Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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lundi 3 février 2014

"Cet ennemi public, en privé, était un charmant garçon". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(L'HOMME EST UN SINGE
POUR L'HOMME)

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(Mains gantées veillant à une censure bienveillante)



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(Ce régime libéral avait trouvé
comment supprimer les charges)

ideesnoires.free.fr

L’UFAL est pour la suppression des charges !

Le Bureau national de l'UFAL

   (...) L’UFAL, association familiale laïque indépendante, constate que les citoyens et les familles n’en peuvent plus car elles croulent sous les charges.

   Le pouvoir d’achat des ménages a en effet baissé de 1,9 % en 2012, les dépenses contraintes n’ont jamais été aussi élevées, le taux de pauvreté a augmenté de 10 % entre 2008 et 2011 (INSEE). Alors, lorsque le Président de la République a annoncé qu’il allait baisser les charges, nous nous apprêtions à nous réjouir de la mise en place d’une politique sociale répondant enfin aux besoins des citoyens et des familles !

   Mais le Président s’est trompé. Ce ne sont pas les charges pesant sur les citoyens et les familles qu’il veut supprimer, mais les cotisations sociales familiales, partie intégrante du salaire des travailleurs.

   LE PRÉSIDENT VIENT EN FAIT D’ANNONCER UNE BAISSE GÉNÉRALISÉE DES SALAIRES DU PRIVÉ DE 5,4 % !

   Les cotisations sociales constituent en effet une part des salaires, qu’elles soient « salariales » ou « patronales », part des salaires qui est socialisée, c’est-à-dire qu’elle est versée à un organisme de Sécurité sociale qui l’emploie à financer notre protection sociale solidaire, cette même protection sociale solidaire qui a joué un rôle d’amortisseur de la crise.

   Que signifie donc supprimer une cotisation sociale ? Tout simplement, basculer le financement de la branche de la Sécurité sociale concernée vers le budget de l’État. Le financement de la branche famille ne se fera plus (majoritairement) par un prélèvement sur la rémunération du capital à la source de la valeur ajoutée, mais par l’ensemble des citoyens et des familles, soit au travers de la fiscalité (via la CSG ou la TVA), soit par une réduction des prestations, soit au travers d’économies budgétaires, c’est-à-dire par une réduction des services publics, ces mêmes services publics qui garantissent l’égalité d’accès de tous à un ensemble de services nécessaire à notre vie quotidienne.

   Le Président de la République a décidé le basculement des cotisations patronales familiales sur le budget de l’État pour augmenter les profits des actionnaires. Forts de ce précédent, les gouvernements suivants effectueront la même opération avec les mêmes arguments pour les autres branches de la Sécurité sociale, et en premier lieu pour la branche maladie. (...)


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"Allo? Allo!
Mais qu'est-ce qu'il a, ce portable,
on n'entend rien...)



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Luc Desle

mercredi 21 août 2013

"Il souffrit 1000 morts, ce qui en faisait 999 de trop". Benoît Barvin in "Pensées pensées".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE MAÎTRE NE T'INDIQUERA
QUE SA VOIE)

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(La voleuse de croquettes en pleine action)



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"Je photographie votre intimité...
Paraît-il que j'ai le droit"



Nouvelle laïcité ou ordre moral ?
Christine Delphy, Raphaël Liogier

   « En 1905, la laïcité était simplement la séparation de l’État et des cultes. Aujourd’hui, elle est une frontière entre ce qui relève de l’intime, qui doit être protégé, et ce qui appartient à la sphère publique qui doit être préservée. » Par ces mots, François Hollande trace la « feuille de route » de l’Observatoire de la laïcité, qu’il a constitué le 5 avril en vue de légiférer. Il réalise ainsi le renversement du principe de laïcité, employant alors une notion ambiguë, ignorée des textes légaux tant français qu’internationaux : l’« intimité ».

   En cela, il se contente de suivre un esprit du temps qui prétend que les convictions religieuses ne peuvent s’exprimer librement que dans le « privé », et même dans l’ultra-privé de « l’intime ». Le religieux devrait donc être confiné dans l’espace de l’intime, espace de la dissimulation, qui s’opposerait à l’ensemble des « espaces publics» : entreprises, associations, magasins, rues…

   En jouant sur les deux sens du terme « public » (service de l’État ou espace de tous), on a pu, ces dernières années, prétendre exiger des simples citoyens une neutralité qui n’est due que par les agents de l’État, ce qui constituait en soi la spécificité de la laïcité française. Si les opinions ne peuvent pas s’exprimer à plusieurs et en public, faudra-t-il en venir à fermer les salles de réunion, les lieux de culte, interdire les réunions dans les cafés, les meetings !

   C’est à ces libertés fondamentales que les gouvernements, de Chirac à Hollande en passant par Sarkozy, se sont attaqués et s’attaquent, avec en ligne de mire une cible : les musulmans, et surtout les musulmanes, dont il faudrait contrôler l’apparence – dans les services publics, dans les entreprises privées et bientôt même chez elles. Que de telles absurdités philosophiques et juridiques passent inaperçues ne peut pas s’expliquer autrement que par une crise sociétale majeure sur laquelle les gouvernants préfèrent s’appuyer plutôt que tenter d’en comprendre les ressorts.

   On invoque alors la nécessité de « clarifier la laïcité », comme si les textes étaient « difficiles à interpréter ». Après l’affaire Baby-Loup, il y aurait un« vide juridique ». Pourtant, l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme est limpide : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. »

   Permettre la liberté de conscience et d’expression seulement en privé revient à l’abolir. C’est en public qu’elle a besoin d’être protégée, car, dans « l’intimité », seul face à vous-même, qui peut vous empêcher d’exprimer vos croyances ? Nous assistons à une dérive autoritaire, à une sorte de totalitarisme en pente douce.

   Les politiques surfent ainsi sur cette « majorité » de Français heurtés par les difficultés économiques, qui paraissent rendre les musulmans responsables de la perte de leur identité « nationale » (voire raciale). Mais quelles seront les conséquences d’un nouveau tour de vis contre des populations discriminées au quotidien, depuis 2004, par des lois liberticides ? Personne ne veut tenir compte de leur exaspération croissante, comme s’il s’agissait de simples dommages collatéraux.

   On prétend viser la cohésion sociale, alors qu’on la fragilise. Plus rien ne semble pouvoir arrêter cette dérive démagogique des pouvoirs publics sous-tendue par une atmosphère de crise économique et identitaire. Au moment même où l’appareil d’État semble chercher à imposer un ordre moral sous couvert de nouvelle laïcité, les entreprises, elles, répondent aux demandes religieuses ou non dans l’esprit de 1905. Quelle ironie que ce soit d’elles que vienne cette leçon de respect des principes républicains !

[1] Christine Delphy est directrice de recherches en sociologie, CNRS.

[2] Raphaël Liogier est professeur à Sciences-Po Aix-en-Provence. Dernier ouvrage paru de Raphaël Liogier: Le Mythe de l’islamisation (Seuil, 2012) ; à paraître début septembre 2013 : Le populisme qui vient, aux Éditions Textuel.


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"Ces lunettes pour aveugles sont super pour 
voir  la folie du monde"


André Gelpke
"Mann mit Brille" (Man with Glasses) 1978

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Benoît Barvin

lundi 12 août 2013

"Ce baiser moustachu fut soudain attaqué par le rasoir terroriste". Benoît Barvin in "Pensées non efficientes".

µµµ
Pensées pour nous-mêmes:

(LA SAGESSE N'EST PAS
UNE MALADIE)

µµµ

"Oh, Jésus! Tu viens nous sauver?
- Mais... Je ne vous connais pas,
Mademoiselle! Veuillez cesser
immédiatement où j'appelle la Police!"


El Abrazo del Viernes


µµµ

"Si j'aime ce nouveau foulard islamique? Ben...
- Pas foulard... Masque: soyons moderne,
que Diable!"


"La piel que habito". Pedro Almodovar.

Faut-il interdire le "foulard"
 islamique à l’université ?
Bernard GENSANE

   (...) S’agit-il d’un foulard, c’est-à-dire d’un bout de tissu carré que les femmes (ou les hommes : le bandana) se mettent sur la tête, comme les ouvrières du textile quand il y avait encore du textile en France ? S’agit-il de la tente de camping noire à l’iranienne qui ne laisse apparaître – et encore pas toujours – que les yeux de la personne ? Ce n’est pas tout à fait la même chose.

