Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 24 avril 2012

"Dans sa mini valise personnelle, le Résident était bien au chaud". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SOMMET DE LA MONTAGNE
N'EST JAMAIS PLUS LOIN QU'AU BOUT DE TES PIEDS)

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"Mais ça fait 10 fois que je t'affirme, mon Résidounet,
que les dossiers de tes affaires
ne tiendront pas dans nos valises!"


Eva Joly boucle sa campagne 
en épinglant Sarkozy sur les affaires

Geoffroy Clavel

   (...) Le ton a été donné dans la soirée (20/04/2012) avec un meeting de fin de campagne devant quelques 2000 sympathisants écologistes. "Il est évident ce soir que Nicolas Sarkozy a perdu cette élection", a lancé la figure tutélaire d'EELV, Daniel Cohn-Bendit, sous les acclamations des militants.
   Eva Joly, elle, a profité de cet ultime rendez-vous de campagne pour amorcer un début de mea culpa tout en revendiquant sa "différence". "Mon sens éthique est plus développé que mon sens tactique, je le concède. Mon esprit de révolte est plus vif que mon esprit de discipline, je le confesse."
   Accablée de critiques et de railleries par la droite et l'extrême-droite, qui ont, à plusieurs reprises, suggéré que la candidate franco-norvégienne n'était pas à sa place dans cette élection, Eva Joly leur a surtout adressé un dernier pied de nez, repoussant au 23 avril prochain les interrogations quant aux échecs de cette campagne. "Nous sommes chez nous, nous les Français et les françaises, métèques venus des quatre coins du monde pour faire France (...) les Polaks, les Portos, les Ritals et les Espingouins, nous les Youpins, les Nègres, les Bougnoules, nous les Norvégiennes ménopausées". (...)
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"Comment je me sens avec tous ces ustensiles
dans ma cuisine? Mais LIBRE, mon chéri,
évidemment, LIBRE!!!"


(... de lui planter un couteau dans le coeur...
ce qu'elle fit quelques minutes après)
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Femmes : 
la clairvoyance de l’autre moitié du ciel.
Antonio Torrenzano 

   (...) La condition de la femme a beaucoup évolué depuis longtemps, mais l'égalité des genres dans la planète reste encore une question ouverte à réaliser. L'égalité des genres est au coeur des droits humains et des libertés fondamentales qui sont des valeurs essentielles à la dignité de chaque individu, à la prospérité des sociétés. Rejoindre une vraie égalité est donc vital. Selon Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO, elle est nécessaire pour lutter contre la pauvreté extrême, atténuer les effets du changement climatique, parvenir à un développement durable et à une paix consistant dans le globe.
   Pour l'écrivaine Toni Morrison, lauréate du prix Nobel pour la littérature en 1993, « être femme... c'est encore une blessure ouverte qui ne peut guérir ». Femmes et jeunes filles sont encore les premières victimes des conflits armés, les premières victimes qui souffrent de manière disproportionnée toutes les situations d'émergence et de reconstruction qui précèdent le retour à la vie civile de chaque sanglant conflit. Et bien souvent, ce sont elles-mêmes qui oeuvrent le plus efficacement en faveur de la réconciliation dans leurs pays. Elles restent toutefois encore rares à la tête des démocraties de la communauté internationale. Sur la scène politique, la marche vers la parité des sexes reste lente.(...)
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"Agent Quadruple Zéro,
Merci pour la formule du désintégrateur universel...
- Heu... Vous ne m'avez pas plutôt parlé  d'un
producteur de sperme universel?"
Le terroriste le plus bête du monde
 Jérôme Hourdeaux

   (...) La semaine dernière, Mohammad Assad, commandant des talibans pour la province de Paktita, s’est tout simplement présenté à un check-point de la police dans le district de Sar Howza avec une affiche détaillant son avis de recherche.
   Espérant toucher la prime de 100 dollars promise pour toute information permettant sa capture, le cadre taliban a immédiatement été interpellé par des policiers afghans médusés. L’homme a ensuite été transféré aux forces américaines, toute aussi perplexes face à ce dangereux terroriste venu réclamer sa prime à ses ennemis jurés. (...) 


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"Suuupppeeerrr!
J'adore le goût du pétrole,
le soir, au fond d'la mer..."

