un Américain, mais le Mexicain Carlos Slim (74 milliards de dollars), qui devance Bill Gates (56 milliards). Si ce n'était l'importance de ses donations, le cofondateur de Microsoft occuperait cependant la première place. En un an, le roi mexicain des télécommunications et sa famille ont accru leur patrimoine de plus de 20 milliards de dollars.


Chez les puissants de la planète, la crise est bien oubliée : le nombre total de milliardaires est de 1 210 en 2011, un record absolu depuis les vingt-cinq ans d'existence de ce classement, et 214 de plus que l'an dernier. Tous ensemble, ces oligarques pèsent 4 500 milliards de dollars, soit plus que le produit intérieur brut de l'Allemagne, souligne Forbes. (...)




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"Mon mari ne se baigne plus dans ces eaux-là..."



(Mais dans d'autres, encore moins ragoutantes...)

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PISCINE DORÉE - Des staphylocoques au Fouquet’s


   (...) Le courrier atteste l’existence “de nombreuses colonies de staphylocoques pathogènes”. Envoyée par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, cette lettre n’est pas adressée à une piscine de quartier mais au Fouquet’s, révèle Le Parisien. L’hôtel de luxe, où, rappelle le quotidien, Jodie Foster a résidé deux jours avant l’envoi du courrier, abrite en effet une piscine, à “la belle eau turquoise bordée d’ardoise et de teck blond”.
   C’est le 23 février que des agents mandatés par l’ARS découvrent les staphylocoques, “qui peuvent provoquer des diarrhées, des infections cutanées ou des furoncles”, rappelle Le Parisien. (...)


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(Exclusivité: la nouvelle Barbie made in Argentine)


feministbooklovers.blogspot.com

Portrait officiel d'Eva Peron

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L'Argentine interdit les importations de poupées Barbie


   Le pays veut favoriser son industrie nationale et réduire ses achats à l'étranger protéger sa monnaie, le peso...
   Barbie, c'est fini en Argentine. Le pays a fermé mercredi ses portes à tous les produits du fabricant de jouets américain Mattel, dont la poupée Barbie ou les voitures Hot Wheels et Cars, dans le cadre d'une nouvelle série de mesures protectionnistes.




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Benoît Barvin

jeudi 23 septembre 2010

"Veni, vidi, Vichy, comme disait le Maréchal". Jacques d'Amboise in "Pensées à l'envers"


La complainte du milliardaire


"Laissez-moi gagner de l'argent et le dépenser 
sans moufter, bande de gueux"

(...)
   Les américains les plus privilégiés sont chauffés à blanc contre la volonté d’Obama de ne pas reconduire les réductions d’impôts décidées par George Bush, considérées comme un droit acquis inaliénable. Aveuglés par la rage, certains n’hésitent plus à comparer la réglementation des bonus à l’invasion de la Pologne par les nazis, et l’on peut lire dans le magazine Fortune qu’Obama « le kényan » rêve d’une revanche anticolonialiste sur les USA. Tant d’excès pourrait prêter à sourire, écrit Krugman, à ceci près que grâce à l’influence qu’ils exercent sur le monde politique, il n’est pas impossible qu’ils parviennent à bloquer la mesure - avant de réclamer ensuite de nouveaux sacrifices pour les autres, au nom de l’indispensable austérité. ---Rappelons qu’en 2005, le revenu des 0,1% des américains les plus riches a atteint 10% du total, et celui du 1% représentait 21% de l’ensemble des revenus. (...)

Article à lire en entier sur le blog - excellent - suivant:

Pour comprendre d'où viennent la morgue 
et le mépris des élites de notre pays.

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"Meuh... Tu sais qu'tu m'plais, toi, mon gentil chienchien...
- Wouh wouh... Heu... Wouh wouh...
- Attention à pas mordre, hein? 
Mais ch'suis c..., moi, j'lui ai limé les dents...
Et puis j'en change quand je veux"

Plus d'avantage fiscal pour les jeunes mariés (et toc!)
    À huit jours de la présentation du projet de budget 2011, François Fillon a, en outre, justifié la suppression, dès l'an prochain, de l'avantage fiscal pour les couples fraîchement mariés ou pacsés. Une perspective qui avait été accueillie par une volée de critiques. «Il me semble que, là encore, il s'agit de rétablir l'équité», a-t-il assuré. Il a aussi prévenu que la réduction des niches - signifiant des prélèvements supplémentaires pour ceux qui en profitaient - devait être «équitablement répartie entre les entreprises et les ménages».


