Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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mardi 27 mai 2014

"Ce pèse-personne ne pesait rien". Jacques Damboise in "Pensées efficientes".

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Pensées pour nous-mêmes:

(AGIS EN CONSCIENCE)

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(La femme voilée qui rêvait à la Liberté,
fut trahie par ses vêtements)



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Gelluck

Les 67 personnes les plus riches 
possèdent autant que la moitié du globe

Challenges.fr
(Avec AFP)

   (...) Les 67 personnes les plus fortunées de la planète possèdent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, a estimé mercredi 9 avril l'ONG Oxfam, appelant le FMI et la Banque mondiale à agir.

   "Les inégalités extrêmes se sont aggravées", a affirmé l'organisation de lutte contre la pauvreté dans un communiqué, rappelant que le club des plus riches comptait jusque-là 85 membres.

   Selon Oxfam, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui tiennent leur assemblée générale cette semaine à Washington, doivent passer de la "rhétorique" aux actes pour tenter de réduire ce fossé.

   "Le président de la Banque Jim Yong Kim et la directrice générale du FMI Christine Lagarde ont abondamment parlé des dangers posés par l'explosion des inégalités. Cette semaine, nous devons voir des actions concrètes pour appuyer cette rhétorique", a plaidé Raymond Offenheiser, président d'Oxfam America, cité dans le communiqué.

   Le FMI a récemment publié deux rapports soulignant les méfaits des inégalités sur l'économie. La Banque mondiale s'est, elle, fixé l'objectif de doper les revenus des 40% les plus pauvres partout sur le globe.

   Mais, selon Oxfam, ces deux institutions doivent désormais "changer" leurs recommandations et leur politique de prêts à leurs Etats-membres, en plaidant pour davantage d'investissements dans la santé et l'éducation. Gardien de l'orthodoxie budgétaire, le FMI défend traditionnellement les coupes dans les dépenses publiques et la réduction des déficits.

   "L'austérité aggrave les inégalités et le FMI et la Banque mondiale le savent bien", assure Oxfam, qui appelle également le Fonds à admettre que les stratégies d'évitement fiscal des multinationales sont un des "moteurs" des inégalités.


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"Hein? Quoi?
 Gronder?
Rugir?
Et puis quoi encore?
Fait trop chaud..."



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Benoît Barvin

mardi 22 octobre 2013

"Ce coquin de sort faisait rougir les cartomanciennes". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA MAIN DU SINGE
N'EST PAS LA NAGEOIRE DU REQUIN)

Pcc Jacques Damboise

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(Miss Beautifulhat à cheval sur les toits de sa demeure)


(Reblogged from skindeeptales)

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"Tu es bien?
- La maison est trop petite pour mes futurs
fiancés..."





La crise aux Etats-Unis :
pourquoi les maisons neuves
sont de plus en plus grandes

Hélène Crié-Wiesner

   (...) Un nouveau genre de pavillon est apparu sur le marché, qui fait désormais des ravages dans les quartiers en construction, développé sous diverses appellations par les constructeurs. Cette tendance lourde est en train de transformer le secteur de l’habitat aux Etats-Unis.

   La raison ? Les enfants adultes reviennent vivre chez leurs parents, qui voient aussi rappliquer leurs propres géniteurs. Pour faire face, les pauvres se résignent en s’entassant, mais les plus riches ajoutent des pièces à leur logement. (...)

   La plus connue de ce nouveau type de maison, née en 2011, est le modèle NextGen (prochaine génération) de la société Lennar, qui la présente ainsi sur son site web : « Nous avons été les premiers à reconnaître que nos clients avaient besoin de voir plus grand pour pouvoir partager le coût de leurs emprunts et de leurs dépenses quotidiennes. NextGen est la solution parfaite pour les invités de longue durée, les membres de la famille ou n’importe qui d’autre susceptible d’utiliser au mieux cet espace additionnel composé d’une chambre, d’une petite cuisine et d’un salon. »

   Le constructeur propose la NextGen à la vente dans dix-huit Etats, et indique que ce type de maison a représenté l’an dernier 25% de ses ventes en Arizona. J’ai vérifié : en Caroline du Nord, près de chez moi, la NextGen est aussi très bien placée dans le carnet de commande de la société. (...)