(c) Bob l'éponge

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Des nano-éponges 
pour nettoyer les marées noires

   (...) Des éponges pour nettoyer les marées noires. Mais pas n’importe lesquelles, des nano-éponges, c’est-à-dire de minuscules éponges (un milliardième d’une éponge classique) qui sont capables d’absorber 100 fois leur poids.
   Cette découverte de chercheurs de Penn State et de l’université de Rice pourrait révolutionner la manière dont nous gérons les catastrophes écologiques, tel le naufrage d’un pétrolier, explique Raw Story.
   Dans leur étude publiée dans Nature’s Scientific Reports, ils expliquent que ces éponges sont constituées de nano-tubes de carbone et d’une pincée de bore (un élément chimique) qui permet à l’éponge d’avoir suffisamment d’élasticité pour être essorée jusqu’à 10.000 fois. De plus, ces nano-éponges sont «hydrophobes» et «oléophiles». En d’autres termes elles n’aiment pas l’eau, ce qui explique pourquoi elles flottent mieux, et sont attirées par le pétrole.
   De fait de leur élasticité, les éponges sont réutilisables: on peut les essorer, afin de récupérer le pétrole qu’elles contiennent ou encore les brûler et les réutiliser à nouveau, puisqu’elles ne sont pas inflammables. Les éponges sont faites à 99% d’air et peuvent être manipulées grâce à des aimants sans oublier qu’elles sont également conductibles. (...)
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Luc Desle

lundi 16 avril 2012

"Ne pas vivre ou mourir longtemps, telle est la question, disait ce zombie philosophe". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SI L'ANGOISSE T’EMPÊCHE DE DORMIR
NOIE-LA DANS L’OCÉAN DES RÊVES)
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(Le Résident est dissimulé dans cette image.
Sauras-tu le retrouver?)

Joly : «Sarkozy ne peut pas 
se cacher derrière le mépris 
qu'il a pour moi»
(et pour la France entière?)

   (...) La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, s'est dite «sereine malgré toutes les difficultés» jeudi lors d'un meeting à Grenoble, répondant par ailleurs aux attaques du président Nicolas Sarkozy après ses déclarations de la veille à propos de l'affaire Bettencourt.
   «Il ne peut pas se cacher derrière le mépris qu'il a pour moi. Cela ne suffit pas. Il va falloir qu'il s'explique sur la dizaine de témoins qui ont des témoignages concordants», a réagi à l'issue d'un meeting à Grenoble, la candidate EELV sous les cris de militants scandant: «Sarkozy en taule !».
   Le président-candidat avait signifié (avec les épaules? L'index levé?) un peu plus tôt sur France 2 qu'il opposait le «mépris le plus cinglant» (un mépris "cinglant", dites-moi comment ça fait?) aux accusations lancées par la candidate concernant un éventuel financement de sa campagne de 2007 par la milliardaire Liliane Bettencourt.
   «La présomption d'innocence n'empêche pas les faits d'exister. Ce que je dis haut et fort c'est que dans une campagne, dans n'importe quel autre pays avec ce qu'il y a sur la table, il faudrait s'expliquer, il ne résisterait pas 24 heures. C'est la situation en France qui est parfaitement anormale», a-t-elle ajouté (avec raison?). (...)


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"Vieux pépés, mais super jolies vieilles nénettes,
qu'ess-t'en dit, papy Serres?"


Michel Serres : "Cette campagne présidentielle 
est une campagne de vieux pépés !"
(et je suis spécialiste?)
Nicolas Truong (propos recueillis)

   (...) / Que pensez-vous de cette campagne présidentielle ? Est-elle à la hauteur du changement d'ère et même de civilisation dont votre "Petite Poucette", cette petite fille du XXIe siècle et de la technologie que vous décrivez dans votre dernier ouvrage, est l'incarnation ?

   Je me garderai bien de me prononcer frontalement sur l'élection présidentielle (évidemment). Je voterai, c'est sûr (encore heureux). Mais je considère que cette campagne est celle de l'inertie, de l'endormissement, et d'une certaine manière celle des résidus du vieux monde. De même qu'un train au démarrage présente une force d'inertie, une résistance physique, la classe politique n'a pas encore pris acte des mutations de notre temps. Elle ne mesure pas le changement social qu'induisent les nouvelles technologies. Le physicien Niels Bohr (1885-1962) l'avait bien compris : les idées nouvelles ne s'imposent pas parce qu'elles sont vraies, mais parce que l'ancienne génération a pris sa retraite ! (Dehors, Michel!)

