Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 3 novembre 2014

"Françoise Sangan buvait les paroles de ces repentis de l'Association des Alcooliques Anonymes, espérant y léchouiller une goutte, rien qu'une petite goutte". Jacques Damboise in "Désappointement in Arcadia".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE VIE N'EST-ELLE QUE
LE CONTRAIRE DE LA MORT?)

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(Pour me surveiller, mon épouse prit
des cours d'invisibilité active)



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Le rôle diplomatique secret de Google 
dénoncé par Julian Assange

Guillaume Champeau

   (...) "Personne ne veut reconnaître que Google a beaucoup grandi et en mal. Mais c’est le cas". En septembre dernier est paru chez OR Books le livreWhen Google Met Wikileaks, écrit par Julian Assange. Le magazine Newsweek en publie cette semaine de très longs extraits, dans lesquels le fondateur de Wikileaks décrit avec minutie le rôle de l’ombre joué par Google dans la politique internationale des Etats-Unis. Le passage est véritablement passionnant, et mérite d’être lu. Il est étayé par des documents, dont beaucoup avaient fuité sur Wikileaks, qui donnent corps à l’analyse.

   En résumé, Julian Assange estime qu’à travers l’action très politique de deux responsables de Google, son président Eric Schmidt et le beaucoup plus discret Jared Cohen, la firme de Mountain View est devenue une officine diplomatique au service des intérêts américains. Elle accomplirait une version modernisée du soutien qu’apportait la CIA aux dictateurs d’Amérique du Sud pendant la guerre froide. Il ne s’agit plus aujourd’hui de soutenir les régimes autoritaires contre les tentations communistes du peuple, mais de soutenir les rebelles contre les régimes autoritaires islamiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Déguisé sous des traits humanitaires, l’objectif fondamental reste toutefois le même : défendre le libéralisme économique et les intérêts stratégiques américains.

   Le libéralisme économique étant perçu comme une résultante des droits de l’Homme, il suffirait de défendre la liberté d’expression, de faciliter la communication entre les hommes et de mettre en valeur toutes formes de libertés individuelles pour que le libéralisme économique s’impose de lui-même. A cet égard, Internet est une aubaine. On sait que l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a ainsi financé un clone de Twitter à Cuba, ou tenté d’imposer des réseaux sociaux enAfghanistan, au Kenya ou au Pakistan. (...)

   (...) De son côté, Google a fondé Google Ideas, une structure méconnue dont l’agenda est exclusivement politique. Il s’agit de voir "comment la technologie peut permettre aux gens de faire face à des menaces en étant confrontés au conflit, à l’instabilité et la répression". L’organisation est dirigée par Jared Cohen, un ancien conseiller diplomatique de Condoleeza Rice et d’Hillary Clinton au ministère des affaires étrangères du gouvernement américain.

   Selon sa fiche Wikipedia, Jared Cohen est un jeune spécialiste (33 ans) de l’anti-terrorisme, de la "contre-radicalisation", du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud, des libertés sur Internet, et de "l’encouragement à l’opposition dans les pays répressifs". Il fut considéré l’an dernier par TIME comme l’une des 100 personnalités les plus influentes, tandis que le New Yorker lui avait consacré dès 2007 un portrait élogieux, qui rappelle qu’il s’était rendu en Iran pour aider l’opposition dès ses jeunes années d’étudiant.

   L’activité de Cohen au sein de Google Ideas lui a valu jusqu’aux inimités de Stratfor, l’officine privée très influente et proche du pouvoir dont les e-mails avaient fuité en 2011 sur Wikileaks, valant au pirate-informateur pas moins de 10 ans de prison. Ils voyaient l’activité diplomatique de Google comme une forme de concurrence.

