Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.
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jeudi 30 octobre 2014

"Ce souverain prudent reçu une tribu d'anthropophages revêtu d'une magnifique armure". Jacques Damboise in "Pensées de l'à-peu près".

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Pensées pour nous-mêmes:

(LE SAGE N'A PAS D'ENNEMIS,
IL A DE FUTURS AMIS)

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(Parfois cette femme voilée
sortait de son apnée pour
venir respirer l'air du large)



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"Monsieur le Président, je vous suggère de faire
un reboot de tout ce que vous avez fait et de repartir
à zéro, OK?"




Vous vous souvenez du Barack Obama 
qui allait changer le monde? 
Qu'est-ce qu'il est devenu?

The Huffington Post

   (...) Lors de mes déplacements à Pékin, Auckland ou Rome, les gens me posent la même question: "Qu’est-ce qui lui arrive, à Barack Obama?" En fait, il y a plusieurs questions en une seule. Qu’est-il advenu de cet idéaliste qui nous apportait une bouffée d’air frais? Pourquoi est-il devenu aussi impopulaire et impuissant aux États-Unis? Pourquoi a-t-il perdu de son influence dans les discussions internationales? Pourquoi a-t-il échoué là où nous pensions qu’il réussirait? Voici quelques réponses...

Le Moyen-Orient

   La région qui lui a donné ce côté réfléchi le fait aujourd’hui paraître pour le moins dépassé. Il a réussi à se faire élire sur sa promesse de mettre un terme à la seconde guerre en Irak, qui aura duré neuf ans. Mais même si Oussama ben Laden est mort, l’organisation terroriste Daech a pris la relève. Et le président qui a obtenu le prix Nobel de la paix pour ses envolées lyriques bombarde aujourd’hui le territoire syrien et refuse d’envoyer des troupes sur le terrain.

Les mots ont leur importance

   Avocat de formation, Obama devrait connaître les limites de l'ambiguïté. Pourtant, il fait des déclarations à l’emporte-pièce qui nuisent à sa crédibilité. Il a affirmé à ses concitoyens que son système de santé leur laisserait la possibilité de continuer à voir le même médecin. C’était faux. Il a déclaré que si le président syrien Bachar el-Assad franchissait une "ligne rouge" en utilisant à des armes chimiques, les États-Unis lui en feraient subir les conséquences. El-Assad n’a pas tenu compte de cet avertissement, et les États-Unis n’ont pas bougé. Obama a dit qu’il y avait "très peu de chances" que des cas d’Ebola se déclarent aux États-Unis. Deux semaines plus tard, le virus a fait une victime à Dallas.

Des attentes irréalistes

   Obama est arrivé sur le devant de la scène avec le charme d’un Kennedy, l’optimisme de la jeunesse et un parcours universitaire remarquable, preuve indéniable que les États-Unis avaient surmonté leur "péché originel". Sa vie était une success-story multiraciale et internationale. Par ses seules origines, il allait mettre un terme aux conflits armés, faire la paix avec l’Islam, aider les plus démunis et sauver l’économie mondiale. Ces attentes (qu’il a encouragées) étaient irréalisables. Il ne les a pas mises en œuvre parce que nul ne le pourrait.

Internet

   L’ascension d’Obama a été fulgurante, même pour les États-Unis. En partie grâce au numérique, il est la première "marque" de la Maison-Blanche à s’être répandue comme une traînée de poudre. Mais la politique est d’autant plus fluctuante et fragmentée à l’âge de Facebook, Twitter et Instagram. Il y a six ans, Obama a réussi à contourner efficacement les médias "traditionnels" mais il a aujourd’hui du mal à se faire entendre dans la cacophonie numérique. Internet s’intéresse à d’autres marques et à d’autres tendances.

L’économie

   Obama a accompli plus de choses dans ce domaine que ses critiques, et même certains de ses alliés, ne sont prêts à l’admettre. Son soutien posé à des mesures de sauvetage au début de la crise économique ont permis d’éviter le pire. Son projet de relance s’est révélé assez efficace. Son équipe a permis aux États-Unis d’être mieux placée pour rivaliser (et coopérer) avec la Chine. Le système de santé d’Obama, après une mise en service assez chaotique, a aidé des millions de personnes et instauré des mesures de régulation nécessaires dans le secteur des assurances.

   Ces états de service lui ont permis d’être réélu en 2012, mais ils se sont révélés moins populaires que prévu. Pourquoi ? Parce que les riches sont devenus plus riches tandis que les classes moyennes stagnaient. La productivité est en hausse, mais les salaires sont en berne. Obama laisse entendre que sans lui les choses auraient été pires. Il dit vrai, mais le message n’est pas vraiment exaltant.