   / Quelle est la nature de ce changement anthropologique qui rend, selon vous, nos institutions caduques tels les partis politiques, aujourd'hui ?

   La société actuelle et, en particulier, cette nouvelle génération qu'incarne Petite Poucette témoignent que nos institutions ont été créées à une époque où le monde n'était pas ce qu'il est devenu : à plusieurs égards, elles sont donc obsolètes. Elles le sont d'autant plus que le fossé d'évolution qui nous sépare d'elles est gigantesque, il est comparable à celui qui a séparé la Renaissance du Moyen Age ou l'ère chrétienne de l'Empire romain. Ce décalage s'exprime dans les chiffres : au début du XXe siècle, on comptait 70 % d'agriculteurs, pour 1 % aujourd'hui.
   Lorsque je suis né, nous étions 2 milliards sur la planète : désormais, nous avons dépassé les 7 milliards, avec des densités géopolitiques complètement changées. L'espérance de vie est passée de 50 à 80 ans. Cet allongement de la durée de vie a bouleversé nos pratiques sociales : quand on se jure fidélité pour soixante-cinq ans, le mariage n'a plus le même sens !
   La transmission des biens, la santé, la Sécurité sociale, le rapport au monde, à la naissance, à la mort, à la douleur... tous ces paramètres ont été bouleversés. Les morales anciennes étaient construites autour de la lutte contre la douleur. Aujourd'hui, le cortège des antalgiques fait qu'un médecin peut recevoir dans son cabinet un homme de 60 ans qui n'a jamais souffert. Nous n'avons plus le même rapport au corps, au monde, à autrui.
   Ces communautés anciennes que représentaient la famille, la paroisse, la commune ou le parti demandent à être repensées. Il ne s'agit pas tant de s'adapter que d'inventer. De quelle cité sommes-nous désormais citoyens ? La France est devenue une ville dont le TGV est le métro, dont les autoroutes sont des rues. Nous n'habitons plus le même espace. Cette mutation anthropologique a rendu nos institutions caduques. (...)

A lire en entier sur:

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"Moi, l'Résident, je l'accueille quand il veut...
Je saurai lui remonter le moral
mieux que sa planche à pain..."
Sylvain Lagarde Photographie noir et blanc - Mnémospection
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"Ma... Ma chérie... On dirait que tu es bizarre?
- Qu'est-ce qui te fait croire ça?
Dessape-toi, et fissa!"
Marc-Thirouin-Photography-

Agression sexuelle : 
une femme voulait encore faire l'amour, 
l'homme appelle la police
Le HuffPost/AFP 

   (...) Un artisan de 43 ans qui n'en pouvait plus de faire l'amour à une femme de 47 ans s'est réfugié sur le balcon d'où il a appelé la police, a annoncé la police allemande jeudi 12 avril.
   L'insatiable quadragénaire avait rencontré sa "victime" dans un pub lundi à Munich et l'a ensuite emmené chez elle. Après plusieurs passages à l'acte et alors que l'artisan souhaitait quitter ce nid d'amour un peu étouffant, elle a refusé de le laisser partir avant qu'ils aient à nouveau plusieurs fois couché ensemble, selon le communiqué de la police. Contraint et forcé, l'homme s'est soumis à ses désirs espérant pouvoir s'échapper. Sans succès.
   Il a finalement réussi à se réfugier sur un balcon pour appeler des policiers qui, arrivés sur les lieux, n'ont pas tardé à subir les assauts de la femme. Après un passage au poste, cette dernière a été remise en liberté. Elle devra répondre de faits présumés d'"agression sexuelle" et de "séquestration". (...)

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Luc Desle

samedi 3 mars 2012

"Qui se sent nerveux qu'il se couche". Benoît Barvin in "Proverbes à noeud".



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Pensées pour nous-mêmes:

(DÉSIRE L’INACCESSIBLE EN SACHANT 
QUE C’EST L’ANODIN QUI LE COMPOSE)

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"Mon luth ne s'accorde pas bien
avec l'idée de Démocratie...
Je me demande pourquoi..."
Terbrugghen- joueuse de luth

Edwy Plenel : 
« Pour une radicalité démocratique »
Le grand entretien (extraits), 
Rémi Douat

   (...) Regards.fr : Vous avez construit une ligne éditoriale sur l’antisarkozysme. Qu’allez vous devenir dans le cas d’un scénario possible d’alternance ?