   Dans un courriel interne cité par Julian Assange, daté du 27 février 2012, le responsable aux renseignements de Stratfor avait parlé en ces termes d’un projet confidentiel de Jared Cohen de se rendre dans les semaines suivantes à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan :
"Google a le soutien et la protection aérienne de la Maison Blanche et du Département d’Etat. En réalité, ils font des choses que la CIA ne peut pas faire. Mais je suis d’accord avec toi. Il va se faire kidnapper ou se faire tuer. C’est ce qui pourrait arriver de mieux pour exposer le rôle secret qu’a Google pour faire mousser les soulèvements, pour être franc. Le gouvernement US pourra prétendre qu’il ne savait rien, et c’est Google qui tiendra le sac de merde."

   Dans son livre, Julian Assange décrit par ailleurs toute une galaxie de fondations et associations qui sont directement ou indirectement liées à Google Ideas et à la diplomatie américaine, fondées ou rejointes par Jared Cohen. Parmi elles figurent Movements.org, créé par Cohen, qui a fusionné avec Advancing Human Rights. Or ce choix n’est pas neutre. AHR a été fondé par Robert Bernstein, qui a démissionné en 2010 de la prestigieuse association Human Rights Watch qu’il avait pourtant fondée. Il reprochait à HRW d’avoir été trop critique contre les violations des droits de l’homme par Israël. Par opposition, Advancing Human Rights ne s’intéresse donc qu’aux "sociétés fermées", fermant les yeux sur des régimes critiquables aux apparences plus démocratiques.(...)

   De là à dire que Google Ideas protège aussi les intérêts israéliens en aidant à déstabiliser les puissances arabes voisines, il n’y a qu’un pas que Julian Assange prend garde de ne pas franchir. Il met toutefois en garde contre le pouvoir d’influence politique de Google, qui joue aussi bien sur des faits de société que sur des enjeux beaucoup plus stratégiques.

   "Google est perçu comme une entreprise essentiellement philanthropique", écrit Assange. Mais, fait-il remarquer, si une entreprise militaire privée comme Academi (anciennement Blackwater) "avait un programme tel que Google Ideas, ça lui vaudrait un examen critique intense" auquel Google échappe, grâce à son image de bienfaiteur de l’Internet.

   "Les aspirations géopolitiques de Google sont fermement mêlées dans celles de l’agenda des affaires étrangères de la plus grande superpuissance mondiale. A mesure que le monopole de Google sur la recherche et les services Internet s’accroît (...), son influence sur les choix et les comportements sur la totalité des être humains se traduit en un véritable pouvoir d’influer sur le cours de l’histoire". (...)



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(Le tueur anonyme était également régisseur à mi-temps de théâtre )



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Luc Desle

jeudi 21 novembre 2013

"Cette porte blindée craignait plus la rouille que les voleurs". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA BONTÉ EST ÉTERNELLE)

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Nouveau court récit au long cours (20)

LE LIBÉRÉ 
DU 
CLUB MAD

   Le rapprochement entre Daniel et Rachel prend forme, peu à peu, dans une ambiance pourtant peu propice à ce genre de situation.


   (...) Rachel se laisse enduire le corps d’huile et elle s’abandonne au massage. Le toucher est tonique, très enveloppant. Elle découvre. C’est d’une grande qualité. Elle a les yeux fermés et ses pensées vagabondent. Le corps oublie les repères traditionnels et ne s’en tient qu’à ce qu’il ressent là sous les paumes qui l’englobent. C’est du jamais encore ressenti et elle s’ouvre à ce qui est semblable à la caresse, à ce bain de peau fait de cellules au bord de l’éparpillement. Et le plaisir de se fondre la submerge.

***

   Le Ptiboss a pesté tout l’après-midi. Les essais techniques se sont très bien passés, mais les deux estivants étaient partis en vadrouille et il a fallu faire venir Katerina et Tessia pour les essais image et son. A la base, c’était bien prévu comme cela, mais Ptiboss s’était fait un film et il aurait aimé surprendre Rachel et Daniel dans leurs cases, comme ça, rien que pour savoir ce qu’ils mijotaient tous les deux. On ne les avait pas encore vus au bar et on ne signalait aucun achat de leur part. Le genre de clients commercialement indésirables, catégorie non rentable.

