Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
Affichage des articles dont le libellé est grandeur. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est grandeur. Afficher tous les articles

jeudi 12 juin 2014

"Pour ne pas avoir d'histoire, le vendeur de bananes ne remettait sa peau sombre que le soir, après le travail". Jacques Damboise in "Pensées inconvénientes".

***
Pensées pour nous-mêmes:

(LA GRANDEUR NE SE MESURE PAS
AU DOUBLE DÉCIMÈTRE)

***
"Ben dis donc, la patronne y va pas de main
morte avec nos suggestions pour améliorer
le boulot!
- Heu... Ça n'est pas la patronne..."



***
"De Gaulle?
C'est le nom d'une sale maladie, non?"



Pourquoi De Gaulle refusa-t-il toujours 
de commémorer le débarquement du 6 juin ?

Extraits de l’excellent livre 
"C’était de Gaulle" d’Alain Peyrefitte (Hé oui...)

   (...) Alain Peyrefitte (l’air candide) : « Croyez-vous, mon Général, que les Français comprendront que vous ne soyez pas présents aux cérémonies de Normandie ?

   Charles-de-Gaulle (sévèrement) : – C’est Pompidou qui vous a demandé de revenir à la charge ? (Je ne cille pas). Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin, il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement.

   Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne(il appuie).

   Il m’a crié de toute la force de ses poumons : « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large !» (Il me l’a déjà dit. Ce souvenir est indélébile.)

   « De Gaulle, dites-vous bien que quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! » (Winston Churchill)
« Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! »

   Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

   Ils avaient préparé leur AMGOT* qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.


billets americains france Lhistoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo saxons»

billets americains france 2 Lhistoire vraie : il y a 50 ans, le 6 juin 1964, Charles de Gaulle refusait de commémorer «le débarquement des anglo saxons»

   NOTE : Comme le révèlent leurs coloris et leur graphisme – très voisins de ceux du dollar – ces billets libellés en francs furent imprimés aux États-Unis, de février à mai 1944, par le Bureau of Engraving and Printing, qui est normalement chargé d’imprimer les dollars américains et les autres documents officiels du gouvernement fédéral. Étant fabriqués aux États-Unis, c’est le papier, l’encre, la matière, la présentation et le format des dollars américains qui servirent de référence.

   Dès les premiers jours suivant le débarquement du 6 juin 1944, les armées américaines commencèrent à distribuer ces billets de banque pour remplacer les billets français émis durant l’Occupation.

   Dès le 14 juin 1944, le Commissaire de la République François Coulet, présent en Normandie, fut confronté à cette circulation de monnaie, qui était d’ailleurs mal accueillie par la population. Il recommanda aux banques de les encaisser et de ne pas les remettre en circulation. 

   Dès le 27 juin 1944, le général de Gaulle – arrivé entretemps sur le sol français – tapa du poing sur la table en dénonçant cette « fausse monnaie », et en en interdisant la circulation, dès son installation au pouvoir au sein du Gouvernement provisoire de la République française. Cette interdiction alla de pair avec l’effondrement du projet de commandement militaire imposé à la France(AMGOT).

   Charles-de-Gaulle : « C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !

   « Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !
  « M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! »

   Charles-de-Gaulle : « En revanche, ma place sera au mont Faron le 15 août, puisque les troupes françaises ont été prépondérantes dans le débarquement en Provence, que notre première armée y a été associée dès la première minute, que sa remontée fulgurante par la vallée du Rhône a obligé les Allemands à évacuer tout le midi et tout le Massif central sous la pression de la Résistance.

   Charles-de-Gaulle : – Et je commémorerai la libération de Paris, puis celle de Strasbourg, puisque ce sont des prouesses françaises, puisque les Français de l’intérieur et de l’extérieur s’y sont unis, autour de leur drapeau, de leurs hymnes, de leur patrie ! Mais m’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non !

   « Les Français sont déjà trop portés à croire qu’ils peuvent dormir tranquille, qu’ils n’ont qu’à s’en remettre à d’autres du soin de défendre leur indépendance ! Il ne faut pas les encourager dans cette confiance naïve, qu’ils paient ensuite par des ruines et par des massacres ! Il faut les encourager à compter sur eux-mêmes !

