Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

jeudi 20 septembre 2012

"Ces fanatiques musulmans hurlèrent au blasphème quand certains de leurs confrères les traitèrent de casse-c...". Jacques Damboise in "Pensées vraiment z'énervées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(DIRE LE VRAI EST DIRE
AUSSI LE FAUX)

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(Femme voilée dévoilée
dénudant un poulet
de manière honteusement
blasphématoire)



Inga Loyeva

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"Oh, Mon Dieu, non... Je ne peux pas me marier
avec elle... Ca ferait de moi une non cannibale...

C'est contre toutes les traditions de ma tribu"

Emmanuelle 5
revue-ganymede.fr

Vous oubliez le cannibalisme, 
Monseigneur !
Charles Arambourou

   (...) Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, vient de couvrir l’épiscopat catholique de ridicule en déclarant que le mariage homosexuel ouvrirait la voie à l’inceste, ou à l’union à trois ou quatre. Pourquoi pas le cannibalisme, et, tant qu’on y est, la zoophilie ?

   Voilà où peuvent tomber ceux qui prétendent faire du mariage – procédure en voie de désuétude – un « enjeu de civilisation » (pas moins !). Un peu de sérieux, Monseigneur, l’amour et l’égalité des couples, ça se respecte.

   Mais, au-delà du dérapage verbal largement dénoncé, il faut rappeler une fois de plus que le mariage est un acte civil, depuis la Révolution française, et que la République est laïque. C’est-à-dire que « la première page de la Bible », invoquée par Mgr Barbarin, n’a pas voix au chapitre  (pas plus que la Torah ou le Coran...): qu’il la réserve à ses ouailles, c’est la liberté de culte. Mais qu’il l’oublie pour le débat citoyen. Le Parlement fait la loi : ce n’est certes pas « Dieu le Père », mais – excusez du peu – la volonté générale, la souveraineté du peuple.

   Que chaque culte ouvre ou non le mariage religieux à tous les couples, c’est son affaire – affaire privée. Que la République mette en place le mariage civil pour tous, c’est une affaire publique, dans laquelle les dogmes religieux particuliers ne peuvent d’aucune manière intervenir. (...)


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(Portrait de l'Homme à la Casquette de Travers,
le fameux tueur des rues nauséabondes)

Gerard Petrus Fieret-By Kees Breukel


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"Hou les z'amoureux! Hou les z'amoureux!
- Dès qu'elle a le dos tourné, je leur
éclate la tronche, à ces guignols"


Montée des périls : des esprits mûrs 
pour la grande déflagration
Le Yéti

   (...) Les choses se sont brutalement accélérées. Parties de petits riens, éternelles étincelles stupides qui mettent le feu aux poudres. Ici, un film tocard contre l’islam, des émeutes incendiaires, des réactions disproportionnées ; là, une dispute de deux mastodontes asiatiques pour des îles dérisoires... Et un terreau désormais propice : des esprits bien mûrs pour la grande déflagration.

   L’implacable engrenage que l’on voit se mettre en place aujourd’hui est en réalité sans surprise. C’est toujours ainsi que cela se passe. La montée des périls vers les déflagrations guerrières est en voie de finalisation lorsque les cerveaux se mettent en état d’acceptation, sinon de demande.

   Les esprits se rétractent, se rangent en deux camps binaires d’où le moindre souci des nuances est balayé par la fureur des imprécations contre le camp d’en face. Il est exigé de choisir son camp. Qui n’est pas du mien est de celui d’en face. Alors quand ce dernier forme un « bloc compact ethnocentré », vous pensez !

   Certains, que vous croyiez de vos amis bien tempérés, basculent soudainement dans un des camps, conscience et mâchoires crispées, nouant des alliances que vous pensiez jusque-là obscènes, justifiant l’injustifiable. C’est parti dès lors que ceux-là commencent à évacuer la qualité douteuse des réponses au prétexte que les questions posées sont bonnes.

   Un petit prétexte de rien du tout suffit à révéler l’effrayante progression du sinistre. Une égérie du microcosme renvoyée à son microcosme comme un vulgaire chanteur sous un banal jet de tomates, par exemple. Mais lisez donc le fil des commentaires qu’une telle affaire déclenche. Glaçant. De part et d’autre. (...)

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Luc Desle (avec le concours éclairé et blasphématoire de Jacques Damboise)

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