   Maintenant qu’il est seul, il essaie de rebrancher le système vidéo, mais il doit y avoir un code spécial. Et tous les techniciens sont repartis à leur hôtel. Ils ne reviendront que demain, mais ils s’occuperont exclusivement des caméras extérieures, un gros boulot à boucler en sept jours.

   Alors, il tripatouille les fiches et parvient à capter du son. Pas génial, mais il y a peut-être moyen d’affiner. A première audition, ce ne sont pas des paroles qui s’échangent à la case « Zeus », mais plutôt des gémissements, comme des râles de plaisir. Ça l’échauffe immédiatement d’autant plus que depuis le début de la saison il n’a pas eu l’occasion de se laisser distraire par le cul de toutes ces nanas qui gravitent autour de lui dans les bureaux. Les temps où l’on s’envoyait en l’air à longueur de journée, sont terminés depuis longtemps. On a même dû jeter des stocks de préservatifs périmés. L’ambiance n’est plus à la baise, mais à trouver comment rentrer au plus vite un max’ de tunes.

   Pourtant, il y a des fois où la nature reprend le dessus et de façon brutale, et ceci, malgré l’éclate cérébrale orgasmique qu’il se procure chaque nuit grâce aux techno-parties.

   Présentement, c’est donc une autre espèce de sons qui commence à l’exciter sérieusement. Les gémissements deviennent des cris et il réalise trop tard qu’il est en train de gicler sur la table de mixage. Le pied ! Ça va être coton pour nettoyer les touches et les haut-parleurs incorporés.

   De ces derniers, s’élève alors une voix douce, celle de Rachel.

   - L’amour avec toi, c’est vraiment un délice. Un vrai bain de douceur. On pourrait penser que c’est le prolongement naturel du massage.

   Ptiboss a un haut-le-cœur. Hors contexte, il se demande comment il a pu se branler sur les râles d’un vieillard du quatrième âge, qui se met à ânonner, qui plus est, un discours lénifiant.

   - Pour moi, c’est cela la formule du bonheur : pouvoir passer des moments de joie totale avec des êtres qui me correspondent, en partageant des instants de vie, que ce soit faire l’amour ou se balader c’est pareil. Ca me comble.

   Si vous croyez que le Club n’a que cela à faire, à veiller sur le confort émotionnel de ses clients ! C’était bon à ses débuts, ce système. On n’en veut plus de ces parasites qui sont comblés en vingt quatre heures et qui, pendant tout le restant de leur séjour, vont vivre dans leur autarcie relationnelle, hédonistement, en profitant tout de même largement des repas et des structures mises à disposition, de celles qui ne leur coûtent rien surtout, comme le soleil et la mer. Jamais un pied au bar, à la boutique ou au stand excursions, non, les balades, vous les faites tout seuls. Vous êtes une race touristique à rejeter. 

   S’il n’y avait que des clients comme vous, on en serait encore à chanter « y’a du soleil et des nanas ». Et encore, avec des gonzes comme vous deux, même les jeux-apéritifs seraient voués à l’échec. Mais heureusement, vous ne faites pas d’adeptes. Votre bonheur emmerde la jeunesse. Trop pépère. On a mieux à leur offrir.

   Un peu après l'an 2000, les jeunes en ont eu marre qu’on leur interdise d’organiser des rassemblements dans des entrepôts ou dans des coins reculés. S’en sont suivi des free-parties sauvages tout azimut et une répression modérée par souci de ne pas donner une mauvaise image politique. Il fallait trouver une solution. Il apparaissait comme évident que ces jeunes avaient besoin de défoulement, qu’ils réclamaient à hauts cris ce qui autrefois leur était octroyé sous forme de Carnaval, et autres festivités. Des sociologues se sont penchés sur la question et ont montré qu’il était urgent de donner à la jeunesse des espaces de liberté totale, où ils puissent défouler leurs instincts et sortir pour une période courte de la grisaille de la vie quotidienne. 

