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http://www.e24.fr/economie/monde/article186425.ece/Et-les-nouveaux-riches-sont....htmlBouclier Fiscal, niches et conneries
Le bouclier fiscal est une mesure fiscale instituée dans certains pays visant à plafonner le taux d'imposition des contribuables. Pour ses défenseurs, la mesure vise à jouer le rôle de « garde-fou » d'un système fiscal dans lequel la superposition de différents impôts peut, dans certains cas particuliers, générer des prélèvements obligatoires absorbant une proportion jugée excessive des revenus. Pour ses détracteurs, le bouclier fiscal est une mesure coûteuse pour les finances publiques. C'est un dispositif qui profite aux contribuables les plus riches.
Le mensonge est l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Il ne faut pas le confondre avec la contre-vérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la véracité (le fait de dire le vrai), à la sincérité ou à la franchise.
Une niche fiscale peut être, soit une dérogation fiscale qui permet de payer moins d'impôts lorsque certaines conditions sont réunies, soit une lacune ou un vide législatif permettant d'échapper à l'impôt sans être en infraction.
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Un excellent article venu du blog suivant (http://www.intox2007.info/index.php?post/2010/04/09/Bouclier-Fiscale-niches-et-conneries).
Dans cet article, l'auteur étudie l'idée de la suppression du bouclier fiscal et des mensonges qui l'entourent. Je ne saurais trop vous recommander d'y jeter un oeil, n'étant pas moi-même économiste et puisque l'article est bien écrit, pourquoi se priver!
Dans les réponses à l'article, un tableau, parlant de l'évolution de l'imposition sur les fortunes aux Etats-Unis a attiré mon attention et je le reproduis ci-dessous. A vous de vous faire votre idée.
BA
Cliquez sur "Tableau 23", puis regardez la colonne "Highest bracket" :
En 1944, les Américains les plus riches payaient 94 % d'impôt sur le revenu.
Vous avez bien lu : 94 % d'impôt sur le revenu.
En 1945, les Américains les plus riches payaient 94 % d'impôt sur le revenu.
En 1946, les Américains les plus riches payaient 86,45 % d'impôt sur le revenu.
En 1948, les Américains les plus riches payaient 82,13 % d'impôt sur le revenu.
En 1950, les Américains les plus riches payaient 84,36 % d'impôt sur le revenu.
En 1951, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
En 1952, les Américains les plus riches payaient 92 % d'impôt sur le revenu.
En 1954, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
En 1946, les Américains les plus riches payaient 86,45 % d'impôt sur le revenu.
En 1948, les Américains les plus riches payaient 82,13 % d'impôt sur le revenu.
En 1950, les Américains les plus riches payaient 84,36 % d'impôt sur le revenu.
En 1951, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
En 1952, les Américains les plus riches payaient 92 % d'impôt sur le revenu.
En 1954, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt sur le revenu.
De 1954 à 1964, le pourcentage d'impôt pour les Américains les plus riches reste à 91 %. Je remarque que les années 1944-1964 étaient des années de prospérité économique aux Etats-Unis.
En 1964, les Américains les plus riches payaient 77 % d'impôt sur le revenu.
En 1965, les Américains les plus riches payaient 70 % d'impôt sur le revenu.
En 1981, les Américains les plus riches payaient 69,125 % d'impôt sur le revenu.
En 1965, les Américains les plus riches payaient 70 % d'impôt sur le revenu.
En 1981, les Américains les plus riches payaient 69,125 % d'impôt sur le revenu.
A partir de cette année, Ronald Reagan inaugure une nouvelle idéologie. Dorénavant, les plus riches voient leur pourcentage d'impôt diminuer. Cette nouvelle idéologie peut se résumer par ce slogan : "Les plus riches doivent payer 50 % d'impôt grand maximum".
C'est l'idéologie de Nicolas Sarkozy.
Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter : "Les plus riches doivent payer 50 % d'impôt grand maximum".
En 1982, les Américains les plus riches payaient 50 % d'impôt sur le revenu.
En 1987, les Américains les plus riches payaient 38,5 % d'impôt sur le revenu.
En 1988, les Américains les plus riches payaient 28 % d'impôt sur le revenu.
En 1991, les Américains les plus riches payaient 31 % d'impôt sur le revenu.
En 1993, les Américains les plus riches payaient 39,6 % d'impôt sur le revenu.
En 2002, les Américains les plus riches payaient 38,6 % d'impôt sur le revenu.
En 2003, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
En 2008, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
En 1987, les Américains les plus riches payaient 38,5 % d'impôt sur le revenu.
En 1988, les Américains les plus riches payaient 28 % d'impôt sur le revenu.
En 1991, les Américains les plus riches payaient 31 % d'impôt sur le revenu.
En 1993, les Américains les plus riches payaient 39,6 % d'impôt sur le revenu.
En 2002, les Américains les plus riches payaient 38,6 % d'impôt sur le revenu.
En 2003, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
En 2008, les Américains les plus riches payaient 35 % d'impôt sur le revenu.
Conclusion : de 1954 à 1964, les Américains les plus riches payaient 91 % d'impôt.
De 1964 à 1981, ils payaient environ 70 % d'impôt. Pourtant, ça n'a pas empêché la prospérité économique aux Etats-Unis.
En revanche, à partir de 1981, tout change.
A partir de 1981, Ronald Reagan baisse les impôts des Américains les plus riches. Aujourd'hui, ils paient seulement 35 % d'impôt. Pourtant, ça n'a pas empêché l'appauvrissement généralisé aux Etats-Unis.
(...) "Vendredi dernier, DSK a donc été nommé à la tête du FMI. Comme le précise cet article du Figaro, il deviendra, a priori, le 1er novembre le fonctionnaire le mieux payé de Washington: sa rémunération annuelle sera en effet de 495 000 dollars, et “privilège des diplomates, nette d’impôts. C’est plus que deux fois et demie le salaire du patron de la Réserve fédérale. À cela s’ajoute une coquette retraite annuelle, garantie au bout de trois ans seulement de service, négociée par son prédécesseur à 80 000 dollars.”(...)
http://bhrumeur.blog.lemonde.fr/2007/10/01/495-000-dollars/
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