Washington

   Obama avait promis de mettre fin aux dysfonctionnements de l’État. Il ne l’a pas fait. Pour des raisons structurelles, d’abord : le président américain a beau être charismatique, il n’est ni un chef de parti, ni un premier ministre, ni un souverain. Les Pères de la nation ont pris soin de répartir le pouvoir entre les différentes branches du gouvernement, ce qui est toujours le cas.

   Les Républicains se sont appliqués à lui rendre la tâche encore plus difficile. Les nouveaux présidents bénéficient généralement d’un effet "lune de miel", qui lui a été refusé. Du jour où il a pris ses fonctions, en 2009, des Républicains se sont réunis pour lui barrer la route, déclarant publiquement que leur objectif principal était de l’empêcher d’être réélu.

Le racisme

   Les Américains sont partagés sur l’influence, et l’ampleur, du racisme dans les difficultés rencontrées par Obama. Ce qui lui a permis de servir de modèle à certains — en tant que premier président noir de l’Histoire des États-Unis — est perçu comme une menace par d’autres. Ceux qui prétendent que le racisme n’a rien à voir là-dedans ne connaissent pas les États-Unis, pas plus que ceux qui affirment qu’il explique tout.

La compétence

   Obama a évité les scandales d’incompétence gouvernementale de type Ouragan Katrina, et son mandat a été relativement épargné par les affaires. Mais gérer un pays au quotidien n’est pas donné à tout le monde. La mise en place de son système de santé a frôlé le désastre, la surveillance des frontières n’est pas totale et ses timides initiatives pour empêcher la propagation de l’épidémie d’Ebola aux Etats-Unis ont mis un certain temps à se mettre en place. Cette dernière menace pourrait même définir les deux dernières années de son mandat.

Obama lui-même

   Très fier et sûr de lui en public, Obama n’en est pas moins prudent et méfiant. Il préfère la complexité à la simplicité. Son intelligence et son parcours exceptionnel sont salués depuis toujours, et il a l’habitude qu’on lui témoigne du respect, même si beaucoup ne l’apprécient pas. Il aime mettre les gens à l’aise et ne cherche pas le conflit. Il a grimpé les échelons grâce à son charme et son sens du timing plutôt qu’en bombant le torse.

   Son côté réfléchi, calme et optimiste lui ont permis de se faire élire, mais il le rend dédaigneux du Congrès et des réalités politiques en général. Sa petite équipe est composée de collègues de l’époque où il était sénateur et de membres de sa première campagne présidentielle, et il a du mal à s’ouvrir à d’autres personnes. Il ne s’est pas fait beaucoup d’amis à Washington — ni d’ennemis jurés, d’ailleurs — et cela ne semble pas le déranger.

   Mais les menaces actuelles dans le monde pourraient laisser penser qu’il est nécessaire de faire preuve d’agressivité. Ses qualités de dirigeant seront mises à l’épreuve comme jamais auparavant au cours de ses deux dernières années à la Maison-Blanche. Les États-Unis ne sont plus en position de force, mais leur rôle demeure indispensable, et ce qui est arrivé à Obama importe moins que ce qui lui arrive maintenant.


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(Mon chien se présenta à la députation
et faillit se faire élire, mais la couleur blanche
de sa cravate fut un terrible handicap)



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Luc Desle

samedi 24 décembre 2011

"Étrange: L'empereur Néron détestait le vin". Benoît Barvin in "Étrange, vous avez dit?"



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"L'espionnage serait peut-être tolérable 
s'il pouvait être exercé par d'honnêtes gens. "
 Montesquieu 
De l'esprit des lois
roland.grenier1.free.fr
(et de jolies créatures...)

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Questions parlementaires 20 janvier 2011
E-000144/2011
Question avec demande de réponse écrite à la Commission 
Article 117 du règlement Willy Meyer (GUE/NGL)

Objet: «Opération Europe». 
Espionnage, menaces et 
persécution sur le territoire européen 