   La nuit devait redevenir pour eux leur royaume. Plus question de couvre-feu ou autres restrictions. Alors, le concept est vraiment né, recevant l’aval des responsables sécuritaires qui ont vu d’un bon œil que le mouvement soit récupéré par des adultes capables de structurer ce défoulement, sans gêner la société, qui plus est, en générant du profit.

   Et ce produit abouti, c’est le Club Mad, qui offre chaque nuit une méga rave party à un public conquis d’avance, en manque d’éclate et de lieu fédérateur.

(A Suivre)


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(Prince des mers faisant le beau,
avant d'être capturé par un baleinier japonais)



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"Paraît qu'on a le choix...

- Le choix de quoi?
- Le choix des chaînes..."

Publication de l’Accord secret de Partenariat Trans-Pacifique -
 Chapitre portant sur la Propriété Intellectuelle

Wikileaks

   (...) Le 13 Novembre 2013, WikiLeaks a publié le projet de texte secret négocié pour l’ensemble du chapitre du TPP (Trans-Pacific Partnership ) portant sur la Propriété intellectuelle. Le TPP est le traité économique le plus important jamais négocié et englobe les nations représentant plus de 40 pour cent du PIB mondial. La publication de ce document par WikiLeaks s’inscrit dans la perspective du sommet décisif des négociateurs en chef du TPP à Salt Lake City, Utah, le 19-24 Novembre 2013.

   Le chapitre publié par WikiLeaks est peut-être le chapitre le plus controversé du TPP en raison de ses multiples effets sur les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés civiles et les brevets biologiques. De manière significative, le texte publié comprend les positions de négociation et de désaccords entre les 12 états membres potentiels.

   Le TPP est le précurseur du pacte également secret entre les États-Unis et l’Union Européenne (Transatlantic Trade et Investment Partnership ), pour lequel le président Obama a entamé des négociations américano-européennes en Janvier 2013. Ensemble, le TPP et le TTIP couvriront plus de 60 pour cent du PIB mondial. Les deux pactes excluent la Chine.

   Depuis le début des négociations sur le TPP, le processus de rédaction et de négociation autour des chapitres du traité a été entouré d’un niveau de secret sans précédent. L’accès aux projets des chapitres du TPP est protégé du grand public. Les membres du Congrès américain ne sont en mesure de consulter que certaines parties choisies des documents relatifs aux traités et dans des conditions très restrictives et sous stricte surveillance. Il a été précédemment révélé que seulement trois personnes dans chaque pays concerné par le TPP ont accès au texte intégral de l’accord, tandis que 600 « conseillers commerciaux » - les lobbyistes qui défendent les intérêts des grandes sociétés américaines comme Chevron, Halliburton, Monsanto et Walmart – ont un accès privilégié aux sections cruciales du texte du traité.

   Les négociations du TPP sont actuellement à une étape critique. L’administration Obama se prépare à accélérer le traité TPP d’une manière qui empêchera le Congrès américain de discuter ou de modifier tout ou une partie du traité. De nombreux chefs d’État du TPP et hauts responsables de gouvernement, dont le président Obama, ont déclaré leur intention de signer et de ratifier le PPT avant la fin de 2013.

   Le Rédacteur en chef de WikiLeaks, Julian Assange, a déclaré : « L’administration américaine pousse de manière agressive et à la sauvette le TPP dans le processus législatif américain ». Le projet avancé du chapitre sur la propriété intellectuelle, publié par WikiLeaks le 13 Novembre 2013, fournit au public la meilleure possibilité jusqu’à présent de se familiariser avec les détails et les implications du TPP.

   Le chapitre de 95 pages et 30.000 mots énonce des dispositions pour instituer un régime juridique et d’application transnational de grande envergure, qui modifiera ou remplacera les lois en vigueur dans les États membres du TPP. Les paragraphes du chapitre comprennent des accords en matière de brevets (qui peuvent produire des biens ou des médicaments), de droits d’auteurs (qui peuvent transmettre des informations ), de marques déposées (qui peuvent décrire ou authentifier des biens) et de conception industrielle.

