Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

dimanche 17 avril 2011

"Même en ôtant son chapeau, le chapelier fou l'était toujours". Jacques Damboise in "Pensées à contre pets"



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FEVER

Fever (« fièvre » en français) est une chanson américaine signée par Eddie Cooley et John Davenport (un pseudonyme d'Otis Blackwell). Les paroles ont en réalité été écrites par Joseph Arrington Jr. (alias Joe Tex), qui les vendit pour 300 dollars à Cooley. Pour la musique, Tex préconisait de reprendre l'air de Sixteen Tons, ce que fit Otis Blackwell1. Sortie en 1956, elle a été chantée par Little Willie John, qui en vendit plus d'un million d'exemplaires. Toutefois, la version la plus célèbre date de 1958, interprétée par Peggy Lee.


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Paroles originales:

Never know how much I love you
Never know how much I care
When you put your arms around me
I get a fever that's so hard to bear
You give me fever (you give me fever) when you kiss me
Fever when you hold me tight (you give me fever)
Fever ... in the mornin'
Fever all through the night

Sun lights up the day time
Moon lights up the night
I light up when you call my name
'cause I know you're gonna treat me right
You give me fever (you give me fever) when you kiss me
Fever when you hold me tight (you give me fever)
Fever ... in the mornin'
Fever all through the night (WOW!!)

Everybody's got the fever
That is somethin' you all know
Fever isn't such a new thing
Fever started long time ago

(You give me fever)
Baby, turn on your love light (yeah, yeah)
Let it shine on me (yeah, yeah)
Well, baby, turn on your love light (yeah, yeah)
And let it shine on me (yeah, yeah)
Well, just a little bit higher (yeah, yeah)
And just a little bit brighter, baby (yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever (yeah, yeah, yeah, yeah)
You give me fever.

{Note: End Of The Mccoys 1965 Version. }
{Alternative verses from 1958 : }

Romeo loved Juliet
Juliet she felt the same
When he put his arms around her
He said, "Julie baby you're my flame"
Thou givest fever when we kisseth
Fever with thy flaming youth
Fever I'm on fire
Fever yea I burn forsooth

Captain Smith and Pocahontas
Had a very mad affair
When her daddy tried to kill him
She said "Daddy oh don't you dare"
"He gives me fever with his kisses"
"Fever when he holds me tight"
"Fever, I'm his missus"
"Daddy won't you treat him right?"

Now you've listened to my story
Here's the point that I have made
Cats were born to give chicks fever
Be it Fahrenheit or centigrade
We give you fever when we kiss you
Fever if you live and learn
Fever till you sizzle
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn
What a lovely way to burn, ah
What a lovely way to burn

Fever (Fièvre)

Tu n'as jamais su combien je t'aime

Tu n'as jamais su combien je tiens à toi

Quand tu mets tes bras autour de moi

J'attrape une fièvre qui est tellement dure à supporter
Tu me donne la fièvre (tu me donne la fièvre) quand tu m'embrasse
Fièvre quand tu me serres(tu me donne la fièvre)
Fièvre... au matin
Fièvre toute la nuit
Le soleil éclair la journée
La lune éclaire la nuit
Je m'allume quand tu appele mon nom
Parce que je sais que tu va bien me traiter
Tu me donne la fièvre (tu me donne la fièvre) quand tu m'embrasse
Fièvre quand tu me serres(tu me donne la fièvre)
Fièvre... au matin
Fièvre toute la nuit (WOW ! ! )
Tout le monde a attrapé la fièvre
C'est quelquechose que vous savez tous
La fièvre n'est pas une chose si nouvelle
La fièvre a commencé il y a longtemps
(Tu me donne la fièvre)
Bébé, allume ta lumière d'amour (ouais, ouais)
Laisse la briller sur moi (ouais, ouais)
Bien, bébé, allume ta lumière d'amour (ouais, ouais)
Et laisse-la briller sur moi (ouais, ouais)
Bien, juste un peu plus haut (ouais, ouais)
Et juste un peu plus lumineux, bébé (ouais, ouais)
Tu me donne la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
Tu me donne la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
Tu me donne la fièvre (ouais, ouais, ouais, ouais)
Tu me donne la fièvre.
FIN DE LA VERSION 1965 De McCOYS

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   Cette fièvre, ce n'est pas celle de la grippe - ni de l'or, ni de l'énervement face à une situation mondiale pénible... encore que -  mais celle, bien plus prenante, d'Ella Fitzgerald, fièvre d'une chanteuse qui sait faire jaillir, de son vaste coffre, des accents émouvants. 

   L'interprétation de Peggy Lee, une des plus célèbres, est jazzy en diable et un rien sophistiquée (mais cela n'engage que moi).

   Quant à la réinterprétation de Michael Bublé, peut-être un peu trop accompagnée d'instruments, elle n'en reste pas moins de toute beauté, même si légèrement bubble gum.


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Ella Fitzgerald. Fever






Fever - Sarah Vaughan






Michael Bublé - Fever







Jacques Damboise

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