   (...) Le 20 décembre dernier, le tribunal no 46 de Madrid a déclaré recevable une plainte déposée par différentes victimes de l'espionnage illégal et de la persécution menés sur le territoire espagnol par le Département administratif de sécurité (DAS) du gouvernement colombien d'Álvaro Uribe.
   À Bruxelles également, plusieurs citoyens ont déposé des plaintes à la justice belge parce qu'ils ont été épiés, voire menacés, par de présumés agents du service colombien des renseignements extérieurs, sur les ordres directs du DAS.
   Dans les documents saisis pas le ministère public colombien, on a découvert un véritable programme d'investigations, de suivis, de menaces et de chantages concernant des personnes innocentes qui ne représentaient aucune menace pour la sécurité. De plus, ces documents révèlent la planification par le DAS d'une campagne d'espionnage et de persécution de citoyens européens ou d'exilés colombiens résidant en Europe, ainsi que l'orchestration d'actions contraires aux objectifs de nombreuses ONG et associations défendant les Droits de l'homme en Colombie.
   Les informations recueillies par la justice colombienne comprennent des données indiquant l'implication d'agences de sécurité privée européennes, qui auraient participé aux actions d'espionnage et de suivi de personnes sur le territoire européen.
   En outre, de hautes instances du gouvernement d'Uribe ont, dans le cadre de ladite «opération Europe», planifié la neutralisation de l'influence du système juridique européen, de la sous-commission des Droits de l'homme du Parlement européen, du bureau de la haute commissaire aux Droits de l'homme des Nations unies ou de gouvernements nationaux membres de l'Union. À cet égard, il existe des documents parlant du début d'une guerre juridique et de grandes campagnes de discrédit de ces institutions au sein de la société colombienne.
   La Commission est-elle au courant de cette affaire et en assure-t-elle le suivi? La Commission possède-t-elle des informations complémentaires concernant cette violation des droits fondamentaux des citoyens européens et compte-t-elle prendre des mesures? La Commission a-t-elle fait part de son rejet de ces pratiques et de sa préoccupation aux autorités colombiennes? Au vu de ces faits et de la violation continue des Droits de l'homme en Colombie, où, ces quatre derniers mois, plus d'une vingtaine de syndicalistes ont été assassinés, la Commission entend-elle arrêter le processus de signature du traité de libre-échange et paralyser l'actuel accord multipartite? (...)


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"Oui, c'est le brushing que nous avons proposé à notre
philosophe poète... Pour l'instant, il réserve sa réponse..."
La "guerre juste" de BHL en Libye
François DANGLIN

   (...) Alors que le conflit a fait en quelques mois plusieurs dizaines de milliers de victimes, Bernard-Henri Lévy entretient un lien très distant avec les combats. Il compare même ses habitudes vestimentaires à l'uniforme griffé Poiret que J. Cocteau endossa en 1914 pour aller dans les tranchées (p. 55). Si BHL proclame ne pas aimer la guerre (écrite avec un G majuscule), "il en goûte cependant l'idée, le parfum, les paysages, la force romanesque qui participe au plus haut point à formater la légende de son personnage" . Il aime les militaires français à commencer par les aviateurs mais s'interroge sur leurs ministres d'hier et aujourd'hui qui s'opposent à leurs actions "libératrices"
   Pour autant, son récit polémologique ne s'embarrasse pas d'analyses et de détails sur les affrontements. Ne cherchez donc pas d'interrogations sur l'enrôlement des enfants-soldats, les exécutions extra-judiciaires des hommes à la couleur de peau sombre accusés d'être à la solde de Tripoli, un usage disproportionné de la force contre des quartiers résidentiels ou tout autre dérive. Sa distanciation des contingences de la guerre est telle qu'il s'exonère de toute responsabilité même quand il se trouve, de facto, impliqué dans commerce d'armement et, tel un broker, aux contacts des dirigeants de Panhard venus rencontrer le général Younès ou auprès de E. Barak à qui il égrène la liste des armements que le gouvernement israélien pourrait fournir (p. 395).(...) 
   (...) Ceteris paribus, Bernard-Henri Lévy vit d'abord son aventure comme la poursuite d'une saga familiale héroïque (son père a combattu dans les rangs des Brigades Internationales), un parcours révolutionnaire personnel inachevé depuis son engagement pour l'indépendance du Bangladesh mais surtout comme une revanche sur l'Histoire et ses démêlés personnels sur la Bosnie-Herzégovine, le Rwanda et l'Afghanistan avec F.Mitterrand, J.Chirac ou encore A. Juppé. Un vécu qui le rend, de fait, méfiant pour ne pas dire hostile aux institutions de la République. Pour conduire une guerre juste, point besoin de "diplomateux", d'examens parlementaires et pourquoi ne pas prendre des libertés avec la loi internationale (Cf. l'emploi de la force semble avoir été décidé même sans mandat des Nations unies, p. 107) ? 
   Fort de sa capacité d'autofinancement, BHL se veut libre de toute contrainte. Exit donc les interrogations des ministres de la Défense et des Affaires étrangères. On peut même s'abstraire des recommandations officielles de ne pas rendre public tel ou tel aspect des opérations (ex. les livraisons d'armements via le Qatar, le déploiement au sol des forces spéciales, non bombardement de l'aéroport personnel du Guide...). Ceci s'apparente, ni plus ni moins, à un mépris des institutions de la Vème République et à une foi absolue dans les relations inter-personnelles avec la tête de l'exécutif. (...)
Lire l'article (qui dispense d'acheter le livre... 
mais qui en avait envie?) sur:

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(Ce peuple, affamé, allait tenter de casser 
les têtes d'oeuf, démocratiquement...)
"Le changement ne devra pas être 
uniquement politique", 
entretien avec Yves Sintomer

   (...) Nonfiction.fr – Vous avez mis en relation la crise de la démocratie et la crise de l’Etat nation. Finalement, ne peut-on pas penser que c’est l’ensemble des catégories issues de la modernité politique qui sont aujourd’hui en crise?(...)

   (...) Il est clair que la démocratie telle qu’elle fonctionne, centrée sur des élections à court termes, centrée sur des carrières politiques de gens qui souhaitent se faire réélire en permanence, centrée sur la pression des lobbys financiers, économiques, sociaux qui jouent un rôle décisif, n’est pas capable d’apporter des réponses à ces problèmes là. Pour l’anecdote, nous l’avons vu encore récemment avec l’intervention d’Areva, entreprise nucléaire qui fait du lobbying auprès d’un candidat et qui remet en cause un accord entre deux parti, et encore, nous avons un financement des partis qui est plus transparent qu’avant et que dans d’autres pays.
   On a donc à faire à une série de crises qui remettent profondément en cause la politique et le cadre républicain et démocratique tel qu’il s’était constitué avec les révolutions française, américaine et anglaise. Il existe en conséquence un très fort besoin de réinvention, à la fois institutionnel et économique (donc des hommes politiques à la hauteur... sans rire, hein?). On peut aussi évidemment évoquer la crise du capitalisme financier, dont on voit bien la difficulté des démocraties à la résoudre et à proposer un autre modèle. Il y a donc toute une série de crises qui se nouent et cela ne pourra pas se résoudre avec quelques rafistolages.(...)

   (...) Nonfiction.fr – Aujourd’hui, lorsque l’on parle de démocratie, il semble que l’on ne parle plus d’un fonctionnement institutionnel, mais d’un idéal. Peut-on parler d’un glissement de la notion de démocratie de cette dimension descriptive à cette dimension normative ?

   Yves Sintomer – la démocratie fait partie de ces mots, assez nombreux dans le vocabulaire politique, qui ont une dimension à la fois descriptive et politique ou normative. Il est difficile d’en parler de façon descriptive sans présupposer des attendus politiques, normatifs, éthiques, extrêmement profonds, que ce soit d’ailleurs pour louer ou pour critiquer : il ne faut pas oublier que le terme de démocratie qui est utilisée aujourd’hui de façon généralement laudative a été pendant longtemps connoté négativement.
   Il y a en effet un constat de dysfonctionnement et d’inadéquation des structures actuelles par rapport à un cours " normal " des choses, une situation où les citoyens n’exprimeraient pas, de façon récurrente et presque structurelle, une insatisfaction par rapport au fonctionnement des institutions du système politique. Et d’un autre côté, on observe une demande de démocratisation accrue de la décision publique et de la politique en général, exprimée par certains courants sociaux ou politiques et qui semble être une aspiration assez largement partagée, mais qui n’est pas unanime. Il ne faut pas oublier qu’il y a, au même moment, le développement de tendances autoritaires, xénophobes ou technocratiques.
   Dans la succession gouvernementale en Grèce ou en Italie, l’une des voies de fuite possibles, dont je ne pense pas qu’elle ait un avenir, est de confier les responsabilités et encore plus de pouvoir à un gouvernement technocratique. Les tendances autoritaires ou technocratiques vont à l’encontre d’une démocratie accrue, que leurs tenants considèrent comme susceptible de mettre en péril, soit les structures d’autorité traditionnelles, soit la rationalité économique et gouvernementale, en cédant aux passions démagogiques et populistes. (...) 
Lire toute l'entrevue sur:



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Luc Desle

mercredi 22 décembre 2010

"Le Résident était si petit que pour se faire entendre, il usait toujours d'un porte-voix". Jacques Damboise in "Pensées à contre-pets"



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 "Les hommes ont de grandes prétentions 
et de petits projets."