   La section la plus longue du chapitre - « mise en œuvre » - est consacrée à détailler de nouvelles mesures de police, avec de profondes implications pour les droits individuels, les libertés civiles, les éditeurs, les fournisseurs de services Internet et la vie privée sur Internet, ainsi que pour le patrimoine de création, intellectuel, biologique et environnemental. Parmi les mesures proposées on trouve en particulier des tribunaux de contentieux supranationaux à qui les tribunaux nationaux sont censés céder leur souveraineté, mais sans aucune garanties en matière de droits de l’homme. Le Chapitre du TPP précise que ces tribunaux peuvent tenir des audiences avec des preuves tenues secrètes. Le chapitre reprend également de nombreuses dispositions de surveillance et d’application des traités SOPA et ACTA qui avaient été écartées.

   Le texte de synthèse obtenu par WikiLeaks après la réunion du 26-30 Août 2013 à Brunei - contrairement à tous les autres documents liés au TPP qui ont été diffusés au public - contient des annotations détaillant les positions de chaque pays sur les questions en cours de négociation. Julian Assange souligne que l’Australie, « extrêmement obséquieuse », est le pays le plus susceptible de soutenir la position intransigeante des négociateurs américains contre d’autres pays, alors que des états dont le Vietnam, le Chili et la Malaisie sont plus susceptibles d’être dans l’opposition. De nombreux pays du contour Pacifique et proches - dont l’Argentine, l’Équateur, la Colombie, la Corée du Sud, l’Indonésie, les Philippines et, surtout, la Russie et la Chine - n’ont pas été impliqués dans la rédaction du traité.

   Selon Julian Assange, le rédacteur en chef de WikiLeaks, « Si ce traité est institué, le régime de propriété intellectuelle du TPP piétinera les droits individuels et la liberté d’expression, et foulera aux pieds le patrimoine intellectuel et créatif. Si vous lisez, écrivez, publiez, pensez, écoutez, dansez, chantez ou inventez, si vous cultivez ou consommez des aliments, si vous êtes actuellement malade ou si un jour vous tombez malade, le TPP vous a dans sa ligne de mire ».

   Actuellement, les états membres de la négociation TPP sont les États-Unis, le Japon, le Mexique, le Canada, l’Australie, la Malaisie, le Chili, Singapour, le Pérou, le Vietnam, la Nouvelle-Zélande et Brunei.

Traduction "encore merci à la grande presse pour nous tenir si bien informés" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Le document est téléchargeable ici : https://wikileaks.org/tpp/

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(Chuchoté)

"Ton chapeau est ridicule...
- Et le tien encore plus!"

(Il semblait évident que ce mariage
partait sous de mauvais auspices)

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Benoît Barvin (avec Jacou Damboise)

mardi 15 mars 2011

"Toi, t'es sang-pitié, bredouillait, complètement saoul, Frankenstein au Comte Dracula". Benoît Barvin in "Pensées à contre-pied"



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"Moi j'veux pas aller à la crèche, 
mais tout le monde s'en fout... Wouiiinnnn!!!"


Crèches : la colère monte
Par Europe1.fr avec Raphaëlle Schapira


400.000 places manquantes
   Avec cet "acte II", qui vient à la suite d'une vaste mobilisation en 2010, "nous voulons replacer la question de l'accueil de la petite enfance au coeur du débat public à l'aube d'une séquence politique" qui sera marquée par la présidentielle et les législatives en 2012, a expliqué, mercredi, Pierre Suesser, médecin, l'un des porte-parole du collectif
"Pas de bébés à la consigne".
   Rassemblés depuis 2009 dans ce collectif, les professionnels demandent notamment "l'amélioration des taux actuels de professionnels qualifiés" dans les crèches et "un plan ambitieux de formation de professionnels qualifiés pour créer a minima 400.000 places d'accueil manquantes".


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"Laissons les médire, c'est que des jaloux...
- Et vous en êtes un autre, Monsieur le Résident...
- Jaloux de quoi?
- De ma jolie mèche..."



