Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 23 septembre 2010

"Veni, vidi, Vichy, comme disait le Maréchal". Jacques d'Amboise in "Pensées à l'envers"


La complainte du milliardaire


"Laissez-moi gagner de l'argent et le dépenser 
sans moufter, bande de gueux"

(...)
   Les américains les plus privilégiés sont chauffés à blanc contre la volonté d’Obama de ne pas reconduire les réductions d’impôts décidées par George Bush, considérées comme un droit acquis inaliénable. Aveuglés par la rage, certains n’hésitent plus à comparer la réglementation des bonus à l’invasion de la Pologne par les nazis, et l’on peut lire dans le magazine Fortune qu’Obama « le kényan » rêve d’une revanche anticolonialiste sur les USA. Tant d’excès pourrait prêter à sourire, écrit Krugman, à ceci près que grâce à l’influence qu’ils exercent sur le monde politique, il n’est pas impossible qu’ils parviennent à bloquer la mesure - avant de réclamer ensuite de nouveaux sacrifices pour les autres, au nom de l’indispensable austérité. ---Rappelons qu’en 2005, le revenu des 0,1% des américains les plus riches a atteint 10% du total, et celui du 1% représentait 21% de l’ensemble des revenus. (...)

Article à lire en entier sur le blog - excellent - suivant:

Pour comprendre d'où viennent la morgue 
et le mépris des élites de notre pays.

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"Meuh... Tu sais qu'tu m'plais, toi, mon gentil chienchien...
- Wouh wouh... Heu... Wouh wouh...
- Attention à pas mordre, hein? 
Mais ch'suis c..., moi, j'lui ai limé les dents...
Et puis j'en change quand je veux"

Plus d'avantage fiscal pour les jeunes mariés (et toc!)
    À huit jours de la présentation du projet de budget 2011, François Fillon a, en outre, justifié la suppression, dès l'an prochain, de l'avantage fiscal pour les couples fraîchement mariés ou pacsés. Une perspective qui avait été accueillie par une volée de critiques. «Il me semble que, là encore, il s'agit de rétablir l'équité», a-t-il assuré. Il a aussi prévenu que la réduction des niches - signifiant des prélèvements supplémentaires pour ceux qui en profitaient - devait être «équitablement répartie entre les entreprises et les ménages».


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Définition de l'équité 

Etymologie : du latin "aequitas", de "aequus", égal. 

   L'équité est un sentiment de justice naturelle et spontanée, fondée sur la reconnaissance des droits de chacun, sans qu'elle soit nécessairement inspirée par les lois en vigueur. Ce sentiment se manifeste, par exemple, lorsqu'on doit apprécier un cas particulier ou concret sans se laisser guider par les seules règles du droit. C'est une forme de justice qui prend plutôt en considération l'esprit de la loi que la lettre, pour en tempérer les effets ou la faire évoluer si, comme dit Aristote, "elle se montre insuffisante en raison de son caractère générale". 
L'équité est donc un état d'esprit qui veut aller au-delà de ce qui est juste sur le plan légal et peut dont s'opposer à la loi lorsque celle-ci présente des lacunes ou s'avère inadaptée, voire injuste. L'équité est sous-tendue par un principe de justice non-écrit, antérieur aux lois et supérieur à celles-ci. Il est donc très difficile de définir ce qui est équitable. 
   En matière politique ou économique, l'équité est le principe qui conduit à corriger des inégalités que subissent des personnes ou des groupes défavorisés (exemple : le commerce équitable). 
   En matière sociale, une répartition équitable ne correspond pas à l'égalité au sens strict. C'est une "juste mesure", un équilibre, qui permet de rendre acceptable une forme d'inégalité lorsque l'égalité ne serait pas acceptable.
   
Contraire : iniquité, injustice 

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«Écraser l'innocent qui résiste, 
c'est un moyen que les tyrans emploient 
pour se faire place en mainte circonstance.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ] - Faust 


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«Combien fécond le plus petit domaine, 
quand on sait bien le cultiver.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ] 


   "Cette île [d’Arros], je la déteste, elle est bourrée de moustiques, elle est minuscule, et il y fait très humide", a déclaré François-Marie Banier aux enquêteurs.

(Mais tout le monde n'est pas forcément bon cultivateur)

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«La mauvaise volonté défigure tout.»
[ Johann Wolfgang von Goethe ]



 "Houhouhou...
- Vendu!
- Traître!
- Énarque!"
"Merci, merci... C'est trop... Vous allez me faire rougir"


(...)
Intraitable sur le cœur des réformes   
   Empêtré dans l'affaire Bettencourt (meuh non), Eric Woerth voulait montrer qu'il tenait ferme la barre des retraites (viril en diable, le ministre). Il a pourtant rappelé que des « amendements » au projet de loi étaient possibles (probables?). Et d'assurer que le gouvernement va « répondre aux craintes » sur le sujet des handicapés ou des chômeurs âgés (merci, merci). Le texte, voté la semaine dernière à l'Assemblée dans un climat houleux, arrive au Sénat le 5 octobre, pour quinze jours d'étude, avant son adoption finale.
    Mais Eric Woerth reste intraitable sur le cœur de la réforme  (oh, les gars, j'en ai dans le calbar!): l'âge légal de départ passera de 60 à 62 ans, celui de la retraite à taux plein, de 65 à 67 ans. Pour tous les salariés, même pour les femmes ayant élevé trois enfants (bien fait pour elles).
    Cette question semblait pourtant en suspens. Gérard Larcher, président UMP du Sénat, s'était dit favorable à ce que les mères de familles nombreuses puissent bénéficier du taux plein plus tôt que les autres. Mais Eric Woerth ne souhaite pas d'exception à la règle (Ca être niet, camarade). « La plus grosse injustice, c'est l'écart de salaires hommes-femmes », explique-t-il, précisant que le gouvernement « sanctionnera financièrement » les entreprises aux salaires inégalitaires (par un coup de règle sur les doigts?). (...)
  
(extrait d'article de Gilles wallon, avec des commentaires de Luc Desle) 

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Luc Desle

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