   Ne pas admettre qu’il existe, parmi les musulmans du monde entier, des activistes au sens propre du terme, c’est se … voiler la face. Nous en sommes au point où les pratiques et le discours religieux (pas seulement musulman, bien entendu) sont en train de devenir la norme, les pratiques et le discours laïcs tendant à apparaître comme une gêne, une aberration, quelque chose à combattre séance tenante. Le pire étant l’intériorisation acceptée de cette évolution.

   Pour certains penseurs de l’islam comme Tarik Ramadan, la laïcité, donc la République, sont des moments de l’histoire, pour ne pas dire des accidents. Dans l’absolu, ils n’ont pas tort. À l’époque d’Hugues Capet, la France n’était pas une république laïque. Peut-être qu’un jour elle aura cessé de l’être. D’ici là, toute avancée est bonne à prendre.

   Un vieil ami me disait récemment qu’il y a une quarantaine d’années il allait donner régulièrement des cours dans une université marocaine. Les amphis étaient mixtes et les cheveux des étudiantes globalement visibles. En deux ans, la gent féminine fut réduite à une portion congrue d’environ 10%, le voile devenant obligatoire (mais pas statutaire), les étudiants étant pour la plupart barbus. Concomitamment, mon collègue ressentit que l’hostilité diffuse vis-à-vis du système monarchique en milieu estudiantin avait fortement diminué.

   J’ai résidé pendant dix ans dans des pays d’Afrique noire plus ou moins islamisés. Je n’y ai jamais vu un voile intégral à l’iranienne. Il a fallu que j’habite près de l’université du Mirail à Toulouse pour en croiser quotidiennement. Qu’il soit l’apanage de récents convertis ou pas, l’islam extrémiste en France est un combat d’adultes généralement jeunes qui n’ont pas pu ou pas voulu trouver, leur place dans la République. 

   Achille Mbembe l’a remarquablement formulé : « La proclamation de la différence est le langage renversé du désir de reconnaissance et d’inclusion. » De même que les anciennes gauchistes californiennes qui se font appeler « Ms » et non « Mrs » amusent beaucoup Wall Street (tout comme celles qui refusent de parler de leur « husband », « fiancé », voire « partner » et préfèrent « significant « other »), les activistes musulmans qui choisissent l’éclatement cautionnent la désintégration de la République laïque, donc du social et du politique.

   Sur l’autre rive de la Méditerranée, on rencontre des marques de résistance à l’emprise de la religion sur la société. Après tout, la dénomination officielle de l’Algérie est « République algérienne démocratique et populaire ». Pas islamique. Récemment, à Tizi-Ouzou, plusieurs centaines de personnes ont mangé, bu et fumé de concert et en public pour protester contre l’islamisation du pays. Ils militaient de la sorte pour que le religieux reste du domaine privé. Certains ont même rappelé que, dans les années 1980, les restaurants restaient ouverts pendant le ramadan pour ceux qui ne souhaitaient pas l’observer. Heureusement, lutte des classes oblige, seuls les établissements de luxe demeurent aujourd’hui ouverts.

   Pendant ce temps, dans nos universités – où il n’y a pas de problèmes, n’est-ce pas ? – un étudiant musulman refuse de travailler en binôme avec une étudiante non musulmane, ce que l’enseignant finit par accepter. Fort bien, mais il lui faudra alors admettre la requête de tel étudiant adventiste du Septième jour qui refuse de composer le samedi. C’est un exemple parmi des dizaines d’autres de la reculade de la laïcité là où elle devrait être en pointe.

   En France, la laïcité n’est pas “ imposée ”. Elle est la loi républicaine, comme la conduite à droite. Encore une fois, elle est la cause, le moyen et la conséquence de l’intégration républicaine. La laïcité n’est nullement responsable de la “ désintégration ” de nombreux jeunes musulmans français. Le modèle économique, oui. Avec son chômage structurel obligatoire et tellement évident, avec le pouvoir exclusif donné aux actionnaires dans l’entreprise, avec la soumission du politique à la finance.