   D’autres constructeurs préfèrent offrir des maisons évolutives, dont la salle de jeu, par exemple, peut être convertie en chambre avec salle de bain. Ce peut être aussi un garage à deux places dont l’une peut aisément être aménagée en studette.

   D’autres encore proposent d’emblée des maisons au « design universel » : couloirs et portes larges, éclairage puissant, aucune marche. Certains prévoient même la place, dans les salles de bain, pour installer des poignées dans les douches et les toilettes, voire des espaces pour un ascenseur intérieur.

   Au cas où, un jour… De toute façon, même si aucun vieux parent ou nouveau petit-enfant ne vient s’y installer, la grande maison sera ainsi plus facile à revendre.

   La radio publique NPR s’est récemment penchée sur ce phénomène sociétal. La bande-annonce du reportage m’avait intriguée : elle clamait que la taille des maisons américaines recommençait à croître, après avoir sérieusement diminué à partir de 2008. (...) 

   Les meilleurs analystes croyaient alors la tendance durable. Bêtement confiante dans la nouvelle frugalité post-crise, j’écrivais en 2009 dans American Ecolo (mon blog précédent sur Rue89) : « Simplicité, vivre mieux avec moins... Personnellement, j’ai l’impression que le changement le plus marquant, celui qui aura à terme l’impact le plus important sur la société américaine, touche à l’évolution de l’idée nationale de la maison. »

   Le New York Times raillait les Américains d’avoir toujours voulu augmenter la taille de leurs possessions : « No, you cannot get up-grade » (approximativement : « Non, vous ne pouvez pas avoir plus grand »). Après la Seconde Guerre mondiale, les soldats démobilisés et leurs familles emménageaient dans des logements de 90 m². Dans les années 70, la taille moyenne des maisons américaines était de 150 m². Dans les années 2000, elle était de 233 m². (...)

   Or, en 2009, les maisons ne se vendaient plus. Leur prix avait dégringolé. Plus elles étaient grosses, moins elles partaient. La revue E-Magazine consacrait un dossier au nouveau phénomène des « little boxes » (surnom des petites maisons tendance), et concluait par ses mots : « Si les McMansions [grandes maisons bâties toutes sur le même modèle, comme des McDo, ndlr] ont été l’emblème des années fric, des décennies 80 et 90, les maisons plus modestes pourraient bien devenir celui d’une génération qui a décidé de ralentir, de considérer l’état des ressources de la planète, et de faire ce qu’il fallait pour les préserver. »

   Eh bien, c’est raté, on avait tout faux. Même si désormais l’envie de paraître et l’attrait du luxe bling bling n’est plus la raison principale pour faire construire des grosses demeures, le résultat est là : les « little boxes » ont perdu les faveurs du public.

   Le Pew Research Center s’est plongé dans les données du dernier recensement : 51 millions d’Américains, soit 16,7% de la population, vit sous un toit abritant au moins deux générations adultes, ou un grand-parent et au moins un membre d’une autre génération. (...)

   L’analyse du Pew révèle une augmentation de 10,5% de la cohabitation multigénérationelle entre 2007 et 2009. Enfin, un sondage conduit en 2012 par un constructeur révèle que 32% des adultes envisagent de partager leur logement, à un moment de leur vie, avec un parent. Un gros constructeur américain, Maracay Homes, a dépensé 4 millions de dollars pour enquêter et attester les tendances démographiques ci-dessus. Il en a conclu que ses architectes devaient désormais prendre en compte le fait que plusieurs générations vivaient désormais, ou allaient vivre, sous le même toit pour faire des économies « C’est la nouvelle normalité. C’est ainsi qu’on vit en période post-récession. »

   Encore faut-il pouvoir se les payer, ces nouvelles maisons élastiques conçues pour assurer le confort de papy, mamie, fifils ou fifilles flanqués de leurs propres rejetons ! (...)