   Edwy Plenel : On ne peut pas créer un journal sans rencontrer son époque. Et nous avons rencontré Nicolas Sarkozy, non comme individu mais comme symptôme du présidentialisme, qui ajoute aux crises économique, sociale et historique une profonde crise de la démocratie. Notre critique n’est donc pas destinée à l’homme mais au système qui a permis au présidentialisme d’advenir. Alors oui, bien sûr Mediapart a rendez-vous avec son indépendance dans le cas d’une alternance. Mais je suis convaincu que notre exigence éditoriale restera la même. Les journalistes qui sont à l’origine de Mediapart sont parmi ceux qui ont réellement fait leur métier pendant la présidence de François Mitterrand, obligeant la gauche à se confronter à ses propres contradictions.

   Regards.fr : Les conditions d’un sursaut démocratique sont-elles réunies ?

   Edwy Plenel : Changer de Président ne suffit pas. Qu’apporte l’alternance, fut-elle à gauche, si elle ne crée pas les conditions d’un réel changement ? Ce que nous évoquons dans les différents ouvrages de Mediapart, et qui est au principe de notre démarche, c’est l’analyse de la faillite d’un système. Le point de départ d’un engagement démocratique, c’est le retour à la conflictualité. Il faut retrouver la capacité de dire non mais cela n’advient pas par magie. L’envie vient de l’exemplarité. Mediapart le fait à son échelle en organisant des rencontres, en étant une plateforme de débats et de confrontations. On constate une énergie formidable, un vrai désir, une attente. Cela me rend plutôt optimiste. Mais nous ne sommes ni un mouvement ni un parti. Cette énergie doit se transformer en dynamique politique. (...)

A lire la suite sur:

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(Le futur ancien Résident avait un étrange
sens de l'humour)

Il urine dans son jardin 
et se retrouve en photo 
sur Google Street View
L'Express.fr - Société 

   (...) Un habitant d'un petit hameau de Maine-et-Loire a attaqué en justice Google après qu'une photo de lui en train d'uriner dans son jardin a été mise en ligne sur l'application Street View. Le cliché a fait de lui la risée de son village selon son avocat. (...)



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"Moi je vous le dis... Tous ces cancers, 
c'est la faute aux z'écologistes...
Y sont trop sectaires..."

Le nouveau pacte écologique 
à l'agriculture prôné par Eva Joly
Geoffroy Clavel

   (...) "L'époque de l'agriculture productiviste est révolue" . Dans un communiqué, l'équipe de campagne d'Eva Joly résume les propositions de la candidate écologiste au monde de l'agriculture.
   La candidate à l'élection présidentielle propose dans "un nouveau pacte entre les agriculteurs et la société" plus de transparence, en affichant sur les produits dans les supermarchés les prix payés au producteur et le prix payé au distributeur pour informer le consommateur des marges réalisées par la grande distribution (qui peut être raisonnablement contre?).
   Eva Joly entend également favoriser les circuits courts et réduire le nombre d’intermédiaires, pour des rapports plus directs entre producteurs et consommateurs (idem). Il s'agit de permettre une nouvelle alliance entre les paysans et les consommateurs. Elle souhaite enfin réorienter le budget de la PAC et en changer les critères, ce afin de restaurer la souveraineté alimentaire de l’Europe et garantir des revenus équitables aux paysans (redidem).
   Pour Eva Joly, il faut que les aides soient distribuées en tenant compte "de la création d’emploi, de la conversion vers le bio et d’une diminution de l’utilisation des pesticides". Elle rappelle que les écologistes veulent diminuer leur utilisation de 50% avec comme objectif à terme de ne plus en utiliser du tout. (...)

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"Madame Cocot 23 413 est demandée au téléphone..."

Eva Joly au Salon de l'Agriculture: 
rencontre tendue entre amoureux de la nature
(les chasseurs, également,
aiment la nature)

   Rien n'y fait. La méfiance à l'égard de "la conversion écologique" dans le monde agricole est telle qu'elle rejaillit même sur les alliés politiques des écologistes. "Le choix de Nathalie Kosciusko-Morizet [ancienne ministre de l'Environnement, NDLR] comme porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, tout comme l'alliance de François Hollande avec Europe Ecologie sont de très mauvais signaux pour le monde agricole", s'alarmait récemment Christophe Hillairet, président de la Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, justifiant par ce biais la montée de l'extrême-droite dans les intentions de vote des paysans.(ben, tiens...)
   "J'ai écrit à François Hollande pour lui dire que nous considérons l'accord PS-EELV comme réducteur. Je l'ai bien lu, il y est dit que nous ne sommes que des dévoreurs de pesticides, ou que nous déstabilisons les autres agricultures du monde... Nous ne sommes pas opposés à une agriculture écologique, mais elle ne peut pas être constitutive d'un projet agricole pour la France", critiquait le patron de la FNSEA, Xavier Beulin, dans Métro. (ah bon, pourquoi?) (...)

