Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 7 février 2015

"Cet incendiaire n'avait pas un aspect très chaleureux". Jacques Damboise in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(DIEU N'EST QU'UNE CONVENTION)

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(Femme jouant admirablement de la bouteille)



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(Gomme Googlolesque effaçant
comme elle l'entend ce qu'elle veut)



INTERNET
Google et le droit à l’oubli 
à deux vitesses


   (...) "En mai 2014, la Cour européenne de justice a établi que tout citoyen de l’Union a le droit de demander à Google de désindexer du moteur de recherche les contenus qui le concernent, s’ils ne présentent pas un intérêt pour le grand public et s’ils peuvent au contraire modifier ou réduire le droit des citoyens à déterminer leur propre image sociale", instituant ainsi le "droit à l’oubli", rappelle L’Espresso

   La Cour européenne a alors confié à Google (et aux autres moteurs de recherche) la charge de déterminer au cas par cas quels contenus présentent un intérêt pour le grand public et quels autres doivent être rendus inaccessibles, "attribuant ainsi un pouvoir énorme à Google". Le géant d'Internet a donc formé un comité d’experts internationaux afin d’établir des lignes de conduite et traiter de manière simple, transparente et efficace "les centaines de milliers de demandes déjà parvenues, et les millions à venir". (...) 

   (...) Le comité a rendu son rapport final ce 6 février. "Un des points principaux du document (et le plus controversé)", souligne L’Espresso,"concerne la compétence territoriale pour la désindexation". Selon le Conseil, en effet, cette dernière "doit concerner toutes les extensions européennes du moteur de recherche, mais pas celles hors de l'Union européenne (UE)". En clair, "un lien n’apparaîtrait pas dans les recherches effectuées depuis les sites Google d’un pays de l'UE [sur Google.fr, par exemple], mais il serait toujours indexé sur Google.com". Or, note le magazine, "cette indication est ouvertement contraire à ce qu'a ordonné la Cour, c’est-à-dire la complète désindexation". Google "offrira donc des indexations complètes aux Etats-Unis, et 'censurées' en Europe". 

   Les membres du comité consultatif n’étaient pas tous d’accord sur ces conclusions, note encore L’Espresso, qui explique que "deux cultures se sont affrontées : celle des Etats-Unis – selon laquelle les décisions de la Cour violent de la manière la plus absolue la liberté d'expression – et celle de l'UE, dont la loi et la jurisprudence prévoient déjà le droit à la vie privée (et donc à l’oubli)".

   Le "choc des cultures" est particulièrement évident dans la réserve écrite formulée par Jimmy Wales, le fondateur de Wikipedia, qui s’est dit "totalement opposé à l'existence d'un statut juridique dans lequel une société privée serait obligée de devenir le juge de nos libertés les plus fondamentales, comme la liberté d’expression et la vie privée, sans qu’aucune procédure d’appel ne soit prévue pour les éditeurs dont les œuvres sont supprimées".


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Benoît Barvin

lundi 3 novembre 2014

"Françoise Sangan buvait les paroles de ces repentis de l'Association des Alcooliques Anonymes, espérant y léchouiller une goutte, rien qu'une petite goutte". Jacques Damboise in "Désappointement in Arcadia".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE VIE N'EST-ELLE QUE
LE CONTRAIRE DE LA MORT?)

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(Pour me surveiller, mon épouse prit
des cours d'invisibilité active)



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Le rôle diplomatique secret de Google 
dénoncé par Julian Assange

Guillaume Champeau

   (...) "Personne ne veut reconnaître que Google a beaucoup grandi et en mal. Mais c’est le cas". En septembre dernier est paru chez OR Books le livreWhen Google Met Wikileaks, écrit par Julian Assange. Le magazine Newsweek en publie cette semaine de très longs extraits, dans lesquels le fondateur de Wikileaks décrit avec minutie le rôle de l’ombre joué par Google dans la politique internationale des Etats-Unis. Le passage est véritablement passionnant, et mérite d’être lu. Il est étayé par des documents, dont beaucoup avaient fuité sur Wikileaks, qui donnent corps à l’analyse.