[Vauvenargues] 
Extrait de Réflexions et maximes

"P'Tain! Faut pas que je me ridiculise... 
Combien on l'a payé, déjà, ce Black 
pour que je marque mon panier?"

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"Garde au sein du malheur l'espérance et la foi :
Tout pauvre peut trouver un plus pauvre que soi."

[Juan Manuel] 
Extrait de Le Comte Lucanor


"Da, da... je êtrre pauvrre et... qui ajouter pauvrre type?
Je exige qu'il excuse lui avant de rrecevoir
beaucoup coups de knout!"

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Le magnat des affaires a affirmé avoir "très peu de salaires". 

Thierry Philippon lui rafraîchit la mémoire.



(...) Effectivement, Serge Dassault reçoit une rémunération annuelle faible, selon les documents officiels de la société : 9.148 euros, par an, comme conseiller, mais il a oublié de compter les jetons de présence reçus au titre du conseil d’administration : 22.000 euros. Et puis, il a aussi omis de citer 34.268 dollars (26.400 euros) pour le conseil de la filiale Dassault Falcon Jet. Et surtout, il aurait pu ajouter 400.000 euros au titre de GIMD, la société familiale, actionnaire majoritaire de Dassault Aviation.
   Et puis, pourquoi ne pas compter aussi 20.000 euros de jetons de présence dans cette entreprise. Au total, cela fait près de 480.000 euros en 2009. C’est tout ? Bien sûr que non. Les fameux revenus d’actions, les dividendes versés par Dassault Aviation, ont augmenté de 52%, l’an dernier. Cela fait quand même 45 millions d’euros. Et cette fois, c’est tout ? Non, car la famille est propriétaire des installations que lui loue le groupe. Mais, cette fois les chiffres ne sont pas publics.

Thierry Philippon





"Il est où le Monsieur qui voulait que je lui apporte un knout?"


***
L'UMP cherche la stratégie gagnante 
pour contrer le FN


(Un mariage blanc, peut-être?)

(...) Jean-François Copé a ainsi annoncé très officiellement, mercredi 15 décembre, l'ouverture d'un "vrai travail de réflexion stratégique sur notre action et notre positionnement par rapport aux autres forces politiques, singulièrement le FN et le PS". La réflexion est confiée à Catherine Vautrin, Marc-Philippe Daubresse et Thierry Mariani. Il n'est pas certain qu'ils parviennent à s'entendre : les deux premiers sont d'anciens UDF, tandis que le troisième n'est autre qu'un des chefs de file de la "droite populaire", ce collectif de parlementaires UMP partisans d'un coup de barre (très) à droite.

Une alliance UMP-FN ?


   Or, la "droite populaire" compte également dans ses rangs Christian Vanneste. Partisan de la peine de mort, collectionneur de formules homophobes, le député du Nord s'est distingué fin octobre en se déclarant favorable, "à moyen ou long terme", à l'émergence d'une "droite large" incluant le Front national. Une hypothèse pas si improbable : entre 1998 et 2004, quatre régions ont été gouvernées par une droite minoritaire s'appuyant sur le Front national. Et en octobre dernier, 32% des sympathisants de l'UMP disaient souhaiter un rapprochement de leur parti avec le Front national aux élections locales, selon un sondage Ifop pour le Nouvel Observateur.(...)
(Baptiste Legrand - Nouvelobs.com)
le reste sur:

***
 "Uniformisation de l'information ? Bien sûr, 
et même utilisation de cette uniformisation 
comme arme stratégique."
(d'entubation?)

[Christine Ockrent] 
Extrait de Les Dossiers de l'Audiovisuel

"P'tain! J'aurais dû m'faire remonter les seins!
- Et moi, mes baloches"

***
Exclusif: Ockrent rejetée à 85% par les journalistes de France 24

Philippe Cohen et Pierre Péan


(...) Pathétique. Le vote organisé par les journalistes de France 24 a tourné à la bérézina pour Christine Ockrent. Au total, 308 journalistes ont répondu à la question : « Avez vous confiance en Christine Ockrent ? ». Le résultat est sans appel, et même cruel : 261 journalistes ont répondu non, et seuls dix journalistes ont voté le soutien. Côté Pouzilhac, 166 journalistes ont voté la confiance, 66 votant non.


   Ce résultat écrasant donne la mesure de la popularité interne de Christine Ockrent. Les journalistes ont-ils voté contre elle à cause du scandale de l'espionnage interne ? Ou bien, pour une part, se sont-ils exprimés contre son management jugé très souvent hautain et méprisant ? C'est difficile à dire, mais la défiance manifestée par la hiérarchie a dû également peser.(...)