   Toutes les guerres sont de religion parce qu’aucune guerre n’est de religion. À commencer par le conflit israélo-palestinien, qui n’est qu’une histoire d’eau.…

   Un correspondant qui résida en Côte d’Ivoire avant moi (de 1965 à 1968) m’écrit ceci :

   "J’étais coopérant en Côte d’Ivoire de 65 à 68 ’à Dimbokro et Toumodi) et chaque année la fin du ramadan était un grand moment : en effet les femmes dioulas sortaient en cortège dans les rues et dansaient torses nus accompagnés de leurs hommes. Le cortège aboutissait toujours dans le quartier européen, où par un hasard miraculeux c’était les plus jolies filles qui se trouvaient en tête pour ... les photos, photos et films qui évidemment étaient l’objet de tractations financières menées par les hommes. Un monde a disparu...." (...)


µµµ

"Mmmmhhhh..."



(Traduction:
"C'est comme ça qu'il se met,
ce foutu foulard?")

µµµ
Luc Desle

samedi 22 septembre 2012

"A la porte du Paradis ne se tenait aucun videur". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pet".

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Pensées pour nous-mêmes:

(ENSEMENCE LA TERRE
DE TON IMAGINATION)

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"C'est tout toi, ça... Oublier sa défense,
je te demande un peu... Et tu crois qu'on
va la retrouver en claquant des doigts, peut-être?"



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"Il ne peut y avoir ni vraie liberté 
ni justice dans une société 
si l'égalité n'est pas réelle."
Condorcet - 1743-1794 - 
Journal d'instruction sociale - 1793 


(La classe de clarinettes de la laïcité
avait un franc succès)

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Laïcité : Pas de sermons à l’école, 
davantage d’instruction, M. Peillon !
Charles Arambourou

   (...) (L)a laïcité n’est ni une « valeur », ni une philosophie, ni une idéologie. C’est un cadre juridique, assurant la liberté de conscience (dont découle le libre exercice des cultes) et séparant les religions et les pouvoirs (et services) publics. Autrement dit, un contenant, pas un contenu – ou, mieux, un contenant permettant tous les contenus philosophiques, l’incroyance comme la croyance.

   Il s’ensuit qu’il n’y a pas plus de « morale laïque » que, par exemple, de « science laïque ». La laïcité – au sens de la séparation d’avec le religieux – est la conditionsine qua non de la morale comme de la science. Sans elle, ni recherche ni éthique possibles : seulement le rabâchage et la justification des dogmes. C’est à Kant, tout croyant qu’il fût, que l’on doit d’avoir arraché, aux temps modernes, la morale à la théologie.

   Jules Ferry l’avait compris, dont Vincent Peillon invoque à tort la « lettre aux instituteurs » : il ne traitait que de « l’enseignement laïque de la morale », et refusait explicitement toute « morale laïque ». La seule morale à enseigner, selon Ferry, se composait de « premières vérités… universellement acceptées », et ne devait choquer aucun « père de famille ». Si les présupposés idéologiques sont aussi clairs que contestables, du moins la laïcité n’est-elle pas invoquée pour fonder la morale, mais seulement pour encadrer son enseignement.

   La deuxième question qui se pose alors est de savoir si la morale peut et doit faire l’objet d’un enseignement disciplinaire, comme le propose le ministre. « Le sens de l’existence » et « la vie bonne » relèvent bien des questions que la philosophie apprend à poser en terminale. Mais appartient-il aux programmes scolaires d’en faire une doctrine, aux maîtres d’en tirer des sermons ? C’est oublier que chaque religion, chaque philosophie, chaque individu, a sa propre réponse. Est-ce à l’État de formater les jeunes esprits ?(...)

   (...) Que l’école assure d’abord « l’instruction », comme le voulait Condorcet. L’éducation vient par surcroît. Il serait bien plus efficace, pour combattre la « communautarisation » haineuse de l’espace scolaire – dénoncée à juste titre par le ministre –, de renforcer le cadre laïque de l’enseignement, et d’en pratiquer avec fermeté les principes. Au professeur d’histoire la liberté de parler du Coran sans être croyant ; à celui de SVT l’enseignement de l’évolution, non des dogmes créationnistes ; à celui de français ou de philosophie, la découverte des penseurs et des écrivains du doute critique, des athées comme des croyants…

   Le respect pour la loi morale, disait Kant, chaque homme, même le moins instruit, l’éprouve au fond de lui. On peut ajouter : tout comme il possède les structures de sa langue. Mais dans les deux cas, l’instruction est nécessaire pour accéder, soit à la maîtrise linguistique, soit à la notion du devoir. C’est en les instruisant qu’on fait progresser les esprits, pas en les endoctrinant. (...)