   En résumé, Julian Assange estime qu’à travers l’action très politique de deux responsables de Google, son président Eric Schmidt et le beaucoup plus discret Jared Cohen, la firme de Mountain View est devenue une officine diplomatique au service des intérêts américains. Elle accomplirait une version modernisée du soutien qu’apportait la CIA aux dictateurs d’Amérique du Sud pendant la guerre froide. Il ne s’agit plus aujourd’hui de soutenir les régimes autoritaires contre les tentations communistes du peuple, mais de soutenir les rebelles contre les régimes autoritaires islamiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Déguisé sous des traits humanitaires, l’objectif fondamental reste toutefois le même : défendre le libéralisme économique et les intérêts stratégiques américains.

   Le libéralisme économique étant perçu comme une résultante des droits de l’Homme, il suffirait de défendre la liberté d’expression, de faciliter la communication entre les hommes et de mettre en valeur toutes formes de libertés individuelles pour que le libéralisme économique s’impose de lui-même. A cet égard, Internet est une aubaine. On sait que l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a ainsi financé un clone de Twitter à Cuba, ou tenté d’imposer des réseaux sociaux enAfghanistan, au Kenya ou au Pakistan. (...)

   (...) De son côté, Google a fondé Google Ideas, une structure méconnue dont l’agenda est exclusivement politique. Il s’agit de voir "comment la technologie peut permettre aux gens de faire face à des menaces en étant confrontés au conflit, à l’instabilité et la répression". L’organisation est dirigée par Jared Cohen, un ancien conseiller diplomatique de Condoleeza Rice et d’Hillary Clinton au ministère des affaires étrangères du gouvernement américain.

   Selon sa fiche Wikipedia, Jared Cohen est un jeune spécialiste (33 ans) de l’anti-terrorisme, de la "contre-radicalisation", du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud, des libertés sur Internet, et de "l’encouragement à l’opposition dans les pays répressifs". Il fut considéré l’an dernier par TIME comme l’une des 100 personnalités les plus influentes, tandis que le New Yorker lui avait consacré dès 2007 un portrait élogieux, qui rappelle qu’il s’était rendu en Iran pour aider l’opposition dès ses jeunes années d’étudiant.

   L’activité de Cohen au sein de Google Ideas lui a valu jusqu’aux inimités de Stratfor, l’officine privée très influente et proche du pouvoir dont les e-mails avaient fuité en 2011 sur Wikileaks, valant au pirate-informateur pas moins de 10 ans de prison. Ils voyaient l’activité diplomatique de Google comme une forme de concurrence.

   Dans un courriel interne cité par Julian Assange, daté du 27 février 2012, le responsable aux renseignements de Stratfor avait parlé en ces termes d’un projet confidentiel de Jared Cohen de se rendre dans les semaines suivantes à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan :
"Google a le soutien et la protection aérienne de la Maison Blanche et du Département d’Etat. En réalité, ils font des choses que la CIA ne peut pas faire. Mais je suis d’accord avec toi. Il va se faire kidnapper ou se faire tuer. C’est ce qui pourrait arriver de mieux pour exposer le rôle secret qu’a Google pour faire mousser les soulèvements, pour être franc. Le gouvernement US pourra prétendre qu’il ne savait rien, et c’est Google qui tiendra le sac de merde."

   Dans son livre, Julian Assange décrit par ailleurs toute une galaxie de fondations et associations qui sont directement ou indirectement liées à Google Ideas et à la diplomatie américaine, fondées ou rejointes par Jared Cohen. Parmi elles figurent Movements.org, créé par Cohen, qui a fusionné avec Advancing Human Rights. Or ce choix n’est pas neutre. AHR a été fondé par Robert Bernstein, qui a démissionné en 2010 de la prestigieuse association Human Rights Watch qu’il avait pourtant fondée. Il reprochait à HRW d’avoir été trop critique contre les violations des droits de l’homme par Israël. Par opposition, Advancing Human Rights ne s’intéresse donc qu’aux "sociétés fermées", fermant les yeux sur des régimes critiquables aux apparences plus démocratiques.(...)

   De là à dire que Google Ideas protège aussi les intérêts israéliens en aidant à déstabiliser les puissances arabes voisines, il n’y a qu’un pas que Julian Assange prend garde de ne pas franchir. Il met toutefois en garde contre le pouvoir d’influence politique de Google, qui joue aussi bien sur des faits de société que sur des enjeux beaucoup plus stratégiques.

