Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 3 mars 2012

"Qui se sent nerveux qu'il se couche". Benoît Barvin in "Proverbes à noeud".



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Pensées pour nous-mêmes:

(DÉSIRE L’INACCESSIBLE EN SACHANT 
QUE C’EST L’ANODIN QUI LE COMPOSE)

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"Mon luth ne s'accorde pas bien
avec l'idée de Démocratie...
Je me demande pourquoi..."
Terbrugghen- joueuse de luth

Edwy Plenel : 
« Pour une radicalité démocratique »
Le grand entretien (extraits), 
Rémi Douat

   (...) Regards.fr : Vous avez construit une ligne éditoriale sur l’antisarkozysme. Qu’allez vous devenir dans le cas d’un scénario possible d’alternance ?

   Edwy Plenel : On ne peut pas créer un journal sans rencontrer son époque. Et nous avons rencontré Nicolas Sarkozy, non comme individu mais comme symptôme du présidentialisme, qui ajoute aux crises économique, sociale et historique une profonde crise de la démocratie. Notre critique n’est donc pas destinée à l’homme mais au système qui a permis au présidentialisme d’advenir. Alors oui, bien sûr Mediapart a rendez-vous avec son indépendance dans le cas d’une alternance. Mais je suis convaincu que notre exigence éditoriale restera la même. Les journalistes qui sont à l’origine de Mediapart sont parmi ceux qui ont réellement fait leur métier pendant la présidence de François Mitterrand, obligeant la gauche à se confronter à ses propres contradictions.

   Regards.fr : Les conditions d’un sursaut démocratique sont-elles réunies ?

   Edwy Plenel : Changer de Président ne suffit pas. Qu’apporte l’alternance, fut-elle à gauche, si elle ne crée pas les conditions d’un réel changement ? Ce que nous évoquons dans les différents ouvrages de Mediapart, et qui est au principe de notre démarche, c’est l’analyse de la faillite d’un système. Le point de départ d’un engagement démocratique, c’est le retour à la conflictualité. Il faut retrouver la capacité de dire non mais cela n’advient pas par magie. L’envie vient de l’exemplarité. Mediapart le fait à son échelle en organisant des rencontres, en étant une plateforme de débats et de confrontations. On constate une énergie formidable, un vrai désir, une attente. Cela me rend plutôt optimiste. Mais nous ne sommes ni un mouvement ni un parti. Cette énergie doit se transformer en dynamique politique. (...)

A lire la suite sur:

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(Le futur ancien Résident avait un étrange
sens de l'humour)

Il urine dans son jardin 
et se retrouve en photo 
sur Google Street View
L'Express.fr - Société 

   (...) Un habitant d'un petit hameau de Maine-et-Loire a attaqué en justice Google après qu'une photo de lui en train d'uriner dans son jardin a été mise en ligne sur l'application Street View. Le cliché a fait de lui la risée de son village selon son avocat. (...)



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"Moi je vous le dis... Tous ces cancers, 
c'est la faute aux z'écologistes...
Y sont trop sectaires..."

Le nouveau pacte écologique 
à l'agriculture prôné par Eva Joly
Geoffroy Clavel

   (...) "L'époque de l'agriculture productiviste est révolue" . Dans un communiqué, l'équipe de campagne d'Eva Joly résume les propositions de la candidate écologiste au monde de l'agriculture.
   La candidate à l'élection présidentielle propose dans "un nouveau pacte entre les agriculteurs et la société" plus de transparence, en affichant sur les produits dans les supermarchés les prix payés au producteur et le prix payé au distributeur pour informer le consommateur des marges réalisées par la grande distribution (qui peut être raisonnablement contre?).
   Eva Joly entend également favoriser les circuits courts et réduire le nombre d’intermédiaires, pour des rapports plus directs entre producteurs et consommateurs (idem). Il s'agit de permettre une nouvelle alliance entre les paysans et les consommateurs. Elle souhaite enfin réorienter le budget de la PAC et en changer les critères, ce afin de restaurer la souveraineté alimentaire de l’Europe et garantir des revenus équitables aux paysans (redidem).
   Pour Eva Joly, il faut que les aides soient distribuées en tenant compte "de la création d’emploi, de la conversion vers le bio et d’une diminution de l’utilisation des pesticides". Elle rappelle que les écologistes veulent diminuer leur utilisation de 50% avec comme objectif à terme de ne plus en utiliser du tout. (...)

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"Madame Cocot 23 413 est demandée au téléphone..."

Eva Joly au Salon de l'Agriculture: 
rencontre tendue entre amoureux de la nature
(les chasseurs, également,
aiment la nature)

   Rien n'y fait. La méfiance à l'égard de "la conversion écologique" dans le monde agricole est telle qu'elle rejaillit même sur les alliés politiques des écologistes. "Le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet [ancienne ministre de l'Environnement, NDLR] comme porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, tout comme l'alliance de François Hollande avec Europe Ecologie sont de très mauvais signaux pour le monde agricole", s'alarmait récemment Christophe Hillairet, président de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, justifiant par ce biais la montée de l'extrême-droite dans les intentions de vote des paysans.(ben, tiens...)
   "J'ai écrit à François Hollande pour lui dire que nous considérons l'accord PS-EELV comme réducteur. Je l'ai bien lu, il y est dit que nous ne sommes que des dévoreurs de pesticides, ou que nous déstabilisons les autres agricultures du monde... Nous ne sommes pas opposés à une agriculture écologique, mais elle ne peut pas être constitutive d'un projet agricole pour la France", critiquait le patron de la FNSEA, Xavier Beulin, dans Métro. (ah bon, pourquoi?) (...)

Luc Desle

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