Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 29 mars 2014

"Elle se déplaçait toujours sur l'arc-en-ciel du rêve". Benoît Barvin in "Pensées doucettes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE CHEMIN QUE TU SUIS
EN CONSCIENCE EST LE BON)

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(Dans ce Parti Extrême, le dialogue
était très sportif)



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(Cow-boy crétin tout heureux de rencontrer
un ancien Résident des States)



La marque Bush revient en force

SEAN SULLIVAN
THE WASHINGTON POST
AFP

   (...) Cinq ans et trois mois après le départ de George W. Bush de la Maison-Blanche, escorté par le mépris de presque tout le pays et de son propre parti, les anciens membres de son gouvernement et de sa famille sont très demandés en cette année d'élections de mi-mandat. Certains groupes et candidats républicains de premier plan sollicitent leur aide pendant que d'autres revendiquent l'héritage de Bush avec un nouvel enthousiasme. Un démocrate fragilisé s'est même récemment dit plus proche de Bush que du président Obama.

   Pour les républicains, cette résurrection est la conséquence d'un "malaise Obama" et du manque de corps d'un Parti républicain sans vrai leader, au sein duquel l'expérience est une denrée prisée.

   "La marque Bush fait un come-back parce que les changements et les temps meilleurs promis par le président Obama ne sont jamais venus", explique Ron Bonjean, un stratège républicain chevronné qui a travaillé au ministère du Commerce sous Bush. "Beaucoup d'Américains ont le sentiment qu'Obama a sérieusement mis à mal l'économie, le système de santé et la politique étrangère, et cela a engendré une forte aspiration à avoir mieux", poursuit-il.

   Le dernier satellite de l'orbite Bush à être entré dans la politique des élections de mi-mandat est son ancienne secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice : elle apparaît dans une nouvelle pub pour le super PAC [organisation privée finançant des campagnes politiques] conservateur American Crossroads, où elle exprime son soutien à Dan Sullivan, le candidat républicain au Sénat en Alaska. (...)

   (...) Jeb Bush, ancien gouverneur de la Floride, frère du 43e président des Etats-Unis et candidat possible à l'élection de 2016, se montre lui aussi davantage depuis le début de l'année. On a par exemple pu le voir dans un spot de soutien à David Jolly, qui vient d'être élu représentant de la Floride.

   Jeb est également un énorme aimant à dollars grâce à son réseau étendu de donateurs, et il envisage de collecter des fonds pour Susana Martinez et Brian Sandoval, gouverneurs du Nouveau-Mexique et du Nevada.

   D'autres candidats au Congrès étalent leurs liens avec la Maison-Blanche de Bush. Ed Gillespie, qui a été l'un des conseillers du 43e président et qui brigue le fauteuil de sénateur de la Virginie, a mis dans sa vidéo de présentation des photographies les montrant ensemble. Confronté à une course difficile dans un district conservateur de Virginie-Occidentale, le représentant démocrate Nick Rahall a récemment déclaré au journal The Hill qu'il avait "probablement soutenu davantage George Bush que Barack Obama". (...)

   Les sondages montrent qu'une grande partie de la population continue à rendre l'ancien président responsable des difficultés économiques du pays. Il serait donc une cible de choix pour les attaques démocrates dans une bataille présidentielle. En revanche, dans des batailles de mi-mandat impliquant des électorats plus restreints qui tendent de plus en plus à considérer Obama comme une source de problèmes, l'héritage Bush peut être un atout.

   Mais George W. Bush n'a pas encore fait d'apparition de campagne, même si les sondages de l'année dernière montraient que sa cote de popularité remontait. Depuis qu'il a quitté ses fonctions, il est volontairement resté discret : il a été en grande partie absent de la campagne de 2012 et ne devrait pas jouer un rôle important dans celle de cette année. Pourtant, si être associé à l'ancien président a été un handicap politique tout de suite après la fin de l'ère Bush, en 2009, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

   Obama s'est présenté en 2008 comme l'anti-Bush, comme un leader compétent capable de faire à nouveau avancer le pays et de clore une époque considérée par beaucoup d'électeurs comme une page désastreuse de l'histoire de l'Amérique. En 2014, vu l'impopularité du président, se présenter comme l'anti-Obama est devenu la principale stratégie de campagne des républicains.

   Il est clair qu'il y a aujourd'hui de la place sous la tente du Grand Old Party pour un nom qu'il a un moment été interdit de prononcer. (...)


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"Je n'aime pas la femme au chapeau de cheveux.
Elle fait trop sa belle"
Freud junior.



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Benoît Barvin

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