   "Google est perçu comme une entreprise essentiellement philanthropique", écrit Assange. Mais, fait-il remarquer, si une entreprise militaire privée comme Academi (anciennement Blackwater) "avait un programme tel que Google Ideas, ça lui vaudrait un examen critique intense" auquel Google échappe, grâce à son image de bienfaiteur de l’Internet.

   "Les aspirations géopolitiques de Google sont fermement mêlées dans celles de l’agenda des affaires étrangères de la plus grande superpuissance mondiale. A mesure que le monopole de Google sur la recherche et les services Internet s’accroît (...), son influence sur les choix et les comportements sur la totalité des être humains se traduit en un véritable pouvoir d’influer sur le cours de l’histoire". (...)



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(Le tueur anonyme était également régisseur à mi-temps de théâtre )



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Luc Desle

lundi 10 juin 2013

"Le fils du Pétomane rotait sans arrêt". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MONDE NE T'APPARTIENT PAS

MAIS IL T'APPARTIENT DE LE RESPECTER)

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LONG RÉCIT AU LONG COURS (1/33)
pcc Benoît Barvin et Blanche Baptiste


   Angélus Galin décide de disparaître. En l'apprenant, sa soeur ne réalise pas qu'il s'agit d'un subterfuge...

ANGÉLUS 
ou 
LES SECRETS DE L’IMPALPABLE


Johannes"Vermeer "The Lacemaker"


   Angélus, lui, ne connaissait pas ces états d’âme. On eût dit que sa dernière déconvenue lui avait ouvert les yeux à tout jamais sur la condition humaine. En arrivant à Rodez, il attendait des autres une aide et un soutien moral. Maintenant, il n’espérait plus rien de personne. Il avait un objectif à atteindre, une passion à assouvir et plus rien ni personne ne l’arrêteraient.

   A Nîmes il dépensa l’argent qui lui restait en achetant un sac de voyage, des vêtements de rechange et un billet pour Avignon. Lorsque la diligence passa par l’octroi, elle fut soumise à un contrôle et tous les voyageurs durent décliner leur identité. Angélus put constater combien ses fausses écritures faisaient illusion, de même que ses habits choisis avec soin et le léger accent avec lequel il parlait le français. 

   Ses compagnons de voyage semblèrent apprécier la compagnie de ce jeune homme aux allures délicates et à l’intelligence vive, promis certainement au plus bel avenir, à en croire les cicatrices laissées par une expérience de laboratoire malheureuse, alors même qu’il étudiait les propriétés volatiles d’une crème de sa composition.

   Il se trouvait parmi les voyageurs un niçois, fabricant de savons et de produits cosmétiques, qui voulut en savoir plus long. S’ensuivit une discussion passionnée dans laquelle Angélus se montra si féru en matière de lotions, de baumes et autres spécialités existant sur le marché, que son interlocuteur lui demanda comment il avait pu accumuler, si jeune, une telle science. 

   Ce à quoi Angélus répondit qu’il avait eu le privilège de travailler en Italie chez Maître Pavèse, pour qui il avait été apprenti et également courtier et, qu’ainsi, il connaissait une multitude de choses dans ce domaine. Il ajouta que, de plus, il envisageait la mise sur le marché de crèmes révolutionnaires dont il avait déjà les recettes mais, hélas, pas les moyens de les fabriquer à grande échelle. 

   Le bonhomme, dont le commerce était en pleine expansion mais qui souffrait de la concurrence des parfumeries grassoises et des innovations incessantes dont étaient capables des groupes de chercheurs plus fortunés que lui, eut tout à coup la très nette certitude que ce garçon aux yeux d’un bleu-vert perçant détenait la formule capable, et de les enrichir formidablement, et d’assurer la renommée de la maison Fumel.

   C’est ainsi qu’Angélus se retrouva, après une escale en Avignon, sur les hauteurs de Nice, dans la propriété de monsieur Fumel, où celui-ci mit à sa disposition un petit laboratoire à l’abri des regards indiscrets, la fabrique proprement dite se trouvant juste au bord du Paillon.

   Angélus, que les dernières épreuves avaient quelque peu endurci, se sentit merveilleusement bien dans cet environnement lumineux, avec en fond visuel le velours bleu de la mer. Dans un coin de l’officine était aménagée une alcôve avec un lit dont les draps étaient plus doux que de la soie. Il flottait dans ces deux pièces des parfums rares qui finissaient d’enchanter le jeune homme, déjà comblé par toutes les manipulations qu’il faisait dans la journée. 