   Allons, allons, Peyrefitte ! Il faut avoir plus de mémoire que ça ! Il faut commémorer la France, et non les Anglo-Saxons ! Je n’ai aucune raison de célébrer ça avec éclat. Dites-le à vos journalistes. »

   Il reprend : « Ceux qui ont donné leur vie à leur patrie sur notre terre, les Anglais, les Canadiens, les Américains, les Polonais, Sainteny et Triboulet seront là pour les honorer dignement. »

NOTE : AMGOT = « Allied military government for occupied territories », gouvernement militaire allié pour les territoires occupés.


Article entier à lire sur:


***
"J'adooore les chapeaux!
- Nous, toujours pas!"



***
Luc Desle

mardi 22 octobre 2013

"Ce coquin de sort faisait rougir les cartomanciennes". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

@@@

Pensées pour nous-mêmes:

(LA MAIN DU SINGE
N'EST PAS LA NAGEOIRE DU REQUIN)

Pcc Jacques Damboise

@@@

(Miss Beautifulhat à cheval sur les toits de sa demeure)


(Reblogged from skindeeptales)

@@@

"Tu es bien?
- La maison est trop petite pour mes futurs
fiancés..."





La crise aux Etats-Unis :
pourquoi les maisons neuves
sont de plus en plus grandes

Hélène Crié-Wiesner

   (...) Un nouveau genre de pavillon est apparu sur le marché, qui fait désormais des ravages dans les quartiers en construction, développé sous diverses appellations par les constructeurs. Cette tendance lourde est en train de transformer le secteur de l’habitat aux Etats-Unis.

   La raison ? Les enfants adultes reviennent vivre chez leurs parents, qui voient aussi rappliquer leurs propres géniteurs. Pour faire face, les pauvres se résignent en s’entassant, mais les plus riches ajoutent des pièces à leur logement. (...)

   La plus connue de ce nouveau type de maison, née en 2011, est le modèle NextGen (prochaine génération) de la société Lennar, qui la présente ainsi sur son site web : « Nous avons été les premiers à reconnaître que nos clients avaient besoin de voir plus grand pour pouvoir partager le coût de leurs emprunts et de leurs dépenses quotidiennes. NextGen est la solution parfaite pour les invités de longue durée, les membres de la famille ou n’importe qui d’autre susceptible d’utiliser au mieux cet espace additionnel composé d’une chambre, d’une petite cuisine et d’un salon. »

   Le constructeur propose la NextGen à la vente dans dix-huit Etats, et indique que ce type de maison a représenté l’an dernier 25% de ses ventes en Arizona. J’ai vérifié : en Caroline du Nord, près de chez moi, la NextGen est aussi très bien placée dans le carnet de commande de la société. (...)

   D’autres constructeurs préfèrent offrir des maisons évolutives, dont la salle de jeu, par exemple, peut être convertie en chambre avec salle de bain. Ce peut être aussi un garage à deux places dont l’une peut aisément être aménagée en studette.

   D’autres encore proposent d’emblée des maisons au « design universel » : couloirs et portes larges, éclairage puissant, aucune marche. Certains prévoient même la place, dans les salles de bain, pour installer des poignées dans les douches et les toilettes, voire des espaces pour un ascenseur intérieur.

   Au cas où, un jour… De toute façon, même si aucun vieux parent ou nouveau petit-enfant ne vient s’y installer, la grande maison sera ainsi plus facile à revendre.

   La radio publique NPR s’est récemment penchée sur ce phénomène sociétal. La bande-annonce du reportage m’avait intriguée : elle clamait que la taille des maisons américaines recommençait à croître, après avoir sérieusement diminué à partir de 2008. (...) 

   Les meilleurs analystes croyaient alors la tendance durable. Bêtement confiante dans la nouvelle frugalité post-crise, j’écrivais en 2009 dans American Ecolo (mon blog précédent sur Rue89) : « Simplicité, vivre mieux avec moins... Personnellement, j’ai l’impression que le changement le plus marquant, celui qui aura à terme l’impact le plus important sur la société américaine, touche à l’évolution de l’idée nationale de la maison. »

   Le New York Times raillait les Américains d’avoir toujours voulu augmenter la taille de leurs possessions : « No, you cannot get up-grade » (approximativement : « Non, vous ne pouvez pas avoir plus grand »). Après la Seconde Guerre mondiale, les soldats démobilisés et leurs familles emménageaient dans des logements de 90 m². Dans les années 70, la taille moyenne des maisons américaines était de 150 m². Dans les années 2000, elle était de 233 m². (...)