La presse ironise sur le "super-Rambo" Sarkozy et son "expert" BHL

   "La France, totalement larguée sur le plan diplomatique depuis le début des révolutions arabes, se veut désormais le pays qui mettra l’Europe et la communauté internationale face à ses responsabilités, morales et humanitaires, en Libye", résume Nicolas Demorand dans Libération.
   M. Sarkozy a annoncé jeudi, à la veille d'un sommet exceptionnel des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, sa décision de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) comme "représentant légitime du peuple libyen" et d'envoyer un ambassadeur à Benghazi, le siège de la contestation au colonel Kadhafi, à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.
   Selon une source proche du dossier, le président va également proposer vendredi à l'UE de mener des "frappes aériennes ciblées" en Libye.
   L'initiative "jouée par l’Elysée en solo", a "manifestement sidéré Alain Juppé" et "nos partenaires européens", relève Demorand. "Mais Nicolas Sarkozy voulait à tout prix dégainer le premier pour réenfiler -enfin!- le costume du président volontariste réglant les problèmes du monde... Il y a urgence, à quatorze mois de la présidentielle, à faire oublier le tapis rouge déroulé au grotesque et sanguinaire colonel Kadhafi" fin 2007.


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"Mon pénis est normal, vous savez...
Ces scientifiques racontent vraiment n'importe quoi"


Série Big love, sur la vie d'une famille mormone polygame

BIOLOGIE - 
La perte de séquences d'ADN au cours de l'évolution 
a permis à l'Homme de ne plus avoir d'excroissances sur le pénis...

    (...) Comment l'Homme a-t-il acquis des caractéristiques spécifiquement humaines au cours de son évolution en perdant des séquences d'ADN qui servent à contrôler l'expression de gènes proches? C'est ce qu'ont cherché à décrire Gill Bejerano (Faculté de médecine de Université de Stanford, Etats-Unis) et son équipe. 
   «La morphologie simplifiée du pénis» chez l'homme aurait favorisé «des stratégies monogames de reproduction chez les primates», relèvent les chercheurs dans la revue scientifique britannique Nature. L'absence sur le gland des excroissances à base de kératine que l'on trouve chez beaucoup d'autres mammifères réduit la sensibilité tactile du pénis, et pourrait augmenter la durée du rapport sexuel chez l'homme par rapport à d'autres espèces, expliquent-ils.(...)


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"Élever l'Homme jusqu'à la Bête... Originale idée américaine..."


USA: 
première exécution avec une simple dose d'anesthésiant vétérinaire


   Johnnie Baston, un Noir de 37 ans, est devenu jeudi le premier condamné à mort exécuté aux Etats-Unis par l'injection d'une dose unique et mortelle d'anesthésiant vétérinaire, ont annoncé les autorités pénitentiaires de l'Ohio (nord des Etats-Unis).

   Baston avait été condamné à mort pour le meurtre d'une balle dans la tête tirée à bout portant d'un gérant d'épicerie sud-coréen.Sa mort a été prononcée à 10H30, ont indiqué les autorités pénitentiaires dans un communiqué.

   Depuis les faits, en mars 1994, il avait toujours affirmé qu'il n'était pas le tireur et désigné un homme qu'il avait rencontré quelques heures plus tôt mais dont la trace n'a jamais été retrouvée.

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"Alors, Julian... La vérité est ailleurs, tu es d'accord avec moi, hein?"



X FILES


Assange : révélation sur une enquêtrice


   (...) Une policière suédoise qui a procédé à des interrogatoires dans l'enquête pour viol et agressions sexuelles visant le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est une amie d'une des deux plaignantes, écrit jeudi le quotidien suédois Expressen. 
   Selon le journal populaire à grand tirage, des échanges sur le réseau social Facebook entre cette inspectrice et une des victimes présumées montrent qu'elles se connaissaient avant les accusations portées contre l'Australien âgé de 39 ans, et que la policière a depuis fait des commentaires défavorables à Julian Assange. (...)


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Benoît Barvin