   Les journaux télévisés ne sont pas avares de reportages plus attendris les uns que les autres montrant des familles ainsi élargies vivant les uns sur les autres, se rendant service après un licenciement, une expulsion consécutive à un défaut de remboursement, ou parce que la maison de retraite est inabordable.

   Les gens s’entassent dans des maisons parfois riquiquis, voire dans des caravanes. Certainement ceux-là adoreraient emménager dans une NextGen ou son équivalent. S’ils avaient l’argent pour se la payer. Ou payer n’importe quel autre logement plus grand. (...)


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"Miroir, gentil miroir, sans me voir,
dis-moi quelle est la plus belle?"



Vintage French tinted postcard
Regina Badet

(Cette fausse Brune était une vraie Blonde)

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Luc Desle (avec Jacou Damboise le mauvais z'esprit)

jeudi 17 février 2011

"Prise de folie, la rose du Petit Prince s'effeuilla". Benoît Barvin in "Pensées à contre-sens"


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Le silence serait une connivence criminelle. 



[Bossuet, Biblioth.]


"Et maintenant, mes amis, conjuguons à tous les temps 
la formule "damer le pion à la décence"

Musée LVMH : PS et UMP unis pour court-circuiter la justice
Par Chloé Leprince |

(...) Les groupes PS et UMP s'y sont mis à deux pour voler au secours du projet de fondation d'art contemporain du groupe LVMH à Paris. Chaque groupe a déposé un amendement grossièrement accolé à la proposition de loi sur le prix du livre numérique, en lecture ce mardi après-midi à l'Assemblée, afin de sauver le bâtiment dessiné par l'architecte Frank Gehry.
   La procédure a pour nom « cavalier législatif ». Assez courante mais pas toujours aussi flagrante, elle trahit l'empressement de la classe politique à prendre le contre-pied de la justice administrative, qui avait stoppé le projet il y a trois semaines.

Le texte est sans ambiguïté :
   « Sous réserve des décisions de justice passées en force de chose jugée, sont validés, à la date de leur délivrance, les permis de construire accordés à Paris. »
   Le 20 janvier 2011, le tribunal administratif de Paris avait pourtant annulé le permis de construire accordé par la Ville de Paris au groupe de Bernard Arnault pour son musée dans l'enceinte du Jardin d'acclimatation.
   Cette parcelle du bois de Boulogne, sur le flanc ouest de la capitale, est l'emplacement dont Bernard Arnault rêve depuis près de vingt ans pour damer le pion (à coups de millions et de prévarication?) à François Pinault qui, lui, avait choisi l'île Séguin, à Boulogne-Billancourt – projet auquel il a fini par renoncer (le pauvre, on devrait le rembourser de tant d'acharnement non suivi d'effets). (...)
Plus de renseignements sur:

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"Lui, Tron, Georges, aimer beaucoup Moi, 
Belle-Soeur dans la dèche"

Georges Tron, un maire bien charitable avec sa belle-sœur
Par Augustin Scalbert | Rue89 |

   A Draveil, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique emploie cette proche « en difficulté » sous contrat subventionné.
   La situation est gênante, alors que le gouvernement vient de confirmer la suppression de 100 000 postes de fonctionnaires d'ici à 2013 : le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, emploie depuis deux ans sa belle-sœur dans sa mairie de Draveil (Essonne), grâce à un contrat subventionné réservé aux « personnes en grande difficulté ».
   Jointe par Rue89, la ville de Draveil, dont l'ex-villepiniste est le maire depuis 1995, a confirmé que la belle-sœur par alliance de Georges Tron travaille au secrétariat général de la mairie. Agée de 51 ans, cette mère de trois grands enfants est l'épouse du frère de la femme du ministre.
   Elle est entrée à la mairie de Draveil le 1er avril 2009 dans le cadre d'un contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), demandé par la mairie et validé par Pôle emploi. Dix autres CAE ont été signés, précise la mairie.


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"Moi pas trouvé animal pour mangé mais téléfone portable...
- Sans réso, comment qu'on va faire, pôv' tâche?!"