   Or, en 2009, les maisons ne se vendaient plus. Leur prix avait dégringolé. Plus elles étaient grosses, moins elles partaient. La revue E-Magazine consacrait un dossier au nouveau phénomène des « little boxes » (surnom des petites maisons tendance), et concluait par ses mots : « Si les McMansions [grandes maisons bâties toutes sur le même modèle, comme des McDo, ndlr] ont été l’emblème des années fric, des décennies 80 et 90, les maisons plus modestes pourraient bien devenir celui d’une génération qui a décidé de ralentir, de considérer l’état des ressources de la planète, et de faire ce qu’il fallait pour les préserver. »

   Eh bien, c’est raté, on avait tout faux. Même si désormais l’envie de paraître et l’attrait du luxe bling bling n’est plus la raison principale pour faire construire des grosses demeures, le résultat est là : les « little boxes » ont perdu les faveurs du public.

   Le Pew Research Center s’est plongé dans les données du dernier recensement : 51 millions d’Américains, soit 16,7% de la population, vit sous un toit abritant au moins deux générations adultes, ou un grand-parent et au moins un membre d’une autre génération. (...)

   L’analyse du Pew révèle une augmentation de 10,5% de la cohabitation multigénérationelle entre 2007 et 2009. Enfin, un sondage conduit en 2012 par un constructeur révèle que 32% des adultes envisagent de partager leur logement, à un moment de leur vie, avec un parent. Un gros constructeur américain, Maracay Homes, a dépensé 4 millions de dollars pour enquêter et attester les tendances démographiques ci-dessus. Il en a conclu que ses architectes devaient désormais prendre en compte le fait que plusieurs générations vivaient désormais, ou allaient vivre, sous le même toit pour faire des économies « C’est la nouvelle normalité. C’est ainsi qu’on vit en période post-récession. »

   Encore faut-il pouvoir se les payer, ces nouvelles maisons élastiques conçues pour assurer le confort de papy, mamie, fifils ou fifilles flanqués de leurs propres rejetons ! (...)

   Les journaux télévisés ne sont pas avares de reportages plus attendris les uns que les autres montrant des familles ainsi élargies vivant les uns sur les autres, se rendant service après un licenciement, une expulsion consécutive à un défaut de remboursement, ou parce que la maison de retraite est inabordable.

   Les gens s’entassent dans des maisons parfois riquiquis, voire dans des caravanes. Certainement ceux-là adoreraient emménager dans une NextGen ou son équivalent. S’ils avaient l’argent pour se la payer. Ou payer n’importe quel autre logement plus grand. (...)


@@@

"Miroir, gentil miroir, sans me voir,
dis-moi quelle est la plus belle?"



Vintage French tinted postcard
Regina Badet

(Cette fausse Brune était une vraie Blonde)

@@@

Luc Desle (avec Jacou Damboise le mauvais z'esprit)

vendredi 16 novembre 2012

"Quasimodo demanda à la Bête comment elle faisait pour emballer les filles". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet"

***
Pensées pour nous-mêmes:

(SI LE TEMPS T'EST COMPTÉ,
DÉCOMPTE-LE)

***
(Une fois la boîte refermée, Poudrerizette étouffait
et vouait aux gémonies les mâles alentour)


***
"J'espère que dans cette maison de tolérance,
les fauteuils seront plus confortables..."


Un supermarché de la prostitution 
aux portes de Vienne
Julia Hernböck

   (...) Les hommes auront "80 à 120 femmes" à disposition 24 heures sur 24 (quelle santé...), annonce le site Internet de la société 8Quadrat Development. Le Funmotel, qui devrait être construit "dans les environs de Vienne", sera le plus grand bordel d'Europe. "Plus d'un millier de clients par jour sont attendus", précise la page Internet. 

