Bonjour à vous qui, dans le maelström du net, êtes arrivés, par hasard? lassitude? erreur? sur ce blog. Vous êtes les bienvenus. Vous y lirez des extraits d'articles, de pensées, d'interviews, piochés ça et là, et illustrés de photos et dessins détournés, via un humour de bon aloi. Vous pouvez évidemment réagir avec le même humour, la même ironie que nous mettons, chaque jour, à tenter de respirer un peu plus librement dans une société qui se corsète chaque fois un peu plus.

mardi 6 avril 2010

ASTRUD FOR EVER

Astrud Gilberto (2) - Canto De Ossanha




Baden Powell e Vinicius de Moraes


O homem que diz "dou" não dá
Porque quem dá mesmo não diz
O homem que diz "vou" não vai
Porque quando foi já não quis
O homem que diz "sou" não é
Porque quem é mesmo é "não sou"
O homem que diz "tô" não tá
Porque ninguém tá quando quer
Coitado do homem que cai
No canto de Ossanha, traidor
Coitado do homem que vai
Atrás de mandinga de amor
Vai, vai, vai, vai, não vou
Vai, vai, vai, vai, não vou
Vai, vai, vai, vai, não vou
Vai, vai, vai, vai, não vou
Que eu não sou ninguém de ir
Em conversa de esquecer
A tristeza de um amor que passou
Não, eu só vou se for pra ver
Uma estrela aparecer
Na manhã de um novo amor
Amigo sinhô, saravá
Xangô me mandou lhe dizer
Se é canto de Ossanha, não vá
Que muito vai se arrepender
Pergunte pro seu Orixá
O amor só é bom se doer
Pergunte pro seu Orixá
O amor só é bom se doer
Pergunte pro seu Orixá
O amor só é bom se doer
Pergunte pro seu Orixá
O amor só é bom se doer
Vai, vai, vai, vai, amar
Vai, vai, vai, sofrer
Vai, vai, vai, vai, chorar
Vai, vai, vai, dizer
Que eu não sou ninguém de ir
Em conversa de esquecer
A tristeza de um amor que passou
Não, eu só vou se for pra ver
Uma estrela aparecer
Na manhã de um novo amor

   Astrud, une paire d'années plus tard. Plus de choucroute, coiffure classique de la cinquantenaire, avec couleur un peu mémère, quand même, (désolé, Bibi, je n'aurais pas dû, c'est vrai, mais quand même, cette "couleur"!!)... mais toujours un maintien timide et élégant à la fois, une voix qui est juste, à la limite  de se rompre, qualité  inhérente aux chanteuses et chanteurs de  Bossa Nova, une voix agréable  cependant et un public sage, comme dans les années soixante. 
   Un petit bol de nostalgie, donc, pas désagréable... Je dédie cette petite madeleine à Bibi (http://www.pensezbibi.com/) qui a pris la défense d'Astrud avec la sagacité et l'humour qu'on lui connaît.

   Pour ceux qui voudraient en savoir plus , voici un lien sur un blog qui parle, et bien, de la Samba, de la Bossa Nova et autres musiques destinées à rendre le monde moins cruel.

   Et un autre blog qui évoque Vinicius de Moraes et où vous trouverez, outre sa biographie, d'autres ressources afin d'en savoir encore plus sur ce compositeur à la fois atypique et indémodable.

http://faire-ecrire-votre-biographie.blogspot.com/2009/05/36-biographie-de-vinicius-de-moraes.html

Benoît Barvin

2 commentaires:

Pensez BiBi a dit…

Si j'ai bien saisi Astrud a été mariée avec Joao, non ? et Bebel est leur fille. Confirmez moi...
C'est un peu vrai pour la choucroute. Et c'est encore vrai que Vinicius ( un drôle de phénomène celui-là "poète... et diplomate !") est indémodable. Vous parlerez aussi de Caetano, hein ? Dites-moi oui.
Pensées très musicales...

Benoît Barvin, Blanche Baptiste, Luc Desle, Jacques Damboise, Nadine Estrella a dit…

Cher Bibi,
Vous avez tout... vrai. L'adage "qui se ressemble s'assemble" a toujours bien fonctionné. Merci de votre intérêt. Je parlerai d'autres grands de la Bossa Nova, mais en simple amateur. Caetano, évidemment, mais également Sergio Mendes et Baden Powell, entre autres.