Une spécialiste de Néandertal « pessimiste sur notre avenir »
Par Cyril Bousquet

   (...) Directrice de recherches au CNRS, responsable de l'unité d'archéozoologie du département préhistoire du Muséum national d'histoire naturelle, et grande spécialiste de l'homme de Néandertal, Marylène Patou-Mathis vient de publier « Le Sauvage et le préhistorique – Miroir de l'homme occidental », dans lequel elle démontre que si ses yeux sont tournés vers le passé, elle ne se désintéresse pas, loin s'en faut, des problématiques contemporaines.(...)

(...) Que va nous apporter, selon vous, cette évolution, voire cette révolution ?

   Je suis pessimiste sur l'avenir de l'homme, en particulier de son bien-être. Je pense que cette technologie, cette nouvelle modernité, dans laquelle certains veulent y voir le bonheur de demain et qui a, à n'en pas douter ses côtés positifs – voir le rôle joué par Internet ou les réseaux sociaux dans les récents bouleversements politiques et pro-démocratiques – va de pair, d'un point de vue sociétal et économique avec un retour, comme au XIXe et au début XXe siècle, à la lutte des classes, une lutte, à mon avis perdue d'avance pour celle des prolétaires.
   Tout est fait pour que plus personne ne réfléchisse, ne s'interroge sur la véracité de ce qui est véhiculé par les médias.
   Ça fait quinze ans que je corrige des copies. Ce sont de jeunes adultes avec un fort bagage intellectuel et culturel. Vous n'imaginez pas la qualité des copies que je corrige. C'est désastreux, mais ce n'est pas de leur faute.
   Le problème, c'est l'enseignement qui leur est donné. Aujourd'hui, on veut faire apprendre un peu de tout aux élèves. Par exemple, mes étudiants en master préhistoire doivent faire du juridique.

Mais pourquoi ?

   Le nombre d'heures d'enseignement étant fixé, c'est forcément au détriment d'autres matières, à mes yeux, plus essentielles pour le futur métier. Et je ne vous parle même pas de l'orthographe, de la syntaxe et de la construction de leur mémoire qu'ils doivent rendre. Et ce sont des travaux de bac+5.
   Vous imaginez le niveau de tous ceux que le système a rejetés bien avant ? Ils vont former un nouveau prolétariat. Je suis une républicaine convaincue, laïque, notamment parce que c'est l'école de la République qui m'a sauvée. (...)
L'article, passionnant, est à lire à l'adresse suivante:

"Mais si on a plus d'argent, comment vous rendre celui
qu'on vous a volé?"


Susan George, d'Attac : « Il faut mettre les banques sous tutelle »
Par Zineb Dryef et Pascal Riché

   (...) Susan George, 75 ans : présidente d'honneur d'Attac, auteure de nombreux livres, la Franco-Américaine se bat depuis des années pour un monde moins injuste vis-à-vis du Sud et contre le système économique néolibéral.(...)

(...) Moi, ce que je sens très fort, c'est l'attaque contre les Lumières. Et ça me désole : à la fois sur le plan philosophique et sur le plan de l'action, je trouve que c'est une très grande conquête de l'humanité.
   Le libéralisme politique – tel qu'il était entendu au XVIIIe siècle, ce mouvement européen qui commence avec Locke et qui continue avec les encyclopédistes français – est à la base de la constitution américaine, il est à la base des libertés – politiques, religieuses, de la presse, de l'opinion…
   Des gens sont morts pour cela, et la démocratie vient de cette époque-là. Eh bien, j'ai l'impression que ces Lumières font aujourd'hui l'objet d'une très grande attaque idéologique.
   J'essaye de me placer dans cette tradition-là, qui vaut la peine d'être défendue.

Les jeunes générations se résignent-elles davantage face à cette attaque ?