   Car il s’était mis tout de suite au travail. A la fois pour honorer son contrat, ses appointements seraient de vingt francs par jour, avec un pourcentage sur les ventes, sous réserve de fournir régulièrement des produits susceptibles de séduire la clientèle. A la fois aussi, parce qu’il avait hâte de pouvoir commencer à soigner sa peau et sa main insensible. 

   Son but premier était de remplacer les tissus définitivement lésés par des tissus intacts, comme on peut le faire actuellement à l’aide de greffes, mais sans avoir recours à ces prélèvements. Non pas qu’il n’en ait pas conçu l’idée, mais il pensait à juste titre qu’il ne parviendrait pas, faute de produits adéquats, à faire en sorte que la greffe puisse tenir sans subir de rejets. Son idée était plutôt de se servir de molécules végétales auxquelles il induirait un processus de développement similaire en tout point à celui d’un receveur. Du choix de ces molécules dépendait son succès.

   Monsieur Fumel dut lui fournir de l’eau des sources du Mont Lacaune et quantité de fleurs fraîches, ce qui se révéla assez difficile en ce début d’automne. Fort heureusement la région était riche en serres et Angélus put obtenir des variétés dont il ne connaissait jusqu’alors que le nom, le descriptif et les propriétés. 

   Déjà, avec ces produits savamment dosés et mélangés, il fabriqua une crème d’une grande délicatesse, à laquelle il mêla un soupçon d’opiat et des essences de vigne-vierge. Il la baptisa « Peau d’âme ». Ainsi, monsieur Fumel, rassuré au sujet des capacités de son employé, pourrait le laisser continuer ses recherches.

   La boutique se trouvait rue Masséna et elle voyait défiler toutes les dames en villégiature sur la Côte. A cette époque, c’était surtout des Anglaises et des Parisiennes qui fréquentaient la région, réputée pour son climat tempéré et son arrière-saison très reposante. 

   Ces dames, toujours à l’affût d’une nouveauté, s’empressèrent d’essayer « Peau d’âme », la seule crème capable d’estomper les rides de manière efficace et de donner à la peau un velouté incomparable. Les vendeuses avaient reçu comme consigne de ne proposer ce produit qu’à certaines clientes, afin d’opérer un effet de curiosité chez celles qui ne le connaissaient pas encore. De sorte que la publicité se fit toute seule. 

   Les femmes se vantèrent auprès de leurs amies d’avoir trouvé une crème merveilleuse et ces dernières voulurent, elles aussi, en profiter. A ce train-là, en deux mois, la fabrique risquait d’être en rupture de stock car, compte tenu de la saison, les matières premières n’étaient pas toutes disponibles. 

   Alors Angélus, qui connaissait parfaitement la composition de chaque plante, se mit, bien avant les autres chimistes, à élaborer les produits de synthèse correspondant aux ingrédients de « Peau d’âme ». Le résultat qu’il obtint fut à la hauteur de ses espérances, et il put ainsi gagner un temps précieux qu’il employa à ses recherches personnelles.

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(A Suivre)

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"Mais enfin, vous voyez bien que je ne porte pas de soutien-gorge!"



Féministes seins nus Berlusconi Reuters
europe1.fr

Chine : 
le bac, c'est sans soutien-gorge
Claire Maupas

   (...) La consigne est claire : le port du soutien-gorge à attaches métalliques est interdit pendant l’examen. Pas question de déclencher l’alarme. Dans la Province de Jilin, cette année, tous les candidats au gaokao - le bac chinois - sont passés au détecteur de métal. 

   Objectif : épingler les tricheurs dissimulant des gadgets hi-tech destinés à la fraude. Pour faciliter les contrôles, les élèves doivent porter des pantalons avec élastique et non à braguette, ainsi que des chaussures sans œillets métalliques, rapporte le Global Times

   Les porteurs de pacemakers doivent produire un certificat émanant d’hôpitaux homologués. Oreillettes, récepteurs sans fils, stylos, montres, lunettes et ceintures truquées ... Selon le Quotidien du Peuple, plus de 60 000 engins électroniques ont été saisis en Chine l’an dernier. En matière d’antisèches, les affaires sont juteuses et l’inventivité sans borne, comme le montre la photo de cette règle avec écran intégré reprise par le siteTechinAsia.