   Le site exact du Funmotel est encore tenu secret, mais il devrait se trouver au sud de la capitale [à environ quinze minutes et desservi par les transports publics (comme pour EuroDisney...), relatent certains médias : ce pourrait être Klosterneuburg ou Korneuburg, mais les maires de ces deux villes démentent l'information]. D'après les registres de la société, c'est Werner Schmuck, l'homme qui a créé le Goldentime Saunaclub, à la fois sauna et maison de tolérance, qui est à l'origine de ce projet. "Cela va se faire", assure ce magnat du sexe qui a investi 15 millions d'euros dans le projet et embauché un architecte renommé pour "établir de nouveaux critères dans le milieu"

   Il espère pouvoir ouvrir les portes de son nouvel établissement en 2014. Les conditions sont devenues tellement strictes à Vienne [la loi du 1er novembre 2011 vient d'entrer pleinement en vigueur, après un délai de transition d'un an] qu'il a choisi de s'installer en Basse-Autriche. Il a déjà pris une option ferme pour l'acquisition du terrain et n'attend plus que l'autorisation écrite des autorités régionales. 

   Le site Internet met en avant les "gang bangs, les sessions échangistes (y compris pour femmes seules (une femme seule qui échange? Quoi de particulier?)", ainsi que les prestations de stars du porno qu'offriront les 1 000 m2 du futur espace. "La taille de l'endroit", "le nombre de femmes" et "des prix accessibles" sont ses atouts pour garantir une "totale satisfaction des clients". 

   "Nous avons volontairement fait circuler de fausses rumeurs sur le site d'implantation pour ne pas avoir de problèmes avec les comités de défense de quartier avant d'avoir notre autorisation" (courageux, en plus...), explique Peter Laskaris, gérant du Red Room à Vienne et cofondateur du Funmotel. "L'établissement sera installé là où il ne gênera personne", assure-t-il. (...)

Lire sur:

***
"Ch'est un bon chien-chien, chà...
- Qu'ess-tu dis? Articule!"

“The Hunter”, 1960 by Nikolas Kozlovskiy

***
(La toujours jeune Europe 
courant après les idées reçues)


La peste soit des idées reçues
Tomáš Sedláček
HOSPODÁŘSKÉ NOVINY PRAGUE

   (...) “Je donne une année à l’Europe ! Deux au maximum…” Voilà exactement quels pourraient être les mots du personnage d’une tragicomédie sur la crise actuelle. Nous avons tous encore à la bouche le goût de l’écœurement face aux promesses non tenues.

   Du Moyen-Age, de cette époque où l’Europe fut dévastée par la peste noire, nous n’avons pas seulement appris à mieux nous laver les mains. Nos ancêtres nous ont également “inspirés” en matière de gestion de crise. Le philosophe et historien français René Girard fait remarquer que dans les périodes de crise (choléra, peste, instabilité politique), lorsque la société se trouve plongée dans le chaos et que toutes les règles ont volé en éclat, elle ne cherche pas les causes du mal mais plutôt des (faux) coupables. L’étranger (ou du moins celui qui est suffisamment “différent”) est le candidat idéal. En endossant le rôle de bouc émissaire, il permet de souder à nouveau la société. Les vraies causes, les faits, les arguments sérieux importent bien moins que ceux auxquels la majorité est décidée à croire.(...)

   (...) Premièrement, le mythe selon lequel l’Europe est en déclin apparaît très facile à accepter. Mais si l’on regarde l’évolution de l’Europe depuis 2000, on constate que sa part dans la production mondiale est restée stable à environ 30%, tandis que celle des Etats-Unis est passée de 31 à 23%.

   Le PIB quant à lui, un autre indicateur très suivi par les analystes, a augmenté de près de 2% par an au cours des 20 dernières années. Les Européens ont inventé une sorte de “machine de la convergence”, affirme Gill. Lorsqu’ils entrent dans l’Union européenne, les Etats les plus pauvres renforcent leur poids économique et rattrapent les plus riches grâce aux échanges commerciaux régionaux.(...)

   (...) Ensuite, l’état des finances européennes serait-il le pire au monde ? Mais qui alors détient la première place ? L’argent devrait circuler des riches aux pauvres. Ce serait du moins, selon les économistes, la situation idéale. Mais c’est exactement à la situation inverse que l’on assiste dans le monde (qualifiée par Gill de “syndrome chinois”).