Lire sur:


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"Mais enfin, t'es ridicule!
Donne-moi ma guitare, faut que j'aille jouer...
- Naannn... J'l'aime plus que toi.
Toi t'es qu'un loser..."

Guitar, 1993 by Todd Burris


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"Viens, Gertrud, allons tout droit! 
L'avenir est à nous!
- Avec ce précipice, tu es sûr?
- Nous, les Suédois, 
nous sommes bénis des Dieux"


Pendant ce temps, en Suède, 
on baisse les impôts des retraités
Julien Bonnet 

   (...) Nouvel exemple de la bonne santé des finances publiques de la Suède, les retraités vont payer moins d'impôts l'année prochaine. Contrairement à la France, qui envisage de les mettre davantage à contribution, le pays "qui ne connaît pas la crise" prend donc le chemin inverse.

   Le budget 2013 préparé par le gouvernement de centre-droit prévoit en effet de lutter contre les conséquences de la crise de la zone euro, destination privilégiée des exportations suédoises. En misant sur la consommation intérieure et l'investissement, le Royaume compte donc limiter l'impact sur sa balance commerciale de la mauvaise passe traversée par ses principaux partenaires. En clair, pendant que les pays de l'Union monétaire se serrent la ceinture pour respecter au plus vite un objectif de 3% de déficit public imposé par Bruxelles, la Suède prépare sa propre politique de relance. (...)

   (...) Les retraités paieront donc entre 500 et 700 couronnes suédoises (entre 58 et 81 euros) d'impôts en moins par an, ont détaillé les dirigeants des quatre partis de la coalition gouvernementale dans une tribune publiée lundi par le journal Dagens Nyheter. Pour les caisses de l'Etat, cette mesure représentera un surcoût de 1,15 milliard de couronnes suédoises (133 millions d'euros) par an. Le gouvernement réfléchirait en outre à revaloriser les pensions des retraités célibataires et affirme qu'il se penchera de nouveau sur la situation fiscale des retraités lors de l'examen du budget 2014, année des prochaines élections générales suédoises. (...)

Lire sur:


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Luc Desle

jeudi 7 avril 2011

"Ce Mardi Gras avait du cholesterol". Benoît Barvin in "Pensées pensées"

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"La laïcité sera religieuse ou ne sera pas"



Contre la Laïcité française six religions font bloc


   (...) Elles sont venues, elles sont toutes là ! Il ne manque que la Scientologie à l’appel. C’est à désespérer ! En chœur, six religions signent une tribune commune dans Le Parisien du 29 mars, pour défendre, disent-elles, « la laïcité comme faisant partie du bien commun de notre société ». On peut être tranquille : la Laïcité est dans de bonnes mains. Ce sont ses adversaires désormais qui la défendent : après le Front national, son ennemi intime historique, ce sont ses victimes qui courent à son secours. Quand les loups les encerclent, on peut être sûr que les moutons sont bien gardés ! (...)
Paul Villach jeudi 31 mars 2011
opinion ( à laquelle nous souscrivons)  à lire sur: 

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(Le MEDEF ou la N contre les travailleurs?)


Dites madame Parisot, à quoi il pourrait ressembler votre prochain lipdub ?

   (...) Ces derniers temps lorsque Laurence Parisot prend la parole c'est plutôt pour fustiger : le coût du travail, évoquer la sortie des 35H00, la baisse des cotisations chômage des employeurs, trouver des moyens pas chers pour financer l'emploi des jeunes ou se féliciter des 500 000 ruptures conventionnelles de CDI (dont de nombreuses sont utilisées par certaines entreprises comme un système de préretraite collectif ) financé par l'Unedic et bien entendu de refuser un principe de partage équitable des bénéfices avec les salariés ... que de nous parler de l'immense bonheur que les salariés ont chaque jour à venir au travail ! (...)



