Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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samedi 16 août 2014

"Cet adorable chaton devint un redoutable tigre qui se souvint de mes mauvais traitements". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE GOÛTE CHAQUE
PAS QU'IL FAIT)

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(Pour échapper aux contempteurs des chapeaux,
cette jeune actrice passait par des voies détournées)


Rita Hayworth, 1948,
(Source: sharontates , via movienut14 )

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"Toi aussi fais-toi capturer par Al Qaeda
afin d'enrichir le mouvement!"


gafta.net

TERRORISME :
Comment l’Europe finance Al Qaeda
à coups de rançons

VoxEurop
The New York Times Krauze


   (...) En matière d’enlèvements, le réseau terroriste Al Qaeda vise avant tout des ressortissants de pays européens parce que leurs gouvernements sont susceptibles de payer des rançons pour la libération des otages, révèle une enquête de The New York Times.

   Basant ses recherches sur des entretiens avec des anciens otages, des négociateurs, des diplomates et des représentants de plusieurs gouvernements en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, le journal rapporte que Al Qaeda et ses filiales ont encaissé au moins 125 millions de dollars [93 millions d’euros] de recettes provenant de kidnappings depuis 2008, dont 66 millions [49 millions d’euros] rien que l’année dernière […] Ces paiements ont été faits presque exclusivement par des gouvernements européens, qui ont fait parvenir l’argent à travers un réseau d’intermédiares, et en les masquant parfois en aide humanitaire.

   La France a été à la fois le pays le plus visé et celui qui a payé les rançons les plus élevées ces cinq dernières années, avec l’équivalent de 43,4 millions d’euros versés à Al Qaeda au Maghreb islamique à travers la libération de dix otages (Areva et le gouvernement français nient payer des rançons).

   Le rapport affirme que l’Autriche, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse ont également payé des rançons (tous démentent), tout comme la Finlande et l’Espagne. Le Qatar et l’Oman auraient payé l’équivalez de 15,2 millions d’euros en lieu et nom de certains gouvernements européens pour assurer la libération d’otages finlandais, autrichiens et suisses détenus au Yémen.

   Les Etats-Unis et le Royaume-Uni refusent quant à eux de payer des rançons, souligne le quotidien américain, c’est pour cela qu’"alors que des dizaines d'Européens ont été relâchés sains et saufs, très peu de ressortissants américains ou britanniques s'en sont sortis vivants". Le frère d'Edwin Dyer, un Britannique tué par ses ravisseurs au Mali, affirme au journal qu'"un passeport britannique équivaut fondamentalement à un acte de décès" pour quiconque est capturé par Al Qaeda.

   Les activités de kidnapping du réseau sont devenues plus sophistiquées au cours des dix dernières années : les filiales au Maghreb, au Yémen et en Somalie suivent à présent un protocole commun coordonné depuis le Pakistan et réduisent les risques pour leurs membres en "délocalisant la capture des otages à des groupes criminels qui travaillent sur commande". Au point que la pratique est devenue terriblement lucrative :

   Alors qu'en 2003, les ravisseurs recevaient environ 200 000 dollars [149 000 euros] pour chaque otage, aujourd'hui, ils en empochent jusqu'à 10 millions [7,5 millions d'euros] ; une somme que le numéro deux d'Al Qaeda a récemment qualifié de la moitié des revenus opérationnels de l'organisation.

   Pour plusieurs hauts diplomates interrogés par The New York Times", le dilemme que représente une prise d'otage réalisée par Al Qaeda oblige les gouvernements à faire un terrible calcul : répondre à la demande des terroristes, ou permettre que des innocents soient tués, souvent de manière cruelle et devant une caméra? Le fait que l'Europe et ses intermédiaires continuent à payer a enclenché un cercle vicieux. (...)


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"C'est donc ça, une allumette...
Et ça marche comment?"


(Cette jolie Blonde fut à l'origine du fameux incendie de
San Francisco...)

Marilyn Monroe photographiée par André de Dienes, 1949.
(Source: gregorypecks , via tierneyed )

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Luc Desle

jeudi 21 novembre 2013

"Cette porte blindée craignait plus la rouille que les voleurs". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LA BONTÉ EST ÉTERNELLE)

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Nouveau court récit au long cours (20)

LE LIBÉRÉ 
DU 
CLUB MAD

   Le rapprochement entre Daniel et Rachel prend forme, peu à peu, dans une ambiance pourtant peu propice à ce genre de situation.


   (...) Rachel se laisse enduire le corps d’huile et elle s’abandonne au massage. Le toucher est tonique, très enveloppant. Elle découvre. C’est d’une grande qualité. Elle a les yeux fermés et ses pensées vagabondent. Le corps oublie les repères traditionnels et ne s’en tient qu’à ce qu’il ressent là sous les paumes qui l’englobent. C’est du jamais encore ressenti et elle s’ouvre à ce qui est semblable à la caresse, à ce bain de peau fait de cellules au bord de l’éparpillement. Et le plaisir de se fondre la submerge.

***

   Le Ptiboss a pesté tout l’après-midi. Les essais techniques se sont très bien passés, mais les deux estivants étaient partis en vadrouille et il a fallu faire venir Katerina et Tessia pour les essais image et son. A la base, c’était bien prévu comme cela, mais Ptiboss s’était fait un film et il aurait aimé surprendre Rachel et Daniel dans leurs cases, comme ça, rien que pour savoir ce qu’ils mijotaient tous les deux. On ne les avait pas encore vus au bar et on ne signalait aucun achat de leur part. Le genre de clients commercialement indésirables, catégorie non rentable.

   Maintenant qu’il est seul, il essaie de rebrancher le système vidéo, mais il doit y avoir un code spécial. Et tous les techniciens sont repartis à leur hôtel. Ils ne reviendront que demain, mais ils s’occuperont exclusivement des caméras extérieures, un gros boulot à boucler en sept jours.

   Alors, il tripatouille les fiches et parvient à capter du son. Pas génial, mais il y a peut-être moyen d’affiner. A première audition, ce ne sont pas des paroles qui s’échangent à la case « Zeus », mais plutôt des gémissements, comme des râles de plaisir. Ça l’échauffe immédiatement d’autant plus que depuis le début de la saison il n’a pas eu l’occasion de se laisser distraire par le cul de toutes ces nanas qui gravitent autour de lui dans les bureaux. Les temps où l’on s’envoyait en l’air à longueur de journée, sont terminés depuis longtemps. On a même dû jeter des stocks de préservatifs périmés. L’ambiance n’est plus à la baise, mais à trouver comment rentrer au plus vite un max’ de tunes.

   Pourtant, il y a des fois où la nature reprend le dessus et de façon brutale, et ceci, malgré l’éclate cérébrale orgasmique qu’il se procure chaque nuit grâce aux techno-parties.

   Présentement, c’est donc une autre espèce de sons qui commence à l’exciter sérieusement. Les gémissements deviennent des cris et il réalise trop tard qu’il est en train de gicler sur la table de mixage. Le pied ! Ça va être coton pour nettoyer les touches et les haut-parleurs incorporés.

   De ces derniers, s’élève alors une voix douce, celle de Rachel.

   - L’amour avec toi, c’est vraiment un délice. Un vrai bain de douceur. On pourrait penser que c’est le prolongement naturel du massage.

   Ptiboss a un haut-le-cœur. Hors contexte, il se demande comment il a pu se branler sur les râles d’un vieillard du quatrième âge, qui se met à ânonner, qui plus est, un discours lénifiant.

   - Pour moi, c’est cela la formule du bonheur : pouvoir passer des moments de joie totale avec des êtres qui me correspondent, en partageant des instants de vie, que ce soit faire l’amour ou se balader c’est pareil. Ca me comble.

   Si vous croyez que le Club n’a que cela à faire, à veiller sur le confort émotionnel de ses clients ! C’était bon à ses débuts, ce système. On n’en veut plus de ces parasites qui sont comblés en vingt quatre heures et qui, pendant tout le restant de leur séjour, vont vivre dans leur autarcie relationnelle, hédonistement, en profitant tout de même largement des repas et des structures mises à disposition, de celles qui ne leur coûtent rien surtout, comme le soleil et la mer. Jamais un pied au bar, à la boutique ou au stand excursions, non, les balades, vous les faites tout seuls. Vous êtes une race touristique à rejeter. 