   Un autre mythe est celui selon lequel la taille des Etats européens serait trop importante. Les gouvernements des Etats européens, dont le modèle repose sur la protection sociale, dépensent une part de leur PIB d’environ 10% supérieur à ce que dépensent les Etats situés en dehors de l’UE.

   Le fait est, aussi, que les pays européens développés sont aujourd’hui beaucoup plus avancés en la matière que par le passé. Les Français, par exemple, travaillent 9 ans de moins que dans les années 1960 et ont gagné 6 ans d’espérance de vie. Bien sûr, il y a le revers de la médaille. Comment inciter les gens à ne pas abuser du système et l’aider à le maintenir ? La réponse vient peut-être du Nord. La Scandinavie et son modèle de gouvernance propose une solution possible. Il apporte en tout cas la preuve de la viabilité des grands Etats.(...)
Lire sur:

***
Benoît Barvin

lundi 23 mai 2011

"Cède distributeurs d'oublis. Convient essentiellement à profession politique". Benoît Barvin in "Annonces déclassées"



°°°
"A nosotros, nos gusta el dinero"

Traduction:
(Parce que le président tchétchène 
est un ami du foot et de la liberté d'expression)

°°°
Pourquoi ces stars du foot ont-elles joué 
pour le président tchétchène ?

   (...) Razman Kadyrov, président tchétchène, est régulièrement pointé du doigt par les organisations humanitaires. En 2007, lorsqu’il avait été investi dans ses fonctions, Ouest France relayait les propos d’Anna Politkovskaïa, journaliste russe assassinée en 2006: «Ramzan est au-dessus des lois. Les règles qui valent pour tous ne s'appliquent pas à lui, puisqu'il combat les terroristes à sa façon. En vérité, il ne combat nullement les terroristes. Il est bien trop occupé à piller le pays. Et c'est ce pillage qu'il camoufle en lutte antiterroriste».
   C’est à l’invitation de cet homme que quelques anciens footballeurs de haute renommée ont participé à un match à Grozny, le 11 mai. Parmi eux, Diego Maradona, Luis Figo, Franco Baresi, ou encore les Français Fabien Barthez, Jean-Pierre Papin et Alain Boghossian (membre de l'encadrement de l'équipe de France...). (...)

Mickaël LOUÉDEC
article, infiniment plus détaillé, à lire sur:

°°°
"Si on a peur du nucléaire?
Vous n'y êtes pas du tout...
On joue dans un film consacré au gaz moutarde...
- Dijonnais...
- Aahaha!!! Qu'ess-ce que t'es c..., toi!"

GB: feu vert pour le nucléaire civil
Avec Reuters

   (...) La Grande-Bretagne ne renonce en rien à ses projets de nouvelles centrales nucléaires et va maintenir ses réacteurs d'ores et déjà en service, a déclaré aujourd'hui le gouvernement britannique, qui a reçu un rapport des services d'inspection lui donnant le feu vert (comme c'est étrange...). La position de Londres contraste avec celles du Japon, de l'Allemagne et de l'Italie, qui revoient leurs projets nucléaires à la lumière de la catastrophe de Fukushima au Japon. 
   Dans un rapport intérimaire, l'inspecteur en chef des installations nucléaires britanniques, Mike Weightman, tient à rassurer le gouvernement sur le fait que le pays n'est pas exposé à des risques naturels comme ceux - séisme et tsunami - à l'origine de l'accident de Fukushima, survenu le 11 mars (of course). (...)


°°°
"Si je connais le nom d'un prison près de New-York?
En voilà une question idiote!"