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(Salariés fous de joie après avoir obtenu de leur entreprise
une baisse de 0,01 cents sur le prix du café 
pris à la machine)


"Les entreprises ne savent plus ce qu'elles font"
Source : La Tribune.fr -

   (...) Dans l'interview qu'il nous a accordée à l'occasion de la sortie de son livre "Lost in Management", le sociologue François Dupuy explique que "les entreprises s'enfoncent dans un jeu perdant-perdant avec leurs salariés". (...)

   (...) Vous lancez une sorte (pourquoi une sorte? C'en est un) de cri d'alarme dans votre livre "Lost in Management". Faut-il faire le procès du management des trente dernières années ?

   Non pas le procès (quoi que?), mais amener les entreprises à regarder les choses en face. Elles sont en train de se fourvoyer (merci, Monsieur le sociologue, on n'avait pas compris tout seul). Pour faire face à la nécessité de garder tous les comportements sous contrôle, surtout avec la crise, les entreprises ont accentué leurs moyens de coercition. Tous ces process (?), ces systèmes de "reporting" (?), c'est de la coercition destinée à garder les salariés sous contrôle. Or le résultat obtenu produit l'effet inverse : les entreprises perdent le contrôle d'elles-mêmes. 
   C'est le constat que j'ai pu faire au terme de mes missions de terrain et de 800 entretiens. Il s'agit en fait de ce que j'ai nommé "un taylorisme relooké". Cette idée qui préside à l'administration publique dans laquelle on cherche à appliquer toutes les règles et qui revient à une forme de grève du zèle. En anglais, d'ailleurs, on parle de "working to rule". Au lieu de "motiver" les salariés, de les amener à s'engager pour leur entreprise, ces techniques provoquent le retrait et la rébellion active ou passive. Plus l'entreprise (et la société? Et la République? et la Démocratie?) cherche à contrôler et à mettre la pression, plus les salariés, cadres y compris, se réfugient dans des investissements alternatifs (ouah, le terme affectueux!), la famille par exemple, qui viennent compenser la dureté du monde du travail.
   Mieux : le délire des processus, des "reportings" et des indicateurs finit par recréer des zones de liberté pour les salariés tant ils deviennent contradictoires les uns avec les autres et laissent ainsi les acteurs libres de décider ce qu'ils doivent appliquer ou non. 
   Au final, on assiste à un "mix" d'anarchie et d'obéissance sélective (je choisis ce à quoi je décide d'obéir) qui mène au désinvestissement. Cette bureaucratie annule de fait le rôle de l'encadrement de proximité qui n'a du coup plus d'effet de levier. Les entreprises s'enfoncent dans un jeu perdant-perdant avec leurs salariés. (...)

interview à lire sur:

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"Les Français me fatiguent, ils se plaignent tout le temps.
C'est pas comme les Italiens..."

Un sondage du CSA sur le pouvoir d'achat des Français 
révèle leur perception morose...
(Quelle surprise!)

   (...) Quatre ans après l’élection d’un «(p)résident du pouvoir d’achat», les frais quotidiens continuent de grimper (non?). A tel point qu’ils pensent réduire leurs dépenses de base: le chauffage, le carburant et même l’alimentation pour un tiers d’entre eux (on va se nourrir de l'air du temps?). C’est ce que révèle un sondage CSA/20Minutes (vraiment besoin d'un sondage pour comprendre?), alors que l’Insee annonçait la semaine passée que le pouvoir d’achat avait… augmenté de 1,2 % en 2010.
   «Avec les dépenses alimentaires, on touche au quotidien, à ce qu’il y a de plus vital», estime (nous, on ne l'estime pas trop...) Jérôme Sainte-Marie, directeur de CSA (et obligé, lui aussi, de se serrer la ceinture?). «Un tiers des Français qui réduit ce budget-là, c’est la preuve d’un malaise profond.» (puissante déduction... Quelle Grande Ecole il faut faire pour être directeur du CSA, déjà?) (...)

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"Dis, M'an, tu me laisseras jamais tomber, hein?
- Tant que j'ai pas de repreneur, c'est juré"

Un bébé gorille âgé de deux semaines joue avec sa mère au zoo de Guadalajara, Mexique, le 31 mars 2011.
Crédit : H. GUERRERO / AFP

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Jacques Damboise 
(en l'absence de Benoît Barvin)

lundi 2 août 2010

"Ce ministre à l'air sinistre était un ancien ordonnateur de pompes funèbres". Benoît Barvin in "Pensées trépassées"


Citation de Monsieur Napoléon 1er, aussi connu 
comme Empereur des Français.

