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"Comment voulez-vous résister à
une jeunesse si dépensière, hein?"
Les papys flingueurs de l'industrie
(Arf, arf)
Ils flirtent avec les 80 printemps, ont l'entreprise chevillée au corps et ne sont pas près de prendre le large. Dans le sillage de Jacques Servier, une génération de patrons de droit divin s'accroche. Pour le meilleur (?) ou pour le pire (ça, OK, on comprend).
"Quand ça change, ça change. Faut jamais se laisser démonter!" Une (mauvaise) réplique que Michel Audiard (n') aurait (pas) pu écrire (mais une journaliste, oui) pour une poignée de patrons français indéboulonnables, toujours à la tête de leur groupe malgré un âge avancé. L’affaire Servier a fait prendre conscience des risques que ces dirigeants omnipotents pouvaient faire courir à leur entreprise.
Jacques Servier a 89 ans. Pierre Fabre fêtera le mois prochain son 85e anniversaire. Jean Bousquet, 79 ans, est toujours seul aux commandes de la marque Cacharel. Robert Porcher, 83 ans, s’est à nouveau installé dans le fauteuil de PDG de la société textile fondée par son père en 1912. Bruno Roger, 78 ans, a repris le contrôle de la prestigieuse banque Lazard.
"Jusqu’à 65 ans, ils affirment vouloir le faire… Mais après 70 ans, la succession devient le plus souvent hypothétique", constate (avec étonnement?) Pierre-Antoine Quélin, directeur de la banque de gestion privée Indosuez.
Sylvie Andreau - +++
"Ah que... Karim-Johnny, c'est pas mal aussi, hein?"
Il ne veut plus s'appeler Johnny
(...) Sa mère, fan du chanteur, lui a en fait légué un fardeau, dont ce jeune homme de 23 ans cherche depuis un an à se débarrasser devant la justice, rapporte le quotidien Sud-Ouest. Johnny Laire souhaite à présent se faire rebaptiser Karim, second prénom qu'il tient de son père.
Johnny-Karim Layre n'a rien contre le chanteur mais assure endurer les quolibets avec "ce prénom ridicule" depuis son enfance. "J'en ai marre des moqueries, des 'Ah que coucou !' quand j'arrive quelque part", explique-t-il au quotidien. Débouté en première instance par le tribunal, le jeune homme a fait appel devant la cour d'appel de Pau, qui rendra son jugement le 11 avril. (...)
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"Oh Dieu de l'atome, nous t'en prions, ne laisse pas fuser ta colère.
Nous avons compris, cette fois encore,
combien nous sommes tes misérables sujets..."
Devant le temple Kanda Myojin, des Japonais prient pour une bonne année 2010
sur les marchés financiers (?), au premier jour de leur ouverture. Reuters
Le Japon envisage des mesures désespérées
pour enrayer les fuites radioactives à Fukushima
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
Dans l'immédiat, le Japon étudie toutes les options pour réduire les émissions radioactives et évacuer des tonnes d'eau contaminée à la centrale de Fukushima. Le quotidien Asahi Shimbun rapporte que parmi les options envisagées, Tepco pourrait utiliser un pétrolier mouillant en face de la centrale pour évacuer le liquide hautement radioactif, ce qui permettrait aux ouvriers de pouvoir à nouveau travailler.
Le journal évoque aussi la possibilité de recouvrir les bâtiments endommagés de trois des six réacteurs d'une bâche fabriquée dans un matériau spécial qui serait capable de limiter les dégagements de vapeurs radioactives. Interrogé au sujet de ces options, le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a répondu mercredi que le gouvernement et les experts nucléaires réfléchissaient à "toutes les solutions, y compris celles mentionnées dans la presse".
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Ulrich Beck: "Nous vivons un nouveau 11-Septembre"
(...) Depuis une semaine, la catastrophe du Japon provoque de nombreux débats sur le nucléaire mais plus profondément sur les nouveaux risques d’une société mondialisée. C’est pourquoi Ulrich Beck n’hésite pas à prendre comme point de référence l’attaque d’Al-Qaida contre les Twin Towers en 2001. Ce sociologue allemand, professeur à la London School of Economics, travaille depuis longtemps sur la Société du risque, titre de son ouvrage paru en 1986 en Allemagne et publié en France en 2001.
Pour Ulrich Beck, le développement technologique et la mondialisation induisent des bouleversements d’ordre civilisationnel. L’évolution vers une tolérance moindre aux risques implique de nouvelles prises en charge, une demande d’assurabilité difficile à satisfaire. Pour lui, seules des formes de gouvernance supranationale, à l’échelle européenne ou planétaire, peuvent permettre d’avancer dans un monde de plus en plus sophistiqué et dangereux. (...)
Interview à lire sur:
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"Vous êtes certaine que ce parfum va me protéger des radiations?
- Mais enfin, chère cliente, je suis commerçante.
Je dis TOUJOURS la vérité"
Il y avait du monde dans les grands magasins parisiens à l'ouverture des soldes.Reuters
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Jacques Damboise
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