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Définition de l'équité 

Etymologie : du latin "aequitas", de "aequus", égal. 

   L'équité est un sentiment de justice naturelle et spontanée, fondée sur la reconnaissance des droits de chacun, sans qu'elle soit nécessairement inspirée par les lois en vigueur. Ce sentiment se manifeste, par exemple, lorsqu'on doit apprécier un cas particulier ou concret sans se laisser guider par les seules règles du droit. C'est une forme de justice qui prend plutôt en considération l'esprit de la loi que la lettre, pour en tempérer les effets ou la faire évoluer si, comme dit Aristote, "elle se montre insuffisante en raison de son caractère générale". 
L'équité est donc un état d'esprit qui veut aller au-delà de ce qui est juste sur le plan légal et peut dont s'opposer à la loi lorsque celle-ci présente des lacunes ou s'avère inadaptée, voire injuste. L'équité est sous-tendue par un principe de justice non-écrit, antérieur aux lois et supérieur à celles-ci. Il est donc très difficile de définir ce qui est équitable. 
   En matière politique ou économique, l'équité est le principe qui conduit à corriger des inégalités que subissent des personnes ou des groupes défavorisés (exemple : le commerce équitable). 
   En matière sociale, une répartition équitable ne correspond pas à l'égalité au sens strict. C'est une "juste mesure", un équilibre, qui permet de rendre acceptable une forme d'inégalité lorsque l'égalité ne serait pas acceptable.
   
Contraire : iniquité, injustice 

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«Écraser l'innocent qui résiste, 
c'est un moyen que les tyrans emploient 
pour se faire place en mainte circonstance.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ] - Faust 


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«Combien fécond le plus petit domaine, 
quand on sait bien le cultiver.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ] 


   "Cette île [d’Arros], je la déteste, elle est bourrée de moustiques, elle est minuscule, et il y fait très humide", a déclaré François-Marie Banier aux enquêteurs.

(Mais tout le monde n'est pas forcément bon cultivateur)

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«La mauvaise volonté défigure tout.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ]



 "Houhouhou...
- Vendu!
- Traître!
- Énarque!"
"Merci, merci... C'est trop... Vous allez me faire rougir"


(...)
Intraitable sur le cœur des réformes   
   Empêtré dans l'affaire Bettencourt (meuh non), Eric Woerth voulait montrer qu'il tenait ferme la barre des retraites (viril en diable, le ministre). Il a pourtant rappelé que des « amendements » au projet de loi étaient possibles (probables?). Et d'assurer que le gouvernement va « répondre aux craintes » sur le sujet des handicapés ou des chômeurs âgés (merci, merci). Le texte, voté la semaine dernière à l'Assemblée dans un climat houleux, arrive au Sénat le 5 octobre, pour quinze jours d'étude, avant son adoption finale.
    Mais Eric Woerth reste intraitable sur le cœur de la réforme  (oh, les gars, j'en ai dans le calbar!): l'âge légal de départ passera de 60 à 62 ans, celui de la retraite à taux plein, de 65 à 67 ans. Pour tous les salariés, même pour les femmes ayant élevé trois enfants (bien fait pour elles).
    Cette question semblait pourtant en suspens. Gérard Larcher, président UMP du Sénat, s'était dit favorable à ce que les mères de familles nombreuses puissent bénéficier du taux plein plus tôt que les autres. Mais Eric Woerth ne souhaite pas d'exception à la règle (Ca être niet, camarade). « La plus grosse injustice, c'est l'écart de salaires hommes-femmes », explique-t-il, précisant que le gouvernement « sanctionnera financièrement » les entreprises aux salaires inégalitaires (par un coup de règle sur les doigts?). (...)
  
(extrait d'article de Gilles wallon, avec des commentaires de Luc Desle) 

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Luc Desle