   L'Europe est un peu K.-O. Tout cela est allé très très vite. En 2009, quand j'étais à Londres pour le contre-G20, il y avait une réaction. On était 35 000 à Hyde Park. Les médias, le lendemain, étaient avec nous; même Gordon Brown, alors premier ministre britannique, s'empressait de dire qu'il était de notre côté.      Le monde était alors à un cheveu de la catastrophe.
   Le G20 a parlé des paradis fiscaux, de l'emprise des marchés financiers, de l'emploi, de l'environnement, etc. Et puis une fois que les banques ont été sauvées, tout cela a complètement disparu. Le G20 et le G8 bricolent des solutions pour sauver les banques une deuxième fois. Et puis rien.
   Pourquoi cette résignation ? Les gens pensent peut-être que leurs dirigeants sont en train de sauver la Grèce ou l'Espagne. C'est complètement faux, ils sont en train de sauver les banques qui ont acheté de la dette grecque ou de la dette espagnole… Il ne s'agit pas de faire quoi que ce soit pour les peuples.(...)


Cet autre article, érudit, est à lire à l'adresse suivante:

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(La nouvelle cellule de Florence Cassez proposée par un artiste chinois)




MAM : la France n'abandonnera pas Cassez
Europe1.fr

   Le gouvernement (?) français "n'abandonnera pas" (ahaha) Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison au Mexique pour enlèvements, et "continuera à demander son transfèrement en France" (en pure perte?), a déclaré mardi la ministre des Affaires étrangères (et des transports?), Michèle Alliot-Marie, devant l'Assemblée nationale (qui a applaudi chaleureusement).

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Luc Desle

vendredi 16 avril 2010

LES TOUILLEURS D'IDEES RANCES

"Profondeur immense de la pensée dans les locutions vulgaires, tous creusés par des générations de fourmis".
"Journaux intimes (1887), Fusées 1. Citations de Charles Baudelaire.

http://www.dicocitations.com/citation.php?mot=creuse




A propos des journalistes : " Un journaliste n'est jamais ton ami, il aura raison toujours contre toi et il est paresseux» (Libération du 05 juin)
A propos de Rama Yade (à droite) : " Elle est femme et noire. Elle va être promue. Heureusement qu'elle n'est pas lesbienne et handicapée, elle serait Premier ministre". (L'Express du 31/05)






"Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a déclaré samedi 7 février, que "la dénonciation est un devoir républicain", jugeant que l'on fait "un mauvais procès" à Eric Besson, qui a proposé un titre de séjour aux sans-papiers coopérant avec la police contre des filières clandestines.
Sur le même sujet
Ceux "qui confondent délation et dénonciation, je les invite à regarder le dictionnaire", écrit le député des Hauts-de-Seine dans un communiqué.
"Si la délation est condamnable car se faisant au détriment de gens honnêtes, la dénonciation est un devoir républicain prévu dans la loi et permettant de lutter contre les délinquants"...

Un jour, je prenais un petit-déjeuner avec un journaliste du Figaro. C'était lors des élections législatives de 2007. Lorsqu'il réalisa que je me présentais dans la circonscription d'André Santini dont Frédéric Lefebvre était le suppléant, il eut ce cri du coeur :

"Frédéric Lefebvre est sans aucun doute ce que la politique peut produire de pire. C'est un personnage sans foi ni loi, qui peut vous dire tout et son contraire avec une assurance redoutable. Il a le mensonge dans les gênes et un mépris avéré pour le moindre de ses congénères dont il se sent résolument supérieur."
 http://www.ginisty.com/Gros-plan-sur-mon-depute,-Frederic-Lefebvre_a120.html




 «Le pragmatisme, c'est pas interdit quand vous êtes ministre !»
[ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur RTL - 14 Novembre 2006

«L'important, c'est l'obligation de résultat.»
[ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur Canal Plus - 20 Mai 2007

«Il y a le temps de la pédagogie, de la concertation, du dialogue, et à un moment donné il y a le temps de la décision.»
[ Xavier Bertrand ] - Extrait d'une interview sur Canal Plus - 20 Mai 2007




   Pour ceux que les phrases creuses des politiques intéressent, je ne saurais trop vous conseiller d'aller sur ce site  (http://www.orgevalscope.com/potins/brill23.htm) qui est un générateur automatique de phrases creuses. Il permet de saisir ce pourquoi il est souvent indigne de voter pour des "programmes" qui ne sont, au fond, que des suites de phrases dont chaque segment peut être, indifféremment, changé, suivant le destinataire.   Quant à ceux qui les émettent, ils ne méritent que le mépris et, pourquoi pas, un remake d'une certaine révolution que le monde nous envie.       

