Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

lundi 16 avril 2012

"Ne pas vivre ou mourir longtemps, telle est la question, disait ce zombie philosophe". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

µµµ
Pensées pour nous-mêmes:

(SI L'ANGOISSE T’EMPÊCHE DE DORMIR
NOIE-LA DANS L’OCÉAN DES RÊVES)
µµµ

(Le Résident est dissimulé dans cette image.
Sauras-tu le retrouver?)

Joly : «Sarkozy ne peut pas 
se cacher derrière le mépris 
qu'il a pour moi»
(et pour la France entière?)

   (...) La candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly, s'est dite «sereine malgré toutes les difficultés» jeudi lors d'un meeting à Grenoble, répondant par ailleurs aux attaques du président Nicolas Sarkozy après ses déclarations de la veille à propos de l'affaire Bettencourt.
   «Il ne peut pas se cacher derrière le mépris qu'il a pour moi. Cela ne suffit pas. Il va falloir qu'il s'explique sur la dizaine de témoins qui ont des témoignages concordants», a réagi à l'issue d'un meeting à Grenoble, la candidate EELV sous les cris de militants scandant: «Sarkozy en taule !».
   Le président-candidat avait signifié (avec les épaules? L'index levé?) un peu plus tôt sur France 2 qu'il opposait le «mépris le plus cinglant» (un mépris "cinglant", dites-moi comment ça fait?) aux accusations lancées par la candidate concernant un éventuel financement de sa campagne de 2007 par la milliardaire Liliane Bettencourt.
   «La présomption d'innocence n'empêche pas les faits d'exister. Ce que je dis haut et fort c'est que dans une campagne, dans n'importe quel autre pays avec ce qu'il y a sur la table, il faudrait s'expliquer, il ne résisterait pas 24 heures. C'est la situation en France qui est parfaitement anormale», a-t-elle ajouté (avec raison?). (...)


µµµ

"Vieux pépés, mais super jolies vieilles nénettes,
qu'ess-t'en dit, papy Serres?"


Michel Serres : "Cette campagne présidentielle 
est une campagne de vieux pépés !"
(et je suis spécialiste?)
Nicolas Truong (propos recueillis)

   (...) / Que pensez-vous de cette campagne présidentielle ? Est-elle à la hauteur du changement d'ère et même de civilisation dont votre "Petite Poucette", cette petite fille du XXIe siècle et de la technologie que vous décrivez dans votre dernier ouvrage, est l'incarnation ?

   Je me garderai bien de me prononcer frontalement sur l'élection présidentielle (évidemment). Je voterai, c'est sûr (encore heureux). Mais je considère que cette campagne est celle de l'inertie, de l'endormissement, et d'une certaine manière celle des résidus du vieux monde. De même qu'un train au démarrage présente une force d'inertie, une résistance physique, la classe politique n'a pas encore pris acte des mutations de notre temps. Elle ne mesure pas le changement social qu'induisent les nouvelles technologies. Le physicien Niels Bohr (1885-1962) l'avait bien compris : les idées nouvelles ne s'imposent pas parce qu'elles sont vraies, mais parce que l'ancienne génération a pris sa retraite ! (Dehors, Michel!)

   / Quelle est la nature de ce changement anthropologique qui rend, selon vous, nos institutions caduques tels les partis politiques, aujourd'hui ?

   La société actuelle et, en particulier, cette nouvelle génération qu'incarne Petite Poucette témoignent que nos institutions ont été créées à une époque où le monde n'était pas ce qu'il est devenu : à plusieurs égards, elles sont donc obsolètes. Elles le sont d'autant plus que le fossé d'évolution qui nous sépare d'elles est gigantesque, il est comparable à celui qui a séparé la Renaissance du Moyen Age ou l'ère chrétienne de l'Empire romain. Ce décalage s'exprime dans les chiffres : au début du XXe siècle, on comptait 70 % d'agriculteurs, pour 1 % aujourd'hui.
   Lorsque je suis né, nous étions 2 milliards sur la planète : désormais, nous avons dépassé les 7 milliards, avec des densités géopolitiques complètement changées. L'espérance de vie est passée de 50 à 80 ans. Cet allongement de la durée de vie a bouleversé nos pratiques sociales : quand on se jure fidélité pour soixante-cinq ans, le mariage n'a plus le même sens !
   La transmission des biens, la santé, la Sécurité sociale, le rapport au monde, à la naissance, à la mort, à la douleur... tous ces paramètres ont été bouleversés. Les morales anciennes étaient construites autour de la lutte contre la douleur. Aujourd'hui, le cortège des antalgiques fait qu'un médecin peut recevoir dans son cabinet un homme de 60 ans qui n'a jamais souffert. Nous n'avons plus le même rapport au corps, au monde, à autrui.
   Ces communautés anciennes que représentaient la famille, la paroisse, la commune ou le parti demandent à être repensées. Il ne s'agit pas tant de s'adapter que d'inventer. De quelle cité sommes-nous désormais citoyens ? La France est devenue une ville dont le TGV est le métro, dont les autoroutes sont des rues. Nous n'habitons plus le même espace. Cette mutation anthropologique a rendu nos institutions caduques. (...)

A lire en entier sur:

µµµ

"Moi, l'Résident, je l'accueille quand il veut...
Je saurai lui remonter le moral
mieux que sa planche à pain..."
Sylvain Lagarde Photographie noir et blanc - Mnémospection
µµµ

"Ma... Ma chérie... On dirait que tu es bizarre?
- Qu'est-ce qui te fait croire ça?
Dessape-toi, et fissa!"
Marc-Thirouin-Photography-

Agression sexuelle : 
une femme voulait encore faire l'amour, 
l'homme appelle la police
Le HuffPost/AFP 

   (...) Un artisan de 43 ans qui n'en pouvait plus de faire l'amour à une femme de 47 ans s'est réfugié sur le balcon d'où il a appelé la police, a annoncé la police allemande jeudi 12 avril.
   L'insatiable quadragénaire avait rencontré sa "victime" dans un pub lundi à Munich et l'a ensuite emmené chez elle. Après plusieurs passages à l'acte et alors que l'artisan souhaitait quitter ce nid d'amour un peu étouffant, elle a refusé de le laisser partir avant qu'ils aient à nouveau plusieurs fois couché ensemble, selon le communiqué de la police. Contraint et forcé, l'homme s'est soumis à ses désirs espérant pouvoir s'échapper. Sans succès.
   Il a finalement réussi à se réfugier sur un balcon pour appeler des policiers qui, arrivés sur les lieux, n'ont pas tardé à subir les assauts de la femme. Après un passage au poste, cette dernière a été remise en liberté. Elle devra répondre de faits présumés d'"agression sexuelle" et de "séquestration". (...)

µµµ
Luc Desle

Aucun commentaire: