Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

samedi 22 mars 2014

"Il était chébran, ce câble, branché sur une chaîne de la TNT". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(SOIS LE RUISSEAU FOLÂTRE
OU LA RIVIÈRE INSOUCIANTE)

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(Les oreilles du lapin d'Alice étaient partout,
prouvant son appartenance à la NSA)


[ Naoto Hattori ]

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Trimballé comme un malade 
en Grande-Bretagne

COURRIER INTERNATIONAL

   (...) Les soins hospitaliers britanniques se trouvent une nouvelle fois dans la tourmente. "Des patients sont 'redistribués comme des colis' au cours de la nuit" en fonction de la surpopulation des différents services, s'indigne The Times. A la suite d'une enquête menée par le quotidien dans 58 établissements hospitaliers, le journal rapporte que plus de 195 000 personnes hospitalisées ont subi au moins un transfert en plein milieu de la nuit en 2013. Un patient a même été changé vingt-quatre fois de service au cours de son hospitalisation de longue durée.

   Des chiffres "terrifiants" sur les cinq dernières années montrent une hausse de près de 20 % des transferts nocturnes, qui non seulement "génèrent du stress" pour le patient mais mettent également en danger sa santé. Le journal précise que ces transferts sont "susceptibles de prolonger l'hospitalisation d'un à deux jours à cause d'une discontinuité des soins. De plus, des données médicales ou des dossiers peuvent se perdre."

   The Times fait aussi référence à un rapport de l'université de Cambridge, publié le 17 mars dans la revue Managament Science, qui pointe sur la hausse du taux de mortalité dans les services hospitaliers surpeuplés. Un professeur de Cambridge, cité par le journal, déclare : "Un décès sur sept est dû au taux élevé d'occupation. Quand celui-ci atteint le taux crucial [de 92,5 %], on se retrouve dans une situation semblable à celle de Mid Staffordshire (l'hôpital qui a fait l'objet d'une enquête à la suite de ses taux de mortalité excessifs entre 2005 et 2008)." (...)


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(Rose NSA  surveillant les jeunes filles en fleurs)


[ Bobby Chiu ]


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Luc Desle

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