CARL ROSE (1903/1971)
"Il n'y a rien qu'on puisse faire pour l'en empêcher. Mais si vous saviez comme elle est merveilleuse avec les enfants!"
Carl Rose (1903 - 1971) était un cartoonist américain dont le travail est paru dans The New Yorker, Popular Science, The Saturday Evening Post, entre autres. Il a reçu en 1958 the National Cartoonist Society Advertising and Illustration Award.
Son dessin, élégant, savait traiter de sujets parfois cruels - voir ci-dessus. Sinon son humour vise souvent la middle-class et la vraie bourgeoisie américaine new-yorkaise, dont il traque tous les travers. Utilisant indifféremment le crayon, la plume ou le pinceau, Rose sait, en quelques traits, définir la vérité d'un visage, la qualité d'une expression ainsi que l'intérêt d'une situation, qu'elle soit ou non grotesque.
Des "bureaux d'embauche" de ce genre pour des "hommes avec ou sans expériences", ne sont pas très différents de ce que l'on trouve aujourd'hui...
Image même de la véritable importance d'un studio de cinéma lorsqu'il est en faillite.
On ferme et on vend à tout va ses éléments de décor, en carton pâte; on se rue sur les vêtements à taffetas, sur les fausses statues du Commandeur; on édifie à la va comme je te pousse des lots pour se débarrasser au plus vite de cet imaginaire que des producteurs - à la fois corrompus, stupides, ignares et filous (sisi, c'est possible) - ont laissé choir pour aller se recroqueviller sur une île à milliardaires, avec des plumitifs chargés, plus tard, de faire leur panégyrique à grands coups de "c'est la faute à la crise".
Remarquons cependant que les "vedettes", elles, "brillent" par leur absence. Ce qui ne les change pas beaucoup, puisque c'est ce qu'elles faisaient de mieux sur l'écran et sur les pages des magasines, évidemment putassiers.
Toute ressemblance avec un certain capitalisme financier actuel est, bien sûr, fortuit.
Blanche Baptiste
Image même de la véritable importance d'un studio de cinéma lorsqu'il est en faillite.
On ferme et on vend à tout va ses éléments de décor, en carton pâte; on se rue sur les vêtements à taffetas, sur les fausses statues du Commandeur; on édifie à la va comme je te pousse des lots pour se débarrasser au plus vite de cet imaginaire que des producteurs - à la fois corrompus, stupides, ignares et filous (sisi, c'est possible) - ont laissé choir pour aller se recroqueviller sur une île à milliardaires, avec des plumitifs chargés, plus tard, de faire leur panégyrique à grands coups de "c'est la faute à la crise".
Remarquons cependant que les "vedettes", elles, "brillent" par leur absence. Ce qui ne les change pas beaucoup, puisque c'est ce qu'elles faisaient de mieux sur l'écran et sur les pages des magasines, évidemment putassiers.
Toute ressemblance avec un certain capitalisme financier actuel est, bien sûr, fortuit.
Blanche Baptiste
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire