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"Il n'y a eu aucun incident à la centrale.
Nos centrales sont les plus sûres
de l'univers visible et invisible"
Incident à la centrale nucléaire française de Fessenheim
Mis à jour le 08.04.11 à 12h43
(...) La centrale nucléaire de Fessenheim a connu un incident entre dimanche et lundi, selon son exploitant. L'un des deux réacteurs du site alsacien été arrêté automatiquement après une «manoeuvre inappropriée». C'est au moment de faire remonter en puissance le réacteur après des travaux de maintenance, que les opérateurs (professionnels?) ont commis une erreur (qui aurait pu être fatale?).
Une erreur qui a entraîné l'incident, classé de niveau 1 sur l'échelle INES qui en compte 7. Le réacteur a été remis en marche lundi, «après réalisation des contrôles appropriés» selon Christelle Mutschler, porte-parole de la centrale. En 2009, un incident de niveau 1 à Fessenheim a été déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'année suivante, il y en a eu 3.
(Le doigt du Résident esquissait, comme à l'habitude, un geste inélégant)
Nucléaire: il n'y a pas 150 solutions, il y a le nucléaire.
(...) Le seul bémol ajouté à son discours (celui de N. Sarkozy) est « un indispensable renforcement de sa sécurité », tout en vantant le « niveau de sûreté maximal » des réacteurs français EPR. (...)
Or, nombre d’observateurs savent que notre parc nucléaire a de nombreuses faiblesses et que nous avons souvent frôlé des catastrophes. Cette déclaration intervient alors que l'Autorité de sûreté nucléaire étudie l'hypothèse d'un éventuel moratoire sur l'EPR en construction à Flamanville.
Elle intervient également au moment où aurait dû avoir lieu le procès du Pr Pierre Pellerin, l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI), qui a été mis en examen en 2006 pour «tromperie aggravée ».
A la tête de l'autorité de protection du nucléaire, il avait diffusé plusieurs communiqués rassurants, affirmant notamment que « l'élévation relative de la radioactivité » en France était « très largement inférieure aux limites réglementaires » et avait minimisé les risques encourus, alors que les pays voisins avaient tous dénoncé la radioactivité sur l'Hexagone au moment du passage du nuage de Tchernobyl au printemps 1986.
Alors que la juge chargée de l'enquête, Marie-Odile Bertella-Geffroy, a été priée de suspendre ses investigations, le Pr Pellerin a demandé un non-lieu, soutenu par le parquet général qui requiert également la fin de l'enquête car il estime qu'aucune conséquence sur la santé n'a pu être prouvée.
Pour le parquet général, les analyses scientifiques (établies par des organismes indépendants?) s'accordent pour établir que la catastrophe nucléaire n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable (heu...) en France, en particulier aucun lien n'a été fait avec des maladies de la thyroïde.
Sylvie Simon
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"Tu as un déficit abyssal de confiance en toi...
T'inquiète, je vais te reprendre en main"
Déficit abyssal des Etats-Unis
(...) Les élus des «Tea Parties» proches des républicains, bataillent pour diminuer drastiquement le budget fédéral, et donc réaliser des coupes budgétaires de l’ordre de 61 milliards de dollars (43 milliards d’euros).
Un objectif démesuré pour les démocrates. Il y a quelques jours, les deux camps semblaient avoir trouvé un accord sur le chiffre de 33 milliards, accord qui n’a finalement pas tenu. Le déficit américain devrait atteindre environ 1.600 milliards de dollars cette année. (Payé par qui?) (...)
Anne-Laëtitia Béraud
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"Tiens, et si on serrait un peu plus la vis à ces s... de pauvres?
- Ben, c'est ce qu'on fait déjà...
- Bon, alors on continue, pourquoi se gêner."
Trichet/Weber, deux amis du capital
- et des tea-parties - en grande conversation
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Le Pacte pour l’Euro : rigueur, flexibilité,
compétitivité par les coûts
(...) Les principales questions visent le "pacte pour l’Euro", qui vient d’être adopté par le Conseil européen le 25 mars.
Celui-ci vise à imposer, par des changements législatifs dans chaque État, à partir de 2012, des efforts accrus de rigueur budgétaire, sociale et salariale au nom du renforcement de la compétitivité des économies de la zone euro.
Ses principales dispositions sont les suivantes :
- Modération salariale : encouragement à la maîtrise des coûts salariaux via la révision des systèmes d’indexation automatique sur l’inflation et la limitation des accords salariaux dans le public, considérant que " les augmentations significatives et durables [des salaires] pourraient provoquer l’érosion de la compétitivité" (et appauvrir ces s... de pauvres, c'est toujours ça de pris, idéologiquement parlant),
- Compétitivité par les coûts : réduction des charges sur les entreprises et stricte maîtrise des allocations chômage pour "inciter à la reprise au travail" (idem... Tant qu'à être inique, soyons-le jusqu'au bout de nos cigares de la Havane).
- Réforme des retraites : incitation des Etats à relever l’âge de la retraite pour tenir compte de l’espérance de vie (hypothétique, mais on s'en fout) et pour alléger leur fardeau sur les comptes publics (oh le fardeau des êtres humains...)
- Emploi : incitation à la « flexisécurité » (j'te prends, j'te jette car tu pues?), à la formation continue (mais avec quel argent? Celui des chômeurs et des travailleurs?) et à la lutte contre le travail au noir (mais pas le travail des Noirs, nuance) ; flexibilité accrue des marchés du travail et des biens et services (flexibilitons en coeur...)
- Règle d’or : incitation des Etats à inscrire dans la Constitution (rien que ça!) des règles pour plafonner dette et déficit public (et pourquoi pas cette déclaration: Tout homme naissant libre et égal à l'autre a le droit de travailler, ou pas, et d'être quand même considéré comme un homme à part entière?).
Entre la croissance et la rigueur, le curseur est désormais résolument placé sur le second de ces termes. (...)
Thomas Chalumeau
Article à lire sur:
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"Tu vois le nuage japonais?
- Non... De toute façon je parle pas japonais, alors...
- Qu'elle est c... Mais Bon Dieu, qu'elle est c..."
08/04/2011
Les cigognes sont de retour en Allemagne,
où elles ont construit leurs nids comme à Mindelheim, dans le sud du pays.
Crédit : AFP PHOTO / KARL-JOSEF HILDENBRAND
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Luc Desle
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