   S’il n’y avait que des clients comme vous, on en serait encore à chanter « y’a du soleil et des nanas ». Et encore, avec des gonzes comme vous deux, même les jeux-apéritifs seraient voués à l’échec. Mais heureusement, vous ne faites pas d’adeptes. Votre bonheur emmerde la jeunesse. Trop pépère. On a mieux à leur offrir.

   Un peu après l'an 2000, les jeunes en ont eu marre qu’on leur interdise d’organiser des rassemblements dans des entrepôts ou dans des coins reculés. S’en sont suivi des free-parties sauvages tout azimut et une répression modérée par souci de ne pas donner une mauvaise image politique. Il fallait trouver une solution. Il apparaissait comme évident que ces jeunes avaient besoin de défoulement, qu’ils réclamaient à hauts cris ce qui autrefois leur était octroyé sous forme de Carnaval, et autres festivités. Des sociologues se sont penchés sur la question et ont montré qu’il était urgent de donner à la jeunesse des espaces de liberté totale, où ils puissent défouler leurs instincts et sortir pour une période courte de la grisaille de la vie quotidienne. 

   La nuit devait redevenir pour eux leur royaume. Plus question de couvre-feu ou autres restrictions. Alors, le concept est vraiment né, recevant l’aval des responsables sécuritaires qui ont vu d’un bon œil que le mouvement soit récupéré par des adultes capables de structurer ce défoulement, sans gêner la société, qui plus est, en générant du profit.

   Et ce produit abouti, c’est le Club Mad, qui offre chaque nuit une méga rave party à un public conquis d’avance, en manque d’éclate et de lieu fédérateur.

(A Suivre)


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(Prince des mers faisant le beau,
avant d'être capturé par un baleinier japonais)



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"Paraît qu'on a le choix...

- Le choix de quoi?
- Le choix des chaînes..."

Publication de l’Accord secret de Partenariat Trans-Pacifique -
 Chapitre portant sur la Propriété Intellectuelle

Wikileaks

   (...) Le 13 Novembre 2013, WikiLeaks a publié le projet de texte secret négocié pour l’ensemble du chapitre du TPP (Trans-Pacific Partnership ) portant sur la Propriété intellectuelle. Le TPP est le traité économique le plus important jamais négocié et englobe les nations représentant plus de 40 pour cent du PIB mondial. La publication de ce document par WikiLeaks s’inscrit dans la perspective du sommet décisif des négociateurs en chef du TPP à Salt Lake City, Utah, le 19-24 Novembre 2013.

   Le chapitre publié par WikiLeaks est peut-être le chapitre le plus controversé du TPP en raison de ses multiples effets sur les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés civiles et les brevets biologiques. De manière significative, le texte publié comprend les positions de négociation et de désaccords entre les 12 états membres potentiels.

   Le TPP est le précurseur du pacte également secret entre les États-Unis et l’Union Européenne (Transatlantic Trade et Investment Partnership ), pour lequel le président Obama a entamé des négociations américano-européennes en Janvier 2013. Ensemble, le TPP et le TTIP couvriront plus de 60 pour cent du PIB mondial. Les deux pactes excluent la Chine.

   Depuis le début des négociations sur le TPP, le processus de rédaction et de négociation autour des chapitres du traité a été entouré d’un niveau de secret sans précédent. L’accès aux projets des chapitres du TPP est protégé du grand public. Les membres du Congrès américain ne sont en mesure de consulter que certaines parties choisies des documents relatifs aux traités et dans des conditions très restrictives et sous stricte surveillance. Il a été précédemment révélé que seulement trois personnes dans chaque pays concerné par le TPP ont accès au texte intégral de l’accord, tandis que 600 « conseillers commerciaux » - les lobbyistes qui défendent les intérêts des grandes sociétés américaines comme Chevron, Halliburton, Monsanto et Walmart – ont un accès privilégié aux sections cruciales du texte du traité.

   Les négociations du TPP sont actuellement à une étape critique. L’administration Obama se prépare à accélérer le traité TPP d’une manière qui empêchera le Congrès américain de discuter ou de modifier tout ou une partie du traité. De nombreux chefs d’État du TPP et hauts responsables de gouvernement, dont le président Obama, ont déclaré leur intention de signer et de ratifier le PPT avant la fin de 2013.

   Le Rédacteur en chef de WikiLeaks, Julian Assange, a déclaré : « L’administration américaine pousse de manière agressive et à la sauvette le TPP dans le processus législatif américain ». Le projet avancé du chapitre sur la propriété intellectuelle, publié par WikiLeaks le 13 Novembre 2013, fournit au public la meilleure possibilité jusqu’à présent de se familiariser avec les détails et les implications du TPP.

   Le chapitre de 95 pages et 30.000 mots énonce des dispositions pour instituer un régime juridique et d’application transnational de grande envergure, qui modifiera ou remplacera les lois en vigueur dans les États membres du TPP. Les paragraphes du chapitre comprennent des accords en matière de brevets (qui peuvent produire des biens ou des médicaments), de droits d’auteurs (qui peuvent transmettre des informations ), de marques déposées (qui peuvent décrire ou authentifier des biens) et de conception industrielle.

   La section la plus longue du chapitre - « mise en œuvre » - est consacrée à détailler de nouvelles mesures de police, avec de profondes implications pour les droits individuels, les libertés civiles, les éditeurs, les fournisseurs de services Internet et la vie privée sur Internet, ainsi que pour le patrimoine de création, intellectuel, biologique et environnemental. Parmi les mesures proposées on trouve en particulier des tribunaux de contentieux supranationaux à qui les tribunaux nationaux sont censés céder leur souveraineté, mais sans aucune garanties en matière de droits de l’homme. Le Chapitre du TPP précise que ces tribunaux peuvent tenir des audiences avec des preuves tenues secrètes. Le chapitre reprend également de nombreuses dispositions de surveillance et d’application des traités SOPA et ACTA qui avaient été écartées.

   Le texte de synthèse obtenu par WikiLeaks après la réunion du 26-30 Août 2013 à Brunei - contrairement à tous les autres documents liés au TPP qui ont été diffusés au public - contient des annotations détaillant les positions de chaque pays sur les questions en cours de négociation. Julian Assange souligne que l’Australie, « extrêmement obséquieuse », est le pays le plus susceptible de soutenir la position intransigeante des négociateurs américains contre d’autres pays, alors que des états dont le Vietnam, le Chili et la Malaisie sont plus susceptibles d’être dans l’opposition. De nombreux pays du contour Pacifique et proches - dont l’Argentine, l’Équateur, la Colombie, la Corée du Sud, l’Indonésie, les Philippines et, surtout, la Russie et la Chine - n’ont pas été impliqués dans la rédaction du traité.

   Selon Julian Assange, le rédacteur en chef de WikiLeaks, « Si ce traité est institué, le régime de propriété intellectuelle du TPP piétinera les droits individuels et la liberté d’expression, et foulera aux pieds le patrimoine intellectuel et créatif. Si vous lisez, écrivez, publiez, pensez, écoutez, dansez, chantez ou inventez, si vous cultivez ou consommez des aliments, si vous êtes actuellement malade ou si un jour vous tombez malade, le TPP vous a dans sa ligne de mire ».

   Actuellement, les états membres de la négociation TPP sont les États-Unis, le Japon, le Mexique, le Canada, l’Australie, la Malaisie, le Chili, Singapour, le Pérou, le Vietnam, la Nouvelle-Zélande et Brunei.

Traduction "encore merci à la grande presse pour nous tenir si bien informés" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Le document est téléchargeable ici : https://wikileaks.org/tpp/

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(Chuchoté)

"Ton chapeau est ridicule...
- Et le tien encore plus!"

(Il semblait évident que ce mariage
partait sous de mauvais auspices)

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Benoît Barvin (avec Jacou Damboise)

mercredi 6 juillet 2011

"Le manchot n'était pas peu fier de son cousin, le cul-de-jatte". Jacques Damboise in "Pensées contrites"


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"Conservateur. 
Politicien qui affectionne les maux existants, 
qu'il ne faut pas confondre avec le Libéral
qui souhaite les remplacer par d'autres."

[Ambrose Bierce] 
Extrait de Le dictionnaire du Diable

"C'est clair, non?
- Oui, mais... on peut aller
jusqu'à combien de maux en plus?"

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(Énarque libéral travaillant plus de 50 heures
dans un quelconque ministère)


Suppression des 35 heures :
 nouveau ballon d'essai des libéraux de l'UMP.

   (...) Hervé Novelli, numéro deux de l'UMP, n'a pas fait dans le détail en égrénant ses propositions sur la durée du travail. L'ancien secrétaire d'Etat propose de "supprimer la référence aux 35 heures dans la loi"pour "libérer le temps de travail pour augmenter la production et les salaires". Surtout, le rapport d'Hervé Novelli, d'inspiration très libérale, propose de "privilégier le contrat à la loi (le contrat évolue au gré des activistes financiers)" pour "aller plus loin que ce qui a été fait depuis 2007", comme il l'expliquait dans Le Monde samedi.

"Nous proposons que la durée du travail fasse partie de la négociation, de branche ou d'entreprise, plutôt que d'être fixée par la loi (ça permet ainsi d’émietter les résistances) . Immédiatement après l'élection du président de la République pourraient se tenir des Assises sociales (sociales!!!) qui traiteront (imposeront) de cette répartition, de l'autonomie des partenaires sociaux (de baisser leur froc?), de l'organisation du dialogue social (tu fais où on te dit de faire et tu dis merci), du code du travail (déconstruction du code?), du financement des syndicats (financés par le patronat?)", expliquait ainsi M. Novelli, liant volontairement la question du temps de travail à d'autres, chères aux syndicats.  (et blablabla...) (...)
Nabil Wakim
suite à lire sur:

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"Et nous? On nous oublie?"
Chut, on négocie avec les talibans

   (...) Seul un accord de paix avec les insurgés permettrait un retrait positif des forces occidentales, prévient l'analyste Ahmed Rashid. A la demande des talibans, l'Allemagne et le Qatar ont accepté de jouer les bons offices. Mais la plus grande discrétion est requise.
Ahmed Rashid
(extrait)
   (...) La première rencontre entre des chefs talibans et des représentants de Washington a eu lieu dans un village près de Munich, le 28 novembre 2010. Elle s'est déroulée sous la présidence d'un diplomate allemand, mais des Qataris étaient également présents, à la demande des talibans. La deuxième réunion a été orchestrée à Doha, capitale du Qatar, le 15 février dernier. Pour la troisième, les participants sont retournés à Munich les 7 et 8 mai. Ce sont les mêmes personnes qui ont assisté aux trois rencontres. Le 17 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a accepté une requête des Etats-Unis, qui souhaitaient qu'Al-Qaida et les talibans soient traités de façon distincte sur la liste des terroristes mondiaux que l'ONU tient depuis 1998. C'est une étape considérable. Les sanctions des Nations unies visant des membres d'Al-Qaida ne s'appliqueront pas forcément aux talibans, et il sera donc plus facile de retirer ces derniers de la liste – cela ne peut que clairement favoriser le dialogue.
   Les Américains et les Allemands ont entre autres l'intention de célébrer le dixième anniversaire des accords de Bonn en 2001, lesquels avaient abouti à la mise en place du gouvernement afghan par intérim, en organisant un nouveau sommet international à Bonn en décembre 2011, auxquels les talibans participeront, peut-on espérer. Ce qui officialiserait les négociations, mais il reste encore beaucoup à faire avant que les talibans acceptent – raison de plus pour que gouvernements et médias protègent soigneusement l'identité des interlocuteurs. Le processus a débuté quand des responsables allemands, à la demande des talibans, ont mis en place une première rencontre en septembre 2009 à Dubaï. Les Afghans ont toujours admiré l'Allemagne parce qu'elle est restée neutre – elle n'a jamais pris parti dans les conflits afghans et a même tenté de jouer les médiateurs diplomatiques, afin de trouver une issue à la guerre civile des années 1990 entre les talibans et leurs adversaires. (...)
Lire l'article sur:

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"Faut-il que le libéralisme aille jusqu'à interdire
d'interdire qu'on interdise ?"

[Pierre Dehaye]
"Heu... Qu'est-ce qu'il a voulu dire?
- Qu'on interdit aux autres ce qu'on s'autorise avec cynisme"

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"Crise : 
Etat structurel de l'économie capitaliste libérale."

[Luc Fayard]  
Extrait du 
Dictionnaire impertinent des branchés

"Petit impertinent! Votre pensée est aussi
minuscule que la trombinette de mon mari et...
Hein? Quoi? Je viens de dire une c...?"


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Luc Desle