   La pression est forte au pays des enfants uniques. Parfois ce sont les enseignants qui dérapent. En 2009, des professeurs de Songyuan ont été arrêtés pour avoir vendu des équipements sans fil destinés à la fraude à leurs élèves. Plus de 9 millions de jeunes Chinois passent l’examen national d’entrée à l’Université les 7 et 8 juin. (...)
Lire sur:


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(Vivant, le propriétaire de ce squelette
était déjà très religieux)



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(L'Oeil était dans le Net et regardait la Terre)

Espionnage : 
Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo, Skype … 
sont en collaboration avec des services secrets de différents pays

   (...) C’est maintenant confirmé. Et pourtant c’est un fait bien connu dans le milieu des TIC. Mais certains internautes doutaient de l’utilisation de leurs données par des services secrets. 

   "Les renseignements recueillis en vertu de ce programme sont l'une des informations les plus importantes et précieuses intelligence que nous recueillons, et sont utilisés pour protéger notre nation à partir d'une grande variété de menaces ".Voilà les mots du directeur du renseignement national aux Etats-Unis, James Clapper, en confirmant l’existence de ce programme top secret dont le code est Prism. (...)

   (...) The Guardian a reçu des documents de ce programme. En effet, c’est une opération "d'espionnage" qui a donné à la NSA (Agence de sécurité nationale) et le FBI d'accéder facilement aux systèmes de neuf des plus grandes compagnies de l'Internet au monde. Le groupe comprend Google, Facebook, Microsoft, Apple, Yahoo, Skype, YouTube, AOL, PalTalk, etc.

   Donc, toutes ces grandes entreprises du web ont permis aux services secrets d’intercepter et d’utiliser les données de millions de clients via des communications par audio, e-mail, messagerie instantanée, photo,vidéo, transfert de fichiers, profils, etc . La NSA puise directement ces infos dans les serveurs de ces géants du web qui sont basés aux Etats-Unis.

   Selon l’article publié par The Guardian, cette loi sur la surveillance américaine existe depuis la présidence de George W. Bush, en 2007, et renouvelée sous Barack Obama en décembre 2012. " Le Prism a été créé en Décembre 2007 afin de fournir une surveillance en profondeur sur les communications en direct et des informations stockées sur les étrangers d'outre-mer. La loi permet le ciblage de tous les clients des entreprises participantes qui vivent à l'extérieur des États-Unis, ou les Américains dont les communications incluent les personnes hors Etats-Unis."

   Maintenant, c’est l’heure des démentis pour ces grandes entreprises et des explications du côté du gouvernement américain, après cette fuite, scandaleuse, pour ces internautes qui ignoraient ou ne croyaient pas à cette utilisation anormale, sans autorisation, de leurs données sur la toile. 

   Le fondateur de Facebbook, Mark Zuckerberg dément . D’après lui "Facebook ne fait pas partie de tout programme visant à donner aux États-Unis ou tout autre gouvernement un accès direct à nos serveurs. Nous n'avions même pas entendu parler de PRISM jusqu’à avant-hier (of course) […] Nous allons continuer à lutter énergiquement pour garder vos informations en toute sécurité. Nous encourageons vivement tous les gouvernements à être plus transparents dans tous les programmes visant à maintenir la sécurité publique. C'est la seule façon de protéger les libertés civiles de chacun et de créer la société sûre et libre que nous voulons tous sur le long terme."

   Toujours d’après le quotidien britannique, dans sa déclaration Google indique qu’il se soucie profondément de la sécurité des données des utilisateurs. "Nous divulguons des données de l'utilisateur au gouvernement en conformité avec la loi, et nous examinons toutes les demandes avec soin. […] mais Google n'a pas de porte arrière pour le gouvernement d'accéder aux données privées de l'utilisateur ". (...)

   Quant à Apple, il dit n’avoir jamais entendu parler de Prism. « S'ils font cela, ils le font à notre insu. » La Maison blanche a aussi démenti mais confirme que c’était indispensable à la lutte antiterroriste. De toute façon, La NSA décrit Prism comme "l'un des accès les plus précieux, unique et productive" de l'intelligence, et vante le service qui a été mis à la disposition des organisations d'espionnage d'autres pays.

   Par conséquent, aujourd’hui c’est aux internautes de prendre conscience de ce fait que beaucoup parmi nous ignoraient. (...)