Luc Desle

lundi 12 avril 2010

INDECENCE ET OBSCENITE

   Dany Boon, réalisateur de "Bienvenue chez les Ch'tis" en passe de battre les 20,7 millions de spectateurs de "Titanic", a été fait jeudi soir officier dans l'ordre des Arts et Lettres, le jour de son 42e anniversaire, par la ministre de la Culture Christine Albanel.
   Venu en famille, Dany Boon s'est déclaré "très honoré d'être nommé directement officier sans passer par le grade de chevalier: déjà, j'ai failli sauter la classe de CP mais ma mère a refusé".
   "Cette distinction m'honore et je l'ai sûrement méritée. Je vais continuer à m'en rendre digne. Cette aventure humaine des Ch'tis est absolument merveilleuse. Je suis très heureux pour le cinéma français", a dit Dany Boon.

indécence (n.f.)

1.caractère de ce qui est contraire à la décence.
2.caractère d'une personne salace; lubricité.



synonymes




vendredi 9 avril 2010, par JBB



"Il y a - enfin - ce passé très récent que le mot "pèlerinage" camoufle volontairement l'homme qui rit dans les cimetières. Façon de souligner son comportement indigne lors du « pèlerinage » de mars 2008 : après quelques minutes de recueillement, Sarkozy avait, en présence d’anciens résistants, multiplié les commentaires malvenus et les blagues vaseuses, scandalisant une bonne partie de l’assistance. Permets-moi de copier-coller ici un passage d’un de mes précédents billets sur le sujet :
 
Surexcité, confit d’autosatisfaction, Nicolas Sarkozy se laisse aller. Regarde à peine les deux républicains espagnols venus risquer leur peau plus de soixante ans plus tôt pour cette France qu’il est censé incarner, tout juste capable de leur dire : « Très heureux. C’est formidable ! Et en plus, moi je défends les Espagnols. » Rictus amusé, il enchaîne : « Mais les Italiens sont pas mal non plus… Maintenant que je suis marié à une Italienne, hein… » Sourire crispé, il observe un jeune militaire : « Il est beau, ce chasseur alpin ! Vous savez que j’ai été jeune, moi aussi ? » Les anciens résistants ne disent mot, un gradé de l’armée française tente de ramener le chef d’État à un peu de dignité. « Nous nous sommes refusés à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement », explique t-il, très vite interrompu par un président qui ne feint même pas de se sentir concerné. Qui tend le doigt pour montrer une cascade sur les hauteurs. Qui rigole sur l’habit rose d’une membre de l’assistance. Et qui tourne les talons en assénant : « Ben oui, faut bien s’amuser un peu… »
   
Cette scène incroyable, les médias n’en ont à peu près pas parlée. Une seule caméra l’a saisie, celle de Gilles Perret, réalisateur ne s’étant pas contenté de conditions de prise de vue balisées et encadrées par l’Élysée. Lui a enregistré le manque de respect présidentiel, alors que ses "collègues" journalistes avaient déjà regagné la buvette. Le réalisateur de Walter, retour en résistance [3] dressait d’ailleurs ce constat, en un entretien donné à A.11 : 

« Les journalistes télés ne sont plus que des communicants, qui débarquent sur les sujets avec un timing très serré. Comme en sus, on leur mâche le travail et qu’on leur met tout à disposition… Le résultat est là : tous les journaux télés n’ont évoqué que le recueillement de Sarkozy devant le monument. Des images parfaites… » « Images parfaites » ou mots mensongers, mise en scène pour les caméras ou par le vocabulaire, il y a sans doute là les manifestations d’un même phénomène : la paresse médiatique sert la propagande politique."(...)

(extrait d'un article paru sur le site Article11 à propos de l'indécente attitude de N.S. aux Glières. Tout un symbole... 

http://www.article11.info/spip/spip.php?article763

Nicolas Deleuze