La stratégie de la diversion

   (...) Qu'un riche, un puissant, vienne à chanceler et voilà que la cohorte de manipulateurs, des larbins, des chiens assis, tout à son affaire, le tire-larmes branché sur énergie nucléaire, se met en branle pour remplir les océans de sa viscosité.
   Le contrôle du social ne s'épanouissant qu'en créant et en développant la stratégie de la diversion, la classe dirigeante use et abuse de cette corde pour détourner le quidam de ses vrais soucis. Pour que le couillon reste couillon, rien de tel que de lui faire croire qu'on pense à lui en permanence - cela est vrai - et pour ce faire on le submerge avec de la distraction. C'est ainsi qu'on procède avec les animaux domestiques, pas d'autre intérêt que celui de le tenir bien en main au bout de la laisse. C'est le nonosse à rogner, si tu es sage !
   Qu'il s'agisse de DSK aujourd'hui, du mariage princier hier ou de la mort de Ben Laden plus récemment, plaisir et douleur, main dans la main, on fait appel à l'émotion pour tuer dans l’œuf l'esprit critique des individus. Coupable ou innocent, vrai ou faux, ce qui compte c'est la prise en otage des esprits.
   Pour faire oublier le désastre social auquel nous sommes confrontés : chômage massif, précarité, délocalisations, profits patronaux, salaires ne garantissant plus un niveau de vie acceptable et cette peur du lendemain chevillée au corps comme une maladie honteuse, un seul responsable : le pauvre.
   En fustigeant les « chômeurs tricheurs », Sarko avait ouvert une brèche dans laquelle s'est engouffré ce bon soldat Wauquiez  avec les bénéficiaires du RSA qu'il veut contraindre à assumer cinq heures de travail obligatoire par semaine en échange de cette aumône. Une mesure qui n'est pas sans rappeler celle du Service du travail obligatoire – si, si ! - pendant l'occupation allemande... Tout ça pourquoi ? Pour que le plus petit se fasse écrabouiller par moins petit que lui et ainsi de suite, pendant que les gros lards se la coulent douce ! (...)
Publié par lediazec
Lire le reste - et les autres post sur:


°°°
"Heu... Si tu pouvais tirer moins fort..."

Gisèle Halimi : 
« Le respect des femmes doit prévaloir »
Corinne Thébault 
(extrait d'un entretien avec Gisèle Halimi)


   (...) Que vous inspire le spectacle de la justice auquel nous assistons depuis deux jours à la télévision autour de Dominique Strauss-Kahn ?
   GISÈLE HALIMI. C’est pour moi une leçon d’indépendance et d’intégrité de la justice américaine. Le fait de voir Dominique Strauss-Kahn, un homme puissant, encadré par des policiers, au tribunal, cela montre à quel point il n’y a pas dans ce pays de justiciable VIP! Mais bien sûr, on ne peut pas s’empêcher de ressentir une sorte de commisération à l’égard de la chute d’un homme.
   A vous entendre, DSK est potentiellement coupable ?
   C’est cela dont il s’agit. Il est possible que de tels actes aient été commis et je suis même persuadée que si cette affaire était arrivée en France, on n’en aurait rien su. Ce qui se passe aux Etats-Unis, avec la brutalité de cette justice, réaffirme la dignité de la femme et la protection des plus faibles. Il faut le dire, c’est une victoire des féministes américaines qui, depuis des années, ont travaillé pour démontrer que le harcèlement sexuel, le viol étaient des faits graves. (...)
A lire sur:
"Ça suffit, vos plaisanteries...
- Mais... Mais on ne plaisante pas! 
Surtout sur le sexe masculin..."

Pourquoi le pénis de l'homme a perdu ses épines
Par Louise Culot 

(...) Pénis lisse, durée de la pénétration et… monogamie

   L'étude de l'université de Stanford associe la disparition des épines au développement de la monogamie chez l'homme. En effet, un pénis lisse permettrait une copulation plus longue, caractéristique d'une stratégie de reproduction monogame.
   Selon les auteurs, si l'ablation des épines réduit la sensibilité de l'organe mâle, elle augmente aussi la durée de l'intromission (ou de la pénétration, en langage vulgarisé). En d'autres termes, le mâle éjaculerait moins vite sans épines. Cette argumentation relève bien sûr de l'hypothèse puisque les chats, au pénis rugueux, ont une durée de copulation plus longue que le taureau, au pénis lisse.
   L'homme aurait donc perdu ses épines parce qu'il préférait se garder pour une seule partenaire (hum...). Ou encore, il a trouvé de moins en moins de femmes en chaleur face à son pénis boursouflé et a dû s'adapter au risque de ne plus pouvoir se reproduire. (...)


Pour lire en entier ce très intéressant article, se reporter à:

°°°
Luc Desle