***
Aux yeux des fondateurs des grands empires, 
les hommes ne sont pas des hommes, 
ce sont des instruments.

Maximes de guerre et pensées, 209
 Napoléon Ier

(ET FIERS DE L'ÊTRE. POURQUOI DONC SE GÊNER?)

http://www.koreus.com/modules/news/article6738.html

(INSTRUMENTS PARFOIS, AUSSI, UN RIEN RIDICULES...)

***
En fait de système, il faut toujours se réserver 
le droit de rire le lendemain 
de ses idées de la veille.

Maximes de guerre et pensées, 386
 Napoléon Ier


 "Trésorier? UMP? Vous êtes sûrs? Cette bonne blague! Vous me faites marcher, c'est ça? C'est pour une caméra cachée, j'en suis sûr... 
Petits farceurs populistes, va!"

(...) Avant...
   Eric Woerth a dénoncé (!!) aujourd'hui, dimanche (il y a 15 jours), des « insinuations profondément injurieuses » du PS sur ses doubles fonctions de trésorier de l'UMP et de ministre du Budget.
   « Je suis trésorier de l'UMP depuis sept ans, j'ai été nommé ministre quand j'étais déjà trésorier (et alors?) », a fait valoir M. Woerth lors du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France.
   « Je ne confonds rien, je ne fais aucun chevauchement ». « Il n'y a pas de confusion possible, c'est mal connaître la France (Monsieur le Ministre est la France... Nous ne savions pas) ». « Avoir ce type d'insinuations profondément injurieuses (mais ce n'est pas injurieux  de prendre, peut-être, des enveloppes pleines de billets, une injure à ceux qui travaillent beaucoup pour gagner peu...)  à mon égard, c'est au fond considérer que la France est une république bananière », selon le ministre.(Ben... Oui)

(...)

(...) Après...
   Le Ministre du Travail a annoncé mardi qu'il abandonnait son poste à l'UMP.(Pourquoi?).
    D’après le service politique d’Europe 1, le ministre du Travail Eric Woerth doit abandonner mardi son poste de trésorier de l'UMP. Une annonce qui devrait intervenir dans les prochaines heures alors que le ministre présente mardi en Conseil des ministres le projet de réforme des retraites.
 (...)

 ***
Il faut être plus grands, malgré nous.


 "Mais tu vas t'arrêter de faire le pitre, oui?
- J'y peux rien... Y'a une de mes talonnettes qui s'barre..."

 ***
Il n'y a que la religion qui puisse faire 
supporter aux hommes les inégalités de rang, 
parce qu'elle console de tout.

Napoléon Ier


HIER (guerres de religion)

  
AUJOURD'HUI (djihadisme)


 Consolation: allègement donné à l'affliction, à la douleur.
                                        Personne, fait, chose, qui sont susceptibles de consoler.

 (PERSONNELLEMENT, JE ME PASSERAI TRÈS BIEN 
DE CE GENRE DE CONSOLATION. 
ET VOUS?)

 ***
L'art de la police est de ne pas voir 
ce qu'il est inutile qu'elle voie.

Lettres, à Fouché, 24 mai 1800
Napoléon Ier


   Pas de chiffres. Comme il l'avait promis l'an dernier, Brice Hortefeux ne donnera aucun chiffre des voitures brûlées à l'occasion du 14 juillet. Pour éviter un « concours entre villes », explique le ministre de l'Intérieur. Mais pourquoi garder secrète l'évaluation au niveau national ? (oui, pourquoi?)

Mais, en septembre 2009:

   Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, dans la polémique à cause d'une phrase ambiguë (vous trouvez?) sur un jeune militant beur de l'UMP, participera lundi soir à Paris au dîner de rupture du jeûne organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour la fin du ramadan, indique un communiqué du ministère. (Pour quoi faire? La diète des propos outranciers peut-être)

(MINISTRE DES CULTES ET DE L'OUBLI... DE L'IDÉE DE LAÏCITÉ 
ET DE COMPTABILITÉ?)


Luc Desle