Luc Desle

vendredi 9 décembre 2011

"Echange politicien véreux contre... heu... autre chose, en moins pire". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"


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   "Tu Quoque a aimé cette analyse du POI (Parti Ouvrier Indépendant). Sans en être membre, ni appeler à l'être, bien sûr. Mais, parfois, dans les sphères de réflexion, des pensées simples nous parlent, à nous les Sans-grade, mais pas forcément obtus... Et puis entendre ce doux nom "d'ouvrier", qui a sa noblesse - mais que les Dirigeants cherchent à vider de sa substance... Les Citoyens ne sont-ils pas, à leurs yeux, que des Consommateurs -, ce doux nom d'ouvrier, donc, ça fait chaud au coeur...

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"Soyez ouvrier, qu'ils disaient,
c'est noble et ça gagne de l'argent...
Et puis vous verrez du pays...
Tu parles!"
Vérités et mensonges 
dans un vent de panique
   (...)  L’OCDE exige de la France 8milliards de coupes supplémentaires s’ajoutant aux 29 milliards déjà décidés : « L’OCDE préconise d’étendre la RGPP “à tous les niveaux de l’administration”, de regrouper les petites communes et supprimer les départements ou encore de réduire la durée des séjours hospitaliers, poursuivre le déremboursement des médicaments les moins efficaces » (Les Echos)
   Soumis à ce déferlement d’informations catastrophes les travailleurs s’interrogent : qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ? 
   Vrai : la crise du capitalisme s’approfondit de jour en jour, entraînant l’humanité vers la barbarie. 
   Fausse : l’affirmation selon laquelle les « plans » constituent une solution. C’est un puits sans fond : des milliers de milliards d’euros engloutis depuis trois ans dans le renflouement des banques n’ont servi qu’à éviter la faillite de quelques fonds de pension qui s’empressent de spéculer à nouveau ! 
  Vrai : un large consensus règne, en France comme Europe, sur « l’impérieuse nécessité » de sauver l’euro, rembourser la dette et réduire les déficits (même si les uns et les autres divergent sur les moyens à employer). 
  Faux : prétendre qu’il n’existe pas d’autre issue. Un gouvernement qui en aurait la volonté annulerait la dette, interdirait licenciements et délocalisations, prendrait en mains les rênes de l’économie, confisquerait les banques et leurs avoirs, et les mettrait au service d’une politique de relance fondée sur le droit de chaque travailleur et jeune à un vrai travail, un vrai salaire, un vrai logement. 
   Vrai : les institutions de l’Union européenne et de la Ve République interdisent tout pas dans cette direction. La mise en œuvre d’une telle politique appelle donc la rupture avec ces institutions antidémocratiques. Elle exige de bâtir d’autres institutions, celles d’une République démocratique inscrite dans une union libre et démocratique de toutes les nations libres et souveraines d’Europe, fondée sur les droits de la classe ouvrière, de la jeunesse, de la paysannerie.(...)

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"... et pour mon épouse, 16 Méga d'espace web..."
bric-a-brac.org

Face aux dettes de leurs parents,
de plus en plus de Français
renoncent à hériter
Catherine Rollot


   (...) C'est une démarche qui se fait par un simple formulaire administratif. Un acte enregistré dans les tribunaux de grande instance (TGI) qui raconte la France en crise, les fins de mois difficiles, et les petites retraites. En guise de bas de laine, les héritiers découvrent de plus en plus souvent, au moment du décès d'un proche, des dettes, arriérés de loyer ou de charges, factures impayées, remboursements de prêts à la consommation, frais hospitaliers... Faute de biens à vendre, et tenus d'honorer les ardoises de leurs parents, ils n'ont pas d'autre solution que de renoncer à la succession.
   Selon les chiffres du ministère de la justice, arrêtés au 31 décembre 2010, le nombre de refus d'héritage est passé, entre 2004 et 2010, de 50 031 à 67 249, soit une augmentation de 33,5 %. Cette tendance à la hausse s'accélère en 2011, année qui pourrait bien être record en la matière. (...)
Lire l'article sur:

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"Moi, au moins, j'annonce la couleur
de l'état de mon esprit"
radio-courtoisie.over-blog.com
(La jolie photo de Besson sur une jolie radio...)