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Luc Desle

mardi 6 mars 2012

"Étrange: Blanche Neige était discrètement surveillée par la Brigade des Stups". Benoît Barvin in "Étrange, vous z'avez dit?".

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Pensées pour nous-mêmes:

(RETIENS DU PLAISIR L’INALTÉRABLE GRÂCE)
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(Le Résident s'inspirait d'un ancien candidat 
... à pas grand chose)
Les vieilles ficelles 
de Nicolas Sarkozy
 Serge Halimi
   (...) Le 23 février dernier, Nicolas Sarkozy a annoncé à Lille : « Je veux être le porte-parole de cette France qui vit de son travail (mais y'en a de moins en moins!). En 2007, j’avais choisi le travail (de Résident?), je n’ai pas changé d’avis. »
   Depuis qu’il est entré en campagne, on ne sait pas ce qui est le plus admirable chez le président-candidat. Son audace à proclamer des intentions contraires à tout ce qui constitue le bilan de sa présidence ? Sa capacité à conduire en 2012 une campagne identique à celle d’il y a cinq ans, laquelle s’inspira largement de celle de George W. Bush en 2004 ? A l’époque, la plupart des commentateurs ne donnaient pas cher des chances de réélection du président américain. On comprend que ce précédent encourage et inspire M. Sarkozy dont presque chacun suppute que, dans trois mois, il ne sera plus à l’Elysée.
   M. Sarkozy l’a promis : il ne retournera pas au Fouquet’s. Il fait comme si le problème avait été son choix de restaurant davantage que celui de ses convives, patrons du CAC-40, directeurs de journaux, vedettes de variété obsédées par le montant de leur impôt, empereurs de la télévision-poubelle, affairistes... Là, il jure que c’est terminé : « Il y a une infime minorité qui a beaucoup choqué les Français en faisant vraiment n’importe quoi. (…) Il y a un sentiment d’injustice. »
   Le président-candidat, qui pendant cinq ans a guerroyé contre « l’assistanat » en déclinant toutes les techniques de l’art d’ignorer et de stigmatiser les pauvres, afin surtout de les opposer entre eux, interdira« purement (!) et simplement » (s’il est réélu) « les retraites chapeaux des hauts dirigeants ». Une promesse déjà faite en 2007. Hélas (pour nous?), la crise ne lui a pas laissé le temps de la réaliser puisqu’il fallait d’abord et d’urgence « réformer » les retraites, réduire la fiscalité pesant sur les fortunes, supprimer l’impôt sur les successions, amincir la fonction publique, durcir la justice pénale, combattre l’immigration, réglementer le droit de grève. (mais, promis, une fois élu, hein?) (...)

Lire sur:

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"Googllleee... Googllleee..." 
(Ce moteur de recherche s'insinuait décidément partout)
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ACTA freiné, 
Google réprimandé
Presseurop
The Guardian, El País
(...) Les institutions européennes semblent s’être érigées en véritables gardiennes de la protection des données des internautes. Dans le collimateur: ACTA et Google.
   "Le Parlement européen freine l'accord international contre la piraterie”, titre ainsi El País. Rappelant qu’une pétition réunissant 2,5 millions de signatures de citoyens européens vient d’être remise aux eurodéputés, le quotidien madrilène estime qu’ACTA devrait attendre "au moins un an" pour être adopté:
   Le Parlement européen n’est pas convaincu que le texte respecte suffisamment les droits des citoyens et a décidé de le transmettre à la justice européenne pour qu’elle se prononce. Les députés assurent être d’accord sur le fond avec ce traité commercial […] mais se méfient des conséquences potentielles de son application.
   Les débats, qui précéderont un vote de consentement du parlement, le 12 mars, devraient se focaliser, note El País, sur le fait que: l'accord responsabilise les fournisseurs d´accès à Internet sur les contenus répandus sur le web, ce qui ouvre la porte, assurent ses détracteurs, à une sorte de censure numérique.
   Par ailleurs, la commissaire européenne à la justice, Viviane Reding, dans un article publié sur CNN, a porté un coup de semonce à Google, “mettant en garde [le géant américain] sur le fait qu’il subtilise la vie privée des citoyens”, relate The Guardian. (...) 

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"Acta... Zzzz... 
Acta... ronfle, ronfle..."

