Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 28 avril 2012

"Cette fille de Rien ne valait pas grand chose". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

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Pensées pour nous-mêmes:

(LES DITS DU SAGE SONT INAUDIBLES
EN BOITE DE NUIT)
pcc Jacques Damboise

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"Si vous croyez qu'c'est cette nouvelle
qu'va m'redresser, hein?
- Calme-toi, Jojo, tu vas faire du mal
à ta sciatique du bulbe"

Un redressement fiscal 
a été "notifié" à Johnny Hallyday
(tout fout le camp...)


   (...) Un redressement fiscal (et des lombaires?) a été "notifié" à Johnny Hallyday, a indiqué mardi 24 avril une source proche du dossier sans en préciser le montant, confirmant une information du "Canard Enchaîné".
   Selon le numéro de l'hebdomadaire satirique à paraître mercredi, le montant de ce redressement, effectué au terme d'investigations conduites par la brigade nationale des enquêtes fiscales (de Gauche?), atteint 9 millions d'euros.
   Le ministère du Budget (de Droite?) s'est refusé à tout commentaire, invoquant le secret fiscal. (...)
   (...) L'hebdomadaire affirme que l'enquête, déclenchée en décembre 2010, a révélé un "réseau complexe de sociétés au fonctionnement plutôt baroque" (peut-être y-a-t-il d'autres adjectifs?), notamment des transferts d'actifs au Luxembourg vers une société dont les actionnaires comptent une autre entité domiciliée au Libéria.
   Le chanteur, qui connaît depuis plus de trente ans des démêlés avec le fisc français, s'est installé en 2007 en Suisse, dont il dépend pour ses revenus personnels. Les activités artistiques et commerciales en France relèvent toujours de l'administration française. 


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"Mon parfum d'aisselle? Droite Humaniste.
Mais je vous préviens, il est rare et cher"

Droitisation : à l’UMP, 
les « humanistes » 
rentrent dans le rang
(qu'ils ont un jour quitté?)
François Krug


   (...) Ils s’étaient eux-mêmes baptisés les « Humanistes de l’UMP ». Ces modérés ont aujourd’hui un seul choix : défendre la stratégie de droitisation de Nicolas Sarkozy, ou se taire (ou manger son chapeau, ou se les bouffer, ou..?).
   Ce mardi matin, ils étaient une soixantaine à s’être réunis à l’Assemblée nationale, autour de l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin (amateur de Lorie). On y a parlé du FN, du « vrai travail ». Et on a décidé de ne rien dire ou faire qui puisse gêner le Président-candidat.
   Pas question, donc, d’évoquer ses états d’âme. Marc Laffineur, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et autre vedette de la réunion, nous assure ainsi :
   « On est totalement mobilisé [...]. Il n’est pas question d’opposer la droite humaniste à d’autres courants. L’UMP est une famille unie avec plusieurs sensibilités (mais la même approche scélérate du Monde?). C’est le cas dans tous les grands partis politiques, comme la CDU en Allemagne (super exemple, c'est sûr...). »(...) 
   (...) Le tournant pris par la campagne marque pourtant un échec, celui du recentrage de l’UMP. Avec son collègue Jean Leonetti, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Marc Laffineur avait lancé en octobre les Humanistes, un courant prônant « une droite responsable, laïque, tolérante, solidaire et européenne (donc l'UMP n'est plus ça? Quel étrange aveu...) ».
   Jean-François Copé, secrétaire général, avait encouragé l’initiative de ces anciens centristes. Grâce à eux, l’UMP prouverait qu’elle ne se résumait pas à la Droite populaire, et à ses gesticulations sur l’immigration et la sécurité, ou à la Droite sociale de Laurent Wauquiez, et ses dénonciations de l’assistanat.
   Immigration, sécurité, assistanat : six mois plus tard, ce sont bien ces thèmes que Nicolas Sarkozy a préféré exploiter. Et, dans la centaine de députés, sénateurs et parlementaires européens réunis sous le label « humaniste », une seule a osé exprimer sa gêne après le premier tour. ("Oh, ben, quand même, hein, c'est pas ben d'vouloir faire la bibise à la Le pen, moi je pense, mais, hein, ce que j'en dis" "Casse-toi, pouf...!")(...)
Lire sur:

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Comment réduire l'évasion fiscale en Europe
   (...) L’hypothèse d’une plus grande transparence imposée aux sociétés-mères des multinationales pour leurs filiales à l’étranger prend de la consistance, depuis que le rapport du député UMP Gilles Carrez, en juillet dernier, a montré que l’impôt sur les sociétés acquitté en France par les grosses entreprises du CAC 40 ne dépassait pas 8% de leurs bénéfices, alors que le taux officiel est de 33%. En jouant sur les prix de transfert entre filiales, les groupes privilégient les pays où la fiscalité est basse pour y payer des impôts.
   Ces groupes profitent aussi de niches, comme l’exonération des plus-values sur cession de filiales —notamment à l’étranger— et de titres de participation à long terme (la fameuse niche Copé) qui a coûté au trésor public entre 14 et 34 milliards d’euros entre 2004 et 2010, selon l’union syndicale Snui-Sud Trésor Solidaires. C'est-à-dire en moyenne entre 2 et 5 milliards d’euros par an.(...)
   Ce n’est pas le seul cas de figure qui fait monter la pression. Le nombre d’exilés fiscaux augmente depuis le début de l’année. Le transfert de leur fortune ne tient pas seulement à une possible arrivée de la gauche au pouvoir ; un exil fiscal ne s’improvise pas en quelques jours. La politique d’austérité promise par la droite, qu’ils peuvent anticiper depuis plus longtemps, les incite tout autant à franchir les frontières que les menaces de la gauche. 
   Les agissements de la banque suisse UBS sous le coup d’une information judiciaire pour avoir privé le fisc français de 850 millions d’euros selon les estimations du journaliste Antoine Peillon, ont relancé la polémique. La Suisse et la France n’ont-elles pas signé une convention fiscale en 2009 pour mettre fin au secret bancaire? La banque suisse s’en serait allègrement affranchie.

Lire la suite, hélas, tout aussi édifiante 
(mais, on le sait, la faute de la faillite, ce sont les pauvres et les dépenses publiques qui en sont responsables...)



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(Ils votent pour le Résident)


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Luc Desle

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