Vives critiques contre un billet 
"xénophobe" du "Point" contre Joly

   L'association SOS Racisme et le Front de Gauche ont dénoncé samedi 3 décembre un billet "xénophobe" de l'écrivain (de droite, ex-chiraquien) Patrick Besson, paru cette semaine dans Le Point, et qui moque l'accent de la candidate franco-norvégienne à l'élection présidentielle Eva Joly pour Europe Ecologie-Les Verts.
   "Zalut la Vranze !", écrit Patrick Besson en se mettant dans la peau d'une Eva Joly élue à la présidence de la République à la suite de la mort accidentelle de tous les candidats et qui menace de "mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s'élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012" 
   (A Tu Quoque, nous nous moquons de l'accent Allemand pour illustrer certaines situations politiques - Francis Blanche n'est pas loin... Mais jamais nous ne le ferions de l'accent Norvégien, car rien, dans notre inconscient collectif, ne ferait tilt à propos de cet accent, ma foi exotique et agréable à l'ouïe. Besson se trompe de cible... Mais de là à parler de "xénophobie"... Il est vrai que SOS Racisme a toujours eu énormément d'humour...)


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"Ils me poursuivent pour concurrence déloyale"


Petoman


La population privée de gaz
   (...) "L'année du vingtième anniversaire de son indépendance, l'Ouzbékistan est frigorifié, sans gaz dans les chaumières", rapporte le site russe Rosbalt. Alors que les températures se font hivernales dans ce pays riche en hydrocarbures, troisième producteur de gaz en ex-URSS, les habitants ne sont plus fournis en gaz ni électricité depuis plusieurs semaines. La population est priée de se chauffer au charbon - dont le prix ne cesse de grimper - et au bois. La cause officielle à cette coupure reste "les impayés de plusieurs milliards de dollars de la population pour le gaz consommé". 
   Mais la vraie raison se cache ailleurs, estime Rosbalt : "Le pétrole et le gaz sont vendus via des compagnies offshore contrôlés par des proches [du président Karimov] à l'étranger, puis l'argent atterrit dans les banques occidentales. Bref, un schéma de sortie de capitaux [issus de principaux postes d'exportation] typique pour l'Asie centrale postsoviétique." L'objectif étant pour le président Islam Karimov, donné comme très malade et qui n'a pas de fils, "d'assurer à ses deux filles, Lola et Gulia, un avenir sans soucis matériels ni financiers"...(...)

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Benoît Barvin

mardi 29 novembre 2011

"Étrange: Ce banquier pourri n'aimait pas les fruits blets". Benoît Barvin in "Etrange, vous z'avez dit?"


*** 

"Me serre pas trop, tu m'étouffes..."

Eva Joly : "Les amis de François Hollande
se sont révélés archaïques"
(et FH faux-c...?)

   (...) On dit que vous posez beaucoup de questions. Quelles sont-elles ?
   Elles se résument à une seule : comment restaurer la politique. Je ne suis pas rentrée en politique pour accepter les mœurs de ce petit monde, mais pour leschanger. J'ai été outrée, scandalisée, de l'intervention d'Areva dans les discussions avec le PS. Ainsi, donc, une entreprise puissante obtenait en l'espace de quelques heures ce qu'elle voulait, c'est-à-dire le retrait, dans un texte politique, d'une disposition qui la gênait ? Toute ma vie a été construite contre ça, j'ai passé ma vie à lutter contre l'influence des lobbies, quels qu'ils soient.