L'Acta, un traité anti-contrefaçon flou (exprès?) 
et contesté (un peu?)
débattu (mollement?) 
au parlement européen
Sandrine Cassini 
   (...) Deux thèses s'affrontent sur l'interprétation d'un texte, qualifié de liberticide pour les uns et de non événement pour les autres. A bâbord, les opposants à ACTA, issus de la société civile, représentés par des associations de défense de la liberté sur Internet, comme la Quadrature du Net, ou l'April, qui défendent le logiciel libre. A tribord, les ayants droit, notamment les marques, à l'image de l'Unifab, qui préfèrent porter la bonne parole directement auprès des parlementaires (ben, pourquoi?). Autre défenseur discret : le ministère des affaires étrangères, qui a assuré en réponse à une question écrite par le député UMP Lionel Tardy à l'Assemblée nationale, qu'Acta renforce "le droit au respect de la vie privée". Une position qui n'est visiblement pas clairement assumée, personne de la majorité ne s'exprimant clairement sur le sujet. 

   Pourquoi un tel hiatus entre les différentes lectures ? « Le texte a évolué au gré des négociations et parce que la société civile s'est révoltée. D'une version ouvertement répressive, le texte final est devenu vague. C'est pire que tout, car cela ouvre la voie à des interprétations diverses », indique Jérémie Zimmerman, de la Quadrature du Net. De fait, l'objet principal du texte est toujours d'étendre les « mesures existantes sur les contrefaçons de marchandises et leur circulation, comme les dommages punitifs, l'obtention d'informations, à d'autres pays que ceux de l'Union européenne ou les Etats-Unis. Mais après, le diable se cache dans les détails », indique Cédric Manara, professeur de droit à l'Edhec.

   Pour les tenants d'Acta, le traité ne modifie pas les règles en cours. Ainsi, tentant de tordre le coup à quelques « idées reçues », l'Union européenne, qui a négocié le traité, assure qu'Acta ne limitera pas l'accès Internet et ne censurera pas les sites. Une lecture que ne partagent pas les détracteurs du texte. Principal problème : le texte vise, sans préciser, tous les acteurs qui seraient « directement ou indirectement » responsables de contrefaçon. Autrement dit, « cela pourrait impliquer pénalement les FAI, mais aussi les éditeurs de logiciels et toute sorte d'intermédiaire technique », indique Jeanne Tadeusz, responsable des affaires publiques de l'APRIL. Un danger qui finirait par inciter les éditeurs, peu désireux de se retrouver devant le tribunal, à brider l'innovation. (...) 

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"Alors, ces diamants, ça vient?
- Mais t'es morte!
- Ben, toi aussi...
- M... Alors!"
Audrey Hepburn et George Peppard dans
Diamants sur canapé, de Blake Edwards, 
lefigaro.fr

Des bijoux du cinéma, 
gratuits et légaux, 
ça vous dit?
   Il y a une alternative au décédé Megaupload pour regarder des chefs d'œuvres en ligne. Le site archive.org tente par exemple de rassembler tous les films tombés dans le domaine public. Il se présente comme une bibliothèque:
   «Nous construisons une bibliothèque numérique de sites internet et autres artefacts culturels sous forme numérique. Comme une bibliothèque classique, nous sommes en accès libre aux chercheurs, historiens, étudiants, et au public.»
   La catégorie «longs métrages de cinéma» contient 3.123 œuvres, toutes visionnables légalement. Et les amateurs de films noirs, d’horreur, bis, ou de screwball comedies sont servis. La nuit des morts vivants, premier opus de la saga des zombies de Romero fait partie des films les plus visionnés sur le site, au côté des 39 marches d’Hitchcock, ou de la comédie classique (et fabuleuse) La dame du vendredi.
   Les utilisateurs peuvent eux-mêmes charger les films qu’ils souhaitent sur le site: il suffit que ces films soient dans le domaine public. Et le site donne une série de règles de droit américain qui permettent à l’utilisateur de déterminer l’état du droit sur le film en questions. (seul bémol: à notre connaissance, pas de sous-titres pour les non anglophones)(...)
Lire la suite et la liste des autres sites sur:

lundi 23 janvier 2012

"Echange locaux vides abandonnés par ancien parti résidentiel contre cabane dans paradis fiscal". Benoît Barvin in "Annonces déclassées".


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Pensées pour nous-mêmes:

(TON CORPS EST UNE MAISON QUI CRIE FAMINE. 
VEILLE CEPENDANT À NE PAS TROP L'ENGRAISSER) 

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"Conservateur: 
Politicien qui affectionne les maux existants, 
qu'il ne faut pas confondre avec le Libéral 
qui souhaite les remplacer par d'autres."
Ambrose Bierce 
Le Dictionnaire du Diable - 1906

"Ben moi, même pour moins de35 heures,
c'est râpé!"

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Sommet social :
 les 7 points cruciaux
 Louis Morice, journaliste
(est-ce une qualité?)

   Les syndicats et le patronat se trouvent à l'Elysée autour de Nicolas Sarkozy pour un sommet "de crise". (déclenché par qui?... Mon Dieu, je donne ma langue au chat)

   (...) A quelques jours du sommet social, une étude est fort opportunément sortie pour relancer le débat sur le temps de travail en France : comme en écho au leitmotiv de l'UMP, l'institut d'études économiques Coe-Rexecode estime que la durée de travail des salariés français à plein temps est la plus faible d'Europe après la Finlande (et leur compétitivité?).
   La belle aubaine pour le Medef qui espère la fin de la durée légale du travail et demande une durée conventionnelle négociée par branche. Les syndicats qui dénoncent la fiabilité de l'étude de Coe-Rexecode ne veulent pas en entendre parler. La majorité présidentielle continue elle à frapper sur son bouc émissaire favori et prétend "sortir des 35 heures" en incitant les partenaires sociaux à négocier, branche par branche, le temps du travail, mais "sans remettre en cause la durée légale du travail de 35 heures". Ou l'art de supprimer les 35 heures... sans toucher aux 35 heures (hypocrisie, combien de crimes commettrai-je en ton nom?).


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"Ici, au moins, Google ne viendra pas m'em..."

Google contre le reste du monde : 
la guerre est déclarée
(depuis longtemps...)
Martin Untersinger

   (...) La neutralité de la recherche Google est le sujet d'une polémique récurrente, à la mesure de la position centrale qu'il occupe. En France, neuf recherches sur dix y sont effectuées : un enjeu colossal pour de nombreuses entreprises. Une modification, aussi minime soit-elle, peut avoir de lourdes conséquences.
   D'autant que le succès du moteur de recherche repose précisément sur une certaine forme de neutralité, garantie que utilisateur trouvera « le meilleur résultat » lors de sa recherche.
   En favorisant son propre réseau social, Google s'éloigne-t-il de ce qui a fait son succès ? C'est en tout l'avis de nombreux experts. (...)
   (...) Mais la question centrale qui ressurgit avec la récente modification, c'est le sort que Google – en position de quasi-monopole – réserve aux concurrents de ses propres services.
   Twitter, concurrent de Google Plus, n'a pas mis longtemps à réagir :
   « Nous sommes inquiets (hé, oui, le libéralisme est comme ça, Twitter, tu ne le savais pas?) qu'à cause des changements introduits par Google, trouver l'information soit plus difficile pour tout le monde. Nous pensons que [ce changement] est mauvais pour les gens, les éditeurs de contenus, les médias et les utilisateurs de Twitter. »
   Traduction : Twitter craint (à juste titre) qu'avec cette recherche Google personnalisée, les contenus et produits de Google soient favorisés par rapport aux siens. (...)


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"L'ancêtre des moteurs de recherche,
C'est moi. Un point c'est tout"

Principaux moteurs de recherche
(qu'on peut aller voir...)

Google : leader mondial avec environ 36 milliards de recherches, soit 60 % des 61 milliards de recherches sur Internet4,
Yahoo : 8,5 milliards de recherches, soit 14 % du total,
Baidu : « le Google chinois », : 3,3 milliards de requêtes, soit 5,4 % du total, mais également 73 % du marché chinois (450 millions d'internautes) en 2011,
Bing, remplaçant de Live Search, (Microsoft) : 2,1 milliards de recherches, soit 3,4 %.


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"Contrairement aux apparences,
les chantres du libéralisme 
n'ont rien contre l'Etat... 
s'il sert de béquille au capital."

Martine Bulard -
Etat d'urgence sociale en France - 



"Oui, et alors?
Qu'est-ce que ça peut vous faire?"

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"T'as d'la chance qu'je sois mort. Sinon..."
"Un libéral est une personne 
pensant avoir une dette 
envers ses semblables, 
dette qu'il se propose 
de régler avec votre argent."
George Gordon Liddy - né en 1930

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Luc Desle