   N'est-il pas normal, dans une démocratie qui fonctionne, qu'Areva (puissant groupe financier) fasse connaître son point de vue, et ce publiquement (juste pour peser sur les débats, ouh la question pernicieuse... question de journaliste, quoi!) ?
   Faire connaître un point de vue est une chose. S'immiscer dans la vie démocratique pour réécrire un paragraphe d'un accord entre partis en est une autre. Au moins, agissent-ils désormais à visage découvert. Pour moi, il y a là une arrogance qui témoigne d'un certain sentiment d'impunité. Que les commentateurs n'aient pas davantage été choqués en dit long sur l'accoutumance à ces mœurs délétères. Mesurons la gravité de ce qui s'est passé. Il pèse désormais sur les socialistes le soupçon d'être du bois dont on fait les marionnettes, et on ne me fera pas croire que c'est bon pour la politique.
Lire l'intervention sur:

***
"P'tain... D'annulation en annulation,

 j'vais m'retrouver au chômage, moi!"
L'Oregon suspend la peine de mort
   (...) Le gouverneur de l'Oregon a annoncé, mardi 22 novembre, qu'il n'autoriserait plus de nouvelle exécution dans cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis jusqu'à la fin de son mandat, rejoignant les autres Etats qui ont supprimé la peine de mort.
   John Kitzhaber – élu en novembre 2010 après avoir occupé le poste entre 1995 et 2003 – a accordé par la même occasion un sursis à l'un des trente-quatre prisonniers se trouvant dans le couloir de la mort et qui était promis à une exécution, par injection, le mois prochain, soulignant qu'il en serait ainsi tant qu'il resterait en fonctions.
   John Kitzhaber, qui a approuvé des exécutions en 1996 et 1997, a expliqué qu'il considérait le système actuel comme injuste, du fait qu'il accordait la perpétuité à des criminels pour les mêmes crimes qui valent à d'autres la peine de mort. "Je ne crois pas que ces exécutions nous aient donné plus de sécurité", a estimé le gouverneur, déclarant regretter ses décisions : "Cela a été les décisions les plus déchirantes et les plus difficiles que j'aie eu à prendre comme gouverneur, et je les ai reconsidérées mille fois au cours de ces quatorze ans, a-t-il dit. Il est temps pour l'Oregon d'envisager une autre approche. Je refuse de faire partie plus longtemps de ce système compromis et inéquitable", a-t-il encore expliqué, qualifiant de"moralement faux" le châtiment suprême. (dont acte) (...)
Quasimodo

Grâce aux "biohackers", il sera bientôt 
possible de maîtriser les gênes
Dorothee BROWAEYS 
technowatcher (vach'te de!)
à VIVAGORA

   (...) Jason Bobe est la vedette des "biohackers", ces jeunes qui font de la biologie dite "de garage". Entendez, "chez eux". Démocratiser la science, donner à chacun la possibilité d’utiliser les machines de labo à son gré, pour des projets citoyens, voilà la passion de Jason Bobe.
   Invité début novembre à la Gaîté Lyrique par les amateurs biotech du tout jeune réseau "La paillasse", il raconte l’énorme révolution des pratiques en cours. "C’est simple, on peut aujourd’hui séquencer (décrire briques par briques) le génome d’une personne pour 2.000 dollars, soit un coût un million de fois moins élevé qu’il y a dix ans, explique-t-il. En 2018, on pense que cela ne coûtera plus que 20 dollars !"
   Oui, bientôt, chacun pourra connaître tous sur ses gènes pour une poignée de dollars. Ainsi, on voit naître des clubs d’"accès à l’intimité génétique" comme Genspace à New York, sur le modèle des clubs de fitness. Dans ce "laboratoire communautaire" ou hackspace, chacun peut jouer avec les molécules du vivant, car il faut se rappeler que "la science c’est amusant" !
   Le slogan est très prégnant depuis que quelques ingénieurs du MIT (Intitut des technologies du Massachusets) ont lancé l’idée d’une compétition internationale iGEM (International Genetically Engineered Machine compétition) pour récompenser les étudiants les plus astucieux pour "fabriquer des bestioles inédites".(...)
   (...) Ce 7 novembre, le 9e Jamboree a réuni à Boston 165 équipes venues des quatre coins de la planète. Chacune a concocté depuis un an sa bactérie ou levure au génome trafiqué, rendue capable de clignoter, de boulotter de l’arsenic ou de cracher de l’éthanol. Héros de cette nouvelle biologie dite "de synthèse", ces étudiants préparent les OGM du futurs. Puisque l’on connaît le code génétique du vivant, il s’agit désormais de le réécrire, de maîtriser les microbes en synthétisant à façon leurs programmes.
   En 2007, dix personnes ont accepté de donner des échantillons de salives et de sang, desquels l’ADN a été extrait pour une analyse totale. Les résultats ont été mis en ligne, disponibles pour tous. Plus de 1400 personnes ont suivi l’exemple de ces "pionniers volontaires". "Nous sommes en train d’inventer une nouvelle science médicale", s’enflamme Jason Bobe après avoir démontré combien les procédures d’anonymat actuelles sont dérisoires. "Rien qu’avec le genre, la ville de naissance et le code postal des personnes, vous trouvez les gens avec 87% de certitude" (et vous pouvez les mettre sous surveillance?), souligne-t-il.
   On assiste de plus en plus à un partage des données génétiques qui comme celles sur l’identité trouvent des espace de type "Facebook". L’exemple du site "des malades comme moi" témoigne de cet engouement pour l’exhibition, d’un nouveau type : moléculaire. (...)
   Conscients de jouer un peu (oh, si peu...) avec les limites éthiques, les réseaux de DiYBio ou du Personal genome project se sont dotés de codes de conduite. Mais cela ne fait pas taire une avalanche de questions. Quelle confiance peut-on avoir sur les prédictions sur nos maladies futures à partir des séquences génétiques identifiées ? Que va-t-il se passer avec l’accès à ces données pour les compagnies d’assurance ? Comment assumer les effets des informations sur les membres de sa propre famille ou sur un éventuel jumeau ? Sera-t-il bénéfique que chacun dispose dans son salon d’un Home séquenceur ? (hé! Je vous en pose des questions, moi? aurait grossièrement répondu un séquenceur.)

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"Je vois... Je vois... Une Europe gangstérisée par les banquiers et...
- Gangsté. quoi?"

fr.wikipedia.org

Europe : de la faillite politique
à la dictature économique
Daniel Salvatore Schiffer philosophe


   (...) s’il est une vérité qui demeure (...) incontestable, sur le plan de l’analyse philosophique, c’est bien celle que Marx énonça, secondé en cela par Engels, dans l’historique "Manifeste du parti communiste", publié en 1847, déjà. À savoir : ce sont les infrastructures économiques, autrement dit l’activité de production, qui conditionnent les superstructures politiques, y compris dans leur dimension morale. (Faut se le répéter comme un mantra) (...)
   (...) Cet axiome, auquel le social-démocrate et européen convaincu que je suis reconnaît volontiers toute la pertinence conceptuelle, Marx le corrobora, dans ce même "Manifeste", par une formule restée célèbre tant elle frappa alors les esprits : "Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante."
   C’est bien là, en effet, cette nouvelle loi (la loi du marché, serais-je tenté de dire ici) qui semble présider aujourd’hui et plus que jamais, au destin de bon nombre des pays de notre Europe, au premier rang de laquelle émergent bien évidemment, ainsi que nous venons de le voir tout récemment, la Grèce et, surtout, l’Italie.
   Car que sont leurs nouveaux chefs de gouvernements, Lucas Papadémos (jadis gouverneur, de 1994 à 2002, de la Banque centrale de son pays) pour la Grèce et Mario Monti (autrefois conseiller international, en 2005, de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs) pour l’Italie, sinon de purs et simples économistes, eux-mêmes aux ordres d’un nouveau genre, mais non pour autant moins pernicieux, d’oligarchie ? (poser la question c'est y répondre par l'affirmative) (...) 
   Davantage : le tout nouveau directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, n’est-il pas, lui aussi, un ancien haut fonctionnaire de cette même Goldman Sachs ? C’est du reste là, cette très puissante institution financière, fleuron de Wall Street, ce qui relie, tel un discret mais efficace fil conducteur, ces trois récents dirigeants européens. Pour le moins paradoxal lorsque l’on sait que Goldman Sachs est sous le coup, depuis 2011, d’une plainte pour une gigantesque fraude fiscale : elle aurait vendu des produits dérivés - les fameux "swap" - permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine des États-Unis et serait donc, comme telle, à l’origine de la crise des "subprimes", c’est-à-dire, par ricochet, de notre crise financière elle-même !
   L’arnaque, totale, serait magnifique dans son cynisme, si elle n’était à ce point, sur le plan éthique, honteuse (éthique du capitalisme? l'humour vole bas, ces jours-ci). À moins, pire encore, que ces prétendus spécialistes ne soient, dans leur propre domaine, que d’illustres incompétents (on aime mieux), quoi que le système veuille bien nous faire croire, puisqu’ils n’ont jamais pu endiguer auparavant, ni simplement prévenir (laissons-leur là le bénéfice du doute, outre celui de leur immense profit), cette même crise. Au contraire : ils en sont les premiers et vrais responsables. (...)
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Benoît Barvin